Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
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Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

C’est un nouveau rapport de l’agence européenne pour l’environnement. Et il tire la sonnette d’alarme. Il nous...

2023

Une formation pour s'outiller pour explorer les enjeux du climat avec leurs publics (enfants, adolescents, adultes).
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques Les Parties à la présente Convention, Conscientes que les changements du climat de la planète et leurs effets néfastes sont un sujet de préoccupation pour l’humanité tout entière, Préoccupées par le fait que l’activité humaine a augmenté sensiblement les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, que cette augmentation renforce l’effet de serre naturel et qu’il en résultera en moyenne un réchauffement supplémentaire de la surface terrestre et de l’atmosphère, ce dont risquent de souffrir les écosystèmes naturels et l’humanité,
Découvrez l'enregistrement de la conférence de Xavier Fettweis, climatologue ULiège sur "Les Changements climatiques en Province de Liège aujourd’hui et demain" qui a eu lieu dans le cadre de la Quinzaine Climat.
Malgré une prise de conscience de plus en plus forte de la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique, l’humanité a trop tardé à agir. Elle devra donc vivre dans un monde « dégradé et désorienté », prévient le journaliste du New York Times David Wallace-Wells. Les progrès en matière de transition énergétique permettent cependant d’espérer que nous éviterons l’apocalypse qu’on prédisait il y a de cela à peine quelques années.
L’adaptation aux changements climatiques est l’un des enjeux du siècle. Mais quand les stratégies mises en place échouent, les conséquences peuvent être bien plus graves et aller plus loin qu’une simple perte de temps ou d’argent. Zoom sur la maladaptation.
Des incendies qui se multiplient à travers le monde, des températures qui brûlent les records, des inondations qui détruisent tout sur leur passage. La planète est frappée de plein fouet par une série de catastrophes naturelles. Selon les climatologues, ces réalités dues au changement climatique vont inexorablement s’intensifier dans les prochaines années. Cela n’est pas sans conséquences pour les populations, la faune, mais également pour l’économie mondiale.
La protection des zones humides joue un rôle clé dans l’adaptation des oiseaux au changement climatique. Pourtant, nombre d’entre elles ne sont toujours pas protégées.
Juin a été le mois le plus chaud jamais enregistré, selon ce que révèle l’observatoire de l’Union européenne Copernicus. Vendredi matin, le secrétaire général de l'ONU a d'ailleurs dit que l'humanité a perdu le contrôle des changements climatiques. Il estime que la planète se dirige vers une situation catastrophique après deux records mondiaux de chaleur battus en une seule semaine. Écoutez le scientifique et analyste à l’observatoire du changement climatique Copernicus de l’Union européenne, Julien Nicolas, aborder avec l'animateur Louis Lacroix la déclaration d'António Guterres au sujet du réchauffement climatique.
L’article#8 de la thèse défendue en 2011 présente les résultats de la représentation sociale générée par le terme « adaptation aux changements climatiques » auprès de 83 personnes évoluant professionnellement dans le domaine entre Montréal et Paris. Les propos ont été recueillis en 2008 et 2009.
La saison des melons et des pastèques approche à grands pas. Les premiers fruits arrivent déjà sur nos étals et certains sont d'origine belge ! Cela peut paraître étonnant puisque ce sont habituellement des fruits cultivés dans le sud, où le climat est davantage chaud... Mais avec les vagues de chaleur que nous connaissons désormais depuis quelques années en Belgique, les agriculteurs en viennent à tester de nouvelles cultures.
Le monde doit passer au zéro émission nette. C’est impératif. Le Canada fait son devoir pour contribuer au ralentissement des changements climatiques. En effet, dans son plus récent budget, le gouvernement fédéral prévoit 21 milliards de dollars en crédits d’impôt pour stimuler l’investissement dans des technologies à faibles émissions de carbone. Ce volet de la politique canadienne sur les changements climatiques est solide.
La crise climatique est en train de devenir une crise financière... Comme pour les incendies de forêt en Californie et les ouragans en Floride, le programme d’assurance contre les inondations est né de ce que les économistes appellent une défaillance du marché : les assureurs privés ne voulaient pas couvrir les inondations, ce qui ne laissait aucune option aux propriétaires. ...
Le secteur minier influence l’environnement, mais à l’inverse il subit aussi les changements climatiques.
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a publié, lundi, sa très attendue synthèse du sixième rapport d'évaluation sur les changements climatiques. Un document d'une trentaine de pages qui souligne les dégâts déjà causés par le réchauffement de la planète et la difficulté d'atteindre l'objectif de limiter la hausse des températures. Mais les travaux des scientifiques démontrent aussi que l'effort en vaut la peine, y compris économiquement.
Québec, 2 février 2023 - Des représentants d’associations étudiantes, de syndicats, de groupes communautaires, féministes et environnementaux se rassemblent ce soir à la Barberie pour le lancement d’une nouvelle coalition à Québec. Plus tôt dans la journée, les groupes avaient déployé des bannières à différents endroits de la ville. La Coalition régionale justice climatique et sociale aura comme but avoué d’accentuer la pression sur les différents paliers de gouvernement afin d’accélérer une transition énergétique juste et inclusive.

2022

La technologie a trop d’impact sur la planète pour être la solution à la crise du climat »
En Italie, plus de 9 communes sur 10 sont menacées par des glissements de terrain ou des inondations. Des événements renforcés par l’urbanisation et le changement climatique.
À l’entame de la Coupe du monde de football au Qatar, deux chercheurs québécois s’interrogent sur l’avenir des compétitions sportives, et du foot en particulier, avec le changement climatique. Des pratiques qui aggravent la crise climatique, mais qui en subissent aussi durement les conséquences.
Selon un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), alors que les conséquences du réchauffement climatiques s'intensifient dans le monde entier, les nations doivent accroître considérablement le financement et la mise en œuvre des actions destinées à aider les nations et les communautés vulnérables à s'adapter à la tempête climatique.
l'Académie Royale de Belgique a organisé un séminaire exceptionnel sur les cinquante ans du rapport Meadows. Les défis environnementaux (changement climatique, bouleversement des équilibres environnementaux, éradication des espèces, dévastation des espaces naturels, problèmes hydriques, perte de biodiversité, acidification des océans, pollution par le plastique, etc.) sont, en effet, gigantesques, car l'écosphère est déstabilisée par nos modes de production, de consommation et de gaspillage.
Sécheresses, inondations, conflits, changements climatiques, de nombreux facteurs peuvent expliquer la propagation de l’épidémie qui touche 29 pays en Afrique et en Asie. Pour y remédier, l’Organisation mondiale de la santé préconise une seule dose de vaccin plutôt que deux.
Bientôt, la moitié des retombées de la croissance économique ira à réparer les dégâts causés par les changements climatiques, estime une étude canadienne. Après quoi la situation se dégradera rapidement, à moins que l’on parvienne à freiner le réchauffement du climat, mais aussi que l’on déploie les efforts nécessaires pour s’y adapter.
Au moment où les villes du Québec réclament toujours 2 milliards de dollars par année pour faire face aux conséquences des changements climatiques, un nouveau rapport de l’Institut climatique du Canada met en lumière les défis économiques pour le Canada et les provinces d’ici la fin du siècle.
Pour citer ce rapport : De Muynck, S. et Ragot, A. 2022. Perspectives climatiques et diagnostic des risques et vulnérabilités de Forest face aux changements climatiques. Rapport réalisé pour le compte de l’Administration communale de Forest. Plan d’Action Climat Forestois. Bruxelles, 67p Contact : simdemuynck@gmail.com
Les enjeux climatiques vous intéressent ? Vous êtes conscients des effets de l'activité humaine sur les émissions de gaz à effet de serre ? Vous êtes intéres...
Si les vulnérabilités du Québec aux changements climatiques commencent à être mieux documentées, beaucoup de travail reste à faire au plan des mesures d’adaptation, souligne un rapport diffusé par le consortium Ouranos mardi.
Une étude publiée ce 22 juillet dans la revue Biogeosciences détaille le lien entre les extinctions de masse et les variations de la température moyenne du globe. Les résultats obtenus ont des implications substantielles pour le futur à moyen et long terme, mais également pour la paléoclimatologie et la paléontologie.
Le climatologue et ancien membre du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), Jean Jouzel, animera une conférence sur le réchauffement climatique et la transition écologique, mercredi 22 juin à 20 h 30 au cinéma Caroussel à Verdun. L’occasion de revenir, avec lui, sur ces sujets d’actualité.
Les liens entre la mobilité humaine, les variations climatiques et les catastrophes sont de plus en plus évidents. Cette année, la Journée mondiale de l'environnement nous rappelle que la planification et la gestion de la réduction des risques de catastrophe (RRC) en vue de soutenir la mobilité humaine dans un climat en évolution ne doivent plus être reportées.
La chaleur causée par les changements climatiques déstabilise déjà les capacités de survie humaine et continuera à augmenter. Ces hausses de température mettront à l'épreuve la faculté de notre corps à y faire face et rendront certaines régions du monde de plus en plus inhabitables, selon des experts.
De plus en plus d’experts des changements climatiques, d’économistes et de penseurs préconisent la décroissance comme solution à la crise climatique. Plusieurs d’entre eux estiment même qu’il s’agit de la seule et unique solution. Pourquoi? On vous explique.
(Québec) Le Canada compte 12 « bombes carbones » qui pourraient faire échouer tous les efforts en vue de limiter les dérèglements climatiques dans les prochaines années.
Avec les changements climatiques, les sécheresses deviennent plus nombreuses et plus intenses. Quelles en sont les conséquences dans le monde, et à quoi faut-il s'attendre dans le demi-siècle à venir ? Un nouveau rapport des Nations unies dresse un bilan chiffré et sonne l'alarme.
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
La planète manquera bientôt d’huile végétale. Depuis la récente décision de l’Indonésie de bannir les exportations d’huile de palme, la situation va s’aggraver dans les prochains mois. Partout au pays, il faudra s’attendre à voir le rationnement de l’huile végétale au détail. Il existe déjà une pénurie d’huile végétale qui pourrait durer encore des mois, tout cela en raison de l’invasion de l’Ukraine et des changements climatiques. L’huile végétale se retrouve dans nos maisons et dans tous les restaurants et est employée avec presque tous les aliments et les mets que l’on cuisine. C’est aussi un ingrédient très utilisé par les grandes entreprises qui fabriquent des produits populaires consommés au quotidien.
Il est impossible de savoir quel volume d’eau est prélevé au Québec par les entreprises qui l’embouteillent pour la vendre. La Cour du Québec a donné raison aux multinationales qui affirment que ces informations sont de nature confidentielle, au terme d’une action en justice lancée par le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) et l’organisme Eau Secours. Les entreprises Amaro, Pepsi, Coca-Cola, Naya et Eska, notamment, n’auront pas à dévoiler les volumes d’eau qu’elles pompent au Québec en vue de la vendre. Cette information existe, puisqu’elle est transmise au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC). Mais ce dernier ne la rend pas publique.
Les changements climatiques devraient accélérer les transmissions virales entre les espèces animales, selon une étude publiée la semaine passée dans la revue Nature. Au moins 15 000 nouvelles transmissions pourraient être comptabilisées d’ici à 2070, ce qui nécessitera à terme la mise en place de protocoles de surveillance.
Un regroupement d’associations étudiantes du Québec, représentant plus de 330 000 étudiants, lance une campagne nationale de pression sur le gouvernement fédéral contre les énergies fossiles.
Alors que le monde passe à la vitesse supérieure dans sa course contre les changements climatiques et tourne la page de la conférence de 2021 sur les changements climatiques qui s’est tenue à Glasgow, examinons dix événements clés sur le plan mondial prévus pour 2022, qui viendront alimenter des discussions essentielles et influenceront les décisions de politique publique concernant l’une des questions les plus déterminantes de notre époque.
Une nouvelle action pour dénoncer l'inertie face aux changements climatiques, organisée par le mouvement international Fridays For Future, aura lieu vendredi dans plus de 80 pays, dont la Belgique, sous la devise "#PeopleNotProfit" ("Les gens, pas le profit").
Plateforme wallonne pour le GIEC - Lettre n°24 - Édition spéciale - Février 2022 - Aperçu du Résumé pour les décideurs
Être en mouvement. Tout le temps. La bougeotte serait-elle le nouveau mal du siècle ? Autrefois réservée à une élite, cette hypermobilité s’est progressivement répandue, en conquérant l’ensemble des territoires et classes sociales. Cette envie parfois pathologique de bouger n’est pas sans conséquences : accidents, pollution, étalement urbain, changements climatiques et risque épidémique. Un traitement de choc s’impose pour guérir d’urgence de cette dépendance ! Laurent Castaignède est l’auteur de “La bougeotte, nouveau mal du siècle ?” paru aux Editions Ecosociété.

2021

L’Institut de l’économie pour le climat ( I4CE – Institute for climate economics) est une association experte de l’économie et de la finance dont la mission est de faire avancer l’action contre les changements climatiques.
Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
Le discours est connu : le climat de la Terre change, les phénomènes extrêmes se multiplient un peu partout sur la planète... Mais ces changements climatiques sont-ils perceptibles chez vous, là où vous vivez ? A quel point fait-il plus chaud aujourd'hui dans votre commune par rapport à la situation que vous avez connue par le passé ?
Dans l'espoir de mieux comprendre ce qui attend l'Antarctique pour les années à venir, les chercheurs ont une nouvelle fois interrogé le passé. Leur objectif : révéler comment la glace a réagi à des changements climatiques il y a plusieurs millions d'années. Et ils ont découvert que l'Antarctique pourrait être plus vulnérable au réchauffement climatique anthropique qu'ils ne le pensaient jusqu'alors.
Les États-Unis devraient se pencher sur la possibilité de modifier les océans de la planète _ par exemple en y faisant passer un courant électrique _ pour les inciter à absorber plus de dioxyde de carbone afin de combattre les changements climatiques, recommande l’Académie nationale des sciences.
Le centre de ressources génétiques Arcad a été inauguré à Montpellier début octobre. On y conserve des milliers de graines pour les étudier mais aussi les adapter aux changements climatiques.
Le Canada est le pays avec la plus longue ligne de côte au monde, mesurant 243 042 km selon Statistique Canada. Bien que la majeure partie de cette côte se trouve dans des territoires peu peuplés, environ 20 % de la population du Canada, soit autour de 7 millions des presque 36 millions d’habitants du pays, habitent en zone côtière.
Le Canada accumule les "échecs" en matière de lutte contre les changements climatiques et enregistre la "pire performance" des pays du G7, a dénoncé le commissaire à l'environnement canadien dans une série de rapports publiés jeudi.
Le tout dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat arrive à des conclusions alarmantes quant aux conséquences négatives des changements climatiques, à la fois sur leur vitesse d’évolution et leur ampleur.
La tenue de la COP sur les changements climatiques tombe vraiment mal. La priorité de l’instant n’est pas climatique, mais résolument géopolitique, économique et stratégique. A la sortie de la pandémie, aucun pays ne veut rater le wagon de la croissance et, au demeurant, perdre une place dans le classement international du pouvoir. Le réchauffement attendra et les dirigeants l’ont bien compris. Pour avoir la paix, il leur a suffi d’émettre un objectif zéro carbone assez lointain dans le temps. L’exemple de la pétrolière Arabie saoudite est particulièrement hilarant.
Savez-vous que les arbres, au cours de leur longue vie, subissent des myriades d’agressions et de stress ? Ils luttent contre les insectes ravageurs, les microbes pathogènes, les plantes compétitrices ou parasites. Les forêts souffrent également des dérèglements climatiques et des changements environnementaux catastrophiques provoqués par les activités humaines : vagues de chaleur, tempêtes et tornades, sécheresses à répétition, maladies émergentes et exploitation excessive.
Quelque 200 millions d'euros (232 millions de dollars) ont été mobilisés en faveur du Fonds d'adaptation, ce qui représente la levée de fonds la plus importante jamais enregistrée en faveur de ce fonds de l'Onu qui finance des projets et programmes visant à aider des communautés vulnérables de pays en développement à s'adapter aux changements climatiques.
Les dirigeants des compagnies pétrolières avaient-ils été prévenus, dès les années 1970, de leur responsabilité dans les futurs changements climatiques? La comparution récente, devant les élus de Washington, de quatre de ces dirigeants, a relancé les comparaisons avec leurs homologues du tabac qui, dans les années 1980 et 1990, avaient été accusés d’avoir dissimulé de l’information sur l’impact nocif de la cigarette. La comparaison tient-elle? Le Détecteur de rumeurs a remonté le temps.
Le Congo-Brazzaville va planter 40.000 hectares de forêt en vue de séquestrer plus dix millions de tonnes de carbone et lutter contre les changements climatiques, selon le ministère de l'Économie forestière.
À la Conférence de Glasgow sur les changements climatiques, l’Indonésie, pays couvert de forêts sur plus de la moitié de son territoire, s’est engagée à atteindre zéro déforestation en 2030. Mais le gouvernement indonésien semble déjà renoncer à cet accord, évoquant une erreur d’interprétation, voire de traduction.
Le Premier ministre Alexander De Croo et la ministre fédérale en charge du Climat, Zakia Khattabi, ont rencontré lundi à Glasgow les membres de la "Coalition Climat", en marge de la 26e conférence de l'Onu sur les changements climatiques.
Le train du climat, parti un peu avant 9h00 d'Amsterdam aux Pays-Bas, a marqué un arrêt d'une heure dans la matinée en gare de Bruxelles-Midi, avant de reprendre le chemin de la COP26, la conférence des parties sur les changements climatiques, qui se déroulera jusqu'au 12 novembre à Glasgow, en Écosse.
Les eaux océaniques se réchauffent, s’acidifient et s’appauvrissent en oxygène. Les écosystèmes océaniques, déjà mis à mal par la surpêche et la pollution, risquent de voir leur état empirer. Avec la fonte de la banquise, l’élévation du niveau des mers et la multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, la santé et le bien-être des humains sont désormais confrontés à de nombreuses menaces, qui visent principalement les populations côtières.
Ces campagnes s’inscrivent dans ce que des sociologues et des économistes appellent la « rhétorique du délai » (en anglais, discourses of delay). Alors que les industries pétrolières et gazières avaient une longue histoire de déni des changements climatiques, leur message est à présent plus subtil et, à maints égards, plus efficace qu’un simple rejet de la science du climat.
Lors de la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), en novembre en Écosse, beaucoup de pays arriveront avec un bilan gênant. Le Canada est-il le pire? Il n’est en tout cas pas parmi les meilleurs, constate le Détecteur de rumeurs.
Les activités humaines sont en train de changer le climat de notre planète et les écosystèmes de manière dangereuse et perturbatrice pour l’Homme. Les concentrations de gaz à effet de serre ne cessent d’augmenter dans l’atmosphère ce qui aura des conséquences pour plusieurs siècles et bien au-delà de 2100.
Les premiers hommes qui vivaient il y a 400.000 ans dans la région actuellement désertique de la péninsule arabique ont été aidés par les changements climatiques de l’époque pour pouvoir aller et venir hors d’Afrique.
Les attentes envers le prochain cycle de négociations sur les changements climatiques sont très élevées. Trop élevées? Le Détecteur de rumeurs fait le point.
Les jeunes vivant en République centrafricaine, au Tchad et au Nigeria sont les plus exposés aux effets des changements climatiques : une situation qui menace leur santé, leur éducation et leur sécurité, et leur fait courir le risque de contracter des maladies mortelles, selon un rapport de l’UNICEF publié aujourd’hui.
L’anxiété des jeunes liée aux changements climatiques est un phénomène global, partagé par la jeunesse de pays du Nord comme du Sud de la planète. C’est le résultat inquiétant d’une vaste étude de l’Université de Bath (UK), approuvée pour publication dans la revue The Lancet Planetary Health et relayée par Le Monde. Les auteurs ont collecté des données auprès de 10.000 jeunes gens de 16 à 25 ans. Les jeunes ont été invités à intervalle régulier à compléter des enquêtes, entre le 18 mai et le 7 juin 2021. Ils étaient au courant de la durée de l’enquête, mais n’en connaissaient pas le sujet.
Pour le grand écrivain indien Amitav Ghosh, le problème posé à l’humanité par la crise écologique est avant tout géopolitique. Dans ses derniers ouvrages, par une lecture historique, il replace l’Occident et sa culture de violence et de domination au cœur des enjeux contemporains. Et envisage l’avenir avec pessimisme.
Pour le grand écrivain indien Amitav Ghosh, le problème posé à l’humanité par la crise écologique est avant tout géopolitique. Dans ses derniers ouvrages, par une lecture historique, il replace l’Occident et sa culture de violence et de domination au cœur des enjeux contemporains. Et envisage l’avenir avec pessimisme.
Suite aux inondations qui ont touché la Belgique cet été, IEW, Natagora et le WWF-Belgique lancent ce lundi 6 septembre une vaste mobilisation pour interpeller les politiques : nonaturenofuture.be.
Les changements climatiques auront des conséquences sur les traditions autochtones comme la médecine ou encore les cérémonies, avertissent plusieurs membres de communautés du Nouveau-Brunswick. Cecelia Brooks se souvient d'une époque où la forêt profonde du Nouveau-Brunswick était si froide qu'on pouvait encore trouver de la neige dans ses profondeurs en août.
Une équipe internationale de 39 chercheurs dont des experts de l’IRM (institut royal météorologique de Belgique) vient de réaliser une première étude d’attribution pour établir un lien entre un évènement spécifique et les changements climatiques.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié le 9 août 2021 le premier volet de son sixième rapport d’évaluation (Assessment Report 6) "Changements climatiques : les éléments scientifiques". Ce rapport, dont la rédaction a débuté en 2017-2018, rassemble les connaissances scientifiques les plus récentes et les plus complètes du système climatique et des changements climatiques à ce jour. Le précédent rapport de ce type datait de 2013-2014.
Elle donne un aperçu du Résumé pour les décideurs du rapport, sous la forme de ses 14 messages clés. Cet automne, une lettre plus substantielle sera consacrée à ce nouveau rapport de près de 4000 pages, mais vous disposez ainsi déjà de l'essentiel, en français (la traduction officielle paraîtra dans plusieurs mois).
l’ONU la qualifie de première famine due uniquement à la crise climatique. La déforestation, qui a contribué à l’augmentation de la sécheresse, est donc liée aux changements climatiques et aux feux de forêt, mais aussi à l’exploitation du territoire. La famine actuelle à Madagascar est ainsi créée par l’humain de deux manières : par le réchauffement climatique, mais aussi par la destruction des ressources naturelles.
Plus de 70% des nombreux incendies qui touchent l'Italie sont causés par l'être humain, volontairement ou non, aidés dans une faible mesure par les changements climatiques, a assuré jeudi le ministre de la Transition écologique Roberto Cingolani.
« Avant sur 5 années, on en avait 4 de bonnes (…) Actuellement, sur les 5 dernières années, il n’y en a pas eu une seule de bonne », témoigne Pierre Pratx, arboriculteur, dans cette vidéo du Monde. Ces épisodes climatiques de sécheresse ou de gel extrêmes empêchent les travailleurs de la terre de cultiver de façon optimale leurs terrains. Les pertes de productivité voire de récoltes représentent un gouffre financier pour les agriculteurs qui cherchent différentes solutions comme la diversification des cultures.
Les chercheurs pensent que, tout au long de l'histoire de la Terre, le CO2 atmosphérique a exercé un contrôle étroit sur les changements climatiques. Des données portant sur les 66 derniers millions d'années confirment le couplage. Et montrent que nos émissions de gaz à effet de serre pourraient ramener le CO2 à des niveaux jamais vus depuis les climats bien plus chauds du passé lointain de notre Planète.
Une carte blanche de l’Ambassadeur d’Italie, M. Francesco Genuardi et de l’Ambassadeur britannique, M. Martin Shearman. Dans 100 jours le Royaume-Uni, en partenariat avec l’Italie, organisera Cop 26, la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui aura lieu à Glasgow.
En cas de crise planétaire, des réserves de produits de première nécessité peuvent manquer en Suisse. De grands changements climatiques par exemple pourraient ainsi toucher les semences, incitant les autorités suisses à reconstituer des stocks obligatoires, à commencer par le colza, actuellement tributaire de l'étranger.
Un nuage de smog causé par les incendies de forêt ravageant le nord-ouest de l’Ontario a traversé le sud du Québec mardi. Un phénomène qui pourrait s’avérer plus fréquent au fil des ans, en raison de la progression des changements climatiques.
Le Québec doit combler son retard pour s’adapter aux changements climatiques et cette adaptation « ne peut passer par la construction d’un troisième lien », s’exclame la professeure de l’École nationale d'administration publique, Fanny Tremblay-Racicot.
Cette vague de chaleur exceptionnelle a eu des impacts importants sur la santé des populations affectées. Puisqu’il s’agit des régions qui ne sont pas habituées à des températures aussi élevées, la population est moins prête pour affronter la chaleur accablante.
En dehors des pays tempérés et boréaux, la déforestation se poursuit à un rythme inquiétant. Elle est causée par la course au foncier, sous-tendue par l’accroissement démographique et la hausse de la demande mondiale pour certains produits « à risque de déforestation ». Avec les changements climatiques, les mégafeux font en outre peser des menaces inédites sur les forêts.
Planter des variétés exotiques, moins productives mais dotées de capacités d’adaptation aux changements climatiques : voilà sur quoi travaille le généticien Randall Wisser, qui entend recréer de la biodiversité dans les régions tempérées.
Phénomènes climatiques extrêmes, montée des eaux, baisse de la production alimentaire… Les chiffres avancés dans le document, auquel l’AFP a pu avoir accès , sont particulièrement inquiétants. Derrière ces projections, on trouve souvent des changements déjà à l’oeuvre, parfois dans des proportions déjà préoccupantes.
Près de 1000 espèces exotiques ont déjà migré dans les eaux plus chaudes de la mer Méditerranée, où elles remplacent désormais des espèces endémiques. Pendant ce temps, des conditions météorologiques extrêmes font des ravages dans les prairies sous-marines et les récifs coralliens fragiles, menaçant villes et régions côtières. A l’occasion de la Journée mondiale des océans, le WWF montre dans quelle mesure les changements climatiques ont déjà transformé quelques-uns des écosystèmes marins les plus importants de la mer Méditerranée.
Septante-cinq ans après la fin de la guerre, le rationnement alimentaire reste un sujet tabou. Certains pays le pratiquent, hors conflit. Potentiellement pertinent pour affronter les changements climatiques, il pourrait même convaincre la population, pour autant que la démarche soit expliquée et anticipée. Le contraire de ce qu'on a observé au début de la crise du coronavirus, en somme.
Les changements climatiques pèsent lourdement sur les paysan·nes et les habitant·es. Quand un·e paysan·ne ne peut plus vivre de la terre qu’iel cultive parce que les conditions climatiques ont changé : sécheresses récurrentes, saisons des pluies raccourcies, déplacées, voire diluviennes avec inondations, que la montée de la mer noie les terres comme au Bangladesh, ou que les températures déjà élevées dans la région du Sahel sont devenues excessives, que fera-t-il ou elle ?....
Face à la triple menace des changements climatiques, de la perte de la nature et de la pollution, le monde doit tenir son engagement de restaurer au moins un milliard d'hectares de terres dégradées au cours de la prochaine décennie, une superficie équivalente à celle de la Chine.
La ministre belge en charge du climat Zakia Khattabi (parti Ecolo) et l'administration du SPF Santé publique et Environnement ont présenté le 1er juin un rapport prospectif analysant les scénarios compatibles ou non avec l'objectif de la Belgique d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.
Pendant un an, neuf groupes bancaires et quinze groupes d’assurance ont participé à cet exercice pour déterminer leur résistance aux changements climatiques. Cette étude annonce en particulier une hausse importante de la sinistralité liée aux risques de sécheresse, d’inondations et de tempêtes cycloniques dans les territoires ultramarins, avec la multiplication par 5 à 6 du coût des sinistres dans certains départements.
"Trajectoires du Système Terre dans l'Anthropocène", une étude récente cosignée par Will Steffen, chimiste réputé, analyste des systèmes climatiques et professeur de la science du Système Terre à l'Université nationale australienne, met en garde contre des changements catastrophiques du climat de la Terre si les tendances actuelles en matière d'émissions ne sont pas immédiatement inversées.
Les banques sont au cœur de l’économie. Par les choix d’investissements ou de financements qu’elles font, c’est tout un modèle de société qu’elles façonnent. En apportant des soutiens financiers à des entreprises, projets, particuliers ou États, en France ou à l’international, les banques sont responsables d’émissions de gaz à effet de serre.
Couplée à un grand minimum solaire, la dernière excursion géomagnétique aurait amené des changements environnementaux dramatiques sur Terre. Aussi, pendant plusieurs siècles, les aurores ont fleuri un peu partout sur le globe. L’effondrement de la couche d’ozone alimentait en outre des bouleversements climatiques et un niveau d’UV sans précédent en surface. C’est en tout cas ce que rapporte une nouvelle étude parue dans la revue Science ce 19 février.

2020

Olivier de Schutter fut entre 2008 et 2014 rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Depuis la fin des années 2000, il s’est consacré à définir les conditions de la transition écologique et sociale, notamment en mettant en avant l’agroécologie comme direction de réforme des systèmes agricoles et alimentaires. Il aborde ici les "8 lois de l’inertie" pour répondre à la question de nos freins et leviers psychosociologiques pour lutter contre les changements climatiques.
L'Accord de Paris signé en décembre 2015 lors de la COP 21 a pour objectif – central et ultime – de « contenir l'élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et à poursuivre l'action menée pour limiter l'élévation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels ». Toutes les Parties à la Convention Climat se sont accordées sur cet objectif, et y contribuent, appuyées par l’ensemble des acteurs non étatiques, par différents types d'engagements et d'instruments de suivi...
Dans un contexte de montée en puissance des grandes entreprises mondialisées qui ont privé les États de leur capacité de façonner l’avenir, il plaide pour la signature urgente de traités internationaux contraignants sur le climat et l’armement, et lance un appel à une mobilisation populaire sans précédent.
Bien que les acteurs locaux soient les premiers à subir les conséquences des changements climatiques, il ne leur est pas toujours facile de comprendre les phénomènes en cause et de faire des choix d’actions pertinents. En se basant sur des études menées au Canada et en Équateur, cet article montre à quel point il est important de connaître les besoins de formation des différentes communautés et d’adopter des approches et stratégies éducatives appropriées.
L’augmentation de la température des eaux amplifie l’accumulation de contaminants neurotoxiques comme le mercure organique (méthylmercure) chez certaines espèces marines. Aujourd’hui, la contamination de la vie marine et des réseaux alimentaires est en croissance à cause de l’action combinée de la pollution au mercure, des changements climatiques et de la surpêche. Cela a des implications évidentes pour les écosystèmes et l’océan, mais aussi pour la santé publique. Le risque de consommer du poisson et des fruits de mer contaminés au mercure augmente avec les changements climatiques.
A la fois gigantesque et très précis, le système climatique nous réserve visiblement lui aussi de multiples et très désagréables « surprises », notamment si notre machine économique repart « comme avant »… Ou comment le réchauffement planétaire peut engendrer un « monde d’après » sans avenir pour la civilisation humaine.
Suzanne Simard. Elle n’est pas la première à avoir découvert ce réseau. Toutefois, c’est grâce à une expérience menée en 1997 qu’elle a été la première à démontrer que des sapins de Douglas et des bouleaux s’échangent du carbone par le réseau mycorhizien. La preuve qu’il fallait pour entamer une série de découvertes sur la communication complexe et fragile des plantes et des arbres.

2019

Une stratégie de protection des baleines peut limiter les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique
Pistes pédagogiques pour aborder les changements climatiques
Le nouveau livre illustré du CNCD-11.11.11 pour des enfants de 6 à 10 ans sur les changements climatiques. Outil d’animation et de sensibilisation, il est vendu au bénéfice de l’Opération 11.11.11.