Kaya

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L’équation de Kaya

« Dans la quête aux réductions d’émissions de CO2, on parle régulièrement de différents leviers : démographie,
décroissance, sobriété, efficacité énergétique ou encore mix énergétique. Pour comprendre l’impact de chacun de
ces termes, il est commode de se servir de l’équation de Kaya. Cette équation, que l’on doit à l’économiste japonais
Yoichi Kaya, décompose les émissions de CO2 énergétiques (donc qui proviennent de la consommation d’énergie)
selon une formule mathématique qui n’est qu’une tautologie, mais qui donne un axe de lecture intéressant. Dans
« Environment, Energy, and Economy : strategies for sustainability« , il écrit en 1997 que la quantité de CO2
énergétique émise dans l’atmosphère est égale à l’intensité carbone de l’énergie, multipliée par l’intensité
énergétique du PIB, multipliée par le PIB par habitant, multiplié par la population. » … Simon Yaspo.

Pour Pascal Mormal, "il ne faut pas signer tout de suite pour le scénario le plus pessimiste, mais il faut admettre que l'évolution de ces 20 à 30 dernières années n'a rien de rassurant".
Le mercure semble s’affoler dans les thermomètres en cette fin de mois d’août. Interrogé sur La Première, Pascal Mormal, météorologue à l’IRM, confirme qu’on "sera 5 à 6 degrés au-dessus des normales de saison. Une vague de chaleur répond à des critères précis : il faut au moins cinq jours consécutifs durant lesquels il y a une température d’au moins 25 degrés, et dans cette séquence il faut au moins trois journées durant lesquels on atteint ou dépasse les 30 degrés. A priori ces critères ne seront pas rencontrés. Mais on peut parler d’un pic de chaleur. Nous allons échapper au pire grâce à l’influence océanique qui va tempérer" l’atmosphère ces vendredi et samedi. Cela restera en Belgique plus supportable maintenant que si cela se passait en juillet : "Le soleil est moins haut dans le ciel et les nuits sont sensiblement plus longues, ce qui permet d’atténuer en partie les grosses chaleurs".
Ce 4 janvier 2023, les températures ont été un peu plus proches des températures de saison. Pourtant, ce début...
Selon Pascal Mormal, météorologue à l'IRM, "ce qui pouvait passer pour quelque chose d'absolument rarissime par le passé pourrait devenir plus récurrent dans les décennies futures si la hausse des températures s'accélère". Les conséquences ne concernent toutefois pas que l'environnement mais également les Belges qui seront confrontés à des vagues de chaleur plus fréquentes.
Pour le météorologue, le scénario "le plus extrême" tend à gagner en crédibilité. "Nous serons confrontés à des températures très élevées."


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