No collapswashing

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Le collapswashing, succédant au greenwashing, désigne non seulement la dissimulation des destructions environnementales mais dénonce également ceux qui font croire qu’ils préviennent les risques de déclin ou d’effondrement, alors qu’ils ne font que dissimuler ce qui décline ou s’effondre. Source : Vincent Mignerot

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focusclimat COP30 Brésil

26 novembre 2025

Les médias audiovisuels publics ont accordé trois fois plus de temps d’antenne aux enjeux environnementaux que les médias privés pendant la 30ème conférence mondiale (COP 30) sur le climat organisée au Brésil du 10 au 23 novembre, révèle Quota Climat.

25 novembre 2025

Compromis, mesures volontaires et absence de mention des combustibles fossiles : points clés de l’accord de la COP30 […] Le sommet des Nations unies sur le climat COP30 a fait avancer la lutte contre la crise climatique et les dommages qu’elle cause déjà aux vies et aux moyens de subsistance. Mais les mesures convenues constituent des pas en avant, plutôt que les bonds en avant nécessaires.

24 novembre 2025

Ce qui me frappe dans les COP, depuis que je les suis de près ou de loin (soit depuis 2010), c’est cette insistance sur le « consensus unanime », « pour sauver le multilatéralisme ». Or il existe, représentés à l’ONU et négociateurs lors des COP, des pays comme l’Arabie Saoudite (une monarchie absolue de droit divin, une dictature cruelle qui dissout le corps d’un journaliste dans l’acide, un des régimes autoritaires les plus sanglants de la planète) et la Russie (une dictature aggressive qui torture et assassine tous ses opposants, y compris à l’étranger, et qui a déclenché la pire guerre en Europe depuis la désintégration de la Yougoslavie). Sans compter la Chine, qui est aussi une des dictatures les plus impitoyables au monde, au point de menacer directement ses critiques dans les démocraties, et dont les efforts en matière d’énergies renouvelables ne permettent pas d’annuler ses immenses émissions de gaz à effet de serre, en passe de dépasser celles, cumulées, des plus grands émetteurs historiques occiden
En tentant d’intégrer la sortie des énergies fossiles dans l’accord de la COP30, l’UE s’est présentée comme le « chevalier blanc de la transition », explique le chercheur Édouard Morena, qui dénonce « l’hypocrisie » de l’Europe.
Si les délégations de 194 pays sont bien parvenues à un accord au Brésil, il n’y aura pas eu le sursaut indispensable pour accélérer la mise en œuvre des engagements de l’accord de Paris, adoptés il y a tout juste dix ans.
À Belém, au Brésil, la COP30 devait réconcilier ambitions climatiques et justice sociale. Elle a finalement exposé la fragilité du processus onusien, pris en étau entre le poids des industries fossiles et les frustrations croissantes des pays les plus vulnérables, sur fond d’urgence climatique. Voici cinq raisons qui illustrent en quoi ce grand sommet tient du rendez-vous manqué.

23 novembre 2025

Les délégations de 194 pays, réunies à Belem (Brésil), ont validé une hausse des efforts financiers en faveur de l’adaptation mais elles ont échoué à établir une feuille de route contraignante de sortie des énergies fossiles et à rehausser significativement les efforts.
Une scène familière se joue souvent aux COP : des pays protestent – après le coup de marteau – contre la décision adoptée juste avant, et affirment que le président de séance a ignoré leur demande de prise de parole. Info
La COP30 s'est achevée au Brésil. Voici ce que les pays présents ont décidé en faveur du climat.
10 ans après l’Accord de Paris, la COP30 se déroulant à Belém au Brésil était particulièrement attendue. Lula avait annoncé une grande COP, “la COP de la vérité”, des avancées concrètes, tant sur la sortie des énergies fossiles que sur la déforestation. Sans grande surprise, c’est au mieux un coup d’épée dans l’eau sur ces deux sujets, et très, trop peu d’avancées concrètes pour les autres sujets qui ont alimenté les débats, dont la finance internationale, l’adaptation, les NDC, la lutte contre la désinformation climatique, etc.

22 novembre 2025

Les négociations de la COP30 au Brésil se sont prolongées samedi dans une lutte nocturne acharnée pour finaliser un accord a minima, après deux semaines chaotiques de sommet en Amazonie, proche de se conclure sans engagement majeur pour accélérer la sortie des énergies fossiles. L'enjeu est de sceller un accord pour rattraper le retard pris par l'humanité dans sa lutte contre la pollution carbone, soutenir l'adaptation au changement climatique des pays pauvres et démontrer la viabilité du multilatéralisme dans un monde fracturé.
Les Européens se retrouvent "isolés" dans leur refus du projet d'accord proposé par la présidence brésilienne de la COP30, certains pays membres souhaitant claquer la porte et d'autres ayant "peur (...) d'endosser la responsabilité" de l'échec du sommet, selon une délégation d'un des 27. "On a entendu tous les groupes des pays pétroliers, la Russie etc., nous expliquer qu'ils disaient accepter ce texte à titre de compromis", a déclaré ce représentant d'une délégation européenne, en marge d'une réunion à huis clos de la dernière chance dans la soirée à Belem.
Les pourparlers auraient dû s’achever vendredi après-midi à Belem. Mais la présidence brésilienne a mis sur la table un projet de texte qualifié d’« inacceptable » par un certain nombre de parties, dont la France.
Les négociations de la COP30 au Brésil se sont prolongées samedi dans une lutte nocturne acharnée pour finaliser un accord a minima, après deux semaines chaotiques de sommet en Amazonie, proche de se conclure sans engagement majeur pour accélérer la sortie des énergies fossiles.
La conférence de l'ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d'un côté et des pays pétroliers et émergents de l'autre, en désaccord frontal. Les négociations se sont poursuivies dans la nuit de vendredi à samedi, alors que la COP30 devait s'achever vendredi soir, après deux semaines de travaux. Où en est-on au petit matin? "Nulle part", répond la ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, en arrivant à une réunion avec les Vingt-Sept tôt samedi. De nombreux négociateurs n'ont pas dormi de la nuit, alors que des parties du site à Belem commencent à être démontées. Que doit dire la déclaration finale de cette COP30? La question divise les délégations venues jusqu'en Amazonie.
La conférence de l'ONU sur le climat à Belém (Brésil) est entrée en prolongation samedi, avec un face-à-face entre Union européenne d'un côté et des pays pétroliers et émergents de l'autre, en désaccord frontal.
L'Union européenne ne s'opposera pas au projet d'accord final de la conférence de l'ONU sur le climat au Brésil, a annoncé le commissaire européen Wopke Hoekstra samedi.
Alors que la Cop 30 touche à sa fin, le pays du président Lula fait face à ses contradictions : comment défendre la protection du climat et de la forêt amazonienne, tout en soutenant le boom de l'exploitation minière dans cette région ?
Le front des pays émergents et pétroliers s'est révélé insurmontable: les Européens se sont résignés samedi à accepter un accord mondial à la COP30 au Brésil qui ne reprend qu'a minima leurs demandes sur la sortie des énergies fossiles, préférant ce compromis à un échec du multilatéralisme. Après deux semaines de négociations entre près de 200 pays, et une ultime nuit de négociations à Belem, les nations se préparent à adopter un texte modeste préparé par la présidence brésilienne du sommet, célébrant l'accord de Paris et la coopération climatique.
Alors que le texte de projet final d'accord de la COP30 publié samedi ne mentionne pas explicitement les énergies fossiles, l'Union européenne a annoncé qu'elle ne s'opposera pas à son adoption. "Nous n'allons pas cacher que nous aurions préféré davantage, et plus d'ambition sur tout", a cependant déclaré le commissaire européen Wopke Hoekstra.
Le 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat s’est achevé samedi à Belém (Brésil) par l’adoption d’un texte «plat» et «sans ambition» sur l’action climatique. Faute de consensus sur un plan de sortie des énergies fossiles, le Brésil a promis de continuer le travail avec les pays volontaires. Ils seraient plus de 80.
La conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui s'achève samedi à Belem au Brésil, a produit des textes onusiens adoptés par consensus des pays, mais également des engagements volontaires, hors du processus de négociations. Voici les principaux résultats, dont les trois premiers, les plus épineux, ont été adoptés dans un document baptisé "texte du mutirão", terme tiré d'un mot autochtone tupi-guarani signifiant "effort collectif" censé exprimer l'esprit des négociations promu par la présidence brésilienne.
Près de 200 pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi à la COP30 un modeste consensus sur l'action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles, un résultat décevant pour l'Europe mais jugé prévisible dans une année bouleversée par les rivalités géopolitiques. "La science a prévalu, le multilatéralisme à gagné", a déclaré avant même l'adoption le président brésilien Lula depuis Johannesburg.
A deal is welcome after talks nearly collapsed but the final agreement contains small steps rather than leaps
Delegates made minimal headway on timetable for replacing oil and gas or on firm commitments to reducing carbon emissions

21 novembre 2025

Une trentaine de pays ont écrit jeudi à la présidence brésilienne de la conférence sur le climat de l'ONU (COP30) pour lui demander de revoir sa copie et d'inclure une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles, selon plusieurs pays signataires. La COP30 doit se terminer vendredi soir. Son président, le diplomate André Correa do Lago, est sous pression des près de 200 pays réunis à Belem depuis la semaine dernière pour forger un texte capable de réunir un consensus, selon la règle des COP. Sa dernière ébauche de texte, consultée jeudi par l'AFP, ne fait pas mention des énergies fossiles.
L’administration américaine a dévoilé jeudi un plan pour autoriser l’extraction d’énergies fossiles sur des millions de kilomètres carrés le long de ses côtes.
À quelques heures de la fin officielle du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat, la présidence brésilienne a présenté un projet de texte très décevant, immédiatement rejeté par une trentaine de pays. Pour espérer un sursaut collectif, elle doit donner des gages à chacun. L’intransigeance de la France sur tous les sujets financiers n’aide pas.
La conférence sur le climat de l'ONU au Brésil (COP30) "ne peut se terminer sans une feuille de route claire, juste et équitable pour abandonner les combustibles fossiles", a affirmé vendredi la ministre colombienne de l'Environnement, Irene Vélez, lors d'une conférence de presse. […] La voix d'une coalition de pays […] Cette ministre a dit s'exprimer au nom d'une coalition de pays ralliés par la Colombie, dont plusieurs représentants étaient à ses côtés vendredi à Belém : îles du Pacifique (Vanuatu, Tuvalu), pays européens (Espagne, Luxembourg, Slovénie) ou latino-américain (Panama). […] "Nous ne cherchons pas un document vide, une annonce vide", a lancé la ministre, alors que les négociations bloquent sur les énergies fossiles au dernier jour de la conférence.
L'Union européenne craint que la COP30 ne se termine "sans accord" selon des propos du commisiaire européen au climat.
Une trentaine de pays emmenés par la Colombie, dont la Belgique, font le forcing dans la dernière ligne droite de la COP30, à Belém, pour que le texte final de la Conférence de l'Onu sur le changement climatique comporte une "feuille de route" visant à mettre en œuvre une sortie des énergies fossiles.
La Fédération de Russie a reçu vendredi soir à Belém, au dernier jour de la COP30, le "Fossil of the day" une "récompense" satirique décernée par des ONG aux pays qui "en font le plus pour accomplir le moins" et "qui sont les meilleurs à être les plus mauvais" dans la lutte contre le réchauffement climatique.

20 novembre 2025

Fait exceptionnel, le président brésilien est venu en personne, mercredi 19 novembre, au chevet de la grand-messe annuelle sur le climat. Il entend user de son poids politique sur la scène internationale pour obtenir une feuille de route sur la sortie du charbon, du pétrole et du gaz et une autre sur la lutte contre la déforestation.
À la COP30, Européens et Chinois n’affichent qu’une coopération minimale autour de l’Accord de Paris. Derrière une convergence de façade se dessinent deux trajectoires opposées. L’Europe tente de renforcer sa résilience énergétique ; la Chine cherche à consolider son ascension et à redéfinir les rapports de force du monde bas carbone. Comprendre le « comment » et le « pourquoi » de cette divergence est devenu indispensable pour anticiper les trajectoires industrielles et géoéconomiques qui détermineront qui produit, qui dépend et qui décide.
Chaque pays doit pouvoir déterminer à quel rythme il veut sortir des énergies fossiles, "selon ses possibilités", a déclaré mercredi le président brésilien Lula à Belém à la COP30, la conférence de l'ONU sur le climat.
Lula, président du pays hôte de la COP30, présente un bilan flatteur sur la déforestation. Mais son soutien à de nouveaux projets pétroliers brouille le message.
Qu’il s’agisse de l’abandon des énergies fossiles ou du montant de l’aide aux pays pauvres, les pays participant à la COP30 sont incapables de trouver un accord. Les militants présents ne relâchent pas la pression.

19 novembre 2025

Défendre le climat à la COP30 tout en se déplaçant en jet privé ? C’est le paradoxe soulevé par une enquête exclusive de Reporterre et Mémoire vive, qui pointe une hausse de 76 % du trafic de ces appareils en l’espace de quelques jours.
La Belgique veut s'attaquer à la désinformation climatique, un phénomène en croissance dans le monde et qui sape la lutte contre le réchauffement climatique.
En sommet annuel sur le climat à Belém au Brésil, les scientifiques s’interrogent sur les effets du démantèlement minutieux des programmes d’observation de la Terre opéré par l’administration américaine.

18 novembre 2025

Il est désormais officiel que l’objectif de 1,5 °C fixé par l’Accord de Paris sera dépassé. Pourtant, ce seuil reste essentiel pour la stabilité de la planète, et les climatologues recommandent de le viser à long terme. Chaque dixième de degré supplémentaire nous ferait entrer davantage dans une « météo de science-fiction ». Les experts soulignent également les risques de points de bascule climatiques irréversibles, comme l’effondrement de la circulation océanique ou la disparition des récifs coralliens, et demandent que leur prévention soit clairement poursuivie. Le scientifique Tim Lenton appelle à agir d’urgence pour éviter un enchaînement de catastrophes.
Le pape a dénoncé lundi dans un message vidéo le manque de "volonté politique de certains" dirigeants de la planète face au réchauffement climatique et appelé à des "actions concrètes" alors que se déroule actuellement la COP30 à Belém, au Brésil.
Seule une poignée de délégations a pris des engagements volontaires pour combattre ce puissant gaz à effet de serre, pourtant responsable d’un tiers du réchauffement depuis l’ère préindustrielle.
Intrusion, blocages, manifestations… Les représentant·es autochtones mettent une pression constante sur le 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat qui se déroule aux portes de l’Amazonie brésilienne. Leur porte-voix la plus charismatique, déjà célèbre au Brésil, a su braquer sur elle les caméras du monde entier et forcer le gouvernement brésilien à réagir. Vert l’a rencontrée.
Des ministres de nombreux pays sont arrivés à Belem, au Brésil, pour tenter de faire avancer les discussions, enlisées sur de nombreux dossiers, notamment ceux portant sur les montants consacrés aux évolutions nécessaires, l’un des points de crispation.
La Belgique a perdu deux places à un classement annuel des "performances climatiques" d'une série de pays réalisé chaque année depuis 2005 par des ONG environnementales à l'occasion de la conférence des Nations unies sur le changement climatique.
En marge du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil), le ministre de l’environnement ukrainien a réclamé 43 milliards de dollars (37 milliards d’euros) de réparations climatiques à la Russie, pour compenser les immenses dégâts environnementaux et financer une reconstruction «plus verte» après la guerre. Une première.

17 novembre 2025

Une ONG a dénombré plus de 500 participants de la COP30 liés, de près ou de loin, à des entreprises ou institutions promouvant les technologies de captage de CO2, accusées de retarder l'abandon du pétrole et du gaz, selon la liste fournie en exclusivité à l'AFP. Le Centre pour le droit environnemental international (Ciel), basé à Washington et à Genève, a analysé la liste des quelque 42.000 participants accrédités à la conférence climatique de Belem publiée par les Nations unies. Il en conclut que 531 d'entre eux peuvent être qualifiés de "lobbyistes du captage et du stockage du dioxyde de carbone" (CCS, en anglais), nom donné à ces techniques visant à capter le CO2 dans l'air ou immédiatement dans les cheminées industrielles, et de le stocker de façon permanente dans le sol.
C’est le début de la deuxième semaine de négociation au Brésil. Aucun accord majeur n’a encore été engrangé, alors que les Ministres arrivent à Belem.
Alors que les discussions patinent à la COP30, des milliers de militants autochtones et de la société civile ont marché dans les rues de Belém, au Brésil, pour crier leur désillusion.
Après une semaine de négociations, l’ambiance est prudemment optimiste au 30ème sommet mondial sur le climat à Belém (Brésil). Malgré des clivages tenaces entre pays, la présidence brésilienne manœuvre très habilement et de timides avancées se profilent sur la sortie des énergies fossiles ou la taxation des billets d’avion.
Le «sommet des peuples» a transformé Belém, ville brésilienne hôte de la conférence mondiale sur le climat, en capitale internationale des luttes sociales. Les militant·es ont défendu un agenda alternatif et radical lors d’une marche historique. Vert y était.
Par le biais de cette annonce faite depuis le Brésil où se tient la COP30, son adhésion à la Powering Past Coal Alliance (PPCA) - un groupe de pays et d’organisations visant à éliminer le charbon comme source d’énergie.
La Wallonie consacrera, en 2026, 13 millions d’euros de financement pour les pays "les plus touchés par le changement climatique", a annoncé la ministre wallonne du Plan Air-Climat, Cécile Neven, à l’occasion de la 30e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30). De son côté, la Flandre n'a pas prévu de budget l'an prochain pour le financement climat.
Les efforts de réduction des émissions étant insuffisants, il faudra retirer artificiellement du carbone de l’atmosphère pour faire baisser la température, affirment certains spécialistes. Sans prendre en compte les conséquences du stockage ni les effets irréversibles du réchauffement.

16 novembre 2025

Alors que le Brésil vient de présenter un premier plan d’action pour l’adaptation des systèmes de santé au changement climatique, l’OMS a appelé à intégrer les problématiques sanitaires dans les négociations de la prochaine COP.

15 novembre 2025

Alors que la COP30 vient de commencer à Belém, au Brésil, aux portes de l’Amazonie, le rôle de puits de carbone de la plus grande forêt tropicale du monde est de plus en plus remis en question.
Des manifestants autochtones d'Amazonie ont bloqué, vendredi, l'entrée principale de la COP30 de Belém, au Brésil, réclamant des progrès dans la démarcation de leurs terres et contestant des projets pétroliers dans la région.
Pour la quatrième fois en deux ans, les pays n’ont pas réussi à s’accorder sur le calendrier du rapport phare du groupe d’experts du climat. Certains pays veulent repousser sa parution pour amoindrir l’action climatique.
Des milliers de militants et d'indigènes en tenue traditionnelle marchent samedi à Belem pour "faire pression" sur les négociateurs de la COP30 réunis dans cette ville d'Amazonie brésilienne, et réclamer une action pour le climat et contre les énergies fossiles.
Plusieurs milliers de personnes, notamment des représentants des peuples autochtones, ont défilé afin de faire pression sur les négociateurs de la conférence mondiale climat. Ils appellent à sortir des énergies fossiles et à stopper la déforestation

14 novembre 2025

La coalition Kick Big Polluters Out a identifié plus de 1 600 lobbyistes des énergies fossiles parmi les 40 000 inscrit·es au 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil). C’est la plus forte concentration jamais observée à une COP.
Les négociations climatiques de la COP30 au Brésil sont fragilisées par la présence en nombre de participants liés, plus ou moins directement, à l'industrie des énergies fossiles, a dénoncé vendredi une coalition d'ONG qui a tenté de les décompter.
À l’occasion de la COP30, la conférence annuelle des Nations unies sur le changement climatique, qui a lieu au Brésil en novembre 2025, la rédaction de Brief.science vous propose un e-book exceptionnel pour comprendre le changement climatique en 20 infographies.
Douze pays viennent de signer une Déclaration sur l’intégrité de l’information sur le changement climatique, et les négociations continuent pour intégrer la lutte contre les fake news à un texte final voté en plénière. Pour Eva Morel de l’association Quota Climat, cette avancée inédite est essentielle pour lever les freins à l’action climatique.
Dans une analyse portant sur 70 000 publications sur le réseau X, les journalistes d'Eurovision News Spotlight ont identifié les principaux récits de désinformation visant à ralentir la lutte contre le réchauffement climatique.

13 novembre 2025

Mardi soir, des représentants amazoniens ont tenté de forcer l’entrée de la « zone bleue » des Nations unies. Les Etats devront répondre aux inquiétudes de ces « gardiens de la forêt », en première ligne des dégradations de l’environnement.
Quelques jours après le début du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat, la tournure des discussions inquiète alors que l’hôte brésilien promeut des solutions jugées inefficaces voire dangereuses, avec la bénédiction des pays riches.
C'est la première COP organisée en Amazonie. Mais à Belém, mercredi, des autochtones brésiliens, dont le célèbre cacique Raoni, ont fait entendre leur frustration, estimant que leurs voix ne sont pas suffisamment prises en compte.
Nous sommes en train de vivre un moment de bascule écologique. Ces derniers temps, les preuves, les rapports accablants se sont accumulées dans l’indifférence générale. Pendant que nos conditions de vie s’effondrent, les dirigeants climatosceptiques prospèrent et les débats sont de plus en plus décalés de cette réalité. Ce qui occupe la conversation médiatique, publique, ce n'est clairement pas l’effondrement écologique… Nous avons dépassé 7 des 9 limites planétaires avec désormais l’acidification des océans. Le réchauffement climatique menace la santé humaine à des niveaux sans précédent et l’inaction climatique est responsable de millions de morts. 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée. Les catastrophes climatiques se multiplient et sont de plus en plus dévastatrices. Le premier point de bascule climatique a été atteint avec le dépérissement généralisé des coraux dont dépendent près d’1 milliard de personnes. Les concentrations de CO2 dans l’atmosphère ont connu une hausse record en 2024… À

12 novembre 2025

Des heurts ont eu lieu entre des militants autochtones brésiliens et les agents de sécurité de la conférence sur le climat de l’ONU à Belem, au Brésil.
Alors que la COP30 débute aux portes de l’Amazonie, de riches propriétaires de terres assènent de fake news le débat sur la déforestation. Reporterre a rencontré l’un de ces leaders, cow-boy pro-Trump résolument anti-écologiste.
Plus de 3 000 représentant·es des peuples autochtones brésiliens se rendent à Belém, où se déroule le 30ème sommet mondial sur le climat. Sur place, l’espace «Aldeia COP» a été pensé pour défendre leurs territoires, partager leurs savoirs ancestraux et influer sur les négociations climatiques. Vert s’y est rendu.

11 novembre 2025

En l'absence de Donald Trump à la COP30 au Brésil, c'est son principal opposant, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom, qui attire la lumière mardi, en profitant pour décocher des flèches contre le président climatosceptique.
Plus de 80 pays n’ont toujours pas remis leur plan de baisse d’émissions de gaz à effet de serre pour 2035, alors qu’ils étaient tenus de le faire avant le coup d’envoi du sommet mondial. Une situation qui illustre la difficulté croissante à faire converger les efforts. […] Elles portent un nom abscons, mais, dans cette COP30 qui a débuté lundi 10 novembre à Belém, au Brésil, leur rôle est crucial. Les NDC, pour «contributions déterminées au niveau national», désignent les plans climatiques par lesquels chaque Etat s’engage, devant le reste du monde, à baisser ses émissions de gaz à effet de serre et rendre compte de ses progrès. Instituées par l’accord de Paris en 2015, ces feuilles de route doivent être actualisées tous les cinq ans, et les pays ont l’obligation de rehausser leur degré d’action à chaque nouvelle mouture.
Launched at the COP30 Belém Climate Summit, the Global Status of Multi-Hazard Early Warning Systems 2025 report provides a snapshot of progress in the implementation of the UN's flagship Early Warnings for All (EW4All) initiative, which aims to protect every person on Earth with an early warning system by 2027. The report reveals measurable progress, with 119 countries, or 60% of all countries, now reporting the existence of a Multi-Hazard Early Warning System. This is a 113% increase over the past 10 years. However, coverage gaps persist, especially among small island developing States, as only 43% of them reported having systems in place.
Les Etats les plus vulnérables, soutenus par les Européens, défendent un rehaussement des ambitions concernant l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. D’autres pays, menés par la Chine et l’Inde, veulent rouvrir le sujet de la finance climatique.
La cité fondée en 1616, dont 60 % des habitants vivent dans des bidonvilles, accueille la COP30 dans une zone ultrasécurisée. Elle incarne les paradoxes du Brésil moderne, aux portes de la forêt tropicale.
À quelques encablures du sommet onusien et de ses zones d’exposition officielles, le gouvernement brésilien a installé une «Agrizone», sponsorisée par les grands noms de l’agrobusiness. Les organisations de la société civile enragent de cette collusion affichée et dénoncent les multiples ravages de l’agriculture industrielle.
Dans le cadre de la Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques (COP30), le président brésilien Lula a lancé un fond inédit. L’objectif ? Motiver les pays en voie de développement à protéger leurs forêts tropicales. Avec cette mesure, le chef d’état entend combler une lacune : dans certains pays, il est plus rentable d’abattre les arbres que de les préserver.