Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
Numéro de compte : BE82 1030 7636 8168
BIC : NICA BE BB


Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

Sam Altman, PDG d'OpenAI (à qui l'on doit ChatGPT) a financé une étude afin de connaître l'impact d'un revenu universel, à l'heure où l'intelligence artificielle menace toujours plus d'emplois. Après trois ans, les premiers résultats de l'étude ont été partagés. "Notre objectif est d'apprendre des expériences des participants et de mieux comprendre à la fois le potentiel et les limites des transferts d'un revenu de base", peut-on lire sur le site de l'étude. "L'exhaustivité de cette étude nous a permis de recueillir des données sur le revenu universel afin de mesurer et de comprendre plus rigoureusement son impact."
L'intelligence artificielle est-elle sur le point de vivre une bulle similaire à celle d'Internet dans les années 1990-2000 ? Les experts du secteur expriment leurs inquiétudes quant à un potentiel effondrement de l'industrie de l'IA, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses pour l'économie mondiale.
Microsoft s'est engagé mardi à un achat record de crédits carbone auprès de 1PointFive, une filiale d'Occidental Petroleum, alors que les géants des technologies peinent à concilier leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle (IA) avec leurs objectifs environnementaux.L'accord porte sur 500.000 tonnes de crédits d'élimination du dioxyde de carbone (CDR) sur une période de six ans, d'après un communiqué de 1PointFive.
Les émissions carbone de Google ont grimpé de 48% en cinq ans à cause de l'explosion de l'intelligence artificielle (IA), a indiqué mardi le géant américain, soulignant l'un des problèmes majeurs du développement fulgurant de cette technologie: sa voracité énergétique. Pourquoi l'IA consomme-t-elle de l'énergie? Les modèles de langage sur lesquels sont basés les IA génératives exigent d'énormes capacités de calcul pour s’entrainer sur des milliards de données, ce qui nécessite des serveurs puissants.
Google a publié une étude révélant comment l’IA est en train de détruire internet en propageant de faux contenus, ce qui est presque ironique étant donné son implication dans l'essor de la technologie.
L’intelligence artificielle est très gourmande en énergie et en matières premières. Sans remettre en cause le secteur, ses promoteurs s’en remettent à une version améliorée de l’IA, supposément plus « verte » et plus « sobre ». IA ne rime pas avec climat. Le boom actuel du secteur de l’intelligence artificielle (IA) met notamment en péril les plans « net zéro » des grandes entreprises technologiques. Un récent graphique tiré du bilan trimestriel de Microsoft montre qu’à mesure que ses investissements dans l’IA (...)
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
Les inventeurs en Chine ont déposé la très grande majorité de brevets internationaux pour des innovations utilisant l'intelligence artificielle générative, dont le nombre total dans le monde a été multiplié par huit depuis 2017, a révélé l'ONU mercredi. L'accélération est phénoménale: un quart des 54.000 brevets déposés depuis une décennie pour des innovations en matière d'IA générative, l'ont été l'année dernière, a indiqué l'OMPI dans un rapport.
Peter Scarfe, professeur et chercheur à l’Université de Reading, a récemment publié une étude, dans laquelle on découvre que 94% des réponses générées par ChatGPT-4 lors d'un examen universitaire n'ont pas été détectées par les correcteurs comme provenant d'une intelligence artificielle.
Voilà déjà quelques années que l’IA est dans nos vies, avec la crainte qu’elle nous devance, voire nous remplace. Mais à y regarder de plus près, la technologie est peut-être moins dangereuse que toute la rhétorique qui l’accompagne, estime le mensuel canadien “The Walrus”
OpenAI a annoncé l’adhésion de Paul Nakasone (général à la retraite de l'armée américaine et ancien directeur de la NSA) en tant que membre de son Conseil d’administration. Edward Snowden craint une tentative d’espionnage généralisé.
Russie – De nouveaux sites de désinformation liés à la Russie, créés entre le mois de mars et le mois de mai, utilisent l'intelligence artificielle pour générer leur contenu. Avec des articles plagiés, de faux journalistes ou des images manipulées, ces sites parviennent, grâce à l'IA, à présenter l'apparence de médias authentiques. Voici comment les repérer.
Libre Eco week-end - Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
Pour nourrir les immenses besoins de ChatGPT et autres outils d’intelligence artificielle, le secteur de la tech multiplie les centres de données. Ces usines du numérique sont de plus en plus nombreuses, de plus en plus puissantes et de plus en plus voraces en énergie. Un boom mondial dans lequel la France compte prendre sa part.
Un groupe d’anciens et actuels employés d’OpenAI a publié une lettre ouverte alertant une fois de plus sur les problèmes de sécurité liés à la technologie. Ils dénoncent une sous-estimation des risques et une précipitation imprudente dans la course à l’IA générale (IAG) de la part de l’entreprise. L’un d’eux estime qu’il y a environ 70 % de chances que l’IA nuise de manière catastrophique à l’humanité étant donné les négligences en matière de sécurité.
In recent months we have seen lifechanging technological advances in the capabilities and use of artificial intelligence. At the same time, we are witnessing new, life-threatening risks as a result of AI – from the propagation of disinformation, to mass surveillance, to the prospect of lethal autono
AlphaFold3 peut prédire avec plus de précision comment les protéines interagissent avec d'autres molécules biologiques.
Foundational innovation in cloud technology and artificial intelligence will require more energy than ever before—shattering any illusion that we will restrict supplies.
Sam Altman, le patron d'OpenAI, a affirmé mardi lors de la conférence annuelle de Microsoft, son principal investisseur, que l'intelligence artificielle générative est "suffisamment sûre". Et ce malgré les scandales à répétition qui touchent sa société, célèbre pour sa plateforme ChatGPT.
Cette législation s’appliquera pour l’essentiel à partir de 2026. Elle adopte une approche « fondée sur le risque » et impose aux différents systèmes d’intelligence artificielle des contraintes proportionnées aux dangers qu’ils représentent pour la société.
A la veille du salon VivaTech, une nouvelle start-up française d’intelligence artificielle baptisée H a été lancée et a levé 202,7 millions d’euros auprès de gros investisseurs.
En seulement 4 ans, les émissions de CO2 de Microsoft ont bondi de 30% à cause de l'intelligence artificielle.
Intégrée à l’écosystème de X pour les abonnés à la fonctionnalité «Premium» du réseau social, la technologie est présentée comme «antiwoke» par l’homme d’affaires américain, dans une rupture idéologique avec ChatGPT.
Depuis 25 ans, Google proposait à ses usagers des liens sur lesquels cliquer lorsqu’ils lançaient une recherche. Le navigateur va désormais miser, aux Etats-Unis, sur l’intelligence artificielle pour leur répondre.
La nouvelle formule du moteur de recherche Google, dopée à l'intelligence artificielle générative, sera déployée aux États-Unis cette semaine, puis dans d'autres pays, pour atteindre plus d'un milliard de personnes d'ici fin 2024, a annoncé mardi le groupe, qui promet de transformer le quotidien de ses utilisateurs.
La nouvelle version de ChatGPT a été dévoilée dans une démonstration digne d’un film de science-fiction, de quoi faire suer la concurrence d’OpenAI dans un domaine ultra-concurrentiel.
Google présente une IA générative capable de prédire les futures catastrophes climatiques en un temps record. Le système peut générer 256 prévisions en trois minutes, d'une qualité comparable à celles du système de prévision opérationnel américain (GEFS).
Omniprésente dans le débat public depuis l’explosion des intelligences artificielles (IA) génératives, l’IA suscite les fantasmes de nombreux commentateurs. Elle n’est ni neuve ni vraiment intelligente, mais pose de nombreuses questions. Explications.
Dans la course à l’IA, OpenAI et Meta misent désormais sur des modèles capables de «réflexion», leur permettant par la même occasion de mener des tâches plus compliquées.
L'Iran n'a pas bombardé Israël début avril. C'est pourtant ce qu'affichait la plateforme X (ex-Twitter), le 4 avril, dans son onglet de tendances récemment mis à jour, "Explore". La faute à Grok, son nouvel outil de curation basé sur l'intelligence artificielle : ce dernier a repris à tort de posts faux qui prétendant que l'Iran avait "attaqué Tel Aviv" début avril, en s'appuyant sur une vidéo décontextualisée de bombardements en Ukraine.
"Est-ce que ça coûte plus d'énergie que ça n'en rapporte?": le français Schneider Electric, géant des équipements électriques et automatismes industriels, compte de plus en plus sur l'intelligence artificielle (IA) pour aider ses clients à consommer moins d'énergie.Le groupe souhaite que l'IA réponde à un "besoin" de ses clients, explique à l'AFP Philippe Rambach, premier "Chief AI (artificial intelligence) officer" du groupe.
Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
Àla une de la presse ce vendredi matin, une nouvelle information sur la guerre à Gaza : Israël a utilisé l’intelligence artificielle pour localiser 37.000 cibles. Nom du système : Lavende. Difficile, selon le Washington Post, de trouver un sobriquet plus aérien que celui-là. À l’origine de l’information, six officiers des services de renseignements israéliens qui ont témoigné dans une enquête détaillée par deux médias israéliens.
Dans une lettre ouverte, Billie Eilish, le groupe de rock américain Pearl Jam ou les héritiers de Frank Sinatra appellent à mieux protéger la création et les droits des auteurs face à une menace qui peut « détruire l’écosystème de la musique » en répliquant notamment des voix célèbres.
Les deux pays s’engagent à collaborer étroitement afin d’évaluer les risques liés aux derniers modèles d’intelligence artificielle. Mais, à la différence de l’Union européenne et des États-Unis, le Royaume-Uni n’entend toujours pas légiférer en la matière.
Dans le contexte actuel, caractérisé par une grande volatilité et une évolution rapide, il est impératif pour nos sociétés contemporaines ainsi que pour tous les acteurs, qu'ils soient privés ou publics, de réduire l'incertitude liée à l'avenir. L'objectif premier est de survivre et de progresser de manière optimale. Pour cela, il est nécessaire d'identifier et d'évaluer les changements déjà en cours et auxquels nous devrons faire face. Ces changements, qui sont nombreux et interconnectés, englobent une gamme variée de domaines, allant des défis liés au changement climatique à ceux posés par l'intelligence artificielle et la science de l'information quantique. Ils touchent également à l'évolution des États-nations modernes et à la transition de l'ordre international, avec notamment l'émergence de la Chine et les réactions des États-Unis, ainsi qu'aux défis du terrorisme, pour n'en nommer que quelques-uns. Face à ces enjeux, il est crucial de se préparer activement. Dans les scénarios les plus fav
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
L’utilisation de modèles d’intelligence artificielle de grandes tailles pourrait aider les biologistes à faire des découvertes bien plus rapidement qu’auparavant. Certains espèrent même qu’ils nous aideront à comprendre le fonctionnement du vivant.
Libre Eco week-end | Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
Au Japon, certains chercheurs apprennent aux robots à acquérir une autonomie calquée sur les gestes humains, qui leur permet d’exécuter des opérations complexes. Un progrès reposant sur l’intelligence artificielle. Si certaines expérimentations sont menées à bien, il est possible que les robots se comportent de manière imprévisible, rapporte le “Mainichi Shimbun”.
La startup Figure a dévoilé une démo de son robot humanoïde qui profite avec brio des interfaces de programmation d'application d'OpenAI.
Cette technologie vise à faciliter l’innovation en robotique et à accélérer l’arrivée des robots humanoïdes dans les ménages.
Alors que Nvidia détient au moins 80 % du marché mondial des puces d'intelligence artificielle, la multinationale américaine a annoncé lundi la sortie d’une nouvelle "superpuce". La puce B200, présentée comme encore plus puissante que la précédente (H100), devrait notamment permettre d’entraîner des modèles plus complexes ou encore d’accélérer le temps de prédiction de ChatGPT et consorts. Ainsi que de conforter le "quasi-monopole" de Nvidia dans ce secteur de la tech.
L’avènement de l’Intelligence Artificielle a révolutionné la manière dont des millions de personnes à travers la planète abordent les tâches quotidiennes. Les diverses solutions conçues en la matière simplifient et accélèrent de nombreux processus. Parmi ces innovations, ChatGPT se distingue comme un assistant linguistique polyvalent, capable de répondre à une variété de besoins.
Le spécialiste américain des semi-conducteurs Nvidia a dévoilé lundi ses tout derniers modèles de puces électroniques destinés à accompagner la révolution de l'intelligence artificielle (IA), dont il cherche à consolider sa position de fournisseur crucial.
Selon “Bloomberg”, les deux géants de la tech discutent “activement” de l’intégration de la suite de systèmes d’intelligence artificielle Gemini dans l’iPhone dès cette année.
Et si lutter efficacement contre le réchauffement climatique devrait passer par l'utilisation d'une IA experte dans le domaine ?
Des chercheurs ont conçu un logiciel basé sur l’IA classant automatiquement (et mieux que les méthodes actuelles) les tumeurs cérébrales en fonction de leur type. Ce nouvel outil, déjà disponible gratuitement, pourrait permettre d’optimiser le plan de traitement et potentiellement d'améliorer le pronostic des patients.
Le document pose un cadre strict à l’utilisation de l’IA par les titres du groupe de presse tout en rappelant que les intelligences artificielles génératives « ne peuvent en aucun cas se substituer aux équipes éditoriales ».
Les députés européens s’apprêtent mercredi à adopter des règles pour encadrer l’intelligence artificielle, une législation unique au niveau mondial. Ce projet de loi avait été présenté par la Commission européenne en avril 2021. L’apparition fin 2022 de ChatGPT, de la start-up californienne OpenAI, capable de rédiger des dissertations, poèmes ou traductions en quelques secondes, lui a donné une nouvelle dimension. Ce système a révélé l’énorme potentiel de l’IA mais aussi ses risques.
Le Parlement européen a adopté à une très large majorité ce mercredi 13 mars ce qui est présenté comme la «première loi contraignante du monde sur l’intelligence artificielle».
C’est en tout cas le risque que pointe un rapport sur les « dangers de l’IA qui pèsent sur le climat », publié début mars par une coalition de plusieurs associations environnementales, dont Greenpeace et Les Amis de la Terre.
Véritable loi qui permettra d'encadrer les intelligences artificielles au niveau européen, le projet d'AI Act entre dans sa dernière phase de validation. Retour sur une régulation nécessaire.
Giorgia Meloni s'exprimait dans un message vidéo adressé à un congrès sur l'IA à Rome, deux jours avant que l'Italie accueille et préside un sommet ministériel du G7 sur ce thème. Ce fonds d'investissement, qui englobera aussi bien de nouvelles ressources que des fonds déjà existants, est destiné à attirer de nouveaux investissements dans le but de créer "une voie italienne de développement de l'IA", a-t-elle affirmé.
... Ce que Huang entend par là, c'est que nous sommes entrés dans un âge où il sera de moins en moins nécessaire de connaître les arcanes de langages à la syntaxe parfois capricieuse. On pourra "programmer" une IA en lui parlant en langage naturel. En tout cas, pour autant que l'on comprenne l'art et la science du prompt, la manière de s'adresser aux IA. Les IA peuvent effectivement tolérer l'ambiguïté, rephraser une demande, corriger…
L’intelligence artificielle s’introduit de plus en plus dans le domaine militaire. Les “robots tueurs” apparaissent sur les champs de bataille. Selon Bonnie Docherty, professeur de droit à Harvard et spécialiste de ce sujet, ces systèmes d’armes autonome pourraient avoir des dérives.
Si l’intelligence artificielle s’impose de plus en plus dans nos quotidiens, ce n’est généralement qu’avec méfiance qu’elle est accueillie. Dérives écologiques, pertes d’emplois liées à l’automatisation des tâches, piratage de sites internet, risque qu’elle se retourne contre l’humanité et décide de l’éradiquer… Bien souvent, ce sont en effet les pires scénarios que l’on évoque quand on parle de cette technologie. Cependant, comme tout outil, il peut se révéler utile entre de bonnes mains. Si en juillet 2023, nous évoquions par exemple les IA utiles pour aider les humains à lutter contre le réchauffement climatique, une nouvelle étude y a cette fois eu recours pour étudier les risques d’extinction des plantes. Et ces données pourraient s’avérer précieuses pour l’avenir de notre planète.
Deux ingénieurs ont développé un drone capable d’identifier et de suivre des individus de manière autonome. Au-delà de son usage ludique, le drone pourrait être détourné en une redoutable arme offensive.
Le PDG de la société d’IA SingularityNET estime que l'intelligence artificielle générale pourrait voir le jour entre 2027 et 2030.
Sexistes, mais aussi homophobes ou racistes, les intelligences artificielles génératives multiplient les préjugés, d’après une étude de l’Unesco révélée ce jeudi 7 mars.
Dans leur étude, des chercheurs affirment que GPT-4 pourrait permettre à des hackers en herbe de pirater certains sites sur demande.
Si les centres de données sont réputés pour leur consommation colossale d’énergie, ils nécessitent également une quantité importante d’eau pour refroidir leurs serveurs et éviter ainsi la surchauffe. Microsoft a choisi d’installer l’un de ces centres à Goodyear, en Arizona, un État connu pour son climat aride. Selon un rapport, ce centre consomme une quantité d’eau équivalente à celle de plus de 600 familles.
Les réponses du robot conversationnel lancé lundi par l’entreprise françaises sont loin d’être ridicules. Seule déception : il parvient rarement à résumer correctement un document de plusieurs dizaines de pages.
La version améliorée du chatbot d’intelligence artificielle de Google fait polémique. Gemini génère des images de soldats nazis noirs et de Vikings asiatiques, refuse de faire la promotion de la viande… Ses détracteurs crient au parti pris anti-Blancs. Le PDG de l’entreprise, Sundar Pichai, enchaîne excuses et déclarations pour sortir de l’ornière.
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
Un modèle d’intelligence artificielle ayant appris à reconnaître des objets à partir des expériences filmées d’un seul enfant pourrait ouvrir de nouvelles perspectives sur la manière dont les êtres humains apprennent. Mais aussi contribuer à améliorer l’apprentissage des IA.
Un expert et chercheur en IA exprime ses inquiétudes face aux conséquences potentiellement désastreuses de l'intelligence artificielle « d'ici 5 ou 10 ans ».
Ce n’est plus de la science-fiction : il est désormais possible de générer du contenu vidéo grâce à l’IA. Et le...
Près de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes en 2024. Avec la démocratisation vertigineuse des outils d’intelligence artificielle, les deepfakes de plus en plus réalistes sont à la portée de tous. Jamais les risques de propagande et de manipulation n’ont été aussi grands, alerte le “Financial Times”.
L’intelligence artificielle a des conséquences bien réelles sur l’environnement. Rencontre avec Jacques Sainte-Marie directeur scientifique adjoint en charge de l’environnement au sein de l’Inria.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Près de 3,7 milliards de personnes sont appelées aux urnes cette année. Dans ce numéro, nous revenons sur les risques qui pèsent sur les élections organisées partout dans le monde en 2024. Vidéos truquées, images manipulées, faux enregistrements… Les deepfakes sont désormais accessibles à tous et pourraient déstabiliser les régimes démocratiques en influençant les votes, s’inquiète la presse étrangère.
De plus en plus nombreux, les centres de données, piliers du numérique, sont gourmands en électricité et en foncier, mais aussi en eau. Une consommation amenée à exploser avec le développement de l’intelligence artificielle.
La démocratisation de l’IA générative dope l’escroquerie dite «sociale», notamment par courriels d’hameçonnage. Les acteurs de la cybersécurité s’attendent désormais à ce que l’IA serve à attaquer… l’IA elle-même.
Le programme national de recherche Spin, qui vise à garantir une économie numérique "frugale" et "durable", a officiellement été lancé lundi à Grenoble dans le laboratoire Spintec.Le programme Spin, piloté par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le Centre national pour la recherche scientifique (CNRS), s'inscrit dans le plan "France relance 2030". Doté de 38 millions d'euros sur huit ans, il doit servir à financer la recherche la plus fondamentale en spintronique.
Libre Eco week-end | Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
L'essor de l'IA et des cryptomonnaies pourrait faire doubler la demande énergétique mondiale d'ici 2026, nécessitant des solutions durables.
Le raz-de-marée ChatGPT n’est que la partie émergée de l’iceberg. En réalité, l’intelligence artificielle bouleverse déjà chaque aspect de notre quotidien, pour le meilleur et pour le pire. La presse étrangère explore cette révolution. Retrouvez ses analyses, ses reportages, ses questionnements dans notre nouveau hors-série, en vente actuellement chez votre marchand de journaux.
Les intelligences artificielles, pour quoi faire ? Et surtout lesquelles ? Pour éviter une uniformisation des pensées, il est nécessaire que la France s'empare sérieusement du sujet. Et s'en donne les moyens.
Toutes les grandes entreprises technologiques se lancent en quête de l’«intelligence artificielle générale». Un Graal ancestral, marketing mais difficilement atteignable rapidement, d’après le chercheur Pierre-Carl Langlais.
L’essor de ChatGPT n’est que la face émergée de l’Intelligence artificielle (IA), qui s’insère un peu partout dans nos vies. En créant de nouveaux usages et en permettant aux grandes entreprises d’accélérer encore leur croissance, l’IA sera-t-elle le dernier clou à notre cercueil ?
S’il existe des avantages, il faut aussi s’attendre à des préjudices inévitables.
Selon la patronne du FMI, l’intelligence artificielle devrait toucher 40 % des emplois dans le monde, et une majorité dans les pays dits «développés à économie de marché», que ce soit négativement ou positivement.
Le co-fondateur de la société de production DreamWorks SKG craint que de nombreux artistes dans l'industrie des films d’animation soient remplacés par l’IA.
Le robot de Figure est capable de faire du café, une tâche qui n’a pas été programmée dans son système, mais qu'il a, en revanche, apprise.
”L’IA fournit une liste de possibilités telle une encyclopédie virtuelle très performante, mais elle ne serait pas (encore) capable de discerner et classer les diagnostics et examens complémentaires selon leur pertinence”, d’après les auteurs d’une étude internationale.
Selon certains scientifiques, lorsque l’IA générale aura vu le jour,
Que ce soit dans la pratique clinique ou dans la recherche, le développement, l’organisation hospitalière, la logistique, la comptabilité, il existe une panoplie d’applications de l’IA dans le domaine médical. Et la Belgique n’est pas en reste.
En 2023, ChatGPT a fait irruption dans de nombreux outils professionnels. Mais, alors que cette IA implique une consommation énergétique massive, l'entreprise OpenAI aux manettes est de plus en plus opaque sur les émissions de CO2 qui lui sont associées. Dans son sillage, les autres géants de l'IA réduisent leur communication. Nombre d'utilisateurs, puissance de calcul nécessaire, emplacement des data centers... Le flou règne alors que le bilan carbone du numérique explose.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Bruno Colmant, docteur et professeur d'économie, membre de l'académie royale de Belgique. 88 livres à son actif. Il nous fait le plaisir de revenir sur notre chaîne pour nous partager son point de vue sur l'explosion des différents programmes d'I.A. disponible pour les citoyens et les entreprises. Il considère au vu de leurs rapides évolution qu'on es entrain de vivre une nouvelle révolution plus conséquente encore que la révolution industrielle de 1850. Nous abordons les enjeux humains et le lien inévitable avec l'écologie.
Une start-up américaine a récemment fait voler un avion cargo sans aucun pilote aux commandes durant plus d'une dizaine de minutes.

2023

L'intelligence artificielle générative a connu des progrès spectaculaires et un déploiement accéléré en 2023, bousculant le monde universitaire, du travail ou encore de la création artistique. Entre fascination pour une technologie en plein essor et inquiétudes d'un détournement de ses usages, retour sur les événements qui ont marqué cette année charnière pour l'IA.
Si l’on parle d’intelligence artificielle (IA) depuis 1955 (!), c’est seulement depuis 2023 que l’IA générative, celle qui crée des contenus écrits, audios, vidéos spécifiques, s’est popularisée avec l’arrivée de ChatGPT. Si certain∙es s'en inquiètent, d'autres s'en réjouissent. C'est le cas de Dominique Mangiatordi, acquis à la cause IA. Un récit qui interpelle.
Le Massachusetts Institute of Technology définie l'IA comme la capacité des ordinateurs à imiter les fonctions cognitives humaines telles que l'apprentissage et la résolution de problèmes, en utilisant les mathématiques et la logique pour simuler le processus de raisonnement qui aide les humains à apprendre de nouvelles informations et à prendre des décisions. L'IA générative, comme ChatGPT, est mentionnée comme étant énergivore, tant pendant l'entraînement que lors de l'inférence. La puissance de calcul nécessaire à l'IA contribue à une consommation électrique importante et à des émissions de CO2 à grande échelle. Les chercheurs comparent le coût énergétique de l'inférence et de l'entraînement, soulignant que ce dernier a un impact environnemental beaucoup plus important.
Pour sa pénultième édition de l’année 2023, la revue “Science” met à l’honneur la façon dont l’intelligence artificielle au service des prévisions météorologiques peut contribuer à anticiper les événements extrêmes.
Pris individuellement, les neurones artificiels n’ont rien d’intelligent. Mais le développement de leur interaction a permis la mise au point d’une méthode de calcul révolutionnaire. “Die Zeit” l’explique en image.
L'Union européenne s'est accordée, vendredi 8 décembre, sur une législation inédite au niveau mondial pour réguler l'intelligence artificielle (IA), après trois jours de négociations intenses entre les États membres et le Parlement européen. Les colégislateurs de l'UE ont trouvé un "accord politique" sur un texte qui doit favoriser l'innovation en Europe, tout en limitant les possibles dérives de ces technologies très avancées. "Historique ! L'UE devient le premier continent à fixer des règles claires pour l'utilisation de l'IA", s'est félicité le commissaire européen Thierry Breton, à l'origine du projet présenté en avril 2021.
Pour en penser les enjeux éthiques et les conséquences, la régulation de l'IA est indispensable alors que son avènement révolutionne de nombreux secteurs.
Sam Altman, le charismatique patron d’OpenAI, aurait attiré l’ire du conseil d’administration au motif que le dirigeant lui aurait caché que l’algorithme derrière ChatGPT serait capable de faire des mathématiques. La rumeur n’a pas été confirmée, mais elle est l'occasion de rappeler qu'à ce jour, toutes les intelligences artificielles butent sur les maths.
Le patron d'OpenAI Sam Altman a été renvoyé vendredi, le conseil d'administration de l'entreprise lui reprochant de ne pas toujours avoir été "franc" avec lui. La directrice technique Mira Murati a été désignée pour assurer l'intérim après le départ de celui qui avait présidé au lancement de la plateforme d'intelligence artificielle générative ChatGPT il y a un an.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé jeudi à une réponse "unie, durable et globale" face aux dangers de l'intelligence artificielle (IA), au deuxième jour du premier sommet mondial sur les risques de l'IA organisé près de Londres par le Premier ministre britannique Rishi Sunak.
Tandis que le président américain Joe Biden a signé lundi un décret destiné à mieux encadrer l'usage de l'intelligence artificielle dans les entreprises, le Royaume-Uni ouvre ce jeudi un grand sommet consacré aux risques associés à l'IA. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak mise gros sur cette conférence à laquelle plusieurs dirigeants internationaux doivent participer.
L’intelligence artificielle bientôt hors de contrôle ? En tout cas, il semblerait que les risques liés au développement de ces nouveaux outils inquiètent jusqu’aux entreprises qui les ont conçues. En témoigne la récente annonce d’OpenAI, à l’origine de ChatGPT, qui compte créer une équipe à même d’atténuer "les risques catastrophiques" inhérents à l’IA.
Les algorithmes captent «l’expérience humaine» et la transforment en «marchandise», concluent des chercheurs.
La consommation énergétique journalière de certains modèles d’IA se mesurerait actuellement en mégawattheures. Dans un avenir proche, il est même prévu que les chiffres augmentent au point de correspondre à la consommation totale de certains pays. C’est ce que révèle une nouvelle étude axée sur l’empreinte énergétique des systèmes d'IA.
Aurélien barrau Pablo Servigne écologie
L’intelligence artificielle, nouveau gouffre énergétique ? Dans un texte publié le 10 octobre dans la revue scientifique Joule, le chercheur Alex de Vries (actuellement doctorant à l’université Vrije d’Amsterdam) alerte sur les conséquences du recours grandissant à l’intelligence artificielle sur nos systèmes énergétiques.
La désormais fameuse interface d'intelligence artificielle (IA) dite générative ChatGPT peut désormais aller chercher des données directement sur Internet et y recueillir des informations actualisées en temps réel, a annoncé son créateur, OpenAI, une étape majeure pour le logiciel.
Microsoft semble se tourner vers le nucléaire en misant particulièrement sur les petits réacteurs modulaires (SMR).
Des petits boitiers développés par une université brésilienne, nommés «Curupira», sont testés pour prévenir automatiquement de la mise en marche d’outils susceptibles d’abattre les arbres de la forêt primaire.
After yet another summer of increased extreme weather events caused by the burning of fossil fuels, some of the world’s richest oil and gas companies are investing in artificial intelligence (AI) to speed up their extraction of new oil and gas. 
Dans leurs derniers rapports de responsabilité environnementale, Microsoft et Google ont fait état de pics de consommation d'eau l'année passée, pointe un article de l'agence Associated Press. En cause : la technologie de l'intelligence artificielle (IA) générative.
Lors d'une interview, l'un des fondateurs de DeepMind a estimé qu'une régulation stricte concernant l'IA est indispensable.
L’intelligence artificielle fait un tri plus qu’approximatif.
Dès qu'une fumée suspecte est détectée, l'alerte est donnée sur le téléphone du maire de la ville et auprès de la Force opérationnelle "risques catastrophes environnement" du département des Alpes-Maritimes (France) qui relaie l'information auprès des pompiers.
La Maison Blanche a assuré avoir obtenu des engagements pour lutter contre les cyberattaques, la fraude et la manipulation, à la suite d’une réunion entre Joe Biden et sept dirigeants d’entreprise comme OpenAI, Google, Meta et Microsoft.
Des chercheurs de l’Université de Chicago ont mis au point des modèles d’IA capables d’anticiper les futures avancées scientifiques.
Google veut rattraper son retard dans la course à l'intelligence artificielle. Le géant américain a annoncé, jeudi 13 juillet, le lancement de Bard, son robot conversationnel équivalent à ChatGPT, dans une cinquantaine de nouveaux pays dont l'Union européenne et le Brésil, jusqu'ici évités pour des raisons de réglementation.
Le magazine allemand “Der Spiegel” consacre son numéro à l’IA et à un monde de démagogues et de criminels, où la frontière entre la réalité et la fiction est plus poreuse que jamais.
Le président français s'est rendu, mercredi, à VivaTech, le plus grand salon européen de la tech qui se tient à Paris jusqu'au 17 juin. Très attendu pour ses annonces sur le financement du secteur de l'intelligence artificielle, Emmanuel Macron a détaillé un plan de 500 millions d'euros, bien en deçà des 1,5 milliard promis en 2018.