Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
Numéro de compte : BE82 1030 7636 8168
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Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

Plus de 200 personnes ont péri dans un glissement de terrain survenu lundi après de fortes pluies dans une zone difficile d’accès de l’Etat régional d’Ethiopie du Sud, où de l’aide humanitaire commence à être acheminée.
Alors que le village de Meures a connu un cumul de précipitation de près de 100 mm en quelques heures, l’hydrologue Eric Gaume explique que ce genre d’épisode est très exceptionnel dans le nord de la France.
Près de 20.000 habitations ont subi des dégâts à la suite d'un violent orage qui s'est accompagné de fortes rafales de vent et parfois aussi de grêle, le mardi 9 juillet dernier. Quelque 1.100 propriétaires de véhicules couverts par une assurance omnium ont également introduit une déclaration auprès de leur assureur, signale mardi la fédération sectorielle Assuralia.
Les graves inondations ces dernières semaines au Liberia ont poussé un groupe de sénateurs à proposer la création d'une nouvelle capitale loin de Monrovia, surpeuplée et mal gérée, une idée accueillie à la fois avec enthousiasme et scepticisme dans ce petit pays d'Afrique de l'Ouest, l'un des plus pauvres au monde.
De violentes intempéries ont éclaté aux Pays-Bas, non loin de la frontière belge et dans le nord-est du pays.
Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître au rythme actuel, la majeure partie de la France métropolitaine pourrait basculer sous un climat de type méditerranéen à la fin du siècle. Vagues de chaleur, sécheresses ou au contraire inondations et tensions sur l’eau, mise en difficulté de la biodiversité, voire propagation de maladies… Nombreux sont les impacts attendus du changement climatiques.
Les secours ont réalisé 80 interventions dans ce territoire du nord-est de la France touché par un « épisode orageux intense », samedi soir. Les personnes hospitalisées l’ont été « essentiellement pour hypothermie », selon la préfecture.
L’épisode orageux survenu dans la nuit a entraîné d’importantes inondations en Haute-Marne. « Les dégâts sont considérables » dans les communes de Bologne, Marault, Meures, Annéville-la-Prairie et Sexfontaines, selon le conseil départemental.
L’ouvrage, qui surplombe une rivière, s’est effondré vendredi 19 juillet au soir «en raison d’une averse brutale et de crues soudaines» à Shangluo, à 900 km au sud-ouest de Pékin, a rapporté l’agence de presse officielle Chine nouvelle.
As the climate crisis causes heavier and more frequent floods across the US, one in four small businesses are one disaster away from shutting down
Canicules, inondations, sécheresses ou incendies ont frappé, parfois simultanément, tous les continents depuis quelques mois. Un effet direct du réchauffement climatique d’origine humaine, accentué par le phénomène El Niño.
Au moins 47 personnes ont été tuées et 350 autres blessées par des tempêtes et des pluies d'une rare violence lundi, ont annoncé mardi les autorités de l'est de l'Afghanistan. Ces intempéries ont dévasté des quartiers entiers de la ville de Jalalabad et des villages environnants.
Trois personnes ont été retrouvées mortes après un glissement de terrain dans l'ouest du Japon, causé par les fortes pluies qui ont frappé la région, ont déclaré samedi les autorités locales.
Le 14 juillet 2021, deux jeunes, aux rêves d’un monde meilleur, sont tombés dans un ruisseau en furie à Marcourt, dans le Luxembourg belge, lors des pluies diluviennes qui ont inondé l’Allemagne et la Belgique. Un seul, Benjamin Van Bunderen Robberechts, s’en est tiré. Il avait 14 ans, et a perdu son amie Rosa, 15 ans, emportée par les flots. Depuis cet épisode, qui a jeté une lumière crue sur l’impréparation de l’Europe face aux catastrophes climatiques, plus rien n’est pareil pour le jeune homme. Aujourd’hui, il se bat pour la mémoire de Rosa et se jette corps et âme dans la lutte contre les criminels climatiques, qu’il juge responsables de sa mort.
Il y a trois ans, les inondations de juillet 2021 ont aussi durement frappé le nord de la Province de Luxembourg, particulièrement le bassin de l'Ourthe et ses affluents. Les différentes communes ont mis en œuvre un certain nombre de travaux, mais pour lutter contre les crues, on étudie aussi la création de zones d’immersion et certaines sont en voie de concrétisation, d'autres beaucoup moins. Le paisible ruisseau de Nohaipré peut très vite déborder en cas de pluies intenses. Province de Luxembourg et commune de Rendeux projettent de construire en amont, une zone d'immersion temporaire, une vaste prairie qui se termine par une digue et qui laissera passer un débit d'eau constant... "
Le 22 juin dernier, une crue dévastatrice emportait un morceau de village en Isère. À l’échelle des temps, l’événement n’est pas inédit. Nos choix d’aménagement doivent tenir compte de ce risque.
Après avoir traversé les Caraïbes, la tempête Béryl a touché lundi le Texas, charriant de fortes pluies qui ont provoqué inondations et coupures massives de courant, et causé la mort d'au moins cinq personnes dans le sud des États-Unis.
Les inondations massives de ces derniers jours ont laissé une trace de destruction en Inde, au Népal et au Bangladesh. Des millions de personnes ont été touchées et on dénombre des dizaines de morts. Les inondations et les glissements de terrain sont fréquents pendant la mousson en Asie du Sud, mais les experts soulignent qu'ils se sont aggravés ces dernières années en raison du changement climatique, écrit la BBC.
D'intenses orages de mousson se sont abattus sur l'Inde lundi, entraînant des inondations à Bombay, la capitale financière, ont indiqué les autorités qui ont fait état de dix personnes mortes foudroyées dans l'Etat du Bihar (est).
Les autorités népalaises ont mis en garde contre de nouvelles crues soudaines de plusieurs rivières en raison de fortes précipitations observées depuis jeudi.
Le gouvernement local a récemment dévoilé un vaste plan qui prend la forme d'un système de drainage imposant.
De fortes pluies les jours précédents avaient déjà provoqué des inondations, en particulier dans la province du Guangdong, dans le Sud. Au moins trente-huit personnes ont perdu la vie.
Ce cyclone d’une rare violence a fait sept morts dans le sud-est de l’archipel des Caraïbes et menace la Jamaïque. Alors que la saison cyclonique 2024 vient de débuter dans l’Atlantique tropical, cet ouragan a battu plusieurs records.
Des pluies torrentielles et des vents violents se sont abattus lundi sur une île de Grenade lorsque l'ouragan Béryl a touché terre. Dans la soirée, Béryl s'est renforcé pour devenir un ouragan de catégorie 5 "potentiellement catastrophique". Il se dirige vers la Jamaïque.
Des orages et de très fortes précipitations ont provoqué vendredi soir des crues et des éboulements dans le val Mesolcina, une région de montagne italophone dans le canton des Grisons.
De fortes précipitations ont fait déborder le torrent du Vénéon sur des kilomètres, emportant tout sur son passage mais sans faire de victime. Le gouvernement promet un fonds d’urgence pour reconstruire le village.
Le bilan des pluies diluviennes et des inondations qui ont touché cette semaine la province de Guangdong, dans le sud de la Chine, s'est alourdi à 38 morts, a rapporté vendredi un média d'Etat.
Dans les environs d’Angers, la rivière de l’Oudon déborde de son lit ce vendredi 21 juin après des pluies diluviennes ces dernières heures. Le ministre Christophe Béchu a annoncé la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
Plus de 55 000 personnes ont été affectées par les fortes précipitations, selon la chaîne de télévision publique chinoise, CCTV.
Hier (mardi) de fortes pluies sont à nouveau tombées sur la Belgique. Le Brabant wallon n’a pas été épargné. Chastre, Jodoigne, Court-Saint-Etienne, Mont-St Guibert, Walhain, Ramilies ont notamment été touchés. Les pompiers ont dû intervenir pour des rues, des caves inondées, parfois des coulées de boue. Il est parfois tombé un tiers des précipitations habituelles du mois de juin en une heure.
Mardi, les orages de la fin de journée ont une nouvelle fois provoqué des inondations au niveau des routes et des caves, et entraîné des coulées de boue. Les dégâts semblent toutefois un peu moins importants que ceux provoqués par les torrents d’eau tombés en mai dernier.
Les autorités de ces deux pays d’Amérique centrale ont communiqué lundi un nouveau bilan faisant état de milliers de sinistrés à la suite d’inondations et de coulées de boue.
D’importantes précipitations sont tombées ce mardi à la mi-journée en Wallonie Picarde notamment sur les communes de Wiers, Moulbaix, Mainvault, Willaupuis (Leuze-en-Hainaut) et dans la région d’Ath. L’intensité des pluies est telle que plusieurs routes ont rapidement été inondées, ce qui rend la circulation particulièrement difficile voire impossible dans certaines zones. Comme cette mise en garde sur les réseaux sociaux qui invite les automobilistes à éviter le contournement d’Ath après le rond-point rue aux fleurs dans les deux sens vers Ghislenghien.
Les fortes pluies tombées mardi après-midi dans le Brabant wallon ont provoqué des inondations à Chastre, Jodoigne et Mont-Saint-Guibert, ainsi que le débordement du Hain à Walhain, a-t-on appris auprès de la zone de secours du Brabant wallon.
Environ 36.000 personnes ont été évacuées dans la province chinoise de Fujian, dans le sud-est du pays, en raison d'inondations dues à de fortes pluies, a rapporté dimanche l'agence de presse nationale chinoise Xinhua, citant les autorités locales. Des jours de fortes pluies ont causé d'importants dégâts dans de nombreuses régions du Fujian. Dans la nuit de samedi à dimanche, près de 180.000 personnes ont été touchées par les fortes précipitations. Les inondations ont endommagé plus de 12.000 hectares de cultures.
Une grande partie de la Bavière et du Bade-Wurtemberg est sous les eaux depuis ce week-end, rapporte la “Süddeutsche Zeitung”. Face aux dégâts humains et matériels, le journal munichois s’interroge sur les causes d’une telle catastrophe.
Si l’Afrique de l’Ouest suffoque, l’Afrique de l’Est a les pieds dans l’eau. Partout sur le continent, les phénomènes climatiques s’aggravent et perturbent la vie des hommes et des sociétés. Pour l’Afrique, le changement climatique n’est pas à venir, il est déjà là et il est meurtrier, pointent de nombreux médias.
Plusieurs localités situées près du Danube et de la rivière Schmutter, en Bavière, dans le sud de l’Allemagne, vont devoir être évacuées, ont annoncé les autorités de la ville de Donauworth dimanche soir. Les autorités appellent les personnes touchées à rester calmes et à n’emporter que les objets les plus essentiels. Des abris d’urgence sont par ailleurs en cours de préparation.
D'intenses pluies ont provoqué des inondations en Bavière, dans le sud de l'Allemagne. L'état d'urgence a été déclaré et plusieurs personnes ont dû être évacuées de leur habitation à l'aide de bateaux et d'un hélicoptère. L'état d'urgence a été déclaré samedi dans les arrondissements de Guntzbourg, Augsbourg, Aichach-Friedberg et Neu-Ulm. A Ausbourg, une digue et un barrage ont lâché. La situation est particulièrement tendue sur les cours d'eau Roth, Osterbach et Biber. Selon les autorités d'Ausbourg, le niveau d'eau pourrait encore fort augmenter au cours des prochaines heures. Elles s'attendent à un niveau d'inondation qui n'est censé être atteint qu'une fois par siècle.
L’Hexagone constitue en ce moment un îlot de fraîcheur au sein de l’Europe, où la chaleur écrase notamment l’Espagne et la Scandinavie en cette fin de mois de mai. Explications.
Une personne a perdu la vie et plus de 200 autres ont été évacuées, en raison de la destruction d’une route majeure et de plusieurs ponts.
Le Brésil vit l’une des pires catastrophes naturelles de son histoire, avec les inondations dans le sud du pays. Le gouvernement local est pointé du doigt, accusé d’avoir mal anticipé, puis mal géré ce désastre. Rio de Janeiro (Brésil), correspondance 162 morts, 82 disparus, 580 000 déplacés, 178 000 personnes sans électricité… Les inondations en cours dans le Rio Grande du Sud, dans le sud du Brésil, sont encore loin d’être finies, mais elles sont déjà l’une des plus graves catastrophes naturelles de (...)
De violents orages ont touché le département de la Somme, placé en vigilance jaune, ce mardi 21 mai. La commune de Sailly-Laurette a notamment été concernée par d’intenses coulées de boues.
Sous le soleil, l’endroit est magnifique sauf qu’à y regarder de plus près, ici en bord de Berwinne, les prairies ressemblent à des terrains vagues, remplies de cailloux, de ferrailles. C’est là que la ferme de Gérard est installée depuis ses parents et grands parents. Aujourd’hui à 70 ans, il constate les dégâts. "On a régulièrement tous les 2-3 ans des petites inondations mais cette fois je n’ai jamais vu cela. Mes oncles avaient construit des digues pour éviter les débordements, l’eau est passée au-dessus du pont et a tout arraché. Un pilastre du pont est parti également."
D'importantes précipitations se sont abattues depuis plusieurs jours sur plusieurs pays du nord de l'Europe provoquant des inondations et des crues dans la nuit de vendredi à samedi. L'Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et la France sont concernés. Le niveau de l'eau a baissé au cours de la journée de samedi, mais le département français de Meurthe-et-Moselle a été placée en vigilance rouge "crues" par Météo-France.
« Ces terribles inondations ont également tué des milliers de têtes de bétail, (…) détruit des centaines d’hectares de terres agricoles, des centaines de ponts (…) et des milliers d’arbres », selon la police de la province. Abu Obaidullah, chef du département de gestion des catastrophes de la province, a déclaré qu’il s’agissait d’une « situation d’urgence ».
Le gouvernement flamand reconnaîtra probablement les graves inondations survenues la nuit dernière à Fourons, commune à facilités de la province de Limbourg, comme catastrophe naturelle, ont annoncé samedi le ministre-président flamand Jan Jambon et la ministre de l'Environnement Zuhal Demir.
Le bassin de la Nied atteint un pic de crue d’une hauteur de l’ordre de cinq mètres ce samedi 18 mai, après que «l’équivalent de plus d’un mois de pluie» est tombé la veille sur le département de l’Est. Il n’y a aucune victime.
Le ministre-président wallon Elio Di Rupo a déclenché, samedi, le processus de reconnaissance des inondations en tant que calamité naturelle publique, a-t-il annoncé dans un communiqué. Cela permet d'activer le Fonds wallon des calamités pour "apporter une aide financière aux personnes sinistrées".
Inondations au Brésil et à Dubaï, vagues de chaleur en Asie : le changement climatique est bien le principal responsable
Plusieurs communes de l'est de la province du Brabant flamand sont confrontées jeudi matin à des inondations dues aux fortes pluies de ces dernières heures.
L’Agence européenne pour l’environnement vient de publier, mercredi, un rapport sur l’impact du changement climatique sur le cycle de l’eau. Les phénomènes extrêmes menacent la santé des citoyens, mais aussi différents secteurs économiques.
Des sècheresses plus longues aux inondations plus fréquentes, l'eau devient un sujet de préoccupation majeur. Les perturbations croissantes du cycle de l'eau mettent à rude épreuve les modes de gestion actuels, aussi bien techniques que politiques, hérités d'une période de moindre tension. La ressource hydrique, « l'or bleu », est une ressource à part. Essentielle à toute forme de vie, elle est aussi nécessaire pour presque tous les secteurs de l'activité humaine, de l'agriculture à l'industrie. Les (...)
Des inondations et des coulées de lave froide survenues sur l'île de Sumatra, dans l'ouest de l'Indonésie, ont fait au moins 41 morts, ont annoncé lundi les autorités.
Des crues soudaines, consécutives à une saison de fortes pluies, ont causé des centaines de blessés, détruit des habitations et des infrastructures vitales dans le nord du pays, laissant des milliers de personnes dans le besoin d’une aide humanitaire très difficile à acheminer.
Ce dimanche soir, les quantités de précipitations ont atteint les 100 litres par mètre carré. Pris par surprise, les Walhinois n’ont eu que peu de temps pour réagir. Le lendemain matin, le constat est amer.
Depuis fin 2023, les pays de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique centrale sont en proie à des pluies extrêmes générant des inondations et des glissements de terrain. El Nino, en plus du changement climatique, serait responsable de ces phénomènes extrêmes en Afrique de l’Est. Des millions d’hectares de champs sont détruits par ces pluies diluviennes, qui menacent aujourd’hui la sécurité alimentaire dans la région.
Le sud du Brésil, dévasté par des inondations historiques dont le bilan ne cesse de s'alourdir, est de nouveau frappé par d'intenses pluies qui doivent encore se renforcer au cours du week-end, ce qui complique le travail des équipes de secours et fait craindre de nouveaux dégâts. Les fortes averses du début du mois dans cet Etat agricole du sud du pays ont provoqué le débordement des cours d'eau, affectant près de deux millions de personnes et faisant 136 morts et 806 blessés, selon le dernier bilan de la Défense civile samedi soir.
Plus de 300 personnes ont péri lors de crues subites dans la province septentrionale de Baghlan en Afghanistan, a annoncé...
Avec 141 personnes toujours portées disparues vendredi, les autorités craignent que le bilan ne continue de s’alourdir alors que la région s’attend à de « fortes » précipitations tout au long du week-end.
Depuis la mi-avril, des crues subites et des inondations avaient déjà fait une centaine de morts dans dix provinces du pays, dont aucune région n’a été épargnée, selon les autorités.
Le phénomène d'El Nino et le changement climatique causé par l'homme ont provoqué un nombre record de désastres environnementaux en Amérique latine en 2023, a indiqué mercredi l'Organisation météorologique mondiale, une agence de l'ONU.
Les initiatives se sont multipliées mardi pour venir en aide aux centaines de milliers de personnes touchées par les inondations dans le sud du Brésil. Le bilan humain ne cesse de s'aggraver et la région redoute de nouvelles pluies en fin de semaine.
Étage après étage, les équipes de secours mènent des opérations délicates à Porto Alegre, métropole du sud du Brésil frappée par des inondations sans précédent, pour sauver les résidents piégés chez eux.
Le pays continue d’être la proie de pluies torrentielles, risquant d’entraîner de nouveaux glissements de terrain et des inondations.
Les pluies torrentielles qui ont dévasté le sud du Brésil ont cessé de tomber lundi, mais la région reste envahie par les eaux et l'inquiétude s'accroît pour l'approvisionnement en eau et nourriture après cette catastrophe qui a fait au moins 83 morts.
Le Kenya a annoncé dimanche un nouveau bilan de 228 morts depuis mars dans des intempéries qui ne montrent aucun signe d’accalmie, même si le pays a échappé aux ravages d’un cyclone ayant balayé la veille ses côtes et celles de la Tanzanie. Le cyclone tropical Hidaya a balayé ces deux pays d’Afrique de l’Est sans faire de victimes ni de dégâts majeurs, après avoir perdu de sa puissance en touchant terre samedi.
Une course contre la montre est engagée dimanche dans le sud du Brésil pour faire face aux inondations monstres qui ont dévasté l’État du Rio Grande do Sul, provoquant la mort de près de 70 personnes et chassant de leur domicile plus de 80 000 autres.
Les plages ont été désertées et de nombreux magasins fermés samedi au Kenya et en Tanzanie alors que de fortes pluies et des vents d'un cyclone tropical s'abattaient sur des zones côtières de ces deux pays voisins d'Afrique de l'Est.
Les précipitations ont diminué pendant la nuit de samedi à dimanche mais devraient persister pendant vingt-quatre à trente-six heures. Les autorités mettent désormais en garde contre les glissements de terrain.
Les inondations qui dévastent le sud du Brésil depuis plusieurs jours ont chassé près de 70.000 personnes de leur domicile et fait une soixantaine de morts et des dizaines de disparus, situation "dramatique" et "sans précédent" qui touche notamment la grande métropole Porto Alegre. Après avoir évoqué 57 morts, la défense civile a fait état samedi soir d’un bilan de 55 morts, avec en outre sept décès faisant l’objet d’une "investigation". Il y a aussi 74 disparus et 107 blessés.
Les Kényans se préparent à l'arrivée dans les prochaines heures du cyclone Hidaya, le tout premier à toucher leur pays. Alors que le Kenya subit déjà depuis plusieurs jours de violentes inondations meurtrières, le président William Ruto a décrété l'état d'alerte vendredi et reporté sine die la réouverture des écoles.
Les inondations provoquées par de fortes pluies dans le sud du Brésil ont fait au moins 56 morts et 67 disparus, selon un nouveau bilan de la défense civile brésilienne samedi. Des routes ont été coupées par les flots et les communications sont perturbées dans l'État du Rio Grande do Sul, dont la capitale Porto Alegre est gravement touchée.
Entre inondations et glissements de terrain, le bilan s’aggrave dans l’Etat du Rio Grande do Sul après de violentes intempéries. De nouvelles pluies sont attendues.
De nombreuses régions du monde font face à des pluies diluviennes meurtrières. Des événements extrêmes qui s’expliquent en partie par le réchauffement climatique causé par l’humain. Au moins 188 décès au Kenya, 155 en Tanzanie, 28 000 foyers déplacés en République démocratique du Congo, 2 000 au Burundi... Des pluies meurtrières frappent plusieurs régions du monde, en particulier l’Afrique de l’Est. Pour toute la zone Kenya, Tanzanie, Comores, la situation pourrait s’aggraver dans les prochaines heures avec (...)
Une grande partie du Kenya a été plongée dans l'obscurité jeudi en raison d'une "perturbation de l'approvisionnement en électricité", a annoncé le principal fournisseur du pays, l'énergéticien ajoutant qu'il s'efforçait de rétablir le service. Cette panne survient au moment où le pays d'Afrique de l'Est fait face à des pluies torrentielles qui ont causé des inondations, faisant au moins 188 morts et 165 000 déplacés.
Malgré différentes théories avancées, l’orage dévastateur à Dubaï n’a pas été causé par des techniques d’ensemencement des nuages. Une conjonction rare de phénomènes météorologiques a engendré des précipitations record. Preuve de plus du réchauffement climatique.
La rupture d'un barrage à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, au Kenya, en raisons de fortes inondations, a fait lundi au moins 42 morts, selon la gouverneure locale. Cette catastrophe fait passer le bilan total de la saison humide (mars-mai) dans ce pays à 120 morts.
Le Premier ministre tanzanien annonce ce jeudi 25 avril la mort d’au moins 155 dans des inondations et glissement de terrains qu’il attribue à phénomène climatique naturel El Niño.
Plusieurs pays d'Afrique de l'Est sont frappés ces dernières semaines par de fortes précipitations qui ont déjà fait plus de 150 morts en Tanzanie. Des intempéries record causées par une combinaison de la saison des pluies et d'un nouvel épisode du phénomène climatique El Niño.
Il a plu plus de 14cm de pluie à Dubaï en 24h, l'équivalent d'une année et demie de précipitations; ce qui constitue la plus forte chute de
Chaleurs extrêmes, cyclones, inondations... Les événements climatiques extrêmes de 2023 ont davantage affecté les plus précaires et les peuples autochtones, analyse un rapport d’Amnesty International. À travers le monde, le droit des peuples à vivre dans un environnement sain régresse, et les populations marginalisées se retrouvent en première ligne. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, publiée le 24 (...)
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
Les intempéries qui touchent la province du Guangdong depuis jeudi ont fait au moins quatre morts et entraîné des dizaines de milliers d’évacuations, selon le dernier bilan.
L'Asie a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, inondations et tempêtes ayant fait le plus de victimes et de pertes économiques, indique l'ONU mardi.
Le réseau de canaux et d’éclusettes permet depuis le XIIe siècle de drainer les terres flamandes autour du delta de l’Aa. Mais cette année, la pluie a tout fait déborder.
La Chine a placé en alerte rouge, mardi, une partie du sud du pays en raison des pluies diluviennes dans le Guangdong, la province la plus peuplée et cœur manufacturier du géant asiatique. Les intempéries ont fait ces derniers jours quatre morts et provoqué des dizaines de milliers d'évacuation.
Ces importantes précipitations frappent depuis jeudi le Guangdong, province côtière du sud-est du pays, et ont entraîné l’évacuation de dizaines de milliers d’habitants. De fortes averses, accompagnées d’orages et de vents violents, sont encore attendues lundi sur la métropole de Shenzhen.
Les fondations des grandes villes de l’est de la Chine sont actuellement ébranlées, menaçant de plonger ces métropoles dans une crise imminente. Un nouvel examen révèle en effet que près de la moitié de ces cités, parmi lesquelles Pékin et Tianjin, sont confrontées à un affaissement alarmant principalement causé par l’extraction intensive des eaux souterraines et le poids accru des infrastructures urbaines. Cette tendance inquiétante risque d’exposer entre 55 et 128 millions de personnes vivant le long de la côte à des inondations et à des dommages irréparables d’ici 2120.
Inondations, chaleurs, incendies... De nombreux records climatiques ont été battus en 2023 en Europe, selon un bilan de Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale. L’inventaire, dévoilé par le climatologue Carlo Buontempo, est glaçant : « En 2023, l’Europe a affronté le plus grand incendie de forêt jamais enregistré, l’une des années les plus humides, des canicules marines extrêmes et des inondations dévastatrices généralisées. » Le 22 avril, une grande photographie de l’état du climat en (...)
Chaleur tourne. Les impacts du changement climatique se sont particulièrement fait ressentir en Europe lors de l’année la plus chaude jamais mesurée sur Terre, dévoilent l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et Copernicus, le service européen de surveillance de la planète.
Le gouvernement du Burundi et la représentante de l'ONU sur place ont lancé un appel à une aide financière pour faire...
Depuis le 12 avril, les crues ont fait plus de 130 morts en Afghanistan, l’un des pays les plus mal préparés aux conséquences du changement climatique, d’après les scientifiques.
Dès ce mardi 16 avril, des pluies diluviennes ont provoqué d’importantes inondations aux Emirats arabes unis et dans d’autres pays du Golfe.
Aéroport paralysé pendant deux heures, centres commerciaux inondés, routes effondrées, écoles fermées : Dubaï a fait face mardi à une tempête "exceptionnelle" qui s'est accompagnée de fortes précipitations dans certaines régions des Émirats arabes unis. Elle a aussi touché trois autres le Bahreïn, le Qatar et Oman où au moins 18 personnes ont péri.
Les conditions météorologiques extrêmes aux Émirats arabes unis, qui ont causé un décès jusqu’à présent, pourraient être le résultat de pluies générées artificiellement. Le Centre national de météorologie (NCM) a confirmé que des avions avaient décollé lundi et mardi pour influencer la météo.
Entre vendredi et lundi, d’intenses précipitations ont provoqué des crues subites et l’effondrement d’habitations.
Selon le porte-parole du département de la gestion des catastrophes naturelles, 56 personnes ont été blessées, plus de 2 600 maisons ont été détruites et plus de 2 000 têtes de bétail ont été perdues.
Les pluies ont été quasiment ininterrompues depuis septembre, au lieu des deux saisons des pluies habituelles. Le gouvernement et la représentante de l’ONU sur place appellent à l’aide.