Les Ressources minérales (*)
« Une nouvelle ruée minière d’une ampleur inédite a commencé. Au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, il faudrait produire en vingt ans autant de métaux qu’on en a extrait au cours de toute l’histoire de l’humanité. Ruée sur le cuivre en Andalousie, extraction de cobalt au Maroc, guerre des ressources en Ukraine, cette enquête sur des sites miniers du monde entier révèle l’impasse et l’hypocrisie de cette « transition » extractiviste. »
Source : présentation de « La ruée minière au XXIe siècle » – Enquête sur les métaux à l’ère de la transition – Celia Izoard
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2025
En limitant la capacité de ses clients à constituer des réserves de terres rares, Pékin veut maximiser le levier géopolitique qu'offre son quasi-monopole.
Le gouvernement suédois veut réautoriser l'extraction d'uranium sur son sol, pour répondre à la demande croissante de métaux critiques et réduire sa dépendance aux importations, a déclaré mercredi la ministre de l'Environnement. L'uranium est le principal combustible utilisé dans les réacteurs nucléaires, une énergie que le gouvernement en place veut relancer. Interdite en 2018 par le gouvernement social-démocrate pour des raisons environnementales --risques de contamination des cours d'eau, radioactivité-- et économique --coût d'exploitation trop élevé et accès à l'uranium sur le marché mondial--, l'extraction de ce métal, qui se trouve en Suède dans la roche, est de nouveau envisagé par l'actuel gouvernement de droite.
Dans un contexte de tensions sur l’approvisionnement en ressources minérales stratégiques, le débat sur la réouverture des mines en France et en Europe est passé au premier plan. Mais pas de prospection et d’exploitation minière sans géologie ! La place de cette science dans nos sociétés est tout aussi centrale pour tirer parti des ressources précieuses qu’abrite le sous-sol, explique le président de la Société géologique de France.
La mine Mir (ou Mirny), située en Sibérie orientale, est à la fois la plus grande mine de diamants de l’ex-Union soviétique, et la quatrième excavation artificielle la plus profonde au monde.
Le Guyana va renforcer la sécurité dans l'Essequibo, la zone riche en pétrole et minerais réclamée par le Venezuela, lors des élections présidentielles et législatives du 1er septembre, a annoncé lundi un membre de la Commission électorale lors d'une conférence de presse. "Nous avons obtenu une garantie de sécurité. Les plans ne sont pas définitifs", a déclaré le chef adjoint des élections de la Commission électorale du Guyana, Aneal Giddings, soulignant que la police et les forces de défense avaient "soulevé" la question et fait part de "leurs préoccupations" lors des réunions préparatoires.
Une équipe de géologues chinois a mis au jour dans la province reculée du Xinjiang un gisement de zirconium d’une ampleur exceptionnelle, quadruplant instantanément les réserves nationales de ce métal stratégique. Cette découverte majeure, rapportée par le South China Morning Post, pourrait redistribuer les cartes géopolitiques dans des secteurs aussi cruciaux que l’armement hypersonique et l’énergie nucléaire. Pour la première fois, un gisement terrestre de cette envergure défie les connaissances établies sur la répartition de ce minerai rare.
L’Arctique semble devenir le nouveau terrain de jeu des grandes puissances, entre réarmement, ouverture de routes commerciales et perspectives d’exploitation des ressources.
Dans le sud-est de la République démocratique du Congo, la ville de Manono est assise sur plus de 44 millions de tonnes de ce composant essentiel des batteries de panneaux solaires, ordinateurs, smartphones et voitures électriques
Grâce à Donald Trump et sous couvert de greenwashing, Gerard Barron est l’une des figures de l’exploitation des abysses, très décriée. Le riche PDG veut y extraire des minerais, quitte à tout y détruire.
Voté par la majorité parlementaire soutenant le président Recep Tayyip Erdogan, le texte lève la plupart des contraintes environnementales sur l’exploitation des ressources du sous-sol. Il permettra la relance de certains projets bloqués.
Jean-Baptiste FRESSOZ est un historien des sciences, des techniques et de l'environnement. Après avoir été maître de conférence à l'Imperial College de Londres, il est maintenant chercheur au CNRS, enseignant à l'EHESS et à l'Ecole des ponts et chaussées. Il a déjà publié au Seuil L'Apocalypse joyeuse, L'Evénement anthropocène (avec Christophe Bonneuil) et plus récemment, Sans transition: Une nouvelle histoire de l'énergie.
Téléphones, voitures électriques ou autres robots à batterie… le monde a de plus en plus besoin de matières premières dites "critiques". Si l'Union européenne importe aujourd’hui ces métaux rares, elle mise dans le futur en partie sur l’extraction. Où se trouvent ces matières premières en Belgique ? Plongée dans le sous-sol de notre plat pays.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les combats ont souvent été décrits en termes de villes assiégées, de lignes de front mouvantes et de frappes stratégiques. Mais un autre front, moins visible, est en train de se dessiner : celui des ressources critiques. Et parmi elles, le lithium, surnommé « l’or blanc » de notre époque, attire toutes les convoitises. Récemment, les forces russes ont pris le contrôle d’un gisement de lithium majeur situé près du village de Shevchenko, dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine. Ce site, encore peu connu du grand public, recèle pourtant l’une des plus grandes réserves de lithium d’Europe, sur une surface de plus de 40 hectares.
Le président ukrainien a signé dimanche un décret prévoyant le retrait de l’Ukraine de ce traité, qui interdit la production et l’utilisation de mines antipersonnel. Kiev l’avait ratifié en 2005, alors que Moscou n’en a jamais été signataire.
Le président Zelensky a signé un décret, dimanche 29 juin, prévoyant la sortie du pays de la convention d’Ottawa. La Russie, non-signataire, fait déjà un usage massif de ces armes aveugles, qui mutilent les civils à long terme.
L’Estonie et la Lituanie ont annoncé vendredi soir avoir notifié formellement à l’ONU leur retrait de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en vue de renforcer leur défense à la suite de l’agression russe en Ukraine.
Elle ressemble à la kryptonite de Superman. Mais au lieu de priver un super-héros de ses pouvoirs, cette roche bien réelle pourrait alimenter les batteries de millions de voitures électriques à travers l’Europe. Son nom : jadarite. Ce minéral blanc et discret, découvert en Serbie, fascine les scientifiques autant qu’il excite les géologues industriels. Car derrière sa composition chimique unique se cache peut-être l’un des secrets les mieux gardés de la transition énergétique verte.
Une étude scientifique souligne la présence de cachalots dans une zone marine où les États-Unis veulent extraire des métaux rares. De quoi rappeler la nécessité d'approfondir les connaissances scientifiques sur l'impact de l'exploitation minière en eaux profondes, souligne Greenpeace.
Peut-on vraiment parler de transition énergétique quand, en réalité, matières et énergies croissent ensemble sans se succéder ? L'historien de l'environnement Jean-Baptiste Fressoz inaugurera les conférences du programme STRIVE, coordonné par le Centre de compétences en durabilité.
"La voie du tout-technologique est une impasse. Ses implications “extractivistes” finiront par nous rattraper collectivement." Philippe Bihouix Fascinés, nous assistons aux progrès technologiques qui s’enchaînent dans tous les domaines. Notre rapport à la "tech" a collectivement adopté tous les codes d’une religion messianique, mêlant légère crainte de l’avenir – ainsi des conséquences de l’intelligence artificielle – et promesse d’un monde meilleur, où l’abondance matérielle régnera et où le climat et la planète pourront être '"réparés". Mais avons-nous les moyens matériels des innovations à venir, les ressources pour nourrir cette future croissance "verte" ? Rien n’est moins sûr. Quelle autre voie suivre que celle promise par les techno-illusionnistes ?
La conférence de l'ONU sur les océans s'est ouverte lundi à Nice par des appels à la mobilisation et au multilatéralisme pour éviter le chacun-pour-soi dans les eaux internationales, avec en filigrane une dénonciation de la politique unilatérale du président américain Donald Trump, absent du sommet.
Exploiter les métaux rares présents sur les planchers océaniques, au risque d’abîmer des écosystèmes encore méconnus : ce dilemme qui travaille la communauté internationale sera au centre des discussions de la Conférence des Nations unies qui s’ouvre à Nice le 9 juin.
Nécessaires pour la production automobile mais aussi dans la défense ou l’électro-ménager, les aimants en terres rares commencent à manquer dans les usines, un peu partout dans le monde, après les restrictions d’exportation de la Chine, qui en a le monopole.
Le gouvernement américain a abrogé lundi 1er juin les protections dont jouissait la Réserve nationale pétrolière d’Alaska, un écrin de biodiversité. L’industrie pétrolière s’en est félicitée.
A une semaine du sommet de l’ONU sur les océans, la ministre de la Transition écologique a écrit à ses homologues pour les inviter à faire pression sur deux compagnies d’extraction minière, The Metals Company et Allseas, qui veulent s’allier avec les Etats-Unis de Donald Trump.
Dans un contexte de tensions internationales sur l’approvisionnement en ressources minérales stratégiques, la France a lancé la mise à jour de son inventaire national. Celui qui a été réalisé entre 1975 et 1995 se focalisait sur les métaux d’alliages essentiellement et donc ne couvre pas forcément et systématiquement les substances critiques du moment, telles que le lithium, le gallium ou le germanium.
Le Parlement ukrainien va examiner jeudi la ratification de l'accord avec les États-Unis sur l'exploitation des ressources naturelles du pays, signé après des semaines de négociations houleuses, a annoncé la ministre de l'Economie qui espère un vote positif. Ce document concerne l'extraction de minerais, de pétrole et de gaz en Ukraine, qui fait face depuis trois ans à une invasion russe. S'il ne comporte pas de garanties de sécurité pour Kiev, l'Ukraine espère qu'il pourra ouvrir la voie à l'octroi d'une nouvelle aide militaire américaine.
Le Parlement ukrainien a ratifié jeudi l'accord "historique" avec les États-Unis sur l'exploitation des ressources naturelles du pays, signé après des semaines de négociations houleuses, a annoncé la ministre ukrainienne de l'Économie.
Si l'accord américano-ukrainien sur l'exploitation des ressources naturelles est salué par les deux Etats, il n'offre aucune garantie précise de sécurité à Kiev par Washington qui cherche à réduire son aide militaire à ce pays ravagé par la guerre déclenchée par Moscou. Ce règlement, qualifié par Kiev de "véritablement équitable" et de "gagnant-gagnant" par Washington, est l'aboutissement de semaines de pressions et de tractations à la suite de la spectaculaire altercation du 28 février dans le Bureau ovale entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
Les États-Unis de Donald Trump et l'Ukraine ont signé mercredi à Washington un vaste accord économique mettant en place un fonds d'investissement dans la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.
L’Ukraine et les États-Unis ont ratifié mercredi 30 avril un accord pour la création d’un «fonds d’investissement» pour reconstruire le pays ravagé par la guerre. Il donne aux Américains un accès aux ressources ukrainiennes.
Comment fonctionne l'accord ? Les deux Etats doivent mettre en place un fonds d'investissement à parts égales pour la reconstruction de l'Ukraine et qui devrait donner aux Etats-Unis un accès à ses ressources naturelles: minerais, terres rares, gaz, pétrole. D'après la ministre ukrainienne de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, il s'agira de financer des "projets d'extraction" de ces ressources naturelles, dont Kiev "conservera l'entière propriété et le contrôle". Les bénéfices dégagés par le fonds seront réinvestis en Ukraine, laquelle n'aura "aucune dette" à rembourser pour l'aide américaine fournie depuis 2022. Il s'agira de financer uniquement des projets d'extractions et d'infrastructures minières, pétrolières et gazières en Ukraine pour les dix prochaines années.
Donald Trump a signé un décret autorisant le démarrage d’extraction minière dans les eaux internationales, violant tous les traités en cours.
Le président américain a signé un décret pour augmenter l’extraction de minerais au-delà des juridictions américaines, ce qui remet en question les compétences de l’Autorité internationale des fonds marins.
Le président américain voit dans les fonds marins une opportunité de devancer son adversaire chinois ainsi qu’une mine d’or financière. Un coup de force juridique aux conséquences extrêmement graves pour la biodiversité marine.
Des milliers de mineurs ont bloqué mercredi les rues de La Paz, siège du pouvoir en Bolivie, pour protester contre la pénurie de dollars et de carburants qui frappe le pays andin. Un secteur minier clé, notamment pour le lithium Casque sur la tête, les mineurs ont défilé et bloqué les avenues menant au centre, sans heurts avec la police anti-émeutes, a constaté l'AFP. Depuis 2023, la Bolivie traverse une grave crise économique. Le pays sud-américain a quasiment épuisé ses réserves de dollars, dont il a besoin pour importer du carburant revendu sur le marché intérieur à un prix subventionné. Les manifestants réclament des actions du gouvernement du président Luis Arce et veulent alerter sur les problèmes rencontrés par le secteur minier, l'un des piliers de l'économie bolivienne, qui exporte notamment argent, zinc, lithium et étain.
"Nous sommes heureux d'annoncer la signature, avec nos partenaires américains, d'un protocole d'intention ouvrant la voie à un accord de partenariat économique et à la création du Fonds d'investissement pour la reconstruction de l'Ukraine"- […] M. Trump souhaite que l'accord, qui vise à accorder aux États-Unis des redevances sur les bénéfices tirés de l'exploitation des ressources ukrainiennes et des minéraux rares, constitue une compensation pour l'aide accordée à l'Ukraine par son prédécesseur, M. Joe Biden.
Le Parlement letton a donné mercredi son feu vert à la sortie de ce pays de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en invoquant la nécessité de renforcer sa sécurité dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine.
Depuis l’année dernière, le Venezuela est frappé par une sécheresse redoutable, en grande partie en raison d’un phénomène El Niño plus intense que prévu. La situation dans le pays est difficile, également amplifiée par le déclin des réserves d’eau de l’imposant barrage de Guri, sur la rivière Caroni en raison de l’exploitation des mines de fer. L’objectif du gouvernement Maduro est d’économiser l’eau du barrage servant d’ordinaire à produire pas moins de 75% de l’électricité du pays.
Au moment où de plus en plus d'États se montrent en faveur d'un moratoire sur l'exploitation minière des grands fonds marins, la société canadienne The Metals Company a annoncé vouloir s'allier aux États-Unis pour puiser du cuivre, du zinc et autres minéraux dans les profondeurs du Pacifique.
« Nous allons obtenir le Groenland. Oui, à 100 % ! », a encore répété Donald Trump dimanche, dans une interview accordée à NBC News.
Pressée de faire main basse sur les ressources naturelles de l’Ukraine, l’administration américaine a remis à Kiev une nouvelle version de l’accord sur les minerais stratégiques, que le gouvernement ukrainien examine de près. Les discussions se poursuivent et la version finale pourrait varier. « Nous devons obtenir l’avis de nos conseillers juridiques », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse, vendredi 28 mars, laissant entendre que le document ne serait pas signé aussi vite que Washington le souhaitait, soit « d’ici à la semaine prochaine », c’est-à-dire entre le 31 mars et le 6 avril, selon le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi avoir reçu de la part des Etats-Unis une nouvelle version de l'accord sur les minerais stratégiques d'Ukraine, auxquels Washington veut obtenir un accès. [...] sans fournir de détails sur cette nouvelle version qui est, selon des médias, très défavorable pour l'Ukraine.
Alors que l’Autorité internationale des fonds marins prépare un code minier pour les planchers océaniques est réunie en conseil, The Metals Company menace de se lancer dans l’exploitation de ces milieux fragiles et méconnus en s’en remettant au droit américain. En vertu de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, l’instance onusienne prépare depuis plus de dix ans le futur code minier qui devra, tout en préservant l’environnement, encadrer l’exploitation de « la zone », c’est-à-dire des fonds marins et océaniques et de leur sous-sol situés dans les eaux internationales. Une durée bien trop longue au goût de The Metals Company.
La Commission a présenté, mardi, quarante-sept projets qui doivent permettre de réduire les dépendances du Vieux Continent aux matières premières stratégiques chinoises.
Donald Trump s'attend à la signature "très prochaine" d'un accord sur les minerais avec l'Ukraine. Les États-Unis chercheraient à obtenir de nouvelles conditions plus favorables en échange d'investissements dans le précieux secteur minier ukrainien, estimé à plus de 11 billions de dollars. Nos reporters se sont rendus dans une mine de graphite et dans la ville attenante pour recueillir l'avis des habitants sur un éventuel futur accord avec Washington.
Alors que les négociations reprennent ce lundi 17 mars en Jamaïque dans l’espoir de parvenir à l’adoption d’un code minier encadrant l’extraction minière en haute mer, les scientifiques, poussés par les industriels, tentent de percer les mystères de la biodiversité de ces zones très convoitées.
La Pologne, les trois pays baltes et la Finlande, tous frontaliers de la Russie, "sont proches" d'un accord sur leur retrait du traité interdisant les mines antipersonnel, a indiqué jeudi la ministre lituanienne de la Défense.
En République démocratique du Congo, les combats entre les forces gouvernementales et les rebelles M23 soutenus par le Rwanda se poursuivent dans les provinces du Sud et du Nord Kivu. Le gouvernement congolais pourrait proposer un accord minier avec les États-Unis, dans l'espoir d'obtenir un soutien diplomatique.
Les droits de douane de 25% sur l'acier importé aux Etats-Unis devenus effectifs mercredi compliquent la donne sur ce marché, stratégique pour les gratte-ciels ou l'automobile, et déstabilisé par le manque de compétitivité de la filière historique des hauts-fourneaux face aux recycleurs d'acier.
Acculé par l’avancée du groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda, le président congolais, Félix Tshisekedi, a proposé aux États-Unis un accès exclusif aux matières premières congolaises, en échange de leur assistance sécuritaire.
Après neuf heures de négociations en Arabie Saoudite, des représentants de Kyiv et Washington se sont mis d’accord sur le principe d’un cessez-le-feu immédiat, sur la signature d’un accord sur les minerais et sur la reprise de l’aide.
Dans une déclaration commune à l’issue de discussions en Arabie saoudite ce mardi 11 mars au soir, les représentants des Etats-Unis et de l’Ukraine ont fait part de plusieurs avancées notables dans le soutien contre l’invasion russe.
L’idée d’un accord avec Washington en échange d’une aide à la sécurité, à l’image de celui en discussions avec l’Ukraine, circule en RDC, confrontée depuis des semaines à une vaste offensive des rebelles du M23.
Dans un paysage lunaire d'excavations jaunâtres et grises, d'énormes machines se déplacent. Bienvenue dans une mine ukrainienne, qui espère l'arrivée d'investisseurs étrangers à la faveur d'un accord sur les ressources du pays voulu par le président américain Donald Trump. "L'Ukraine est très riche en ressources minières. Et si on ne les exploite pas, l'Ukraine va simplement perdre des revenus qu'elle pourrait obtenir", se lamente Dmytro Golik, directeur de cette entreprise située dans la région de Jytomyr, dans le centre-ouest de l'Ukraine.
Le Groenland, vaste territoire autonome du Danemark convoité par le président américain Donald Trump, recèle dans ses entrailles des minerais clés pour la transition énergétique et des hydrocarbures, mais ses réserves restent modestes à l'échelle mondiale et leur exploitation anecdotique.Terres rares
Le Groenland, vaste territoire autonome du Danemark convoité par le président américain Donald Trump, recèle dans ses entrailles des minerais clés pour la transition énergétique et des hydrocarbures, mais ses réserves restent modestes à l'échelle mondiale et leur exploitation anecdotique.Terres rares
L’Ukraine pourrait signer un accord clé avec les États-Unis pour l’exploitation de ses minerais. Une négociation qui illustre, selon le chercheur Guillaume Pitron, la nouvelle bataille mondiale pour le contrôle de ces ressources.
Deux jours après son altercation avec Donald Trump et J.D. Vance à la Maison Blanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est redit prêt, dimanche, à signer l'accord sur les minerais négocié avec les États-Unis.
Le président ukrainien, qui était à Londres avec ses partisans occidentaux après la réunion catastrophique de vendredi à Washington, a également rappelé qu’il n’était pas opposé à un départ dans le cas d’une adhésion de l’Ukraine à l’Otan.