Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
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Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

Le géant pétrolier britannique Shell a annoncé mardi suspendre la construction d'une immense usine de biocarburants au Pays-Bas, qui doit produire du "carburant durable d'aviation" (CDA) et du "diesel renouvelable" à partir de déchets.Shell "va suspendre temporairement les travaux de construction" sur ce site situé à Rotterdam qui doit produire à terme 820.000 tonnes de biocarburants par an, et se trouve présenté comme l'un des plus importants projets de ce type en Europe.
Avec sa promesse de "garantir l’équilibre forestier", le label PEFC est le plus courant dans les forêts wallonnes. Pourtant, certains acteurs environnementaux estiment qu’il ne protège pas suffisamment la biodiversité et préfèrent s’en dissocier.
Si la protection de l'environnement figure parmi les critères qui orientent le vote des Belges, c'est souvent le climat qui est au cœur du débat. Pourtant, les événements récents montrent que la nature est aussi éminemment politique. Le déclin de la biodiversité met en péril la viabilité des territoires et sa protection ne peut reposer exclusivement sur la création de réserves. Natagora plaide pour que chaque décision politique soit guidée par la nécessité impérieuse de préserver cette trame complexe et indispensable à notre existence. Découvrez les 7 priorités que nos équipes ont présentées aux présidents et présidentes de partis.
Plus de 7 milliards de smartphones ont déjà été fabriqués dans le monde en moins de vingt ans. L’impact sur l’environnement est désastreux, d’autant que 80% des émissions de gaz à effet de serre ont lieu pendant la fabrication de ces appareils. Fabriquer moins, fabriquer des smartphones qui durent : des solutions existent.
Parmi les modèles d'agriculture durable, quelles sont les grandes différences ? Voici une présentation des principaux concepts pour mieux comprendre les différentes mouvements.
La France a produit quelque 31% de gaz renouvelable en plus en 2023 par rapport à l'année précédente, indiquent mardi les chiffres du secteur, qui après un trou d'air, demande de la clarté politique à l'État.
Pour son gisement de terres rares,le Chili veut mettre en place une approche durable. Cette initiative pourrait révolutionner non seulement son économie mais aussi la production mondiale de ces minéraux critiques.
Dans l'étude ci-après publiée ce 18 mars par le Comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) de l'Ifri, Jeanette Süẞ(1) décrit la nouvelle approche de la « diplomatie climatique » allemande et les défis associés. « Klimaauẞenpolitik » : une nouvelle approche de la politique étrangère allemande sur le climat
La transition vers une gestion plus durable et inclusive nécessite l’implication de toutes les parties prenantes mais aussi du débat, du temps et de la formation. Une chronique de Bruno Gemenne; sustainability Manager HEC Liège, École de gestion de l’Université de Liège.
Une étude économique affirme qu’investir dans une centrale nucléaire de 1 GW entraîne aujourd’hui des pertes moyennes d’environ 4,8 milliards d’euros. Elle ajoute que, suite aux problèmes de radioactivité et au risque de prolifération, le nucléaire ne devrait pas être considéré comme une solution énergétique “propre” pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, les gouvernements continuent d’incorporer cette technologie dans leurs stratégies énergétiques.
Le couloir maritime vers Gaza pourrait permettre d'assurer un approvisionnement en aide "durable, régulier et fiable", a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, alors qu'un premier navire a quitté Chypre vers l'enclave palestinienne. C'est la première fois depuis 2005 qu'un bateau est autorisé à approvisionner Gaza en aide, a souligné Mme von der Leyen, qualifiant la livraison de "soutien vital supplémentaire".
Toujours en négociation, l’accord UE-Mercosur va à l’encontre de nécessaires politiques cohérentes, qui garantissent une rémunération suffisante et permettent de travailler dans le respect de l’environnement et des droits sociaux
L'avionneur européen Airbus et le pétrolier français TotalEnergies ont signé un "partenariat stratégique" pour développer ensemble les carburants d'aviation durables (SAF, en anglais), et permettre la décarbonation du transport aérien, ont-ils annoncé mercredi dans un communiqué commun.
Le Bureau fédéral du Plan a évalué les progrès engrangés par la Belgique en matière de développement durable. Toute une série d’objectifs, en lien avec les objectifs fixés par l’ONU de transformer le monde à l’horizon 2030, ont été analysés. Il en ressort que la Belgique ne serait en voie d’atteindre qu’un tiers des objectifs de développement durable fixés. Parmi les indicateurs analysés, l’indicateur de bien-être frôle son niveau le plus bas depuis 2005. Quant au développement actuel de la Belgique, il ne serait pas soutenable, essentiellement en raison d’une série d’indicateurs environnementaux qui évoluent dans la mauvaise direction.
Sur les 347 000 tonnes de poissons débarqués en France en 2022, seules 56 % sont issues de la pêche durable, révèle l’Ifremer ce mardi 13 février. Pire, 20 % proviennent encore de la surpêche.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
Le climat et la politique en matière de durabilité sont axés autour de trois aspects : le climat, l'écosystème et le soutien sociétal
L’UNAB exprime sa solidarité totale au mouvement, appelle à se mobiliser et à porter des solutions durables de sortie de cette crise agricole profonde. Le salut ne viendra que de solutions structurelles visant à contrer le système actuel : régulation de marché, prix minimums garantis, revalorisation des revenus, transition environnementale soutenue à hauteur des enjeux.
Afin de lutter contre les inondations, mais aussi contre la pollution des nappes phréatiques, l'utilisation du biochar présente de multiples intérêts.
Les élites, souvent à des postes de direction dans les entreprises, la politique, ou les institutions financières, ont une influence considérable sur les décisions économiques et politiques. Ces décisions peuvent avoir des impacts majeurs sur l'environnement, l'économie et le social. Cependant, bien que les élites formées dans les grandes écoles aient historiquement contribué à des modèles de développement non durables, elles détiennent le pouvoir de conduire des changements positifs pour aborder les défis de l'Anthropocène. C'est pourquoi, il est important de se demander ce que doit être aujourd'hui la formation des élites ou plus concrètement des acteurs appelés à occuper des postes de responsabilités et de decision dans l'économie.

2023

Face à la dégradation alarmante de 2 milliards d’hectares de terres agricoles, il existe des stratégies innovantes pour revitaliser les sols et soutenir les systèmes alimentaires durables.
Près de Durban, en Afrique du Sud, une petite communauté auto-organisée et autogérée rassemble des citoyens désireux de s’organiser politiquement et collectivement face au dérèglement climatique. Une centaine de familles composent eKhenana, selon un mode de vie durable et au plus près de la nature. Démocratie populaire radicale, égalité en tout et solidarité sont les seuls mots d’ordre politiques.
La plupart des constructions belges contiennent… du béton ; c’est d’ailleurs le matériau de construction le plus demandé au monde. Mais pour réaliser du béton, il faut absolument… du ciment. "C’est la production du ciment qui génère du CO2. On fait du béton grâce à du sable, des graviers, de l’eau et surtout de ciment qui est un liant et agit comme une colle pour faire tenir l’ensemble", explique Hervé Camerlynck, directeur de Febelcem, l’organisation professionnelle de l’industrie cimentière belge.
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Chiffres clés du Climat - France, Europe et Monde
La plainte cible les liens entre le papetier canadien et le « destructeur de forêts » APP, documentés au printemps par une enquête du « Monde » et de plusieurs médias internationaux.
Le premier vol transatlantique au monde propulsé uniquement au carburant pour aviation dit durable, qui doit s'envoler le 28 novembre de Londres, a reçu lundi le feu vert du régulateur aérien britannique, la CAA, a annoncé ce dernier dans un communiqué.La CAA a délivré à la compagnie aérienne britannique Virgin Atlantic "un permis pour effectuer le premier vol transatlantique au monde utilisant 100% de carburant d'aviation durable (SAF)", selon le communiqué du régulateur.
Cette note est née d'une curiosité personnelle : que croire de tout ce qu'on entend autour de soi, et qu'on pense parfois par devers soi, sur les cancers (de plus en plus fréquents, de plus en plus de tel type de cancer, etc.) ? Elle n'a donc aucune prétention explicative mais vise à faire le point sur les grandes tendances quantitatives : comment ont évolué le nombre de cancers et les taux d'incidence, globalement et pour les cancers les plus fréquents, en distinguant les femmes et les hommes ? 1
Une solution verte, écologique et durable par Lordon
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Olivier De Schutter, juriste belge et professeur de droit international à l'université catholique de Louvain. Il est depuis 2020 rapporteur spécial des Nations Unies pour les droits de l'homme et l'extrême pauvreté et grand spécialiste de l’alimentation durable. En 2017, il a été le premier non-résident des États-Unis à recevoir le Leadership Award (appelé par les médias l'"Oscar de l'alimentation") de la James Beard Foundation, une fondation basée à New York qui promeut l'alimentation durable.
La présente conférence a pour objectif de poursuivre les travaux en ce sens, en abordant la thématique cruciale de l’extraction des ressources : quelles sont les opportunités en Europe et en Belgique ? Quelles en sont les limites ? Comment minimiser les impacts environnementaux ? Comment garantir des conditions optimales pour les travailleurs et riverains ? La « mine durable » existe-t-elle ? L’exploitation minière en eaux profondes est-elle l’avenir ?
Aurélien Bigo, chercheur spécialisé dans la transition des transports, partage sa vision de l'évolution des mobilités dans les années à venir.
C’est un portrait sombre et sans complaisance que dépeint le rapport de l’Organisation des Nations unies (ONU) publié le 24 septembre dernier sur l’atteinte des objectifs de développements durables (ODD). En 2012 à la rencontre Rio+20, un agenda avait été proposé pour atteindre certains objectifs de développement durable en 2030 pour tous habitants de la planète. L’ONU a adopté ces objectifs en 2015 et a décidé par la suite que des mises à jour de l’état d’avancement seraient faites tous les quatre ans.
Le développement durable est-il un oxymore ? Huit ans après le lancement des objectifs du Millénaire pour le développement, peu de progrès ont été réalisés.
Le rendez-vous annuel de l’économie durable a réuni pendant deux jours au palais des Congrès de Paris la fine fleur des représentants de la RSE et les porte-paroles du mouvement de déconstruction de l’économie, de Cyril Dion à Timothée Parrique. Avec ses milliers de visiteurs, le Salon Produrable donnait l’impression d’un mouvement en marche, celui d’une RSE à l’assaut des entreprises traditionnelles. Pourtant, celles-ci étaient en fait très absentes, ce qui contribue à creuser le fossé entre dirigeants et salariés sur la transformation durable des modèles actuels.
L'association écologiste Alsace Nature a annoncé lundi avoir porté plainte contre la société Mines de Potasse d'Alsace (MDPA) pour "faux", "escroquerie" et défaut de maintenance du site de stockage des déchets toxiques de Stocamine (Haut-Rhin). Dans l'ancienne mine de potasse, 42.000 tonnes de déchets toxiques (cyanure, arsenic, mercure...) sont entreposés à 500 mètres sous terre, dans le cadre d'une autorisation temporaire délivrée en 1997 pour 30 ans, donc jusqu'en 2027.
À quelques jours du sommet sur les objectifs de développement durable de l’ONU, qui se tiendra à New York, la revue “Nature” prévient que les actions mises en œuvre depuis 2015 ne permettront pas de tenir l’agenda 2030.
Ahead of the UN’s SDG Summit (18-19 September), ground-breaking analyses shows how by enacting five ‘extraordinary turnarounds’ SDGs implementation can be accelerated.
Au coeur de l'urgence d'adaptation des villes au réchauffement climatique : l'îlot de chaleur urbain. Il surchauffe les villes de deux degrés de plus en journée, dix la nuit, par rapport aux zones rurales.
Des exemples des Pays-Bas, d’Irlande et de France l’ont montré lors du Forum de politique agricole 2023 à la BFH-HAFL : l’agriculture suisse peut apprendre d’autres pays pour trouver son chemin vers une production animale plus durable.
La crise climatique menace de dislocation les sociétés humaines et les écosystèmes, mais on ne fait rien. Si ce n’est d’innombrables conférences mises en scène, au cours desquelles on s’embrasse en jetant des confetti. La science a parlé : il faut réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre, mais on les augmente chaque année. Ce livre de Fabrice Nicolino raconte pour la première fois les raisons de ce qu’il faut appeler un sabotage. Par les multinationales, mais aussi par l’ONU, dont les responsables du dossier ont partie liée avec les industries les plus destructrices du climat.
L'épisode caniculaire, "intense et durable" se poursuit mardi sur une large partie de l'Hexagone avec 49 départements placés par Météo-France en vigilance orange et 4 en vigilance rouge.
Chaînes de valeur, risques et politiques publiques. Rapport de synthèse du groupe d’experts pour la programmation des ressources minérales de la transition bas-carbone
Le Forum des Jeunes va passer un peu plus d’une semaine à New York. Voici ses principales missions.
Il est possible de nourrir la planète de manière durable, The House of Agroecology en est persuadée. Reste à convaincre les agriculteurs, l’agro-industrie et les consommateurs. La tâche est immense, mais Emilie de Morteuil, cofondatrice de cette nouvelle Maison, est déterminée.
Inauguré en 2019, le projet Pot'Ingé est à l'initiative d'un petit groupe de doctorant·e·s de la Faculté des Sciences Appliquées. L'équipe s'est vite agrandie: une vingtaine de membres se partagent leurs idées et viennent régulièrement entretenir la parcelle située à deux pas du B52. Ce projet collectif souhaite conscientiser la communauté universitaire sur la biodiversité, les circuits courts et le développement durable.
La CSRD, dont les standards sont en discussion en ce moment dans les instances européennes, pourrait être finalement vidée de sa substance et de son ambition. Le texte, qui représentait un progrès significatif en matière d’obligations RSE et notamment d’obligation de reporting, est en ce moment l’objet d’une opposition vigoureuse des groupes d’intérêt et des lobbies, qui tentent d’affaiblir le texte. Alors, est-ce la fin annoncée de ce texte pourtant fondateur pour la responsabilité des entreprises opérant en Europe ? Revenons sur les dernières évolutions des discussions autour de la CSRD.
... Ce concept de redirection renvoie à deux idées principales : d’une part, les paradigmes du développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), de la transition énergétique, de la résilience (voir aujourd’hui de la sobriété) ne permettent plus de penser la nouvelle situation écologique et climatique, et, d’autre part, un alignement urgent des organisations et entreprises vis-à-vis des limites planétaires est requis.
Ecores est un bureau d’accompagnement et de conseil en développement durable qui accompagne les entreprises, les organisations publiques et les territoires dans la transition vers une économie régénérative. Depuis 2007, EcoRes assure des missions de diagnostic et d’accompagnement, ainsi qu’un large éventail de services liés aux défis de la durabilité (études, formations, activités de coaching …), dans divers domaines d’expertises.
Notre mission est de faciliter la transition vers une économie durable à Bruxelles et en Wallonie
La voiture, technologie révolutionnaire du siècle dernier permettant de se déplacer plus loin, plus facilement et plus confortablement, fait aujourd’hui l’objet de critiques, notamment pour sa contribution au réchauffement climatique. En effet, en France, les voitures sont responsables de 53% des émissions du transport, soit 17% des émissions de gaz à effet de serre totales[1]. La principale solution évoquée pour y pallier est l’électrification du véhicule : l’interdiction de la vente de la quasi-totalité des voiture thermiques neuves a d’ailleurs été votée par l’Union Européenne pour 2035. Si cette solution est en effet nécessaire, est-elle suffisante pour faire face aux défis du développement durable ?
Les participants à une conférence de haut niveau, tenue mercredi à Meknès, Maroc, en marge de la 15ème édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM), ont appelé à fédérer les efforts pour un système alimentaire mondial durable. S’exprimant à cette occasion, la secrétaire d’État du ministère fédéral de l’Alimentation…
Les inégalités qui se creusent représentent un danger pour l’humanité tout entière, alerte le secrétaire général de l’ONU. Dans une tribune au « Monde », il presse le G20 d’approuver un plan de relance augmentant d’au moins 500 milliards de dollars par an les financements proposés aux pays les plus démunis.
Dans trente ans, la population mondiale avoisinera les 9,7 milliards d'habitants. Deux tiers de ces personnes vivront dans des zones urbaines densément peuplées et la planète connaîtra un boom de la construction sans précédent.
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Marek Hudon, professeur et chercheur à la Solvay Brussels School of Economics and Management (SBS-EM) de l’ULB Ses recherches portent principalement sur la microfinance, l'éthique, le développement durable, et l'entrepreneuriat social. Nous abordons l'économie, où en est sa transformation ? Pourquoi cause-t-il de plus en plus de maladie mentales et de burnout ? Le développement durable existe-t-il ? Quand aurons-nous des cours de décroissance ? Allons-y arriver ?
« Décarboner la santé pour soigner durablement » : le Shift publie la mise à jour 2023 de son rapport final dans le cadre du PTEF
L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.
Faut-il confiner définitivement 42.000 tonnes de déchets toxiques dans l'ancienne mine de Wittelsheim (Haut-Rhin), au risque de polluer un jour la plus grande nappe phréatique d'Europe? L'État lance mardi une nouvelle concertation jugée illusoire par certains acteurs locaux, face à une décision déjà prise.
Un groupe de grands investisseurs, pesant plus de 4.000 milliards de dollars, a lancé jeudi un appel pour demander aux plus importants groupes européens de chimie, secteur très émetteur de carbone, de redoubler d'efforts face au changement climatique.
Les plus gros navires dans l'UE vont devoir doper leur recours aux carburants durables (dont l'hydrogène) et réduire de 80% leurs émissions carbone d'ici 2050 par rapport à 2020, selon l'accord trouvé jeudi entre eurodéputés et Etats membres.L'UE avait déjà décidé fin novembre d'intégrer progressivement, d'ici 2027, le transport maritime à son marché carbone, afin d'obliger les navires de plus de 5.000 tonnes à acheter des "droits à polluer" correspondant à leurs émissions pour les inciter à se verdir.
Entretien avec Sarah Laroussi, directrice générale du Comité national pour le développement du bois (CNDB), association à but non lucratif qui promeut l’utilisation du bois et accompagne son développement. Les forêts, indispensables à la lutte contre le réchauffement en raison notamment de leur rôle de puits carbone, sont aujourd'hui grandement affectées par la sécheresse : en ce sens, le bois garde-t-il toute sa place dans la transition écologique ?
e l'Amazonie aux forêts d'Afrique et d'Asie du Sud-Est, la déforestation à grande échelle menace de réduire les précipitations sous les tropiques, selon une étude publiée jeudi dans la revue Nature. Le risque est le plus aigu dans le bassin du Congo, sur lequel plane la menace d'une déforestation rapide dans les années à venir. Les précipitations pourraient y être diminuées de 10% d'ici à la fin du siècle, avertissent les chercheurs.
Gagner sa vie, oui… mais tout en faisant attention au sens dans son travail. Face aux enjeux climatiques et sociaux qu’il n’est plus possible d’ignorer, de plus en plus de jeunes se détournent des grosses boîtes traditionnelles pour se diriger vers des structures étiquetées soutenables. Être une entreprise durable, pour faire simple, c’est veiller à son impact sur le vivant, mais aussi au bien-être de ses travailleurs.
Renouveau des coopérations territoriales, mise en mouvement collective, transformation des imaginaires... : conduire les transitions vient avec son lot de défis. D’autant plus lorsqu’il faut faire face à un modèle économique dominant porté par un discours puissant. Face à ces enjeux, la Mise en récits des projets de transitions est une méthode stratégique aux multiples bénéfices.
Une vingtaine de grandes villes à travers le pays sont touchées depuis la semaine dernière par une alerte pollution aux particules fines. «Libération» fait le point sur ce phénomène qui devrait se prolonger plusieurs jours encore.
Les carburants d'aviation durables passent par la production de mascara: dans son usine-pilote de la campagne champenoise, Global Bioenergies mise sur la biomasse et sa "molécule magique" pour décarboner à terme le transport aérien.Dans de grandes cuves de fermentation en inox et un entrelacs de canalisations de son site de Pomacle, près de Reims, la start-up spécialiste de chimie verte a débuté la production d'isobutène, un hydrocarbure très utilisé dans la pétrochimie.
L'entreprise belge a signé un accord sur le long terme avec une société finlandaise.
Des pousses de colza génétiquement modifié, dont la culture est interdite en Europe, ont été découvertes début 2022 dans la nature autour du port de Rouen, révélant des défaillances dans la surveillance de ces graines légalement importées et transformées en France.
Jusqu’à présent assez peu outillée, la mise en récits des projets de transitions a été au cœur d’une intense activité "Ressource" du Cerdd et de ses partenaires. Résultats : une publication socle, un kit d’animation pour se lancer, un webinaire inspirant... et le replay du Labo Mise en récit(s) organisé fin novembre 2022.
The Shift est une communauté unique dédiée au développement durable, qui rassemble entreprises, associations, institutions académiques et publiques issues de multiples secteurs en Belgique. L'objectif commun consiste de bâtir ensemble une économie et une société plus durables.
Cette émission d'obligations a rencontré un "franc succès", avec une "demande totale culminant bien au-delà des 9 milliards d'euros sur les trois tranches", ce qui a permis à Engie de fixer les prix.
Alors que les marques éthiques se multiplient, la fast fashion continue son expansion. A l’heure de la lutte contre le réchauffement climatique, le collectif En Mode Climat tire la sonnette d’alarme et réclame des lois pour réguler le secteur de la mode, l’un des plus polluants au monde. Entretien avec Julia Faure, co-fondatrice de la marque LOOM et membre de ce mouvement.

2022

Le nucléaire ne pourra pas être une alternative à moyen terme dans la transition énergétique, dit une experte. «Pratiquement partout, la construction de nouvelles centrales nucléaires est retardée […] et beaucoup d’entre elles ne fonctionnent pas correctement».
Pour ce dernier épisode de l’année 2022 du podcast Positive Changemakers, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Vinz Kanté, animateur radio professionnel reconverti en militant radical pour la cause e…
Les républicains dénoncent les fonds qui intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs investissements. Une dérive qui, selon eux, pénalise les épargnants et menace les majors du Big Oil, explique dans sa chronique Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde ».
Un concept flou. Apparu dans les années 1980, le développement durable ne s’est jamais défait de cette image qui lui colle à la peau, et a donné lieu à des interprétations et des actions extrêmement variées. À tel point que, quarante ans plus tard, les tensions entre objectifs économiques, environnementaux et sociaux des différentes parties prenantes ne sont toujours pas réglées.
Un nouveau rapport publié ce lundi 5 décembre montre que la France arrive au 11e rang des pays européens en matière de progression vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030. Mais le pays doit notamment progresser sur les ODD liés à la consommation et à la production responsable. Il arrive en effet à la deuxième place des pays européens contribuant le plus à l’esclavage moderne dans le secteur des minerais hors Union européenne.
Une société en croissance économique est-elle une société qui se porte bien ? L’économiste Timothée Parrique démontre le contraire et trace les grands axes d’une société post-croissance, durable et réjouissante.
Recette pour pousser la transition durable des activités polluantes ou nouvelle façade verte que se donnent des entreprises pour paraître plus écologiques? Les émissions d'obligations liées au développement durable séduisent, mais suscitent aussi de nombreux doutes.
Une nouvelle manifestation ce dimanche à Bruxelles pour réclamer des mesures fortes contre le réchauffement climatique.
Si l’on regarde dans le dictionnaire, au terme militant, on trouve ceci : « Qui combat activement dans les luttes idéologiques. Doctrine, politique militante. » Mais pour Emmanuel André, cela va bien plus loin. Il écrit sur Twitter : « On constate que les personnes qui réfléchissent, s’informent ou s’inquiètent des modifications profondes à entreprendre pour tendre vers un mode de vie durable sont systématiquement déconsidérées par certains, voir étiquetés de « militants ». Le mot « militant » est utilisé par certains dans le but de décrédibiliser, car il sous-entend qu’une personne lutte uniquement pour défendre une idée, une opinion, voire une croyance. »
Et pourquoi d'ailleurs ne pas organiser les prochains jeux olympiques d'hiver européens à Mons?
Eau secours. Alors que la sécheresse assoiffe toujours la quasi-totalité des départements français et à l’entame d’un hiver au cours duquel les factures vont s’alourdir, il est plus nécessaire que jamais d’apprendre à réduire notre consommation d’eau. Mais par où commencer ?
A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.
La COP3 Étudiante souhaite mettre en avant le développement durable et ses conséquences, notamment dans le secteur de l'enseignement supérieur. Nous voulons montrer, à l’aide d’exemples concrets, qu'un comportement plus durable, plus sobre, apporte également du bien être.
Citroën a dévoilé jeudi 29 septembre 2022 « Oli », un véhicule d’un nouveau genre conçu avec un matériau original. L’habitacle de ce concept car est en effet fabriqué avec un carton particulièrement résistant. L’idée pour le constructeur automobile était de penser une voiture électrique très légère afin de limiter son impact environnemental à plusieurs niveaux.
Ensemble vers les Objectifs de développement durable ! adoptée par le Gouvernement wallon le 22 septembre 2022
Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d'écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l'urgence à transformer un système socio-économique écocidaire - AgroParisTech, HEC, Polytechnique... : les discours d'une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l'été 2022. En s'appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d'anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l'accompagnent. Pour autant, qui bifurque seul s'expose à une marginalisation et un épuisement dans la lutte. C'est pourquoi l'auteur affirme la nécessité de s'unir : faire système collectivement en marge du système dominant pour éviter le greenwashing et con
La transition plus que jamais au cœur des formations de l'UCLouvain. Certains cours ont été modifiés pour intégrer davantage les enjeux environnementaux, d'autres ont été créés.
Prendre le train gratuitement, c’est maintenant possible pour des milliers d’Espagnols. Face à l’augmentation des prix du carburant, le gouvernement a annoncé plusieurs mesures visant à favoriser l’usage des transports publics jusqu’à la fin de l’année 2022. Un dispositif bon pour le porte-monnaie des voyageurs, mais aussi pour la planète, qui fait son chemin un peu partout en Europe.
Comment remettre en question un système qui vous privilégie ? Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d’écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l’urgence à transformer un système socio-économique écocidaire – AgroParisTech, HEC, Polytechnique… : les discours d’une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l’été 2022. En s’appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d’anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l’accompagnent.
Plus de cinquante spécialistes des questions environnementales, parmi lesquels Samuel Cazenave, Jean Jouzel, Valérie Masson-Delmotte, Serge Tisseron ou Ophélie Gaillard, expliquent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut réviser les attributions du ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, qui ne font aucune mention à l’éducation à la transition écologique.
Alors que l’Europe traverse son été le plus sec depuis cinq-cents ans, les fleuves, rivières et lacs du continent font face à des bouleversements majeurs, tant sur le plan environnemental qu’en matière d’exploitation commerciale. La sécheresse pourrait ainsi affecter durablement leur fonctionnement à l’avenir.
Dans son rapport de synthèse des 3 groupes de travail, le GIEC fait des préconisations pour baisser la demande en énergie dans le cadre du concept de développement durable - comme un mantra à la mode, l’acronyme SDG’s (Sustainable Development Goals) revient d’innombrables fois -, mais il écarte l’hypothèse d’une vraie décroissance, qui entraînerait une baisse du PIB par habitant, baisse apparemment jugée non acceptable politiquement.
Cette publication, par son organisation et le choix des thèmes abordés, a pour ambition d’informer un public le plus large possible sur le changement climatique, ses mécanismes, causes et effets ainsi que sur les dispositifs mis en place pour le circonscrire, aux échelles internationale, européenne et nationale. Elle fournit en particulier des statistiques détaillées sur les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, en Europe et en France.
Vote historique aux Nations Unies, qui déclarent que l'accès à un environnement propre, sain et durable est un droit de l'Homme universel
30 years into the era of cooperation for Sustainable Development, this model is turning out to be a conceptually flawed and failed solution to both poverty and ecological conservation. Its near-hegemonic grip on international development agencies may well have done more harm than good, by stifling more radical alternatives while leaving communities more vulnerable to incipient climate breakdown. That is why it is high time that those of us who are employed to work on either environmental or social issues now drop the ideology of Sustainable Development
Face à l’arrêt forcé de nombreux réacteurs dans l’hexagone, Yves Marignac, expert critique du nucléaire et porte-parole de l’association négaWatt, spécialisée dans la transition énergétique, dénonce une trop forte dépendance du pays au nucléaire.
Nous sommes confrontés à une série de transitions durables importantes – il suffit de penser à la transition énergétique. À cet égard, le secteur financier joue un rôle non négligeable. Il est nécessaire d’accélérer le financement des transitions.
Ce texte controversé, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO₂ ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.