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2024

Parce qu’extrêmement énergivores, les fermes de minage de bitcoins ont été interdites en Chine en 2021. Depuis, les mineurs chinois se sont repliés vers l’Éthiopie, rapporte “Bloomberg”. Un pays aux conditions idéales, avec un grand barrage offrant une électricité abondante à prix modique, un climat favorable et un dirigeant réputé proche de Pékin.
L'essor de l'IA et des cryptomonnaies pourrait faire doubler la demande énergétique mondiale d'ici 2026, nécessitant des solutions durables.
Au Brésil, grâce au Pix, payer ou transférer de l’argent deviennent très faciles : il suffit de sortir son portable.

2023

Hut 8 vient d'acquérir 4 centrales électriques au gaz en Ontario au Canada, générant une puissance combinée de 310 mégawatts. Ce qui va alourdir le bilan environnemental du minage de bitcoins par la société.
Hut 8, une des plus importantes entreprises de minage d'actifs numériques outre-Atlantique, vient de réaliser un gros coup en achetant des centrales électriques au Canada, pour y miner tranquillement des cryptomonnaies, nous apprend Futurism. Si la Cour supérieure de justice de l'Ontario valide sa petite emplette, la société disposera donc bientôt de quatre centrales électriques au gaz naturel dans la province canadienne. Ces infrastructures génèrent une puissance combinée de 310 mégawatts, de quoi miner pas mal de bitcoins.
« Si le Bitcoin était un pays, sa consommation d’énergie serait classée au vingt-septième rang mondial. » Entre 2020 et 2021, le réseau mondial de minage de cette cryptomonnaie a consommé 173,42 térawattheures d’électricité, soit plus que le Pakistan et ses 231 millions d’habitants. C’est ce que révèle, le 24 octobre, une étude menée par des scientifiques des Nations unies.
Geert Buelens est écrivain, professeur de littérature néerlandaise moderne à l’université d’Utrecht et lauréat du prix Boon pour son ouvrage Wat we toen al wisten. De vergeten groene geschiedenis van 1972. (Ce que nous savions déjà. L’histoire écologique oubliée de 1972). Fort de ses recherches historico-culturelles sur l’activisme environnemental, l’auteur flamand jette un regard sur la tragédie moderne des Cassandres de l’an 2023.
Pourquoi la monnaie s'appelle-t-elle la monnaie? Et qu'est-elle devenue pour nous aujourd'hui? Petit cours de mythologie et d'histoire.
L’urgence climatique se heurte à un redoutable problème de financement. Aucune stratégie financière classique n’est en mesure de mobiliser rapidement les sommes considérables qui sont en jeu. Bien que libérée des contraintes matérielles, la politique monétaire ne s’est malheureusement pas encore libérée des dogmes qui la restreignent. Pourtant, l’histoire a montré à maintes reprises que les mécanismes monétaires peuvent être utilisés de manière ciblée et efficace pour répondre aux grands défis du moment. Le climat en est un et appelle un Green New Deal qui pourrait résulter de la création monétaire mise au service de projets écologiquement vertueux.
A partir du constat d’une économie dématérialisée, les monnaies locales ont commencé à émerger un peu partout dans le monde, notamment en Belgique. Il s’agit d’un outil citoyen qui permet de repenser l’argent non plus comme un but en soi, mais comme un moyen d’échange.
Si l’économie politique1 s’est depuis longtemps efforcée d’expliquer l’extraordinaire plasticité et l’impressionnante résilience de l’économie capitaliste face aux crises, et l’anthropologie culturelle de dévoiler les croyances fondamentales de notre modernité prétendument débarrassée de toute forme de superstition et de pensée magique, les ouvrages qui tentent de bâtir des ponts entre ces deux disciplines sont plus rares. C’est le projet d’Alf Hornborg, professeur d’anthropologie culturelle et d’écologie humaine à l’Université de Lund.
Dans un contexte de resserrement des politiques monétaires, comment les banques centrales peuvent-elles intervenir pour accélérer la transition environnementale ? Nous traduisons et commentons pour la première fois le discours clef d’Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE et l’une des figures les plus influentes de la politique monétaire de la zone euro.
Quel est l'impact des cryptomonnaies et des blockchains sur l'environnement et le climat ? Certaines, comme le bitcoin, sont énergivores. D'autres tentent de limiter leurs impacts. Ces technologies offrent aussi plus d'horizontalité, de confiance et de transparence dans les transactions. Les généraliser signifie-t-il sacrifier l'environnement ?

2022

Par défaut, il ne sera donc plus possible d’utiliser la puissance de calcul des serveurs de Microsoft pour le minage de cryptos, sachant que ces opérations algorithmiques sont bien souvent extrêmement énergivores et demandeuses en ressources, ce qui pèse sur la capacité des serveurs à libérer du temps de calcul pour d’autres utilisateurs (et n’est pas vraiment raccord avec la recherche de neutralité carbone).
Le Bitcoin a beau être une monnaie virtuelle, il en va tout autrement de son impact sur l’environnement. Des chercheurs de l’Université du Nouveau-Mexique ont décidé de se pencher sur le problème et de sortir la facture environnementale de la cryptomonnaie. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle est salée.
Ce système électronique ne remplace pas l’Orno mais vient en complément des billets colorés bien connus.
En une dizaine d’années, la blockchain s’est imposée comme une technologie majeure de notre temps. Il s’agit d’un procédé informatique derrière les crypto-monnaies comme le Bitcoin. Pourtant, bien des articles de grands quotidiens en parlent sans jamais vraiment l’expliquer. Dans cet article, intéressons-nous à la définition de la blockchain et de son fonctionnement, mais avant toutes choses faisons un petit détour historique.
L'économie britannique n'est pas au mieux de sa forme, comme en témoigne l'impressionnante chute de la livre sterling, qui s'est approchée, lundi, du plus bas niveau de son histoire face au dollar. Cette dépréciation ininterrompue alimente les spéculations sur une possible intervention de la Banque d'Angleterre, pour tenter de contrer l'impact sur la confiance des investisseurs des baisses d'impôts massives annoncées par le nouveau gouvernement.
Une initiative citoyenne s’emploie à inscrire dans la Constitution autrichienne le droit de payer en espèces de façon illimitée, afin de contrer l’introduction d’un plafond de paiement dans toute l’UE en discussion à Bruxelles.
La deuxième blockchain la plus importante du monde après celle du bitcoin a opéré une mue vers un système nécessitant moins d’opérations réalisées par les ordinateurs. De quoi réaliser une énorme économie d’énergie.
Notre intention dans cet article est de voir comment, et dans quelles limites, la politique monétaire peut contribuer à la transition écologique. Un tel objectif ne va pas de soi car, à travers l’histoire, la monnaie a toujours été instituée pour financer soit des objectifs régaliens (armée, police, justice), soit des objectifs mercantiles. Jamais le financement de la préservation de la nature ou le financement du bien commun n’ont été un objectif monétaire. à la décharge des décideurs publics, il faut dire que la question environnementale ne s’est jamais posée avec l’acuité actuelle.
La chute sans fin de la valeur du bitcoin, un an après son instauration comme monnaie légale au Salvador, à côté du dollar, met à rude épreuve les nerfs des Salvadoriens. Pourtant, les convertis ne perdent pas espoir qu'un rebond change la donne.
Cette année, les détenteurs de crypto-monnaies ont dégusté : les cours ont littéralement dégringolé. Ainsi, la plus célèbre d’entre elles, le bitcoin, a perdu près de 70 % de sa valeur entre début novembre et fin juin, avant de se stabiliser aux alentours des 20.000 dollars.
La plateforme a été affectée par une forte baisse de la valeur des cryptomonnaies telles que le bitcoin et l'ether.
Selon une étude réalisée en juin par Elliptic, spécialisée dans l'analyse des blockchains, plus d'un milliard de dollars ont été volés aux protocoles de pontage rien que cette année.
Depuis que l'entreprise s'est déclarée en faillite mi-juillet, des centaines de lettres d'anciens utilisateurs sont parvenues au tribunal, chargées de colère, de honte et, souvent, de regrets.
Dans tous les pays de l'Union européenne, et donc en Belgique, l'usage des monnaies numériques est légalisé.
Une introduction plus importante des monnaies locales dans l’économie pourrait permettre de soulager le portefeuille des Français, défend le mouvement Sol qui promeut cette consommation alternative.
L’activité de « minage », gourmande en matériel de ce type, étant devenue moins rentable, la plupart des gammes de cartes destinées aux joueurs sont désormais disponibles à des tarifs raisonnables.
Le spécialiste des prêts en cryptomonnaies Voyager Digital a annoncé s'être placé sous le régime américain des faillites, moins d'une semaine après avoir gelé les retraits sur sa plateforme.
La chute de la valeur des devises numériques entame la motivation des mineurs, dont l'activité reste coûteuse.
Transposé dans le monde de l’économie, cela pourrait s’énoncer : « l’économie est un jeu simple : tous les économistes courent après leurs intuitions et, à la fin, c’est toujours John Maynard Keynes qui a raison ». Et, Bruno Colmant, professeur d’économie aux universités et ancien banquier, de retour au conseil stratégique global, est pétri d’intuitions. Le mot apparaît à nombre de reprises dans son dernier essai sur La monnaie fondante, La plus stupéfiante des révolutions financières, et dans les états d’âme fort sombres (les états, pas l’âme!) qu’il partage sur Twitter et sur LinkedIn.
Le cours du bitcoin, qui avait flambé fin 2020 et en 2021 pour atteindre un record à 68.992 dollars, renouait lundi avec son niveau d'il y a 18 mois à moins de 24.000 dollars, soit une chute de 66 %.
Le secteur des cryptomonnaies a subi cette semaine un important séisme : deux cryptomonnaies, le Terra (pourtant censée être arrimée au dollar) et le Luna, ont perdu l’essentiel de leur capitalisation. Les nuages s’amoncellent autour de l’écosystème.
Depuis que la Chine a banni, il y a un an, la fabrication de la principale cryptomonnaie, les immenses "data centers" ont fui vers le Texas, où l’électricité est bon marché. Car le minage de bitcoin engloutit des ressources énergétiques en quantité astronomique. Mais cette industrie, qui revitalise certaines bourgades rurales, fait peser un risque sur l’environnement. Reportage.
La valeur de toutes les cryptomonnaies a dévissé ces derniers jours. Un mouvement qui, par son ampleur rappelle les heures les plus sombres de l’histoire du bitcoin, mais dont les singularités peuvent en faire un épisode particulièrement douloureux pour l’économie.
L’électricité vendue dans les fermes de cryptomonnaies a rapporté plus de 6 millions de dollars à Hydro-Manitoba en 2021-2022, selon des données obtenues par Radio-Canada. Elles ont consommé plus de 107 mégawattheures, soit l’équivalent de l’énergie consommée en un an par 10 000 maisons.
Les monnaies locales complémentaires (MLC) – lancées par des collectifs de bénévoles avec le soutien des communes – ont pour caractéristique principale de ne pouvoir être dépensées que sur un territoire restreint (une commune, une agglomération ou une région). Par exemple, les Val’heureux sont utilisés à Liège, mais si vous vous rendez à Malmédy, vous devrez vous procurer des Sous-Rires ! En cela, ces monnaies proposent une réelle alternative au modèle économique dominant et à l’euro qui s’utilise sur un très large territoire et sur internet.
Lancé en mars 2017, le Ğ1 (prononcer June) est une première expérience de monnaie libre à dividende universel. Sa force : reposer sur une blockchain frugale en énergie, qui n’exige pas de nombreux serveurs très coûteux.
La Centrafrique, deuxième pays le moins développé du monde selon l'ONU, a adopté le bitcoin comme monnaie officielle au côté du franc CFA et légalisé l'usage des cryptomonnaies, a annoncé mercredi la présidence assurant qu'il s'agit du premier pays à le faire en Afrique.
En 1916, l'économiste belgo-allemand Silvio Gesell imagina une théorie monétaire extraordinaire : la monnaie fondante. Selon lui, il fallait donner une date de péremption à la monnaie pour forcer sa circulation, puisqu’un billet thésaurisé perdrait irrémédiablement et progressivement sa valeur. La monnaie thésaurisée devait « rouiller », comme si elle subissait un pourcentage d’usure. Il préconisait un estampillage d’un millième par semaine, correspondant à un taux d’intérêt négatif de 5,2 % par an. Ce prélèvement aurait favorisé la rotation de l’économie et la mise à l’emploi. Sa théorie ne fut jamais déployée à large échelle et pourtant elle interpella les plus éminents économistes du XXe siècle, dont John Maynard Keynes qui qualifia Silvio Gesell de « prophète étrange et illégitimement négligé » et ajouta que « l'avenir apprendrait plus de Gesell que de Karl Marx ». Irving Fisher, l’économiste américain majeur de l’entre-deux-guerres, avança que « le système de circulation monétaire proposé par Silvio Ge
Par Jézabel Couppey-Soubeyran[1] et Pierre Delandre[2] Paru dans Le Soir du 22 mars 2022 Comment financer les immenses investissements européens qui seront indispensables ? La « monnaie volontaire …
En Ukraine, les cryptomonnaies jouent un rôle jamais vu auparavant, permettant au gouvernement de récolter des millions de dollars pour financer sa réponse à l'invasion russe.
Les autorités et les détaillants du Kazakhstan s'inquiètent d'une ruée sur les achats de denrées alimentaires et d'une hausse des prix en raison des restrictions décidées par la Russie sur ses exportations de céréales pour limiter les effets des sanctions décrétées à son encontre. Les cinq pays d'Asie centrale, très dépendants des importations de Russie, ont déjà vu leurs monnaies s'effondrer dans la foulée du rouble, affecté par les sanctions occidentales infligées contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Le conflit en Ukraine aura provoqué une forte hausse pour au moins un actif : le baril de pétrole, dont le prix a augmenté de 25% environ en une semaine. C’est un signe de plus d’un changement profond dans le système. Le pétrole est un point faible du Système car il a des effets multiplicateurs dans toutes les crises. Il y a dans le monde deux sous-jacents de l’interconnexion : le dollar et le pétrole. Les apprentis sorciers peuvent créer des signes à volonté, c’est-à-dire de la monnaie, mais ils ne peuvent pas créer du réel, c’est-à-dire du pétrole ! Le pétrole, c’est le point de réconciliation entre les deux sphères, la financière et la réelle, c’est là où la courroie rencontre la roue qui fait tourner le monde.
L'inflation dans la zone euro a pulvérisé un nouveau record en février, à 5,8% sur un an, toujours propulsée par la flambée de l'énergie, mais aussi désormais de l'alimentation, alors que la guerre en Ukraine fait craindre une folle envolée. En janvier, l'inflation avait atteint 5,1%, ce qui représentait déjà le niveau le plus élevé enregistré par l'office européen des statistiques depuis le début de cet indicateur en janvier 1997 pour les 19 pays ayant adopté la monnaie unique. Depuis novembre, il s'est hissé chaque mois un nouveau sommet historique.
Les principales plates-formes d’échange ont refusé de bloquer l’accès aux citoyens russes, ce que demandait le gouvernement ukrainien.
Fatigué après avoir organisé l'évacuation de Kiev d'une partie de son équipe, Mike Chobanian, patron de la plateforme d'échanges de cryptomonnaies Kuna, observe sans broncher les conséquences économiques de l'offensive russe sur son entreprise, l'une des plus importantes d'un secteur florissant en Ukraine.
L'aluminium et l'or atteignent de nouveaux records Le prix de l'aluminium a atteint jeudi matin un nouveau record historique, à 3 382,50 dollars la tonne, quelques heures après l'annonce par le président russe Vladimir Poutine d'une "opération militaire" en Ukraine.
La Banque centrale des États-Unis, l'administration Biden et, mercredi, le Conseil de stabilité financière ont tous tiré la sonnette d’alarme concernant les "stablecoins". Ces cryptomonnaies d'un genre particulier sont considérées comme étant un potentiel danger majeur pour la stabilité financière mondiale. Explications.