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2024

Dans "La Libre”, le président du MR a déclaré vouloir “gérer le pays comme des ingénieurs, pas comme des poètes”. Cette phrase véhicule la caricature de l’ingénieur technicien, dépourvu de sensibilité. Par ailleurs, elle implique que la société serait divisée en clans, en factions, en silos. Les ingénieurs n’ont pas le monopole de l’efficacité ni les poètes celui du verbe fou.
Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
Retrouvez sur cette page articles et études sur la faisabilité d'une transition énergétique pour les sociétés thermo-industrielles.
"Les solutions souvent prônées face au changement climatique - qu’il s’agisse des solutions technologiques, des changements de comportement, des imaginaires - sont souvent assez ignorantes des savoirs qu'on a sur le social. (...) Ne pas prendre la mesure de ces dimensions sociales, c’est prendre le risque fort de l'inaction
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
La « transition énergétique » repose sur un certain passé. Sa force de conviction tient à son caractère ambigu à cheval entre histoire et prospective. Tout comme par le passé l’humanité aurait accompli des transitions —du bois au charbon puis du charbon au pétrole— il nous faudrait, confrontés au changement climatique, en accomplir une troisième, vers le nucléaire et/ou les renouvelables. Pourtant, les énergies entrent en symbiose autant qu’en concurrence et ces relations expliquent pourquoi elles tendent à s’additionner plutôt qu’à se substituer. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ?
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
La transition vers une gestion plus durable et inclusive nécessite l’implication de toutes les parties prenantes mais aussi du débat, du temps et de la formation. Une chronique de Bruno Gemenne; sustainability Manager HEC Liège, École de gestion de l’Université de Liège.
Global investment in the clean energy transition grew by 17% in 2023, showing resilience despite geopolitical tensions, high interest rates, and inflation. But was it enough to keep the world on track to hit net zero by 2050? To answer this question, we compare 2023 clean energy investment by sector with what’s annually needed to reach net zero by 2050, in partnership with the National Public Utilities Council.
La quantité d'électricité à produire pour atteindre les objectifs fixés par l’UE en matière d’électro-carburants est incompatible avec une hausse conséquente du trafic.
La transition écologique est très dépendante de métaux mais l’offre risque de ne pas pouvoir satisfaire la demande en forte croissance, entre autres limites liées à ces ressources.
Si la transition écologique est indispensable, certains aspects clés tels que la croissance économique ou les limites aux énergies renouvelables semblent trop peu réfléchis.
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
Selon un rapport publié par Reclaim Finance, la généralisation en cours de la publication des plans de transition climat pourrait mener à des pratiques de greenwashing. Pour l’éviter, l’ONG propose une liste de critères permettant d’identifier les plans de transition sérieux et fiables, et appelle à une normalisation plus stricte.
L’initiative «pour l’avenir» des jeunes socialistes, déposée ce jeudi à la Chancellerie fédérale avec plus de 140 000 signatures, instaurerait un impôt de 50% sur les successions dépassant un montant exonéré de 50 millions de francs pour un «financement socialement équitable de la protection du climat»
La transformation climatique sera autoritaire ou ne sera pas. Elle sera régionale ou ne sera pas. Et cela impactera lourdement les entreprises. Peut-être est-il temps de se rendre à l’évidence et d’admettre avec lucidité que la notion de transition, avec tout ce que le concept véhicule implicitement en termes de gradualité, de linéarité du changement, de coordination ordonnée, est promise à un échec quasi-certain. Pourquoi un tel pessimisme, alors même que la COP 28 marque une avancée significative en matière de coordination ?
Lecture : Dès les premiers mots le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.
Here are the real reasons we’re not building clean energy anywhere near fast enough.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
L'UE mise sur le captage du carbone pour rendre la transition climatique moins douloureuse: mais si les développeurs de ces technologies naissantes vantent une solution "incontournable" pour décarboner l'industrie, des ONG dénoncent un pari "dangereux" à l'efficacité incertaine.La Commission européenne l'assure: les législations déjà adoptées permettront d'approcher la baisse nette de 90% des émissions de gaz à effet de serre des Vingt-Sept visée en 2040.
Entretien réalisé par Quentin Hardy et Pierre de Jouvancourt. Tu as récemment publié des articles1 remettant en cause la notion de transition énergétique, en montrant notamment que cette notion biaise la manière dont on pense les transformations aujourd’hui nécessaires face au changement climatique. Est-ce que tu peux nous rappeler quels sont tes arguments principaux ?
Des "torrents" d'argent doivent substituer d'urgence le "goutte-à-goutte" pour financer la transition écologique mondiale, a déclaré vendredi le chef de l'ONU Climat depuis Bakou, où se tiendra la COP29 en décembre."Pour réduire les émissions comme pour renforcer la résilience climatique, (...) le financement est le facteur qui déterminera le succès ou l'échec de la lutte climatique mondiale", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d'une allocution à l'université ADA en Azerbaïdjan.
EUCityCalc has officially launched its free, open source online platform that allows local councils and other stakeholders to visualise and simulate low-carbon scenarios for their towns and cities, as well as to assess the trade-offs related to available choices.
Organisme indépendant chargé d'évaluer la mise en œuvre des politiques et mesures publiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France.
Rarement un livre d'histoire, de l'énergie qui plus est, n'aura eu tant d'écho médiatique. Dans son dernier essai, Jean-Baptiste Fressoz s'emploie à démontrer que la transition énergétique, prônée depuis les années 1970, n'a pas eu lieu et ne se produira pas dans les temps pour répondre à l'urgence climatique. Au lieu de se substituer les unes aux autres au fil du temps, les énergies se sont empilées portées par une consommation toujours plus importante. Ce à quoi ses défenseurs répondent que tout peut arriver et que le "défaitisme" ne mène à rien.
Selon un brouillon de la Commission qu’a pu lire le “Financial Times”, l’Union européenne fixe à 90 % en 2040 l’objectif de réduction des émissions de CO₂. Durant les deux prochaines décennies, les investissements pour la transition, même massifs, compenseraient largement le “coût de l’inaction”.
Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.
Un collectif de chercheurs, dont les économistes Anna Creti et Patrick Criqui et le politiste François Gemenne, répond, dans une tribune au « Monde », à l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz, qui, dans son dernier livre, nie l’efficacité du remplacement des énergies fossiles par les renouvelables.
Conférence entreprises & transition écologique à l'école de management de Grenoble.

2023

Les besoins en financement pour lutter contre le réchauffement climatique sont évalués à 66 milliards d'euros. Cela implique de trouver de nouveaux moyens alors que la dette plombe les finances publiques.
Les scénarios montrent qu’une action plus rapide sur le changement climatique conduira à une transition plus douce.
A l’occasion de la fin de la COP28, la spécialiste belge des questions de durabilité et d’énergie revient sur la stratégie de la neutralité carbone à horizon 2050. Elle regrette l’incohérence des politiques actuelles, par ailleurs très coûteuses.
Pour décarboner notre économie, le gouvernement mise sur la biomasse. Un pari incertain, à moins de produire beaucoup plus de graines d’arbres et de réduire notre consommation de viande. Explications.
Après une nuit blanche et quelques heures de prolongation, les Parties sont finalement parvenues à un accord de compromis à Dubaï. Le texte d'accord prévoit une transition hors des énergies fossiles pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. Dans « À l’air libre », débat avec Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
Près de Durban, en Afrique du Sud, une petite communauté auto-organisée et autogérée rassemble des citoyens désireux de s’organiser politiquement et collectivement face au dérèglement climatique. Une centaine de familles composent eKhenana, selon un mode de vie durable et au plus près de la nature. Démocratie populaire radicale, égalité en tout et solidarité sont les seuls mots d’ordre politiques.
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé mercredi à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.
New path to transition away from fossil fuels marred by lack of finance and loopholes COP28 in Dubai sends an important signal on the end of fossil fuels but leaves more questions than answers on how to ensure a fair and funded transition that is based on science and equity
Après une nuit de prolongation, les pays du monde entier ont approuvé à la COP28 de Dubaï un compromis qualifié d'historique pour son appel inédit à abandonner progressivement les énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique.Le texte issu de douloureuses négociations a été adopté par consensus à Dubaï, aucune voix ne s'élevant parmi les quelque 200 nations représentées en séance plénière avant le coup de maillet entérinant son adoption.
Les pays du monde entier ont approuvé mercredi par consensus à la COP28 à Dubaï une décision appelant à une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, pour la première fois dans l'histoire des conférences sur le climat de l'ONU. Dès l'ouverture de la séance plénière de clôture, les délégués ont adopté la décision préparée par les Émirats arabes unis, déclenchant une ovation debout et un tonnerre d'applaudissements des délégués. Il s'agit d'une décision "historique pour accélérer l'action climatique", a déclaré Sultan Al Jaber, président de la conférence de l'ONU et patron de la compagnie pétrolière émiratie, Adnoc.
La présidence émiratie de la COP28 a présenté mercredi un nouveau projet d'accord qui devra être approuvé par près de 200 pays par consensus. Le texte appelle à "transitionner hors des énergies fossiles", "en accélérant l'action dans cette décennie cruciale" dans le but d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Cependant, il ne parle plus de "sortie" du pétrole, du gaz et du charbon, comme le réclamaient plus d'une centaine de pays.
La ministre fédérale du climat, Zakia Khattabi, a été nommée vendredi négociatrice en chef européenne pour la transition juste lors de la COP28 qui se tient actuellement à Dubaï, a-t-on appris vendredi, alors que le sommet climat de l'Onu qui se tient au 30 novembre au 12 décembre a passé la seconde, avec l'arrivée des ministres.
Au moins des dizaines de milliards d'euros par an perdus pour la France: retarder encore la transition énergétique détruira une partie de la richesse économique du pays, chiffre un rapport de l'Ademe, qui souligne mercredi "l'urgence d'agir dès à présent pour préserver l'économie" face au réchauffement climatique.
L’ouverture de la Cop 28 et les élections belges de 2024 donnent du grain à moudre aux entrepreneurs qui veulent apporter une réponse concrète à la crise climatique. Rencontre avec le président de Kaya, la coalition belge des écopreneurs.
Selon la direction générale du Trésor, la décarbonation de l’économie sera globalement positive à l’économie française malgré un ralentissement potentiel de la croissance à court terme.
Ce vendredi, Marek Hudon co-président du Haut Comité pour une Transition Juste, était l’invité de Maxime Binet dans l’émission “Café sans filtre” sur LN24 et LN Radio. Marek Hudon a été interrogé sur la transition écologique des entreprises, mais aussi sur la COP28 à Dubaï, enjeu majeur pour le futur du climat.
Le président des Emirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyane, a annoncé vendredi la création d'un fonds privé en partenariat avec le géant de la gestion d'actifs BlackRock, dédié aux "solutions" face au changement climatique, au deuxième jour de la COP28.
Alors que la COP28 débute à Dubaï, le climatologue Robert Vautard en décrypte les enjeux et revient sur son nouveau mandat en tant que coprésident du groupe I du Giec, en charge de l’évaluation des aspects physiques du changement climatique.
Les compagnies pétrolières américaines peuvent dire un grand merci à l’Arabie Saoudite et à la Russie. Les deux pays leaders du cartel baptisé Opep+ ont réussi pendant une bonne partie de l’année, au printemps et en été, à faire monter régulièrement les cours du baril de pétrole en réduisant l’offre. Une stratégie qui a fait le bonheur des producteurs américains de pétrole, notamment de pétrole de schiste, qui vont battre cette année leur record de production. Au total, les Etats-Unis devraient avoir produit en moyenne cette année environ 13 millions de barils par jour, un million de plus que l’an dernier, ce qui correspond exactement à la baisse de production de l’Arabie Saoudite depuis le printemps.
COP ou pas COP, notre mutation énergétique n'aura pas lieu...
Un élan inédit a gagné les entreprises au moment de l'adoption de l'Accord de Paris. Huit ans plus tard, c'est l'heure du bilan. Si la neutralité carbone est aujourd'hui revendiquée par beaucoup d'entre elles, elles sont en revanche peu nombreuses à prendre en compte l'ensemble de leurs émissions et à mettre en place des plans de transition crédibles. Le bilan de l'action climatique qui doit être adopté à la COP28 pourrait renforcer leurs obligations.
TSEB (Transition Sociale Ecologique en Belgique) est un collectif citoyen destiné à réunir citoyen.nes belges et professions autour des enjeux socio-écologiques afin d’apporter des propositions et solutions systémiques concrètes, à la hauteur de l’indispensable changement de notre société. Vous aussi souhaitez un avenir désirable pour les générations actuelles et futures de notre pays ? Alors n’attendez plus et rejoignez-nous pour construire cet autre possible !
Extrait de conférence de l'Historien des techniques et de l'anthropocène, J.B Fressoz (septembre 2023). Pour sortir des idées reçues et comprendre ce qu'implique réellement une éventuelle transition.
les discours dominants se sont articulés depuis quelques décennies autour de la possibilité de réduire, grâce à l’innovation technologique, l’impact écologique des activités économiques (OCDE, 2012). L’objectif consiste à verdir nos économies et leur croissance. Cette perspective repose sur un concept clé qui est amené à prendre une place toujours plus centrale dans les débats politiques et économiques entourant la transition écologique : celui du découplage entre pressions environnementales et activités économiques.
J’entends de plus en plus souvent parler de la nécessité de constituer de nouveaux récits afin d’imaginer et de dessiner un futur désirable. Je vous propose ici de prendre le temps de faire le point sur cette notion, pour nous promener dans un second article sur quelques chemins aussi généreux qu’inspirants.
Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.
Du fait de ses impacts croissants sur les sociétés, le réchauffement climatique s’est imposé au cœur du débat public. Si la majorité des citoyens n’a pas lu les rapports(1) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les vagues de chaleur, l’intensification des tempêtes, la multiplication des évènements extrêmes se chargent de leur rappeler l’ampleur des dérèglements climatiques et l’urgence de l’action.
Malgré sa documentation par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), l’équivalent du GIEC pour la biodiversité, les risques induits par l’érosion de la biodiversité restent de leur côté moins bien perçus. Leurs liens avec les changements climatiques sont sous-estimés, comme si climat et biodiversité pouvaient faire l’objet de traitements séparés. Cette vision dichotomique est trompeuse. On ne peut agir efficacement face au réchauffement climatique sans s’occuper de biodiversité, et vice-versa.
Après avoir assisté au forum pour une Transition Juste, la Fédération des Services Sociaux prend position et demande davantage de clarté et d’investissement de la part de tous les acteurs qui peuvent et doivent assurer la survie de notre planète.
À l’occasion du Sommet pour un nouveau pacte mondial et financier, organisé à Paris par Emmanuel Macron, le secrétaire général de l’ONU est sur notre antenne. Il dénonce la “pitoyable” réponse du monde face à l’urgence climatique, qui nous conduit à une “catastrophe”.
Comment surfer sur la vague de l'engouement suscité par l'atelier 2tonnes, outil de formation ludique à l'action climatique, pour en faire un véritable levier vers une transition juste ? Le succès des ateliers 2tonnes Depuis quelques années, dans la foulée de la création de la Fresque du Climat en 2015, les ateliers pédagogiques en lien avec les enjeux de soutenabilité foisonnent et sont déployés massivement auprès de publics divers (cadres d'entreprise, fonctionnaires, étudiants, etc.).
La perte des taxes sur la consommation d’énergies fossiles, amenées théoriquement à disparaître avec la transition énergétique, pourrait se chiffrer à 13 points de PIB à l’horizon 2050. Un enjeu de finances publiques majeur.
Combien faut-il investir pour le climat ? Des experts d’horizons variés ont cherché à répondre à cette question importante et en apparence assez simple. Ils sont d’accord pour dire que, public comme privé, il faut investir plus pour réduire les émissions de carbone. Mais ils divergent sur l’ampleur du montant, qui va de 20 à 100 milliards d’euros par an. Faut-il s’inquiéter de cette divergence ?
La Belgique est le pays européen qui a le potentiel de création nette d'emploi le plus élevé grâce à la transition écologique, ressort-il d'un rapport publié lundi par le SPF Santé publique et Environnement.
Les Français peuvent se préparer à mettre la main au portefeuille. Et pas pour en sortir quelques menues pièces de monnaie! Si les promesses du pacte sur le climat de l’Union européenne sont tenues, et que l’objectif d’une réduction de 55% des émissions de CO2 d’ici 2030 (par rapport au niveau de 1990) demeure à l’agenda, la facture de cette transition écologique accélérée s’annonce en effet très lourde. Soixante-six milliards d’euros d’ici à 2030 pour la France, soit presque dix milliards d’euros par an: tel est le chiffre qui alimente le débat depuis la sortie du rapport de l’économiste Jean-Pisani Ferry, le 22 mai dernier.
Dans son rapport remis le 22 mai à la Première ministre, l'économiste Jean Pisani-Ferry évalue les impacts macroéconomiques de l’action pour le climat, notamment la transition énergétique. Et tout n’est pas si noir.
Invité du sommet ChangeNOW à Paris, l'activiste britannique, auteur de plusieurs livres sur la transition écologique, nous incite à faire preuve de créativité et de détermination pour lutter contre le réchauffement climatique sans quitter son quartier.
... Ce concept de redirection renvoie à deux idées principales : d’une part, les paradigmes du développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), de la transition énergétique, de la résilience (voir aujourd’hui de la sobriété) ne permettent plus de penser la nouvelle situation écologique et climatique, et, d’autre part, un alignement urgent des organisations et entreprises vis-à-vis des limites planétaires est requis.
Alors que 80 % des Belges considèrent les changements climatiques comme un problème qui nécessite une action urgente . Les premières mesures, même pas significatives mises en œuvre pou…
Doublement condamnés en 2019 à revoir leurs objectifs climatiques et à réduire leurs émissions d'azote, les Pays-Bas multiplient les annonces pour accélérer la transition écologique. Au très controversé plan "azote" s'ajoutent plus de 120 mesures climatiques, la décision de ne plus financer aucune nouvelle route et infrastructure ferroviaire, ou encore l'interdiction des jets privés à l'aéroport d'Amsterdam.
La transition climatique impose de lourds investissements pour sortir des énergies « brunes » (carbonées). Si ces investissements ne sont pas à la hauteur et que les technologies durables ne prennent pas le relais, les déséquilibres économiques rendront les choix politiques plus difficiles.
Les quatorze écoles de journalisme reconnues par la profession ont signé la Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence climatique. Et amorcé une mue pédagogique. Reconnue pour sa filière journalisme scientifique et son master pro « Climat et Médias », l'ESJ Lille a aussi musclé son programme pour la filière généraliste. Reportage.
Des salariés du mastodonte pétrolier tiraient déjà la sonnette d’alarme à partir des années 70 en interne sur les risques de l’usage des énergies fossiles. Néanmoins, la direction a laissé faire. Dès les années 1980, le géant pétrolier ExxonMobil avait entre ses mains des prévisions sur le dérèglement du climat. Et en plus, elles étaient extrêmement précises. Ce sont les propres scientifiques de l’entreprise qui avaient formalisé ces prévisions. Quelques dizaine d’années passées, on peut le dire : elles étaient justes. C’est ce qu’a validé une étude récente sur le sujet.
L’Antarctique est une victime directe du réchauffement actuel. Le glacier Thwaites (situé dans la Terre Marie Byrd), surnommé le glacier de l’Apocalypse, fond plus vite que prévu. Suite à l’observation d’un duo de scientifiques et du robot Icefin, les résultats ne sont pas positifs : dans les crevasses du glacier, l’eau salée et l’eau chaude sont présentes. Des signes d’érosion accélérée – avec des conceptions en forme d’escalier inversé – ont aussi récemment été relevées. La conséquence est terrible : la fonte s’en trouve nettement accélérée. Focus sur le continent de glace et ses multiples enjeux.
Pour lutter contre le dérèglement climatique, Tokyo table sur le développement de l’hydrogène par un investissement massif et planifié. Une annonce qui tombe juste avant l’organisation du G7 par le pays.
Un économiste orthodoxe bien médiatisé depuis toujours a fait (fin 2022) un virage à 180° : « Le capitalisme néolibéral n’est plus compatible avec le défi climatique. Chaque jour me rend plus inquiet, car nous sommes devant les silences qui précèdent les grands périls. Une planification étatique est indispensable. » On (il) en parle sur tous les médias. Un ex. parmi d’autres : https://www.lalibre.be/.../le-capitalisme-neoliberal.../ La conférence proprement dite (45 minutes), lors de notre AG annuelle le 18-03-23, commence à la 6ème minute, et est suivie d'un échange de Q/R. Bruno Colmant est Economiste, membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur au sein de trois universités, ex- membre du Management Committee de la Bourse de New York (NYSE), ex-CEO de ING, ex-CEO de la Bourse de Bruxelles, ex-Chef de Cabinet du Min. des Finances, auteur de 87 ouvrages dont le dernier (en 2023) - Un brûlante inquiétude-, signe d’un virage important, appelle à des changements profonds de notre modèle économique. htt
Pour résumer, les mammifères ont biologiquement été conçus pour des climats “polaires et désertiques”, car à “sang chaud”… Mais bien adapté dans un monde avec un climat “stable”… Hors, notre…
Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.
La voiture électrique est-elle une solution idéale pour le climat ? Texte d’Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports
Les majors sont sous la pression du gouvernement libéral de Justin Trudeau, déterminé à réduire de 42 % les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie gazière et pétrolière d’ici à 2030.
Taxer de 1,5 à 3 % les ultrariches pour financer la lutte contre le changement climatique dans les pays du Sud : l’Espagne veut faire avancer l’idée en Europe. Séville (Espagne), correspondance Taxer les ultrariches pour financer la transition ? Pourquoi pas, répond l’Espagne. Le ministère pour la Transition écologique espagnol (Miteco) a laissé entendre qu’il envisage de mettre l’idée sur la table de l’Union européenne (UE). Et ce, dès la COP28, qui se tiendra fin 2023 à Dubaï. « Le Miteco analysera cette (...)
L’économie face au défi climatique. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires,...
Les investissements mondiaux dans la transition énergétique ont bondi en 2022 de 31% par rapport à l'an dernier, totalisant 1.100 milliards de dollars et frôlant désormais le montant des investissements dédiés aux énergies fossiles, indique un rapport récent de BloombergNEF. "Les investissements dans la transition énergétique sont sur le point de dépasser pour la première fois les investissements dans les énergies fossiles", d'un montant similaire estimé à 1.100 milliards de dollars en 2022, écrivent les auteurs de ce rapport publié le 27 janvier.
Jean-Baptiste Fressoz, 18 juin 2022 - Élucid
Il faut remettre à plat notre système consumériste et productiviste, qui “efface” la nature et torpille ses assises, en faisant du débat sur la “sobriété énergétique” une question centrale.

2022

Dans ce 22ème épisode, j’ai eu la chance de sortir de ma zone de confort et de parler macroéconomie avec Antoine Godin. Le sujet central de notre discussion était la soutenabilité forte. Nous avons approché ce sujet d’abord par l’angle de l’impact sur le PIB du changement climatique pour ensuite parler des vulnérabilités des différents pays à une transition bas carbone. Nous avons également parlé des COP et des fameux CDN (contribution déterminée au niveau national). Antoine Godin est Économiste et Modélisateur, son expertise se concentre sur les liens entre le climat et l’économie. Il est chargé du programme de développement et de suivi de l’outil de modélisation macroéconomique GEMMES. Mis au point par l’AFD, celui-ci intègre les risques économiques et financiers liés aux dérèglements climatiques et à la raréfaction des ressources. Antoine Godin a un diplôme d’ingénieur en mathématiques appliquées de l’Université catholique de Louvain et un doctorat en Sciences économiques de l’université de Pavie (Italie).
Cette étude est d’une importance majeure. Elle réévalue l’ampleur du réchauffement climatique à venir, réchauffement qui pourra aller, selon les auteurs, jusqu’à 10 ° C. Une valeur bien supérieure à celles estimées dans les pires scénarios du GIEC, et sur la seule base des quantités actuelles de GES émis jusqu’à ce jour… Makiko Sato, Leon Simons, Larissa S. Nazarenko, Karina von Schuckmann, Norman G. Loeb, Matthew B. Osman, Pushker Kharecha, Qinjian Jin, George Tselioudis, Andrew Lacis, Reto Ruedy, Gary Russell, Junji Cao, Jing Li ___ : ___ source : https://transitionecologique.org/2022/12/20/rechauffement-climatique-en-vue/
Duo de scénaristes BD, auteurs et résistants climatiques, engagés dans la transition. ​
La France a salué dimanche des avancées pour les pays les plus vulnérables mais regretté "la manque d'ambition climatique" de la COP27 en Égypte, dans un communiqué de la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher.
La COP 27 s’est ouverte en Egypte dans un contexte marqué par les conséquences déstabilisatrices sur le marché de l’énergie de la guerre en Ukraine. La France maintient ses objectifs climatiques et sa transition. Vouloir préserver le pouvoir d’achat et poursuivre la lutte contre l’inaction climatique est-il possible ?
Dans cet épisode nous allons explorer une autre manière de regarder le changement climatique et son histoire. En effet, nous associons souvent la prise de conscience du changement climatique comme étant un grave problème sociétal, à une période récente (souvent autour des 50 dernières années). Non seulement ceci, cette prise de conscience pousse beaucoup d’entre nous de se dire qu’il faut mettre en place une transition, transformation voire une bifurcation énergétique et écologique. Cependant, nous allons découvrir que le changement climatique a non seulement préoccupé les société européennes depuis plus de 500 ans mais que cette préoccupation a été à l’origine de déforestations majeures, de colonisations et autres atrocités. Finalement, en étudiant mieux le passé, nous allons un peu jauger la magnitude des efforts requis, des infrastructures, de la volonté politique et le temps nécessaire pour espérer d’apercevoir une transition dans le futur proche. 🎓 Pour parler de ce sujet, j’ai le grand plaisir de discut
Les pays développés qui s'étaient engagés l'an dernier à aider à hauteur de 8,5 milliards de dollars l'Afrique du Sud à mener une "transition énergétique juste" ont approuvé lundi le plan en ce sens de ce pays très dépendant du charbon. Dans un communiqué conjoint publié à l'occasion du début de la COP27 à Charm el-Cheikh en Egypte, les États-Unis, l'Union européenne, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne ont annoncé avoir endossé le "Plan d'investissement pour une transition énergétique juste", présenté la semaine dernière par le gouvernement sud-africain. Ce plan chiffre les "besoins financiers à 98 milliards de dollars sur cinq ans pour débuter la transition énergétique sur vingt ans de l'Afrique du Sud", indique le communiqué.
Un point de vue inédit sur le sujet de l’énergie qui bat en brèche l’idée qu’une transition énergétique serait possible. Édition revue et enrichie avec un avant-propos inédit de l’auteur
Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, les émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'énergie devraient atteindre un "point haut" dès 2025, après la hausse des investissements dans les énergies durables provoquée par la "réorientation profonde" des marchés mondiaux de l'énergie, a estimé jeudi l'Agence internationale de l'Energie (AIE). A huit jours de la Conférence mondiale sur le climat COP27 en Egypte, l'Agence met toutefois en garde dans son rapport annuel 2022 publié jeudi, contre les "fractures" entre pays riches et pauvres en matière d'investissements dans les énergies décarbonées, en réclamant un "effort international majeur" pour "réduire" ce "fossé inquiétant".
Alors que les Pays-Bas, l'Espagne et la Pologne ont annoncé récemment s'engager vers une sortie du Traité sur la Charte de l'Energie (TCE), leur dynamique pourrait faire boule de neige. Le Haut conseil pour le climat et de nombreuses organisations de la société civile appellent à un retrait coordonné de la France et l’Union européenne. Vert fait le point sur ce texte controversé et peu connu du grand public.
Dérèglement climatique, effondrement de la biodiversité, inventaire des risques et des solutions… Un cours en ligne complet et gratuit
Pour la première fois, une entreprise minière s’apprête à exploiter les fonds marins pour y collecter des roches riches en métaux à destination des batteries de voitures électriques. Une pratique qui promet de détruire des écosystèmes encore inexplorés et qui pourrait constituer une « bombe climatique » à retardement.
Retrouvez l'intervention de Céline GUIVARCH, Directrice de recherches de École des Ponts sur la grande scène du Bang à l'occasion de la 8e édition de Bpifrance Inno Generation.
Plus les pays attendront pour engager des politiques de lutte contre le réchauffement climatique, plus le coût augmentera, explique le Fonds monétaire international. L’institution estime que reporter la transition ne fera qu’accroître les “répercussions néfastes sur le PIB”.
Le réseau profs en transition a pour objectif de mettre en lien les enseignants et enseignants-chercheurs des Hautes Écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles sensibilisés par la nécessité d’une profonde transition écologique et sociétale. Il s’agit de passer de la seule conscience rationnelle de l’interdépendance écologique à une culture qui fasse de cette interdépendance la source d’une refondation de notre rapport au monde et de nos valeurs. Leur conception de la transition mobilise des dimensions éthiques, culturelles et subjectives, orientée vers des valeurs de solidarité, de soin et de régénération.
Cela ne plaira pas aux compagnies aériennes. Mais les progrès techniques des avions ne suffiront pas pour qu’ils cessent de polluer. Il faudra moins les utiliser, révèle une étude de l’Ademe. La limitation du nombre de vols par aéroport est une des pistes possibles de modération du trafic aérien, meilleur moyen, selon l’Ademe, de réduire les émissions de CO2 de l’aviation civile.
Elisabeth Laville est fondatrice d’Utopies, think tank et cabinet de conseil spécialisé dans le conseil en développement durable aux entreprises. Elle est notamment auteure de Les Marques positives, récemment paru chez Pearson. Elle nous livre sa lecture d’une crise qui pourrait bien, selon elle, accélérer la survenance d’un véritable « point de bascule ». D’après vous, que va devenir la transition écologique ?
Le Pôle Louvain et le CIO viennent d’éditer un nouveau guide pédagogique pour enseignants et conseillers en orientation : « Aider les jeunes à s’orienter dans un monde en transition » . En résonance avec les crises multiples que nous sommes en train de traverser, Nicolas Gazon, conseiller d’orientation au CIO, donne des pistes pour aider les jeunes à intégrer ces enjeux de société à leurs réflexions et à leurs projets d’études.
Dans le cadre de la journée spéciale "Vous avez dit sobriété ?" sur France Inter, Camille Etienne, militante écologiste, et Eloi Laurent, économiste à l'OFCE, débattent sur l'intérêt d'une politique de sobriété énergétique. Elle ne va pas encore assez loin selon eux.
Marek Hudon, professeur à Solvay, explique dans notre émission Trends Talk l'objectif du Haut Comité pour une transition juste qu'il copréside. Cela bouge, constate-t-il, mais pas assez vite!
La transition plus que jamais au cœur des formations de l'UCLouvain. Certains cours ont été modifiés pour intégrer davantage les enjeux environnementaux, d'autres ont été créés.
L’entreprise de télécoms Ericsson, le distributeur Axfood, l’assureur Folksam et 224 autres firmes suédoises ont signé un texte appelant les politiciens à agir pour la transition écologique. Pour Wojtek Kalinowski, codirecteur de l’institut Veblen, ce texte montre surtout que l’écologie est placée au cœur du débat suédois à quelques jours des élections législatives.
Tous les étudiants auront la possibilité de suivre un cours sur les enjeux de la transition.
La priorité ne doit pas être donnée à la construction de bâtiments neufs plus efficaces sur le plan énergétique, mais à l’amélioration et l’optimisation de l’existant. Car une part importante de l’empreinte carbone d’un bâtiment est liée à sa construction. C’est un changement radical de philosophie qui permettrait aussi de ralentir enfin l’artificialisation des sols. Reste à convertir une partie de la filière économique très puissante de la construction vers la rénovation. Pas une mince affaire.
La France, comme l’Union européenne, doit s’affranchir de ce texte favorable aux géants de l’énergie, dont les règles datent d’une époque révolue où la reconstruction de la planète l’emportait sur sa préservation, estiment les experts du climat Santiago Lefebvre et Yamina Saheb dans une tribune au « Monde ».
La seule solution pour assurer la sécurité énergétique de tous passe par l’abandon des combustibles fossiles polluants et l’accélération de la transition énergétique, alerte le secrétaire général des Nations unies dans une tribune au « Monde ».
Les entreprises commencent à former leurs salariés pour leur donner les aptitudes scientifiques, énergétiques et fiscales nécessaires à la transition énergétique.
Dans le cadre du pacte vert pour l'Europe, avec la loi européenne sur le climat, l'UE s'est fixé l'objectif contraignant de parvenir à la neutralité climatique d'ici à 2050. Pour ce faire, les niveaux actuels d'émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer sensiblement au cours des prochaines décennies. À titre d'étape intermédiaire vers la neutralité climatique, l'UE a relevé son ambition climatique à l'horizon 2030, en s'engageant à réduire ses émissions d'au moins 55 % d'ici à 2030.
80% des flux de transport internationaux de marchandises se fait par voie maritime. Il y a de fortes incertitudes sur ces flux tant en nature qu’en volume – d’ailleurs le rapport dédié au transport maritime et aux ports n’a pu retenir que trois des six scénarios différents envisagés pour tous les modes de transport– car il est difficile d’anticiper des transferts d’activité industrielle qui conduiraient à une forme de sobriété, notamment parce qu’il faut arrêter l’utilisation et donc le transport des énergies fossiles. La dimension sociétale porte aussi sur le contrôle des émissions de polluants
Profs en transition est un réseau d’acteurs francophones de l’éducation agissant ensemble pour construire une école, des approches pédagogiques et des pratiques éducatives plus écoresponsables, citoyennes et solidaires. Média collaboratif, le réseau Profs en transition est mobilisé autour de la construction et de la diffusion de ressources pédagogiques en lien avec la transition écologique et sociale. N’hésitez pas à nous contacter et à nous rejoindre !
Après le livre Le climat n’est pas le bon combat, dans lequel il fustige l’inaction et les fausses solutions face aux enjeux non seulement climatiques mais aussi sociétaux, Jean-Christophe Anna revient avec sa suite : Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie. Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
L’enjeu crucial de la décennie à venir est de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en mobilisant, d’une part, des énergies décarbonées et en améliorant, d’autre part, l’efficacité énergétique de nos économies dans le but de « faire autant avec moins ».
Jean-Baptiste FRESSOZ est historien des sciences, des techniques et de l'environnement, ainsi que chercheur au CNRS. Il s'intéresse particulièrement à la question de la transition énergétique, qui selon lui est largement mystifiée, et empêche de comprendre le bourbier dans lequel nous sommes plongés avec la crise environnementale.
Les fossiles continuent de dominer largement le secteur de l’énergie, en dépit de la hausse inédite des capacités de production de l’éolien et du solaire.
La consommation de nombreux métaux et de ciment a doublé depuis le début du XXIe siècle, et si la tendance continue, il faudra produire plus de métaux d’ici 2050 que l’humanité n’en a produit au cours de toute son histoire.
Conférence à deux voix, juin 2022. Écologie, progrès et décroissance.
Bruno Colmant était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche sur RTL TVI. D'après le professeur d'économie à l'UCLouvain et l'ICHEC, nous risquons de passer par plusieurs années de crise économique.
Les activités humaines ont un impact sur la Terre. Nos émissions incontrôlées de gaz à effet de serre poussent notre climat vers une limite que nous ne devrions pas avoir envie de franchir, nous préviennent aujourd'hui des chercheurs. Au-delà de cette limite, ce serait le chaos. Et notre Planète deviendrait définitivement inhabitable.
Plaidant pour une écologie du démantèlement, les chercheurs Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin préviennent, dans une tribune au « Monde », que l’humanité doit se préparer à « fermer » ce qui la détruit.
Le changement climatique et les enjeux associés de limitation du réchauffement climatique et d’adaptation des activités humaines ne sont pas indépendants de la crise que connaît la biodiversité. Comme le précisent le GIEC et l’IPBES dans leur rapport commun, les crises climatiques et de perte de la biodiversité sont étroitement liées et se renforcent mutuellement ; aucune des deux ne pourra être résolue avec succès si les deux ne sont pas abordées ensemble[1].
La transition écologique engendrera une hausse de l'activité économique dans tous les scénarios de neutralité carbone à 2050, souligne mardi un rapport de l'Ademe, qui relève que "la sobriété n'est pas synonyme de décroissance".
Et si la sobriété pouvait aider les territoires à réaliser leur transition écologique ? C'est ce que propose l'Ademe qui cherche à s'éloigner des clichés pour relever le défi de l'adaptation au changement climatique.
Malgré les avertissements, recommandations et même une condamnation en justice, la Belgique n’a toujours pas adopté une législation nationale cohérente pour faire face à l’urgence climatique. À défaut, le seul outil commun dont disposent aujourd’hui les entités est le Plan national énergie- climat (PNEC) qui est loin de répondre aux exigences européennes et internationales.
Aucune région de France ne devrait échapper à la sécheresse d’ici la fin de l’été. L’alerte émane du ministère de la Transition écologique, qui a publié le 19 mai une cartographie des risques de sécheresse hydrologique. « Elle montre que l’été 2022 pourrait être marqué par des étiages ou des baisses des nappes marquées sur la totalité du territoire », précise le ministère dans un communiqué. Les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, le nord de la Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire pourraient être particulièrement touchées.
Momentum to phase out unabated coal use is growing globally. This transition is critical to meeting the Paris climate goals but can potentially lead to large amounts of stranded assets, especially in regions with newer and growing coal fleets. Here we combine plant-level data with a global integrated assessment model to quantify changes in global stranded asset risks from coal-fired power plants across regions and over time. With new plant proposals, cancellations, and retirements over the past five years, global net committed emissions in 2030 from existing and planned coal plants declined by 3.3 GtCO2 (25%). While these emissions are now roughly in line with initial Nationally Determined Contributions (NDCs) to the Paris Agreement, they remain far off track from longer-term climate goals. Progress made in 2021 towards no new coal can potentially avoid a 24% (503 GW) increase in capacity and a 55% ($520 billion) increase in stranded assets under 1.5 °C. Stranded asset risks fall disproportionately on emergin
Un investisseur institutionnel a critiqué le plan de transition climat de Shell, estimant qu'il ne diminuait pas assez la consommation de pétrole, avant l'assemblée générale du géant de l'énergie la semaine prochaine, dans le viseur des militants écologistes.
En route vers l'abîme ? L’Énergie du déni. Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2, Vincent Mignerot, Rue de l’échiquier, 2021, 92 p., 11 €. Laurent Testot Mensuel N° 348 - Juin 2022 En route vers l'abîme ? Est-il possible de réussir une transition énergétique d’ici à 2050, comme s’y sont engagés les États suite à l’accord de Paris sur le climat signé en 2015 ? Vaste question soulevée par Vincent Mignerot dans cet opuscule. Si la réponse est oui, nous pouvons espérer surmonter ce qui ne sera qu’une crise climatique : un défi passager que nos économies peuvent relever en cessant d’utiliser des énergies fossiles perturbant le climat et en leur substituant des énergies renouvelables, voire nucléaires, qui n’émettront pas de gaz à effet de serre. Si la réponse devait être non (et la démonstration de l’auteur incite à le penser), nous serions incapables d’éviter une « catastrophe climatique qui mettrait en danger l’habitabilité du monde ». Le grand récit de la transition énergétique i
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
Countries should move from coal to renewable energy without shifting to gas as a “transition” fuel to save money, as high gas prices and market volatility have made the fossil fuel an expensive option, analysis has found. Natural gas has long been touted as a “transition” fuel for economies dependent on coal for their power needs, as it has lower carbon dioxide emissions than coal but requires similar centralised infrastructure, and gas-fired power stations take only a couple of years to build. Earlier this year, before Russia invaded Ukraine, the European Commission angered green campaigners by including gas as a “bridge” to clean energy in its guidebook for green investment.
Sensibiliser et former à la transition est une des missions essentielles du Forum International de la Météo et du Climat, un forum dédié au partage de connaissances sur les sciences de l’atmosphère et du climat. Son président, Jean Jouzel, climatologue et ancien membre du GIEC (organisation co-lauréate Noble de la Paix en 2007), rapppelle ici que la pédagogie autour de la transition concerne non seulement l’école mais tous les pans de notre société : état, collectivités locales et régionales, entreprises, médias, citoyens ou associations.
Dans son document intitulé « Les Avis de l’Ademe, le captage et stockage géologique de CO2 (CSC) en France : un potentiel limité pour réduire les émissions industrielles », l’Agence de la transition écologique (Ademe) avance que cette solution « semble incontournable pour certains secteurs industriels fortement émetteurs et n’ayant pas d’autres solutions de décarbonation ». Et le temps presse car, à eux-seuls, les industriels tricolores émettent, chaque année, 80 millions de tonnes d’équivalent CO2.
L’humanité se comporte comme un chauffard qui roule la nuit, feux éteints, au bord d’une falaise. Pour l’aider à identifier le danger – aigu – qu’elle encourt, une équipe scientifique pluridisciplinaire internationale a entrepris de lui procurer des phares afin de l’aider à se repérer et de l’inciter à lever le pied. Selon ses termes, il s’agit d’identifier les seuils à ne pas transgresser et les « frontières planétaires » à respecter pour maintenir l’humanité à distance de sécurité de ces seuils.
Le 23 juin 1988, en pleine sécheresse outre-Atlantique, James E. Hansen s’adresse au Congrès des États-Unis. Son discours déclenche une vague d’intérêt pour le réchauffement climatique dans le monde. Le 23 juin 2008, devant la commission parlementaire sur l’indépendance énergétique et le réchauffement global de ce même Congrès, cet homme libre a lancé un nouveau cri d’alarme à ses compatriotes, qui choisiront, lors d’une élection décisive pour le sort de la planète, leur nouveau président dans quelques semaines.
Un nouveau rapport publié par Eurométaux, l’association européenne des producteurs de métaux, alerte sur le fait que l’Union européenne pourrait se retrouver en risque sur sa transition énergétique d’ici 2030. À cet horizon, plusieurs matériaux risquent de faire l’objet d’une pénurie mondiale en raison de l’essor mondial des énergies renouvelables et des véhicules électriques. L’UE doit rapidement organiser son approvisionnement afin d’atteindre ses objectifs climatiques.
Metals will play a central role in successfully building Europe’s clean technology value chains and meeting the EU’s 2050 climate-neutrality goal. In the wake of supply disruptions from the COVID-19 pandemic and Russia's invasion of Ukraine, Europe’s lack of resilience for its growing metals needs has become a strategic concern. This study evaluates how Europe can fulfil its goal of “achieving resource security” and “reducing strategic dependencies” for its energy transition metals, through a demand, supply, and sustainability assessment of the EU Green Deal and its resource needs . It concludes that Europe has a window of opportunity to lay the foundation for a higher level of strate- gic autonomy and sustainability for its strategic metals through optimised recycling, domestic value chain investment, and more active global sourcing. But firm action is needed soon to avoid bottlenecks for several materials that risk being in global short supply at the end of this decade.
Lithium, cobalt, nickel... l'Union européenne doit organiser rapidement son approvisionnement en métaux pour la transition énergétique, faute de quoi des difficultés s'annoncent dès 2030, menaçant ses objectifs en matière d'autonomie comme de climat, alerte un rapport publié lundi.
2% pour 2°. C’est le nom qu’a choisi le laboratoire d’idées l’Institut Rousseau pour sa dernière contribution au débat sur la transition écologique et climatique. Dans ce rapport, les experts de l’Institut Rousseau ont livré la première estimation globale du niveau des investissements publics et privés supplémentaires à consentir pour atteindre la neutralité carbone en 2050 et atteindre nos objectifs intermédiaires.
Il est parfois surnommé le "pape cool" de l'écologie. Mais quand Rob Hopkins est invité par une alliance de dirigeants d'entreprises belges, il s'avoue "nerveux". Le cofondateur (en 2007) du Transition Network n'a pas l'habitude de se frotter au monde des affaires. De la rencontre presque improbable, nous retirons un condensé des défis business adressé aux entreprises, par Rob Hopkins.
transition énergétique vs Effondrement
L’industrie pétrolière consomme de plus en plus d’énergie pour son propre fonctionnement. Un signe qu’il faut accélérer la transition vers des énergies bas carbone et mettre l’accent sur la sobriété, expliquent les auteurs de cette tribune.
Des actifs dans les hydrocarbures équivalant aujourd'hui à des fortunes risquent de perdre rapidement toute valeur en raison de la lutte contre le réchauffement climatique, selon des spécialistes qui appellent entreprises et pays producteurs à accélérer leur transition énergétique. "Limiter le réchauffement à 2°C ou 1,5°C va faire s'échouer des actifs liés aux énergies fossiles, notamment les infrastructures et les ressources fossiles non utilisées", mettent en garde les experts de l'ONU pour le climat (Giec) dans leur dernier rapport paru lundi. L'impact économique pourrait se chiffrer en "milliers de milliards de dollars", soulignent-ils.
Dans les obstacles au changement, les experts du GIEC pointent spécifiquement la désinformation en Amérique du Nord...
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a appelé mercredi à concilier sécurité d'approvisionnement et transition énergétique, pour que les objectifs climatiques ne deviennent pas "une nouvelle victime de l'agression russe". "Il est vital que les gouvernements s'assurent que les lumières restent allumées mais cela ne signifie pas que nous pouvons arrêter nos efforts pour s'attaquer au changement climatique", a déclaré son directeur exécutif, Fatih Birol, en ouverture d'une réunion ministérielle de l'agence à Paris.
Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, la question de la dépendance de l’Europe au gaz, et plus généralement aux combustibles fossiles, a surgi dans les discussions publiques. Cette crise, ajoutée à l’urgence climatique, nous rappelle que notre système énergétique doit fortement se transformer. Mais aussi que la transition énergétique sera fortement dépendante des importations de métaux. Analyse de Greg de Temmerman, docteur en physique expérimentale et directeur général du think tank Zenon Research.
Le choc énergétique causé par la guerre en Ukraine fera-t-il passer au second plan les ambitions climatiques? Si à court terme le retour du charbon n'est plus tabou, l'"efficacité" et les renouvelables, clés de la transition énergétique, sont plus que jamais d'actualité pour réduire la dépendance à l'égard de la Russie. - Le charbon plus tabou - Alors que les États-Unis ont imposé un embargo sur le pétrole russe, les Européens et d'autres pays veulent réduire leur dépendance aux hydrocarbures russes et notamment au gaz. Certains pays peuvent être tentés par le charbon - moyen le plus nocif pour le climat de produire de l'électricité.
Où en sera-t-on en 2050 ? Que fera-t-on ? Aurons-nous atteint la neutralité carbone visée et su composer avec l’incertitude et les enjeux systémiques auxquels nous sommes confronté·e·s ?
Comment partager équitablement et de façon socialement juste les bénéfices de la transition. Une chronique de Pierre André, philosophe et chargé de recherches FNRS à l'UCLouvain (Chaire Hoover).
À l'occasion de l'élection présidentielle, Novethic se penche sur ces débats oubliés, ceux qui n'occupent pas le terrain médiatique mais qui sont pourtant vitaux. Zoom aujourd'hui sur la proposition de Jean Jouzel de sensibiliser et former à la transition écologique dans l’enseignement supérieur d’ici à 5 ans. Une manière selon le climatologue de répondre aussi à l'urgence de s'adapter au réchauffement climatique préconisé par le Giec dans son dernier rapport publié ce 28 février.
Nous sommes actuellement à un point crucial de notre histoire, affrontant sans conteste la crise la plus alarmante pour l'espèce humaine. Le dérèglement du climat et le déclin catastrophique de la biodiversité, ces deux faces d'une même pièce, menacent en effet notre existence. ...
Une forêt est sur le point de disparaître dans le Morbihan. La raison en est ubuesque : il s’agit d’implanter à sa place un parc éolien dans le cadre de la transition énergétique. Une décision pour le moins incompréhensible lorsque l’on sait que les forêts permettent de stocker du CO2 en plus de préserver la biodiversité. Mais à y regarder de plus près, derrière l’hypocrisie de la “croissance verte” se cache l’appât du gain d’une multinationale soutenue par l’État.
Les mines de cuivre actuellement en exploitation ne vont pas pouvoir produire plus à l'avenir, un problème pour la transition énergétique.
Comment la France répondra-t-elle à des besoins électriques grandissants à horizon 2050? L'Ademe a publié jeudi plusieurs scénarios, avec ou sans nucléaire. Face au réchauffement climatique, l'électricité occupera une place croissante, pour décarboner les transports, le bâtiment etc: elle devrait passer de 27% de l'énergie finale consommée aujourd'hui, à 42-56% au milieu du siècle, estime l'établissement public dans ces travaux prospectifs "Transition(s) 2050".
Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.
Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Accusations of greenwashing against major oil companies that claim to be in transition to clean energy are well-founded, according to the most comprehensive study to date.
To this day, the demand for metals has kept increasing. The energy transition necessary to meet climate objectives will add to that demand during the upcoming decades, for low-carbon energy technologies require larger metal quantities than their fossil-fuel based counterparts. This frequently raises concerns over the actual capacity of geological stocks to meet demand at scale, which we investigate in the present analysis.
Les géants pétroliers ont été accusés mardi par des experts du climat d'avoir délibérément menti sur les effets de leurs activités et d'essayer aujourd'hui de "retarder" leur transition énergétique, lors d'une audition au Congrès américain. ExxonMobil, Chevron, BP et Shell, font l'objet d'une enquête parlementaire sur leur rôle dans la propagation de désinformation autour du changement climatique.
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la « Sobriété numérique » comme principe d’action. La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir.
Les territoires souffrent d'un grand retard en matière d'adaptation au changement climatique, la transition écologique étant encore trop souvent traitée comme un sujet périphérique.
Pénuries de matières premières, tensions entre Etats, logistique défaillante… Pour l’Europe, l’accumulation de problèmes va rendre les objectifs de transition énergétique complexes et coûteux, relève Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Malgré les objections, la Commission considère que ces énergies "de transition" servent les objectifs climatiques européens.
Neil Makaroff, responsable des politiques européennes de Réseau Action Climat, décrit comme une aberration la proposition de la Commission de définir en énergie de transition le gaz fossile et le nucléaire, qui pourront bénéficier des aides à la transition écologique.
Le gaz émet 30% de CO2 en moins que le pétrole et moitié moins que le charbon; il pollue moins l'air ambiant (moins de soufre et d'oxydes d'azote). Mais il reste une énergie fossile, responsable d'environ 22% des émissions mondiales de CO2 en 2021, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Sa production génère aussi d'importantes fuites de méthane, gaz ultra-réchauffant.
Attribuer un "label vert" européen au gaz naturel et au nucléaire, pour aider à flécher les investissements : cette perspective fait tiquer bien des défenseurs du climat et de l'environnement. Alors quelle place pour ces énergies sur le chemin d'un monde sans carbone?
S’il va permettre à l’Union de redorer son blason, le chemin vers la transition verte nécessitera d’éviter de très nombreux écueils, et exigera beaucoup de fermeté de la part des institutions et des États membres. Petit tour de la question.
La Commission européenne entend classer dans sa taxonomie verte le gaz et le nucléaire comme « énergies de transition ». Une erreur, selon Neil Makaroff du Réseau Action Climat, qui pointe une « alliance toxique » entre pays, dont la France, en faveur de cette décision.
Envisager l’après-pétrole implique un bouleversement technologique, économique et sociétal. La clef de cette transition énergétique est d’abord entre les mains des gouvernements, qui devront arbitrer entre réponse à l’urgence climatique et maintien du pouvoir d’achat.
Pour mieux financer la transition écologique, l’Union européenne a décidé de prendre le taureau par les cornes et de proposer une classification des énergies vertes. Problème : les pays européens ne sont pas d’accord entre eux.
Au cœur de l’été, deux mille jeunes militants ont pris pour cible, pacifiquement, un projet de terminal gazier dans le nord de l’Allemagne. Le mouvement de désobéissance civile Ende Gelände rejette tout compromis face aux nouvelles infrastructures d’énergie fossile. La transition passe par la solidarité avec les populations victimes du gaz de schiste. Ce reportage est paru dans notre numéro 146 (septembre-octobre).
Dans son dernier ouvrage L’énergie du déni (édition rue de l’échiquier), l’essayiste Vincent Mignerot questionne la pertinence de la transition énergétique. Il pointe les non-dits du recours aux énergies renouvelables et au nucléaire, qui, selon lui, entretiennent l’illusion de la croissance. Vincent Mignerot a répondu à nos questions sur le déni.
Lithium, cobalt ou nickel, ces métaux essentiels à la fabrication des batteries électriques qui vont remplacer les carburants automobiles contribuant au réchauffement climatique, sont tellement recherchés que l'Europe prépare l'ouverture de mines et de raffineries pour tenter de réduire sa dépendance aux importations.
Les responsables du mouvement demandent aux autorités de respecter la déclaration de politique générale du gouvernement, qui pointe l'importance de la transition écologique, ainsi que les recommandations du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) en matière d'émissions de CO2.

2021

Jean-Marc Jancovici est ingénieur et président de The Shift Project, une association qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone. Nous revenons avec lui sur les enjeux liés à la transition écologique : comment élaborer un nouveau modèle économique et social pour limiter le réchauffement de la planète et la sixième extinction en cours.
Les conséquences du réchauffement climatique sont en effet de plus en plus palpables partout dans le monde et nous en avons nous-mêmes ressenti les effets en 2021 avec notamment de graves inondations dans de nombreuses parties du pays. La recherche de durabilité et d'une économie neutre en CO₂ occupe donc de plus en plus une place centrale dans les programmes de soutien nationaux et supranationaux et les politiques fiscalo-budgétaires.
Il n'y a pas d'emploi sur une planète morte. Le dérèglement climatique et la destruction de l'environnement surdéterminent désormais toutes les luttes syndicales. Inversement, les syndicats doivent intégrer comme une seule et même lutte l'écologie et la justice sociale, et peser de toutes leurs forces pour réaliser la transition sociétale exigée par le mouvement climatique.
Vincent Mignerot est l'auteur d'un essai intitulé "L'énergie du déni". Il y aborde de manière incisive des questions qui me passionnent : difficulté ou impossibilité de la transition énergétique, changement climatique, énergies "vertes", énergies décarbonées, etc
C'est ce que montrent les chiffres de l'Office statistique allemand pour le troisième trimestre.
Le message de la science, tant pour les gouvernements que les financiers privés, est clair : il faut effectuer une transition économique rapide. Une chronique signée Kees Vendrik, économiste en chef de la Banque Triodos.
L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
La neutralité carbone à l’horizon 2050 appartient désormais au langage commun. Imaginés pour la France métropolitaine, ils reposent sur les mêmes données macroéconomiques démographiques et d’évolution climatique (+2,1 °C en 2100). Ils aboutissent tous à la neutralité carbone du pays, mais empruntent des voies distinctes et correspondent à des choix de société différents.
Malgré son prestige international sur les questions relatives à l’énergie et au climat, la France doit accentuer ses efforts pour atteindre ses objectifs, souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié ce 30 novembre(1).
Le "bilan mondial de l'action climat par secteur" de l'association Climate Chance compile toutes les initiatives des entreprises, États et collectivités de la planète face au réchauffement climatique. Il en ressort cette année que le monde du capital "s'adapte" à la contrainte de la transition énergétique pour continuer de croître.
Grâce à l’élaboration d’une méthode statistique dédiée à l’étude des archives naturelles, les chercheurs pourront désormais détecter avec plus d’objectivité les transitions climatiques abruptes survenues par le passé. Un papier paru ce 16 novembre dans la revue scientifique Chaos fait le point sur cette avancée.
Le SDES (service des données et études statistiques) du Ministère de la Transition écologique(1) a révisé en octobre 2021 le calcul de l’ensemble de la série historique de l’empreinte climat des Français. Ce correctif statistique rapproche les estimations nationales de celles fournies par l’OCDE et le Global Carbon Project pour le seul CO2.
Les pays africains producteurs de gaz et de pétrole, ainsi que ceux où de récentes découvertes de ces énergies fossiles suscitent des espoirs de développement, n'entendent pas pour l'instant y renoncer en dépit des recommandations de la dernière conférence climat de Glasgow en Ecosse, la COP26.
On parle avec Jean-Marc Jancovici de transition énergétique d'énergie renouvelables, de nucléaire, de politique européenne, ...
La planète fait un pas de plus vers la fin des énergies fossiles. Au moins 19 pays ont annoncé jeudi, au 4e jour de la COP26 qui se tient en ce moment au Royaume-Uni, qu’ils stopperont leurs financements dans les projets d’énergies fossiles à l’étranger, d’ici fin 2022. Il s’agit essentiellement des activités qui se font sans techniques de capture de carbone. Parmi les signataires de cet engagement figurent de grands investisseurs comme les Etats-Unis et le Canada.
Une douzaine de pays, ne comprenant aucun grand producteur, a lancé jeudi à la COP26 une coalition "Beyond oil and gas" (BOGA, au delà du pétrole et du gaz), pour favoriser la transition hors de ces énergies fossiles. Le Danemark et le Costa Rica, co-présidents, ont présenté cette initiative visant "une sortie maîtrisée du pétrole et du gaz" à laquelle se sont joints 10 autres pays ou "entités sous-étatique": Californie, France, Groenland, Irlande, Italie, Nouvelle-Zélande, Pays de Galles, Portugal, Québec, Suède.
Parmi les thèmes nouveaux qui résonnent dans les halls et les couloirs de la COP 26 cet automne figure celui de la « transition juste ». Ainsi, le 4 novembre dernier, plusieurs chefs d’État et de gouvernement ont co-signé une « Déclaration sur la transition internationale juste ». Mais de quoi parle-t-ton, au juste ?
Alors que s’ouvre dans quelques jours le sommet annoncé comme décisif de la COP 26 sur le climat, les pays européens font face à d’importants défis qui révèlent la forte imbrication des problèmes environnementaux et sociaux
Très émettrices de gaz à effet de serre, les forces armées sont pourtant largement dispensées de tout effort dans la lutte contre le dérèglement climatique. Les auteurs de cette tribune appellent les chefs d’État réunis en Écosse à l’occasion de la COP26 à prendre des mesures pour que le secteur militaire fasse enfin sa transition écologique.
Décidément cette « transition énergétique » est peut-être partie pour tourner au gigantesque fiasco. C’est triste pour nos amis qui travaillent sincèrement pour que cette transition fonctionne, et c’est bien sûr très préoccupant pour l’Humanité qui risque de faire face à la fois à un effondrement énergétique et un cataclysme climatique. C’est encore plus préoccupant pour la vie sauvage (donc « nous »), qui risque de voir s’accélérer un effondrement biologique déjà bien amorcé.
Très dépendante du charbon, l’Afrique du Sud va entamer sa transition énergétique. Le pays va recevoir, de l’Allemagne, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, une grosse enveloppe : 8,5 milliards de dollars de prêts (à très faible taux d’intérêt et subventions) pour développer les énergies renouvelables. Dans le pays, elles ne comptent que pour 6% de la production d’énergie, contre plus de 80% pour le charbon.
Moins dépendante au charbon que la Chine, l'Inde ou la Bulgarie, la France, qui mise sur son énergie nucléaire, a décidé de fermer ses quatre dernières centrales thermiques alimentées au charbon. Cette susbstance fossile considérée comme une menace majeure pour le climat est un des sujets clés lors de la COP26.
Salut à tou·te·s ! Je m'appelle Jacques Tiberi. Je suis journaliste-collapsonaute et chineur de solutions low-tech. Ma passion : le chocolat... menacé de disparition par le réchauffement climatique et la fin du pétrole. Depuis cette terrible révélation, je me prépare à l'effondrement et au monde d'après. Heureusement, la résilience, c'est comme la cornemuse, ça s'apprend !