Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
Numéro de compte : BE82 1030 7636 8168
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Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

L’association écologiste Legambiente rapporte une augmentation, en 2023, de 15,6 % des infractions liées à l’« écomafia » par rapport à 2022, une augmentation en partie liée à l’augmentation des contrôles policiers.
Alors que les incendies forestiers se multiplient aux quatre coins du globe (Grèce, Albanie, Macédoine du Nord ou Californie), les feux qui ravagent les forêts du cercle polaire inquiètent les scientifiques. Si le phénomène des feux boréaux est loin d'être neuf, il devient de plus en plus récurrent et intense.
Le trafic aérien se porte bien, merci pour lui. Cela vaut autant pour le transport de passagers que de marchandises. Ce dernier profite notamment de l’explosion des commandes en ligne sur des plateformes comme Shein ou Temu. De quoi faire les beaux jours de l’aéroport de Liège, toujours plus au centre de ce business aux conséquences sociales et environnementales pourtant désastreuses.
L’agronome Marc Dufumier observe, dans une tribune au « Monde », que les conflits d’usage des eaux peuvent être résolus par des techniques d’agroécologie rompant avec celles de l’agro-industrie.
Le gouvernement fédéral, premier acheteur de biens et de services au monde, prévoit dans un premier temps d’arrêter d’ici à 2027 de s’approvisionner en plastiques à usage unique pour ses activités de restauration, d’événementiel et pour les emballages, avant un élargissement à toutes ses activités.
Le gouvernement fédéral, premier acheteur de biens et de services au monde, prévoit dans un premier temps d’arrêter d’ici à 2027 de s’approvisionner en plastiques à usage unique pour ses activités de restauration, d’événementiel et pour les emballages, avant un élargissement à toutes ses activités.
Deux cabinets Ecolo, ceux de la ministre de l'Environnement Zakia Khattabi et de la secrétaire d'État à l'Égalité des chances Marie-Colline Leroy accusent le MR de bloquer plusieurs subventions à des associations environnementales et de cohésion sociale. Le vice-Premier ministre MR David Clarinval confirme, assume et justifie. À l'issue du dernier Conseil des ministres du gouvernement fédéral en Affaires courantes avant les vacances d'été, les écologistes ont reproché aux libéraux de bloquer le versement de huit subventions environnementales, "pourtant déjà approuvées", à des organisations internationales et nationales, indique le cabinet Khattabi.
Par un arrêt rendu le 18 juin 2024, la nouvelle chambre de la cour d’appel de Paris dédiée aux contentieux émergents sur le devoir de vigilance et la responsabilité écologique s’est prononcée sur la recevabilité du procès climatique contre TotalEnergies. Pour mémoire, TotalEnergies est la première société en France à avoir été mise en cause sur le double fondement de la réparation du préjudice écologique (article 1252 du code civil) et de l’insuffisance de son plan de vigilance
Omniprésents dans l’environnement, les microplastiques pénètrent profondément dans l’organisme des poissons, jusqu’à se retrouver en grand nombre dans les filets que nous mangeons, révèle une étude canadienne réalisée près de Toronto.
Le géant pétrolier français TotalEnergies n'a pas encore démarré la production dans son projet contesté d'oléoduc en Afrique de l'Est mais les fragiles écosystèmes en Ouganda en souffrent déjà, avec des effets "dévastateurs" sur l'environnement, dénonce vendredi une activiste d'une ONG ougandaise. La région du lac Albert abrite des ressources pétrolières estimées à plus d'un milliard de barils que le géant pétrolier veut exploiter en partenariat notamment avec le groupe pétrolier chinois CNOOC à travers les projets Tilenga et EACOP (East African Crude Oil Pipeline).
Réaction de Canopea à la sortie de la nouvelle Déclaration de Politique Régionale (DPR) wallonne 2024-2029. Dans sa déclaration de politique régionale, le nouveau gouvernement de Wallonie déclare d’entrée de jeu qu’il veut faire “face au changement climatique et protéger la biodiversité avec lucidité et pragmatisme” (P.5 de la DPR). A la lecture du texte de 112 pages, Canopea ne peut que regretter au contraire un manque de lucidité et d’ambition face aux enjeux environnementaux et aux moyens d’y répondre. Certaines propositions, notamment en matière de rénovation énergétique, d’aménagement du territoire ou de biodiversité sont toutefois positives.
En se dotant d'un ministère de l'environnement dès 1971 la France a pu paraître pionnière. Mais lorsqu'on se penche sur ses moyens conférés et son incarnation, il y a de quoi relativiser.
Saviez-vous que la 1ère loi de protection de la nature en France visait à protéger les paysages au caractère artistique ? Depuis cette loi de 1906, que reste-t-il de cette idée d'une nature-musée ?
L'essor de l'économie numérique a des répercussions de "plus en plus graves" sur l'environnement, entre la consommation d'eau et d'électricité des centres de données et l'épuisement des matières premières, avertit mercredi l'ONU.
Le gendarme des médias a annoncé ce mercredi 10 juillet avoir condamné la chaîne d’info de Vincent Bolloré à deux amendes de 60 000 et 20 000 euros pour «manquements» à ses obligations.
Les conséquences du nucléaire et des énergies renouvelables sur l’environnement et la santé ne sont pas toujours maîtrisées, alerte l’Autorité environnementale dans son rapport annuel. Relance du nucléaire, déploiement des énergies renouvelables… Les installations liées à la production électrique ne sont pas neutres pour l’environnement. Tel est l’un des messages délivrés par le rapport annuel 2023 de l’Autorité environnementale (AE) et la synthèse annuelle 2023 de ses antennes régionales (missions (...)
Le Pacte vert pourrait être affaibli pour permettre à Ursula von Der Leyen de rester à la tête de la Commission européenne.
EDF a déclaré trois "événements significatifs de sûreté" sur des équipements du réacteur EPR de Flamanville, depuis sa mise en service début mai, des anomalies liées au non respect de règles d'exploitation mais sans conséquence sur "les personnes et l'environnement", a-t-on appris auprès de l'ASN, le gendarme de la sûreté nucléaire.
En amont du second tour des élections législatives, qui se tiendra dimanche 7 juillet, Novethic a synthétisé les principales propositions des trois partis majoritaires – Rassemblement national, Nouveau front populaire et Ensemble pour la République – sur les sujets liés aux conditions de travail, au financement de l’économie et à l’environnement.
« J’ai envie de jeter l’éponge » : de nombreux agents et fonctionnaires de l’environnement se disent très inquiets d’une victoire du RN aux législatives. « La question que je me pose, c’est : “Concrètement, qu’est-ce que je vais faire pendant cinq ans pour l’écologie ?” » Depuis la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections européennes et la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, cette fonctionnaire spécialisée dans les politiques agricoles « stresse ».
Matériaux d’utilité publique pour certains, éléments polluants à bannir absolument pour d’autres. C’est ainsi que pourrait se résumer, aujourd’hui, la vision – Ô combien contrastée – de notre société à l’égard des matières plastiques. Avec la prise de conscience collective du réchauffement climatique et de la pollution des écosystèmes, de nombreuses voix se sont élevées pour interdire l’usage des plastiques dans notre quotidien. Mais est-ce réellement une bonne option ? Est-ce que le bannissement ne va pas induire des effets environnementaux encore plus délétères ? Quelles sont les options d’améliorations revendiquées qui pourraient être envisagées par le secteur de la plasturgie ? Décryptons ensemble le « dilemme des plastiques » ou comment concilier les bénéfices indispensables avec la nécessité de réduire les impacts environnementaux du secteur.
Pales recyclables, béton décarboné... les concepteurs d'éoliennes multiplient les innovations pour verdir leurs engins, enjeu environnemental mais aussi objet politique pour les critiques de cette énergie."Je veux arrêter les énergies renouvelables, parce que les énergies renouvelables ce n'est pas propre, et d'ailleurs ce n'est pas renouvelable", déclarait le 5 juin sur BFMTV Marine Le Pen qui veut bloquer le déploiement de l'éolien, terrestre et marin, pour miser largement sur le nucléaire.
L'administration de Joe Biden a annoncé vendredi son intention de maintenir la protection d'une immense zone en Alaska que l'administration de Donald Trump avait tenté de retirer afin de permettre son exploitation minière, gazière et pétrolière.Le gouvernement du démocrate a dans le même temps rendu définitive une décision bloquant la construction d'une route en Alaska, nommée route Ambler, qui aurait permis de mener à des zones riches en minéraux, notamment en cuivre."Ces merveilles naturelles exigent notre protection", a déclaré Joe Biden sur X.
Aux Etats-Unis, la Cour suprême à majorité conservatrice a annulé, ce vendredi 28 juin, la «doctrine Chevron» qui imposait aux tribunaux de suivre les recommandations des agences gouvernementales.
Sauver les herbiers de posidonie arriverait comme une solution supplémentaire pour lutter contre le réchauffement climatique.
Dans un contexte où l’urgence climatique se fait de plus en plus pressante, les méthodes traditionnelles de diplomatie semblent en décalage avec les besoins immédiats des pays en développement comme le Gabon. Dans le podcast écologique LIMIT, Laurent Testot, lauréat du prix de l’Académie française pour la promotion du respect de l’environnement, a souligné cette dissonance en déclarant : «Le temps long de la diplomatie n’est pas en phase avec le temps de l’urgence climatique». Adrien N’Koghe-Mba*revient, dans cette chronique, sur les conclusions décevantes de la réunion préparatoire de la COP29 à Bonn, en Allemagne, et appelle à des actions plus rapides et concertées pour affronter cette crise globale.
Alors que les élections législatives doivent se tenir le 4 juillet au Royaume-Uni, de nombreuses organisations écologistes, dont Extinction Rebellion et WWF, ont organisé cette marche pour faire pression sur les représentants.
Ces produits, essentiellement destinés au continent africain, contiennent en effet des niveaux trop élevés en souffre, en manganèse et/ou en benzène, nocifs pour la santé et l'environnement.
La future composition de l’Assemblée nationale sera décisive pour le futur climatique du pays. Certaines lois, en passe d’être votées avant la dissolution prononcée par Emmanuel Macron, pourraient ne jamais voir le jour.
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité. Etienne de Callataÿ voit positivement le glissement vers des gouvernements de centre-droit : “J’y vois du positif par rapport à ce qui était redouté au niveau européen et au niveau belge. Du côté francophone, ce glissement vers la droite est tout à fait étonnant même si, au niveau européen, c’est la tendance de ces dernières décennies. La surprise, c’est que la Wallonie participe à ce glissement.”
Le Conseil (États membres) de l'Union européenne a adopté définitivement, lundi à Luxembourg, le projet de règlement européen sur la restauration des écosystèmes dégradés. Ce vote a été soutenu par 20 États membres représentant 66,07% de la population de l'UE, soit une majorité qualifiée. Seuls six pays ont voté contre. La Belgique s'est abstenue. Le vote met fin à deux années de dure controverse politique au sein de l'Union européenne. Projet phare du Pacte vert européen dans son volet biodiversité, cette législation fixe aux États membres l'objectif de restaurer au moins 20% des écosystèmes dégradés (terres et des mers) de l'UE d'ici 2030 et l'ensemble des écosystèmes ayant besoin d'être restaurés d'ici 2050.
Alors que la conférence de paix pour l’Ukraine, organisée jusqu’à ce dimanche en Suisse, se poursuit avec un défilé de délégations, une nouvelle étude vient de quantifier l’impact environnemental de l’invasion russe. En 24 mois, la guerre a généré environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Mais ce n’est pas tout : les dégâts économiques associés à ces émissions s’élèvent à plus de 32 milliards de dollars, soit 29,8 milliards d’euros. Les auteurs du rapport ont basé leurs conclusions sur le coût social du carbone, évalué à 185 dollars par tonne de carbone émis. Ce rapport, provenant de l’Initiative on Greenhouse Gas Accounting of War (IGGAW), utilise la dernière méthodologie évaluée par des pairs pour chiffrer le coût de chaque tonne de carbone émise, mettant en évidence les principales sources de ces émissions.
La loi controversée sur la restauration de la nature pourrait finalement être adoptée après un revirement inattendu de l’Autriche. Le vote du Conseil de l’Union européenne est prévu ce 17 juin. Adoptée par le Parlement européen à l’issue de débats houleux, la loi sur la restauration de la nature vise à enrayer la destruction des écosystèmes naturels. Cependant, ses détracteurs, comme les Pays-Bas, estiment qu’elle constitue une entrave pour les agriculteurs et les entreprises.
Ukraine, Gaza, pouvoir d’achat, école, agriculture… Les partis de gauche ont acté la création d’un « Nouveau Front populaire ». Voici les principales mesures contenues dans leur programme.
Les émissions de deux années d’invasion s’élèvent à environ 175 millions de tonnes de dioxyde de carbone.
Tribune | Pour une prise en compte des causes environnementales du cancer (polluants, pesticides ou perturbateurs endocriniens).
« L’écologie à la française » conçue par Emmanuel Macron n’a pas de quoi nous rendre fiers, démontre l’auteur de cette tribune. Elle ne respecte pas le droit de la nature face aux intérêts économiques. Antoine Gatet est président de France Nature Environnement (FNE) et représentant de FNE au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Monsieur le président de la République, Le 4 mai, dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche, vous avez décrit votre conception de « l’écologie à la française (...)
L’Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates (S&D) a joué un rôle majeur au Parlement européen dans l’adoption des mesures environnementales du Pacte vert, et s’est progressivement défaite de son ADN productiviste tout en «restant attaché à la production». Bilan.
Résident du petit village de Kapoulivka, situé sur la rive droite de l’immense fleuve Dniepr qui traverse l’Ukraine du nord au sud, Serhi Karnaoukh a passé toute sa vie à pêcher dans le réservoir d’eau formé par le barrage hydroélectrique de Kakhovka. Mais il y a un an, le 6 juin 2023, à l’aube, une explosion retentissait sur des dizaines de kilomètres. L’édifice de trente mètres de haut, construit dans les années 1950 sur le Dniepr, venait d’exploser, déversant les eaux du réservoir sur des dizaines de villes et villages côtiers situés en aval du barrage, dans les régions de Mykolaïv et de Kherson.
L'ozone (O3) reste l'un des seuls polluants de l'air dont la concentration continue de croître. Et plus les émissions de gaz à effet de serre et la température planétaire en feront de même, plus cette variété instable de l'oxygène, à double tranchant, sera présente dans l'atmosphère. Cette logique, admise depuis longtemps, a été quantifiée pour l'une des premières fois dans une étude (1) publiée, le 2 juin, dans la revue Earth's Future. Quatre chercheurs américains et canadiens ont modélisé l'augmentation de l'O3 aux basses altitudes à l'horizon 2050 en fonction des projections du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec).
France - Institutions, immigration, défense, écologie… A l’approche du scrutin du 9 juin, «Libé» a épluché les programmes des huit principales listes en lice. Dans cet épisode, focus sur l’environnement.
Une dizaine de sociétés savantes et de réseaux d’organismes de recherche européens ont adressé, mercredi 29 mai, une lettre ouverte aux responsables politiques européens.
La crise agricole qui a éclaté en Europe ces derniers mois à une nouvelle fois mis en lumière les graves déséquilibres économiques qui pèsent sur ce secteur depuis de très nombreuses années : un revenu moyen en berne, une mise en concurrence internationale déloyale, une pression importante sur les prix par l’industrie agroalimentaire et les distributeurs, auxquels s’ajoutent la lourdeur administrative et des normes jugées trop contraignantes. Loin de résoudre les principaux problèmes soulevés, cette crise agricole a surtout été le prétexte parfait pour enterrer très rapidement et efficacement certaines avancées environnementales essentielles, acquises lors des négociations de la PAC 2023-2027. C’est aussi l’occasion de constater qu’il existe en réalité une très forte dualisation du monde agricole, notamment en Wallonie. Malgré des revendications qui semblent être partagées par l’ensemble de la profession se cachent des réalités économiques bien différentes d’un type d’exploitation à l’autre.
L’année dernière, les SUV ont représenté la moitié des ventes de voitures neuves dans le monde. Ces véhicules lourds et polluants seraient à eux seuls responsables de 20 % de l’augmentation des émissions mondiales de CO2, selon une analyse de l’Agence internationale de l’énergie relayée par “The Guardian”.
Dans le cadre des prochaines élections régionales et communautaires, le Réseau IDée a parcouru les programmes et déclarations des principaux partis politiques, pour identifier ce qu’ils proposaient en matière d’éducation relative à l’environnement (ErE). Sont-ils favorables ou pas aux propositions faites par les praticien·nes et les associations du secteur? Analyse.
Ça champ pas bon. Assurer le renouvellement des générations et la souveraineté alimentaire. Adapter le secteur agricole au réchauffement et au recul de la biodiversité. C’est l’objectif de la loi soumise au vote à l’Assemblée nationale ce mardi. Les associations écologistes s’inquiètent d’une absence de cap et de plusieurs reculs significatifs pour ce texte remanié après la mobilisation du secteur agricole fin 2023. Vert fait le point.
Birdlife(a) et d’autres ONG environnementales européennes dressent le bilan de la dernière législature pour les groupes politiques européens, et tous les partis nationaux(b). Décryptage
Si la protection de l'environnement figure parmi les critères qui orientent le vote des Belges, c'est souvent le climat qui est au cœur du débat. Pourtant, les événements récents montrent que la nature est aussi éminemment politique. Le déclin de la biodiversité met en péril la viabilité des territoires et sa protection ne peut reposer exclusivement sur la création de réserves. Natagora plaide pour que chaque décision politique soit guidée par la nécessité impérieuse de préserver cette trame complexe et indispensable à notre existence. Découvrez les 7 priorités que nos équipes ont présentées aux présidents et présidentes de partis.
Alors que le capitalisme néolibéral et ses dogmes de croissance et de concurrence montrent chaque jour leurs limites pour faire face aux crises environnementales, la planification écologique semble indispensable. Elle va mettre au cœur de son existence la structure la plus puissante qu’ait inventé l’espère humaine, l’Etat. Quel rôle celui-ci peut-il être amené à jouer ? Quelles institutions peut-on mettre en place pour piloter la transition écologique et assurer sa dimension démocratique ?
Dans un état des lieux alarmant, l'Union internationale pour la conservation de la nature prévient mercredi que la moitié des écosystèmes de mangrove mondiaux sont menacés d'effondrement. En cause : la déforestation, le développement, la pollution et la construction de barrages. Mais aussi l'élévation du niveau de la mer et la fréquence accrue des tempêtes violentes associées au changement climatique.
Pollution des sols, sources d’eau contaminées, champs dévastés. En plus du lourd bilan humain, le préjudice écologique subi par les habitants de Gaza est immense. Des observateurs soulignent la nécessité de criminaliser la destruction de l’environnement à des fins militaires.
Pollution des eaux et des sols, trafic d’espèces rares… Les atteintes à l’environnement progressent, avec des conséquences très graves, mais les moyens mis en place pour les punir sont trop faibles pour être dissuasifs. Plus de 70 personnalités se joignent au « Nouvel Obs » pour réclamer au président de faire de la justice environnementale une priorité nationale et de renforcer la législation actuelle.
En collaboration avec « Le Soir », le groupe d’experts « Psychologie et société », publie les premiers résultats du « baromètre de l’environnement », une grande enquête qui a pour objectif de mieux comprendre comment les Belges perçoivent les enjeux liés à la crise environnementale.
Le lac Windermere en Angleterre, souffre du déversement des eaux usées, allié à une forte affluence touristique qui modifie sa physionomie.
Que peuvent encore les militants écolos pour s’opposer à des projets controversés ? Retour sur l’abandon d’une concession de sable coquillier en Bretagne en 2016 grâce à la mobilisation locale.
Il y a 3 ans, la Belgique a lancé son plan pour la relance et la résilience soutenu financièrement par l’Europe. Parmi les projets, la construction et la rénovation plus écologique du parc immobilier. Le financement de certains bâtiments publics dépend désormais obligatoirement du respect de normes environnementales beaucoup plus strictes. Nous avons visité le chantier d’une des toutes premières constructions qui suit ces nouvelles normes à l’UMons.
Le retour de Janco sur LIMIT après 1an d'absence, voici l'épisode 3.
Treize ans après l'accident de Fukushima, des chercheurs ont capturé pour la première fois des images d’atomes de césium radioactif dans des échantillons environnementaux probablement issus d'un ou plusieurs réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi.
Le nettoyage de la boîte e-mail est incomparablement moins efficace que la réduction du nombre de terminaux numériques en notre possession, renforcée par la prolongation de leur durée de vie.
L’environnement, ça commence à bien faire ? En quelques semaines à peine, le service public de l’information a annoncé la fin de plusieurs programmes majeurs, alors que la crise climatique fait plus que jamais rage en France comme sur le reste de la planète.
Lorsque Kristal Lee et son mari ont acheté leur maison en Caroline du Nord il y a deux ans, ils pensaient s'y installer "pour toujours". Mais un projet de mine de lithium à proximité leur fait passer des nuits blanches."Nous n'avons pas vraiment l'option de déménager en ce moment, en particulier à cause de la situation économique et de l'inflation", confie Kristal Lee, 41 ans, à l'AFP.
Voter pour la biodiversité, c’est possible! Découvrez comment dans ce numéro.
Le projet de loi d’orientation agricole est présenté aux députés mardi 14 mai. Remanié après les manifestations d’agriculteurs du début d’année, il mise sur la « simplification », au détriment des normes environnementales. Le gouvernement oppose-t-il agriculture et protection de l’environnement ? La question n’a cessé de se poser depuis le début de la crise agricole. Elle revient sur le devant de la scène avec l’arrivée devant les députés, en séance plénière à partir du mardi 14 mai, du projet de loi (...)
LUXEMBOURG - Plusieurs espèces présentes au Grand-Duché vont disparaître.
Des dizaines d'ONG de défense de l'environnement s'inquiètent d'un "démantèlement des mesures vertes" au sein de l'Union européenne et pressent les responsables politiques d'"arrêter avant qu'il ne soit trop tard", dans une lettre ouverte publiée lundi. "La nature n'est pas en conflit avec la capacité de notre société à prospérer, elle est à son fondement même. Mais certains politiciens dans les capitales européennes, et dans les institutions de l'UE à Bruxelles, accélèrent les crises de la nature et du climat, risquant les vies des personnes qu'ils représentent", met en garde la lettre publiée sur leurs sites internet respectifs.
Les Vingt-Sept ont validé lundi à Bruxelles une révision de la politique agricole commune, déjà votée fin avril, qui réduit ses ambitions environnementales.
Dans une lettre ouverte publiée lundi (13 mai), des centaines d’organisations de la société civile ont dénoncé le récent changement de cap de l’UE en matière de politiques de durabilité dans le secteur agroalimentaire.
Depuis fin 2023, les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale sont en proie à des pluies extrêmes générant des inondations et des glissements de terrain. El Nino, en plus du changement climatique, serait responsable de ces phénomènes extrêmes en Afrique de l’Est. Des millions d’hectares de champs sont détruits par ces pluies diluviennes, qui menacent aujourd’hui la sécurité alimentaire dans la région.
Unilever était une des entreprises les plus engagées vers la durabilité, portée par son charismatique PDG Paul Polman.
Le puits de pétrole de Nonville cristallise les oppositions, et pourrait notamment polluer les ressources en eau de 180 000 franciliens.
La LPO lance une campagne de sensibilisation auprès des Français disposant d'un jardin pour les inciter à suspendre leurs travaux d'entretien.
70 % des journalistes environnementaux ont subi des agressions ou des menaces, dénonce l’Organisation des Nations Unies. Des reporters, cités dans le rapport présenté au Chili par l’ONU, se confient sur leurs vies chamboulées. Santiago (Chili), reportage Au pied de la Cordillère des Andes enneigée, en ce début d’automne austral, la 31ᵉ conférence de l’Unesco pour la liberté de la presse a rassemblé gouvernements, autorités, ONG, scientifiques et journalistes, venus des quatre coins de la planète. Cette (...)
Traiter des sujets portant sur l’environnement est de plus en plus dangereux pour les journalistes, qui payent leurs enquêtes parfois de leur propre vie : 70 % d’entre eux ont été la cible d’attaques, de menaces ou de pressions depuis 2009.
Le G7 va s'engager à réduire la production de plastique de manière à s'attaquer de front à la pollution mondiale engendrée par ce matériau, selon une ébauche du communiqué final des ministres de l'Environnement réunis en Italie, a-t-on appris lundi de source française.
S’il y a quelques siècles de cela, le poisson était une excellente source de protéines, de minéraux, de vitamines et d’oméga-3, difficile d’en dire autant aujourd’hui tant l’océan et les cours d’eau subissent une pollution sans précédent. Et le mercure n’est pas le seul polluant concerné.
L’analyse de 186 études d’évaluation de différentes mesures de conservation de part le monde prouve l’efficacité globale de ces dispositifs. Mais il faut en faire plus pour éradiquer la chute du vivant en cours.
Le texte proposé en urgence face à la fronde agricole a été validé par le Parlement européen mercredi, au grand dam des élus et d’organisations écologistes qui dénoncent un «détricotage» des mesures environnementales.
Les grandes entreprises ciblées par ce texte seront en outre tenues de prévenir, d’identifier et de remédier aux violations de droits humains et sociaux et aux dommages environnementaux dans leurs chaînes de valeur partout dans le monde.
CERAC (Climate and Environment Risk Assessment Center) évalue les risques climatiques et environnementaux en Belgique et conseille les décideurs sur les stratégies à adopter afin de renforcer notre résilience et notre capacité d'adaptation.
5 mois après les révélations sur les PFAS, 4 habitants de Chièvres vont interpeller les députés wallons en commission environnement. Ces citoyens vont faire part de leurs interrogations grâce à une pétition qui a récolté 1800 signatures.
Les deux experts du climat Purnamita Dasgupta et Youba Sokona prônent, dans une tribune au « Monde », une approche intégrée, tenant compte des interdépendances entre écosystèmes et économie.
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Nestlé a dû répondre jeudi de sa stratégie en matière d'aliments sains lors de son assemblée générale annuelle, des actionnaires ayant fait pression pour que le groupe se dote d'objectifs plus stricts. Le scandale autour de l'eau en bouteille et les questions concernant la teneur en sucre des aliments pour bébé "écornent la confiance" et montrent "la nécessité" pour Nestlé de se doter d'objectifs plus contraignants, a déclaré Vincent Kauffmann, le directeur de la fondation Ethos, lors d'une prise de parole durant l'assemblée générale qui s'est tenue près de Lausanne.
Cet outil est destiné aux enseignant·es qui souhaitent aborder l'Éducation relative à l’Environnement et au Développement Durable (ErE DD) avec leurs classes et aux associations d’ErE DD qui travaillent avec le public scolaire. Il propose 7 thématiques, pour lesquelles de nombreuses portes d’entrée ont été identifiées dans les référentiels du tronc commun, avec des pistes d’activités concrètes. Un « continuum » a été réalisé pour traiter chaque thématique à travers les attendus des référentiels des différentes disciplines, au fil des années depuis la maternelle jusqu’à la 3e secondaire.
Outils pédagogiques Vous êtes enseignant, animateur, formateur… à la recherche de ressources pédagogiques ? Consultez notre base de données d'outils pédagogiques ! Elle regroupe des centaines d'outils sélectionnés et commentés par l'équipe du Réseau IDée. Comment se procurer les outils ? Ces outils ne sont pas diffusés par le Réseau IDée mais par les diffuseurs indiqués dans chacune des fiches (Cf. l'onglet 'Où trouver cet outil'). Ils sont toutefois consultables au centre de documentation du Réseau IDée, sur rendez-vous. En revanche, des sélections thématiques d'outils sont empruntables via nos malles pédagogiques.
Le Diagnostic environnemental de la Wallonie est disponible au format papier (via les Éditions du Service public de Wallonie), au format pdf ou consultable en ligne par partie via cette page.
Europe – Economie – Environnement – Énergies – Climat – Mobilité – Agriculture – Alimentation – Santé Synthèse en un graphique et quelques tableaux, réalisés à partir des questions binaires posées au différents partis.
Des activistes de Greenpeace ont déposé jeudi matin une pomme géante devant le Parlement européen. Ils exhortent les députés européens à ne pas offrir de "cadeau empoisonné" aux agriculteurs via la suppression des mesures de protection de la nature de la politique agricole commune (PAC).
L’environnement et le climat sont-ils toujours des priorités pour l’Union européenne ? Pas vraiment si l’on en...
Face aux destructions environnementales à Gaza et en Cisjordanie, le mouvement écologiste israélien est clivé. Alors que beaucoup soutiennent les efforts de guerre ou restent silencieux, certains luttent pour un futur partagé.
Une note du Conseil Européen ayant fait l’objet d’une fuite, donne un aperçu des priorités stratégiques que les États membres souhaitent proposer à la nouvelle Commission européenne. Qu’en ressort-il ? Les chefs de gouvernement veulent carrément mettre de côté le Green Deal européen ! Canopea et Natagora demandent au Gouvernement belge, qui préside le Conseil, de remettre le climat, la nature et la santé au cœur des priorités européennes. C’est la seule façon de garantir un avenir serein sur le long terme aux citoyen·nes d’Europe et d’ailleurs.
Sur fond de colère paysanne, l’Union européenne multiplie les reculs sur les questions environnementales. On en discute avec Faustine Bas-Defossez du Bureau européen de l’environnement, une fédération réunissant 180 ONG du Vieux Continent.
Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d’associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
Professeure émérite de physique de l'atmosphère et du climat à la Sorbonne, Katia Laval a contribué au développement du premier modèle climatique français. Invitée lundi dans La Matinale, elle souligne l'urgence de comprendre les variations brutales et les événements climatiques récents, inexpliqués par les modèles actuels.
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Santé, un appel, initié par l’ASBL Les chercheurs d’air, avec le soutien de la Société Scientifique de Médecine Générale (SSMG), est lancé dans « Le Soir ». Signé par plus de cent professionnel.les de la santé et de l’environnement, il demande des mesures fortes de lutte contre la pollution de l’air en Région bruxelloise.
Perdre la Pfas. Poêles, textile, emballages alimentaires, médicaments : les PFAS, ces substances chimiques qualifiées de «polluants éternels» sont absolument partout autour de nous et on les connaît encore trop peu. On fait le tour de la question pour vous aider à mieux cerner cet enjeu majeur pour la santé publique et l’environnement.
Signez le manifeste qui demande aux politiques de nous former à l'impact des enjeux socio-environnementaux.
La prise en compte de l’environnement progresse-t-elle au sein des partis politiques ? Cette prise en compte est-elle de façade ou s’inscrit-elle dans les limites planétaires ? Le mouvement environnemental a fait l’exercice périlleux, à partir des réponses des partis à 38 mesures phares, d’évaluer quelle coalition wallonne serait la plus encline à inscrire dans sa Déclaration de Politique lesdites mesures. • Six mesures n’ont aucune chance de se retrouver dans une DPR • Dix autres ont de grandes chances de se retrouver dans une DPR car elles sont partagées par tous les partis susceptibles de faire partie d’une une coalition gouvernementale. Et les 22 autres ? Tout va dépendre de la coalition qui sera en place !
Environmental pledges are being shredded to please agribusiness and appease extremists. It’s a terrible mistake, says environmental writer Arthur Neslen
Depuis Sainte-Soline, le Gouvernement n’a eu de cesse de criminaliser les défenseurs de la nature et d’étouffer la démocratie environnementale, dans une logique de contrôle et de répression de la société civile.