Les Ressources minérales (*)
« Une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l’hypocrisie de cette « transition » extractiviste. »
Source : présentation de « La ruée minière au XXIe siècle » – Enquête sur les métaux à l’ère de la transition – Celia Izoard
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Uranium
2025
Une enquête pour vol en bande organisée dans le but de servir les intérêts d'une puissance étrangère a été ouverte à Paris, après la disparition d'uranium sur un site auparavant exploité par un groupe français au Niger, a indiqué le parquet à l'AFP, confirmant une information de franceinfo. Quelques semaines après avoir annoncé la nationalisation du site de la Somaïr en juin, la junte militaire au pouvoir au Niger avait annoncé mettre sur le marché international l'uranium produit par cette filiale du géant français Orano (ex-Areva), située à Arlit, dans le nord du Niger.
Il y a peu, la Commission de réglementation nucléaire (NRC) aux États-Unis a donné son accord pour la poursuite du projet Natrium de la société TerraPower. Cette société recevant le soutien de Bill Gates va pouvoir débuter la construction de la première unité de sa centrale à Kemmerer, dans l’état du Wyoming. Pour certains scientifiques, cette approbation arrive trop rapidement.
Le leader de la junte a revendiqué « le droit légitime du Niger de disposer de ses richesses naturelles ». La Somaïr, une filiale d’Orano, a été nationalisée en juin, privant le groupe français de son permis d’exploitation.
Les autorités chinoises ont annoncé avoir réussi à transformer pour la première fois du thorium en uranium dans un réacteur nucléaire à sels fondus. Cette méthode alternative de production d’énergie nucléaire a été testée par les États-Unis dans les années 60 puis abandonnée. Pourquoi suscite-t-elle un tel engouement ?
Qui dit PIB, dit consommation d’énergie : transport, construction, usines, etc. L'Union européenne importe massivement du pétrole, du gaz fossile, du charbon, de l’uranium et des panneaux photovoltaïques de pays plus ou moins fiables. Cette dépendance rend notre économie vulnérable.
L'Iran a accéléré le rythme de production de ses réserves d'uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, selon un rapport confidentiel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) consulté par l'AFP mercredi. Cette hausse a été calculée au 13 juin, soit le début de la guerre de 12 jours déclenchée par une attaque d'Israël contre l'Iran. A cette date, l'AIEA a constaté que le total d'uranium enrichi à 60% de l'Iran s'élevait à 440,9 kg, soit une hausse de 32,3 kg par rapport au 17 mai (à comparer à une hausse de 133,8 kilos sur la période précédente). Depuis, l'agence onusienne qui siège à Vienne n'a pas été en mesure de mener ses activités sur le terrain pour collecter les informations nécessaires.
Le gouvernement suédois veut réautoriser l'extraction d'uranium sur son sol, pour répondre à la demande croissante de métaux critiques et réduire sa dépendance aux importations, a déclaré mercredi la ministre de l'Environnement. L'uranium est le principal combustible utilisé dans les réacteurs nucléaires, une énergie que le gouvernement en place veut relancer. Interdite en 2018 par le gouvernement social-démocrate pour des raisons environnementales --risques de contamination des cours d'eau, radioactivité-- et économique --coût d'exploitation trop élevé et accès à l'uranium sur le marché mondial--, l'extraction de ce métal, qui se trouve en Suède dans la roche, est de nouveau envisagé par l'actuel gouvernement de droite.
Après avoir gelé l'USAID, l’administration Trump préfère miser désormais sur le commerce avec le Mali, le Burkina et le Niger, souhaitant notamment un accès des entreprises américaines aux mines de lithium et d'or, en échange d’un soutien sécuritaire dans la lutte antijihadiste.
La Russie veut "exploiter l'uranium" et développer le nucléaire civil au Niger, a déclaré lundi le ministre russe de l'Énergie en visite officielle à Niamey. Le Niger est dirigé par une junte militaire issue d'un coup d'État en juillet 2023, avec à sa tête le général Abdourahamane Tiani, qui revendique une politique souverainiste. Les militaires au pouvoir ont tourné le dos à la France, l'ex-puissance coloniale, pour davantage se rapprocher de la Russie qui les aide dans la lutte antijihadiste, comme leurs alliés du Mali et du Burkina, également dirigés par des juntes.
« Il a été arrêté parce que, oui, les dommages sont graves et sérieux. Mais il est évident que nous ne pouvons pas renoncer à l’enrichissement », a reconnu Abbas Araghtchi dans une interview à Fox News.
L'Iran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois", a indiqué le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi dans une interview à la chaîne américaine CBS.
L'Iran dispose des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l'uranium d'ici "quelques mois", a indiqué le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi dans une interview à la chaîne américaine CBS. Près d'une semaine après les bombardements américains sur les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan, tous s'accordent, même Téhéran, à dire que ces centrales ont été considérablement endommagées, mais des questions demeurent sur l'efficacité réelle de ces frappes. Le président américain Donald Trump a par exemple suggéré que le programme nucléaire iranien avait été retardé de "plusieurs décennies".
Le Parlement iranien a voté mercredi en faveur d'une suspension de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui reste pourtant "une obligation" selon son patron, après douze jours de guerre marquée par des frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires.
Selon le «Financial Times», qui cite des officiels européens briefés, les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens n’auraient pas affecté les stocks d’uranium hautement enrichis, probablement déplacés au préalable.
Avant les frappes israéliennes de vendredi, Washington et Téhéran ont conduit plusieurs cycles de négociations sur le programme nucléaire iranien en rapide développement. L'Iran a fortement accru l'échelle de son programme nucléaire ces dernières années, en riposte au retrait américain en 2018 de l'accord censé encadrer ses activités atomiques en échange d'une levée des sanctions internationales. […] Voici la liste des principaux sites connus, qui font l'objet d'inspections régulières de l'AIEA.
Israël a annoncé vendredi avoir procédé à des frappes contre des sites militaires et nucléaires de l'Iran, et promis de poursuivre son opération militaire "pour éliminer cette menace". Les frappes ont touché plusieurs zones en Iran, notamment la capitale Téhéran (nord) et l'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre).
Israël a annoncé avoir procédé à des frappes contre des sites militaires et nucléaires de l’Iran, et promis de poursuivre son opération « pour éliminer cette menace ». Le chef des gardiens de la révolution, Hossein Salami, a été tué dans cette attaque menée dans la nuit de jeudi à vendredi.
L’Agence internationale de l’énergie atomique a accusé ce jeudi 12 juin Téhéran de violer ses engagements sur la non-prolifération des armes nucléaires. La république islamique a depuis annoncé qu’elle allait construire un nouveau site d’enrichissement d’uranium.
Gaz, pétrole, uranium, hydraulique plus solaire et éolien : le Canada est très bien doté en ressources énergétiques, mais cette abondance crée des problèmes de gouvernance. Pourquoi ?
L'Iran a encore accéléré son rythme de production d'uranium hautement enrichi, selon un rapport confidentiel de l'AIEA, jugé "politique" par l'Iran au moment où il dit avoir reçu des "éléments" d'une proposition américaine pour un nouvel accord. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a noté une nette hausse de l'uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, d'après un bilan d'étape consulté par l'AFP.
La question ultrasensible du « zéro enrichissement » d’uranium, qui pèse sur les pourparlers sur le programme nucléaire iranien avec les Etats-Unis, reste une ligne rouge pour le régime iranien.
Le Kazakhstan, plus gros producteur mondial, se tourne de plus en plus vers la Chine et la Russie pour écouler son uranium.
La demande d’électricité explose, et avec elle l’attrait du nucléaire. Mais le Kazakhstan, premier producteur d’uranium, vend de plus en plus à la Chine et à la Russie. Ces deux pays représentent à eux deux plus de la moitié de la capacité mondiale d’enrichissement du métal, indispensable pour faire tourner les centrales.
L'Iran a augmenté de manière "très préoccupante" ses réserves d'uranium enrichi à 60%, seuil proche des 90% nécessaires pour fabriquer une arme nucléaire, selon un rapport confidentiel de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) consulté par l'AFP mercredi.Le total s'élevait à 274,8 kg à la date du 8 février (contre 182,3 kg trois mois auparavant), ce qui marque une nette accélération du rythme de production.
Le Kazakhstan, premier producteur mondial d'uranium, va en vendre pour la première fois à la Suisse, qui souhaite relancer l'industrie nucléaire pour assurer sa sécurité énergétique, notamment menacée par la chute des livraisons de gaz russe.
Le spécialiste français de l'uranium Orano a engagé un deuxième arbitrage à l'encontre de l'Etat du Niger, après la perte de contrôle de sa filiale Somaïr, action qualifiée mardi par le groupe français de "dernier recours possible".La Somaïr, Société des mines de l'Aïr, est détenue à 63,4% par Orano et à 36,6% par l'Etat du Niger. Et Orano et l'Etat du Niger sont en conflit depuis plusieurs mois. Le régime militaire nigérien, arrivé au pouvoir par un putsch en juillet 2023, a fait de la souveraineté sa priorité, en particulier sur la question de son uranium.
Le groupe public français Orano (ex-Areva) a signé vendredi à Oulan-Bator avec la Mongolie un accord pour l'exploitation d'une vaste mine d'uranium, a constaté une journaliste de l'AFP, un investissement présenté par Paris comme important pour l'approvisionnement des centrales françaises.Cette signature, qui concrétise la bonne santé des liens bilatéraux, se faisait attendre depuis octobre 2023, lorsque le protocole d'accord sur l'exploitation de ce site avait été paraphé en France lors d'une visite d'Etat du président mongol Ukhnaa Khurelsukh.
Le Groenland n’est pas à vendre, mais cela n’a pas empêché Donald Trump de relancer l’idée d’en faire un jour un territoire américain. Pourtant, la valeur de ce territoire arctique reste une question complexe, où se croisent enjeux économiques, stratégiques et considérations juridiques. Alors, combien pourrait valoir cette immense île de 2,2 millions de km² ?
Nous y sommes. D’ici quelques jours, Donald Trump – 47e président des États-Unis – va pouvoir pousser au maximum sa volonté d’accaparement des ressources mondiales au seul profit des industries américaines.
2024
Le groupe français exploiterait un gisement débouchant sur une production en 2028. Le projet, qui a mis des décennies à se concrétiser, doit encore être validé par le Parlement mongol, alors que le pays est soumis à la pression de ses voisins russe et chinois.
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