Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
Numéro de compte : BE82 1030 7636 8168
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Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

L’entrepreneur Thomas Guyot alerte, dans une tribune au « Monde », sur la contradiction entre la hausse du trafic aérien et ce que l’on sait de son incidence sur le climat.
L'humanité, victime d'une "épidémie de chaleur extrême" qu'elle a provoquée, doit être la hauteur face à ce défi, a plaidé jeudi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant à prendre des mesures concrètes pour sauver des vies.
La ville de Jasper, dans le parc national du même nom, dans l’Alberta, a été presque à moitié détruite. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a évoqué des « images bouleversantes » et appelle des renforts étrangers.
Dimanche 21 juillet a été la journée la plus chaude enregistrée dans le monde depuis le début des relevés, en 1940, avec une température moyenne mondiale à la surface de la Terre de 17,09 degrés, a annoncé mardi le réseau européen Copernicus.
Le lundi 22 juillet a été la journée la plus chaude jamais enregistrée dans le monde depuis le début des relevés en 1940, a indiqué mercredi le réseau européen Copernicus, battant un record établi la veille.
L’association écologiste Legambiente rapporte une augmentation, en 2023, de 15,6 % des infractions liées à l’« écomafia » par rapport à 2022, une augmentation en partie liée à l’augmentation des contrôles policiers.
Au moins 13 400 incendies ont été recensés dans la forêt tropicale depuis début 2024. En cause, la très grave sécheresse qui sévit depuis 2023. Le président Lula a sonné la mobilisation générale, alors que le Brésil s’est engagé à stopper la déforestation d’ici 2030.
Les assurances à qui les bouleversements du climat coûtent de plus en plus cher doivent cesser d’assurer les projets liés aux énergies fossiles qui alimentent ces mêmes crises, écrit Morgane Nusbaumer Ammann, du Collectif BreakFree Suisse
Lundi, les alertes canicule concernaient encore plus de 150 millions de personnes dans le pays.
Les associations Réseau Action Climat et France Nature Environnement publient, mardi, un rapport estimant que la baisse des émissions industrielles de gaz à effet de serre est davantage liée à une chute de la production qu’à une réelle décarbonation du secteur.
Canicules, inondations, sécheresses ou incendies ont frappé, parfois simultanément, tous les continents depuis quelques mois. Un effet direct du réchauffement climatique d’origine humaine, accentué par le phénomène El Niño.
La climatologue suisse Sonia Seneviratne remarque, dans un entretien au « Monde », une forme de banalisation face aux événements extrêmes. Elle redoute le franchissement de points de bascule aux conséquences imprévisibles.
« Il y a aujourd’hui plus de 500 foyers d’incendie de forêt dans le pays », a déclaré mercredi le ministre des situations d’urgence de ce pays très touché par les conséquences du changement climatique.
Les défis environnementaux invitent à repenser en profondeur l’organisation des grands événements sportifs internationaux, tels que les Jeux olympiques.
Si le thermomètre était proche ou inférieur aux normales de saison en Europe de l’Ouest, notamment en France, une grande partie du monde a subi des températures supérieures aux normes, voire exceptionnelles.
Depuis le mois de mai, des vagues de chaleur se succèdent à travers le nord du sous-continent indien, provoquant des centaines de morts, en particulier dans les grandes villes. Les habitants les plus pauvres en sont les premières victimes.
Le corail est l’une des richesses de la nature les plus menacées par le changement climatique d’origine humaine. Le ministère de la pêche a exhorté les tour-opérateurs à contrôler le nombre de touristes dans les zones affectées.
Le nombre et l’intensité des feux de forêt extrêmes, les plus destructeurs et les plus polluants, ont plus que doublé dans le monde depuis 20 ans, en raison du réchauffement climatique dû à l’activité humaine.
Le nombre et l'intensité des feux de forêt extrêmes, les plus destructeurs et les plus polluants, ont plus que doublé dans le monde depuis 20 ans, en raison du réchauffement climatique dû à l'activité humaine, selon une nouvelle étude publiée lundi.
Les deux avocats Gaëlle Cognet et Aurélien Zilberman expliquent, dans une tribune au « Monde », le raisonnement qui a conduit la Cour européenne des droits de l’homme à condamner la Suisse pour inaction climatique.
Alors que les élections législatives doivent se tenir le 4 juillet au Royaume-Uni, de nombreuses organisations écologistes, dont Extinction Rebellion et WWF, ont organisé cette marche pour faire pression sur les représentants.
Des dizaines de milliers de fidèles tentent chaque année de participer au rassemblement sans autorisation. Plus de la moitié de ceux qui ont péri cette année sous des températures caniculaires venaient d’Egypte.
Des milliers de départs de feu ont eu lieu depuis le début de l’année dans cette importante zone humide, dans le centre-ouest du Brésil. ONG et autorités craignent que la saison sèche, qui vient à peine de débuter, ne donne lieu à des incendies encore plus importants qu’en 2020.
L’Indonésie, l’Iran, le Sénégal, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie ont signalé des morts parmi leurs ressortissants. Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins vont en Arabie saoudite sans autorisation.
Le président brésilien a adopté une mesure visant à combattre les organisations criminelles qui contribuent à la déforestation de l’Amazonie, appelant son gouvernement à faire preuve d’« agilité » pour sa mise en place rapide.
En raison des fortes températures en Arabie saoudite, qui peuvent atteindre plus de 50 °C, les rituels sont éprouvants pour les fidèles, réunis ce week-end pour le grand pèlerinage annuel.
La région montagneuse de l’Ouest, riche d’oliviers, de figuiers et d’amandiers jusqu’à la fin des années 1990, se vide progressivement de ses habitants et de ses troupeaux. ... Située à 200 km au sud-ouest de Tripoli, cette zone « très pluvieuse jusqu’à la décennie 1986-1996 », selon lui, était connue pour ses plantations d’oliviers, figuiers et amandiers. Aujourd’hui, le spectacle est désolant : au milieu d’un désert rocailleux battu par le vent, les arbustes, souffrant du manque de pluies et de températures dépassant les normales saisonnières, peinent à produire des fruits ou sont complètement asséchés.
Ukraine, Gaza, pouvoir d’achat, école, agriculture… Les partis de gauche ont acté la création d’un « Nouveau Front populaire ». Voici les principales mesures contenues dans leur programme.
Dans le petit pays d’Afrique centrale, 75 % des ménages rwandais ont désormais accès à l’énergie, contre 6 % il y a quinze ans.
Dans les esprits, gaz à effet de serre rime souvent avec CO2. De plus en plus aussi avec méthane. Mais la réalité scientifique est qu’il existe d'autres gaz à effet de serre. Parfois très puissants, même. Et les émissions de l’un d’entre eux dont on parle encore très peu, le protoxyde d'azote, ont littéralement explosé.
Un collectif de chercheurs plaide, dans une tribune au « Monde », pour être davantage impliqué aux côtés des professeurs dans leur mission et pour une découverte de la nature hors des murs de la classe.
Seuls huit des vingt principaux pays concernés par le phénomène ont des objectifs chiffrés de réduction de la perte de forêts dans leurs plans climatiques nationaux.
De nouveaux records battus sur fond de changement climatique. Mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, avec une température moyenne mondiale supérieure de 0,65 °C à celle de 1991-2020 et de 1,52 °C à la moyenne préindustrielle de 1850-1900, indique le service européen Copernicus le 5 juin. C’est aussi le 12e mois consécutif de record de température. Entre juin 2023 et mai 2024, la température moyenne mondiale a été la plus élevée jamais enregistrée, supérieure de 0,75 °C à la (...)
Le mois de mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, avec une température moyenne de l'air en surface de 0,65°C au-dessus de la moyenne 1991-2020, a rapporté mercredi le Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) dans un communiqué. Il s'agit, en l'occurrence, du 12e mois consécutif pour lequel la température moyenne mondiale a atteint une valeur record.
L’Inde est coutumière des fortes chaleurs estivales mais des années de recherches scientifiques ont montré que le changement climatique rendait ces épisodes plus longs, plus fréquents et plus intenses.
Une dizaine de sociétés savantes et de réseaux d’organismes de recherche européens ont adressé, mercredi 29 mai, une lettre ouverte aux responsables politiques européens.
L’Inde est écrasée par une vague de canicule. Dans la capitale, les autorités ont mis en garde contre une « très forte probabilité de développer des maladies liées à la chaleur et des coups de chaud à tous les âges ».
Comment parler du climat sans ennuyer tout le monde et sans renoncer à la complexité ? Est-ce efficace de faire peur ou vaut-il mieux rassurer ? Est-ce qu’on en parle de la même manière à un ministre, un PDG, son grand oncle ou une classe de lycée ? Et comment répondre aux contre-vérités qu’on entend parfois ?
Le changement climatique a causé en moyenne 26 jours de chaleur extrême supplémentaires à travers le monde au cours des douze derniers mois, selon un rapport du Centre climatique de la Croix-Rouge internationale dévoilé mardi.
L’Unicef estime que 76 % des enfants d’Asie du Sud – soient 460 millions – sont exposés à des températures supérieures à 35 degrés au moins 83 jours par an. Ils risquent « déshydratation, fièvre, tachycardie, crampes, migraines, évanouissement et coma », souligne l’agence onusienne.
Lundi, il faisait 47,8 °C à Najafgarh en banlieue de Delhi. En revanche, les États du sud de l’Inde, notamment le Tamil Nadu et le Kerala, ont subi de fortes pluies ces derniers jours.
Selon un avis consultatif de cette juridiction de l’ONU, les pays ont l’obligation de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, afin de protéger l’environnement marin des méfaits du changement climatique.
Le pourtour de la Méditerranée est la région qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les scientifiques du (...)
L’économiste Max Krahé et l’historienne Clara Leonard préconisent, dans une tribune au « Monde », d’adopter des règles climatiques complémentaires des règles budgétaires européennes.
Les économistes Jérôme Creel et Mathilde Viennot proposent, dans une tribune au « Monde », qu’un fonds communautaire doté de 65 milliards d’euros par an finance la transition climatique.
« Chaud devant ». Le réchauffement de la planète oblige à se projeter dans le futur. Pour certains parents, il faut assumer sa dette écologique vis-à-vis de sa progéniture.
Les vagues de chaleur pendant les mois les plus chauds de l'année entraînent annuellement plus de 150.000 décès dans le monde, selon une étude de la Monash University en Australie.
À cause du vieillissement de la population partout dans le monde, de plus en plus de gens vont se retrouver très vulnérables face aux vagues de chaleur extrême, lesquelles vont devenir plus fréquentes et plus intenses.
94% des experts du GIEC estiment que l'objectif de +1,5°C au-dessus des niveaux de l'ère préindustrielle sera dépassé d'ici 2100.
Sur les douze derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61 degré plus élevée qu’à l’ère préindustrielle, dépassant la limite de 1,5 degré fixée par l’accord de Paris en 2015.
Les solutions proposées par l’institution financière sont toutefois jugées insuffisantes pour aller vers un modèle durable et résilient.
Cette initiative, lancée le lundi 6 mai à Bruxelles, témoigne du désarroi actuel des scientifiques en Europe face au déni du changement climatique, à la montée des populismes et aux discussions sur un durcissement des politiques migratoires qui menacent la libre circulation des chercheurs ou des étudiants.
Quelles solutions seront efficaces à l'horizon 2050 pour sauver la planète ? Une chose est certaine, il faut agir car si nous ne faisons rien, les trois quarts de l'humanité seront en réel danger de mort à cause des caprices du climat, au moins 20 jours par an ! Un été qui dure 6 mois, des fleuves à sec, des montagnes sans neige à Noël, et des tempêtes glaciaires dignes des pires films catastrophe, cela s’est produit en 2022, et la France n’a pas été épargnée.
Alors que les mois d’avril et de mai sont habituellement les plus chauds de l’année en Asie du Sud-Est, les experts estiment que le phénomène El Niño rend la chaleur de cette année particulièrement intense.
Elle travaille à l'interface du monde minéral et du monde vivant. Les travaux de recherche de Sophie Opfergelt, Chercheuse qualifié FNRS à l’Earth and Life Institute de l’UCL, portent sur les réactions à la surface de la terre entre l’eau et les minéraux qui composent les roches. Ces réactions n’échappent pas aux changements liés au réchauffement climatique. Sophie Opfergelt tente de quantifier l’influence des facteurs extérieurs et d’évaluer l’impact de ceux-ci sur les cycles des éléments qui interviennent dans ces réactions. Spécialiste du permafrost ou pergélisol (sol gelé en permanence) elle revient d'une expédition et nous explique concrètement ce qui s'y déroule en ce moment...
Selon le HCR, ce nouveau fonds financera les initiatives destinées à protéger les communautés les plus menacées « en leur donnant les moyens non seulement de se préparer aux risques liés au changement climatique, mais aussi d’y faire face et de les surmonter ».
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
Les intempéries qui touchent la province du Guangdong depuis jeudi ont fait au moins quatre morts et entraîné des dizaines de milliers d’évacuations, selon le dernier bilan.
L'Asie a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, inondations et tempêtes ayant fait le plus de victimes et de pertes économiques, indique l'ONU mardi.
L’élu européen Nouvelle Donne préconise, dans une tribune au « Monde », un électrochoc pour sauver le climat et la cohésion sociale.
Les deux experts du climat Purnamita Dasgupta et Youba Sokona prônent, dans une tribune au « Monde », une approche intégrée, tenant compte des interdépendances entre écosystèmes et économie.
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Selon le réseau World Weather Attribution, début avril, les températures maximales au Mali et au Burkina Faso ont gagné 1,5 °C du fait du réchauffement mondial pendant la journée et 2 °C durant la nuit, créant des conditions difficiles pour les plus fragiles.
A l’occasion d’un débat lancé par le think thank Shift Project, à Angers, les principales têtes de liste – à l’exception de Jordan Bardella – pour le scrutin du 9 juin ont confronté leurs points de vue sur l’élaboration de la transition.
Face à l’urgence climatique et aux dégâts qu’elle implique, le chef de l’ONU Climat a appelé le leadership du G20 « à être au cœur de la solution, comme il l’a été lors de la grande crise financière ». À eux seuls, ces pays représentent 80 % des émissions de l’humanité
A la suite de l’arrêt historique rendu mardi par la Cour européenne des droits de l’homme, chacun des 46 Etats membres du Conseil de l’Europe se trouve désormais dans l’obligation de mettre en œuvre des politiques publiques en faveur du climat suffisamment ambitieuses pour garantir les droits des citoyens.
Le mois de mars 2024 a été le dixième mois d’affilée à enregistrer une température moyenne plus élevée qu’un mois de mars normal, selon le service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus.
La décision historique a été prise après une requête de 2 500 femmes qui dénonçaient des « manquements des autorités suisses pour atténuer les effets du changement climatique ». La France n’a pas été condamnée à la suite d’une autre requête, déposée par l’ex-maire de Grande-Synthe.
Un total de 399 catastrophes naturelles ont coûté la vie à 86.473 personnes dans le monde en 2023, selon un rapport du Centre de recherche sur l'épidémiologie des désastres (Cred) de l'UCLouvain, publié vendredi.
Certaines choses sont inéluctables. La principale concerne la lutte contre le changement climatique et la baisse de la biodiversité. Pour y arriver, nous savons qu’il va falloir impérativement décarboner la société mondiale. Cela sera moins facile que la mondialisation à marche forcée des trente dernières années.
Des températures inédites pour la saison ont été enregistrées partout sur la planète. Mars 2024 est probablement le dixième mois consécutif à battre des records de chaleur à l’échelle mondiale.
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
A travers le monde, un flash info sur le climat va être diffusé ce jeudi.
Copernicus vient de lancer son atlas interactif du climat, une carte du monde qui permet de consulter l'évolution du climat passé et futur, jusqu'en 2100. Découvrez les pays qui présentent l'évolution climatique la plus extrême pour le futur et parmi lesquels figurent la France.
L’île italienne souffre d’un déficit pluviométrique depuis plus de six mois. Le manque d’eau est tel qu’il menace la survie économique de nombreuses exploitations agricoles. Des orangeraies aux élevages bovins, la Sicile fait face à un « désastre annoncé ».
L’Espagne, le sud de la France, la majorité de l’Italie, Malte, Chypre, une partie de la Roumanie, de la Grèce ou de la Turquie : le manque d’eau oblige déjà à des rationnements et affecte l’agriculture et le tourisme.
En 2023, El Niño a fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, réchauffe brutalement l’atmosphère dont les effets se font ressentir partout sur la planète. Inscrit dans l’histoire de nos civilisations, il va avoir un impact violent.
Selon une étude sur les risques économiques que fait peser la crise climatique, les canicules pourraient provoquer des dommages allant jusqu’à 25 000 milliards de dollars par an d’ici à 2060. Aucun pays ne sera épargné par les vagues de chaleur extrême, au moins indirectement, par le biais de la rupture des chaînes d’approvisionnement.
Selon la nouvelle édition du rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la production et l’utilisation d’énergies fossiles ont généré environ 120 millions de tonnes d’émissions de méthane. Dix pays, notamment les Etats-Unis et la Chine, sont responsables des deux tiers d’entre elles.
Les catastrophes climatiques se multiplient dans ce pays d’Afrique australe en faillite depuis 2020. Face à l’assèchement des cours d’eau qui alimentent les barrages, l’état d’urgence a été décrété.
Les trois derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, février s’inscrivant dans une série de neuf records mensuels consécutifs, sous l’effet de la poursuite des émissions de gaz à effet de serre et du phénomène climatique El Niño, selon Copernicus. L’observatoire européen a égrené, dans son dernier bulletin mensuel publié jeudi, une nouvelle série de chiffres chocs : avec une température de l’air de 13,54°C en moyenne, le mois passé s’est inscrit 1,77°C au-dessus d’un février moyen sur la période 1850-1900. C’est aussi 0,12°C de plus que le record précédent pour un mois de février, qui remontait à 2016.
La Tunisie face à l’épreuve du changement climatique (3). La fréquence des périodes caniculaires et des infrastructures inadaptées risquent de peser lourd sur l’avenir du secteur touristique.
La phase El Niño touche doucement à sa fin en ce début de mois de mars 2024, et celui-ci devrait être complètement terminé en avril. Mais pour autant, son effet réchauffant sur la météo mondiale...
L’année 2023 a été classée comme la plus chaude enregistrée depuis 1850, avec 14,98 °C de moyenne sur l’ensemble du globe. La tendance continue en 2024. Le principal coupable : le réchauffement lié aux gaz à effet de serre d’origine humaine.
De nombreux rapports montrent que les populations les plus riches émettent davantage de gaz à effet de serre que les plus pauvres. Ce constat doit pourtant être nuancé pour organiser au mieux la lutte contre le changement climatique.
Les pompiers redoutent que la situation n’empire durant le week-end en raison des vents attendus, dans un climat chaud et sec. Deux personnes ont été tuées, selon un bilan actualisé vendredi 1er mars.
Le service de surveillance européen Copernicus fait état d’une augmentation du nombre de feux et de leurs émissions au cours du pic de la saison des incendies pour les régions tropicales d’Amérique du Sud.
Les Livres de Philosophie: Gabriel Perez, Florian Massip : A la fin du monde, il fera beau. Essai sur l'inaction climatique. À défaut d’une mobilisation générale contre les dérèglements climatiques, c’est bien le mot d’ordre du néolibéralisme mondial qui s’impose désormais : celui de l’adaptation. Devant cet avenir apocalyptique surgit l’énigme de l’inaction climatique : pourquoi ne se passe-t-il rien, ou si peu, au regard de la catastrophe annoncée ?
La fin du monde approche... Cette vidéo documentaire retrace ma route vers une île révolutionnaire qui ne se déroule pas comme prévu. Ce périple m'a chamboul...
Les ONG Greenpeace Italie et ReCommon, ainsi que douze citoyens, accusent le groupe de mener des politiques « en violation flagrante de l’accord de Paris » et veulent qu’il soit contraint de réduire ses émissions de gaz à effet d serre.
La température mondiale a été de 1,52 °C supérieure à la période 1850-1900 entre février 2023 et janvier 2024, pour la première fois. La hausse des températures doit cependant être mesurée sur une période plus longue pour être pertinente.
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
On connaissait l’avion propulsé à l’énergie solaire : Solar Impulse. Voici à présent le projet Climate Impulse, qui pour objectif de développer un avion qui volera à l’hydrogène. L’explorateur suisse Bertrand Piccard et Ilham Kadri, ex-PDG du groupe belge Solvay et à présent directrice générale de Syensqo (société issue de la scission du groupe chimique Solvay) étaient les invités de la Première ce matin pour nous parler de ce nouveau projet qui mêle technologie et climat.
L’état d’exception a été décrété par le président, Gabriel Boric. Depuis mercredi, la température frôle les 40 °C dans le centre du Chili et la capitale, Santiago.
Il s’agit de la neuvième action d’Extinction Rebellion sur le tronçon Utrechtsebaan de l’autoroute A12 à La Haye pour protester contre les subventions néerlandaises aux combustibles fossiles.
Le niveau inédit de 21,1 °C en moyenne dans les eaux de surface a été atteint en août 2023, et de nouveau en janvier 2024. Un symptôme du réchauffement aux conséquences majeures sur la biodiversité et la capacité du milieu marin à stocker le CO₂.
Les autorités catalanes préparaient l’opinion depuis plusieurs semaines en annonçant que l’état d’urgence serait déclaré si le niveau des réservoirs stockant l’eau de pluie, pour l’utiliser durant les mois plus secs, tombait sous la barre des 16 %.
La maladie a touché plus de 240 000 personnes et fait au moins 4 000 morts en un an sur le continent.
Le navire de croisière de la compagnie Royal Caribbean a largué les amarres à Miami. Même s’il se veut écolo, il est encore loin de l’être.
Habituée aux fortes températures, l’Espagne est confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d’été, qui inquiètent les scientifiques.
Surpêche, abrasion des fonds, émissions de CO₂… Une étude rendue publique mercredi 24 janvier analyse, à l’initiative de l’association Bloom, les performances des différentes catégories de flottilles françaises, des plus vertueuses au moins rentables, dans l’Atlantique Nord-Est.
Il ne reste que 90 secondes avant la fin du monde, à en croire l'horloge de l'apocalypse. Celle-ci utilise l'analogie du décompte vers minuit pour dénoncer le danger qui pèse sur l'humanité. Cette année, les scientifiques pointent les menaces que représentent les guerres, la prolifération nucléaire, le changement climatique ou encore l'intelligence artificielle.
Un collectif de chercheurs, dont les économistes Anna Creti et Patrick Criqui et le politiste François Gemenne, répond, dans une tribune au « Monde », à l’historien des sciences Jean-Baptiste Fressoz, qui, dans son dernier livre, nie l’efficacité du remplacement des énergies fossiles par les renouvelables.
Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ? Pour répondre à ces questions, Front Populaire a reçu Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, et Véra Nikolski, docteur en science politique, respectivement auteurs de Le monde sans fin (Dargaud) et Féminicène (Fayard).
Dans cette région de l’Himalaya disputée entre l’Inde et le Pakistan, la station de ski de Gulmarg est boudée par les touristes à cause de son faible enneigement. La vallée a connu une période de sécheresse hivernale inhabituelle et des températures anormalement élevées pour la saison.
Plus de la moitié des habitants de la planète en âge de voter sont appelés aux urnes cette année, notamment en Inde et aux Etats-Unis, gros émetteurs de gaz à effet de serre.
Du fait des guerres et des catastrophes climatiques, 130 millions de personnes ont besoin d’assistance sur le continent. En 2023, seulement un tiers des besoins ont été couverts par l’aide internationale.
L'année "2023 est l'année la plus chaude jamais enregistrée", confirme le programme Copernicus dans une étude publiée ce mardi.
Selon ses premières estimations, les crues record lui ont coûté 4 millions d’euros, dont 3,4 millions d’euros pour les seules factures d’énergie, alors que son budget annuel de 3,65 millions d’euros.
Alors que les climatologues alertent sur la litanie d’événements extrêmes dont la « fréquence » et l’« intensité » augmenteront tout au long du XXIᵉ siècle, les élus doivent sortir de la posture consistant à s’opposer les uns aux autres devant des Français désemparés.
Selon la préfecture, plus de 50 communes sont touchées dans le département et 198 personnes ont dû être évacuées. Par ailleurs, plus de 10 000 foyers sont privés d’électricité dans le Nord et le Pas-de-Calais.

2023

Les deux climatologues estiment, dans une tribune au « Monde », que nous sommes encore très loin du « plan d’action solide » annoncé par le président de la Conférence des parties pour maintenir « à portée de main » l’objectif de l’accord de Paris.
En moyenne, un éléphant boit plus de 200 litres d'eau et mange 140 kilos de nourriture par jour. Plus de 200 pachydermes étaient morts de la sécheresse en 2019. Les rangers jugent la situation actuelle encore plus critique. La quête d'eau fait prendre des risques aux éléphants, qui s'approchent dangereusement de zones habitées à la périphérie du parc. Assoiffés, ils puisent dans les piscines de maisons ou d'hôtels, ou s'abreuvent à des points d'eau contaminés par des cadavres d'animaux.
VIDÉO - La technologie de captage et de stockage du CO₂ a été au cœur des discussions de la COP28 à Dubaï, soulevant des questions quant à son utilité réelle.
La conférence des Nations unies sur le climat de Dubaï a été décrite comme la COP qui marque le début de la fin pour les énergies fossiles. Ces combustibles sont responsables d’environ 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
« Ni un drame écologique, ni une crise climatique, ni un délitement social : une catastrophe civilisationnelle. Voilà où nous en sommes. Un effondrement de la vie et une perte du sens » : le constat est signé Aurélien Barrau. L’astrophysicien veut mobiliser la science pour faire face au désastre. Il considère que le pullulement technologique est un cancer. Mais alors, que faire ? Aurélien Barrau propose de poétiser la science. Et il nous invite d’ailleurs à habiter poétiquement le monde. Alors que vient de se clôturer la COP 28 à Dubaï, nous recevons cette semaine Aurélien Barrau. Son nouveau livre : « L’hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique. » (Grasset).