Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
Numéro de compte : BE82 1030 7636 8168
BIC : NICA BE BB


Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

L’entreprise américaine Energy Transfer réclame au moins 300 millions de dollars à l’ONG, l’accusant de dégradations lors des manifestations contre le Dakota Access Pipeline, en 2016 et 2017. Greenpeace riposte en vertu d’une nouvelle directive européenne contre les procédures judiciaires abusives.
Le géant pétrolier français TotalEnergies n'a pas encore démarré la production dans son projet contesté d'oléoduc en Afrique de l'Est mais les fragiles écosystèmes en Ouganda en souffrent déjà, avec des effets "dévastateurs" sur l'environnement, dénonce vendredi une activiste d'une ONG ougandaise. La région du lac Albert abrite des ressources pétrolières estimées à plus d'un milliard de barils que le géant pétrolier veut exploiter en partenariat notamment avec le groupe pétrolier chinois CNOOC à travers les projets Tilenga et EACOP (East African Crude Oil Pipeline).
Galiche Buwa a vécu guerres civiles, famines et catastrophes naturelles, mais cette Sud-Soudanaise, veuve et mère de quatre enfants, avait jusqu'à présent toujours réussi à s'en sortir grâce à sa petite épicerie. Mais aujourd'hui, la situation est de plus en plus difficile. Le Soudan du Sud, pays le plus jeune de la planète, a perdu depuis février une de ses principales sources de revenus après qu'un oléoduc lui permettant d'exporter son pétrole a été endommagé au Soudan en guerre.
La fin d'une saga : le nouvel oléoduc Trans Mountain, qui relie le centre du Canada à la côte ouest, entre officiellement en service mercredi après des années de retard, et sans avoir réussi à effacer les controverses. Tripler les capacités de transport Il s'agit du premier grand pipeline depuis des décennies à être construit au Canada, quatrième exportateur mondial de pétrole brut.
L'arrêt d'un oléoduc stratégique dans le Soudan en guerre menace de déstabiliser son voisin sud-soudanais, privé de revenus pétroliers cruciaux pour la gestion du pays, l'un des plus pauvres au monde en proie à l'instabilité et aux violences politico-ethniques chroniques, estiment des experts.

2023

Le premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine nommé par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, a assisté mercredi à la mise en service d'un oléoduc géant devant acheminer du brut des gisements pétrole du sud-est jusqu'au Bénin, a annoncé la télévision publique.Les frontières entre le Niger et le Bénin sont fermées à la suite les lourdes sanctions régionales imposées après le coup d'État du 26 juillet par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Des groupes soutenus par l'Iran ont fait sauter un gazoduc dans le nord-est de la Syrie, contrôlé par les Kurdes, près d'une base américaine, a indiqué jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des milices soutenues par l'Iran "ont fait exploser le gazoduc près de l'installation gazière de Conoco", a déclaré l'OSDH, basé en Grande-Bretagne mais disposant d'un important réseau d'informateurs en Syrie. Le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahman, a précisé à l'AFP que l'explosion avait eu lieu près d'une base américaine.
188 experts et scientifiques dénoncent le projet d’oléoduc en Ouganda dans une tribune au journal “Le Monde”.
Le géant pétrolier polonais Orlen a annoncé samedi que la partie russe a cessé de lui livrer du pétrole par l'oléoduc Droujba dans le cadre du dernier contrat en vigueur, qui couvrait environ 10% des besoins d'Orlen. "Les livraisons via l'oléoduc Droujba vers la Pologne ont été arrêtées par la partie russe", a indiqué le groupe polonais dans un communiqué transmis à l'AFP.
Mené par TotalEnergies, le mégaprojet Eacop rencontre l’opposition de militants, qui estiment qu’il menace le fragile écosystème de la région et les populations qui y vivent.
Des militants se sont réunis mercredi à Paris devant les bureaux de deux banques impliquées dans le financement d'un projet controversé d'exploitation pétrolière de TotalEnergies en Afrique de l'Ouest, dans le cadre d'une journée d'action organisée dans plusieurs villes dans le monde. Une trentaine de jeunes activistes réunis sous la bannière "Stop Total" ont manifesté dans le 8e arrondissement devant les locaux parisiens de la banque japonaise Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC) et de la britannique Standard Chartered.
L'entreprise canadienne TC Energy, qui exploite l'oléoduc Keystone entre le Canada et les Etats-Unis, a estimé jeudi que les conséquences d'une grosse fuite de pétrole dans le Kansas en décembre allaient lui coûter 480 millions de dollars. Ce montant inclut les frais engagés pour le nettoyage et la remise en état de la zone souillée, les enquêtes et le retour d'expériences, précise un communiqué. TC Energy avait repéré l'incident le 7 décembre et avait, dans la foulée, arrêté en urgence les flux d'hydrocarbures dans le tuyau.

2022

Une fuite sur l'oléoduc Keystone, qui a déversé jusqu'à 2,2 millions de litres de brut dans un cours d'eau aux Etats-Unis, était en voie d'être maîtrisée vendredi, selon les autorités américaines. Si l'estimation sur l'ampleur de l'écoulement se confirme, il s'agira de la plus grosse fuite de pétrole aux Etats-Unis depuis 2013, selon l'association Pipeline Safety Trust, qui promeut la sécurité des oléoducs. L'entreprise canadienne TC Energy, qui exploite l'infrastructure, a repéré l'incident mercredi soir dans le Kansas et a, dans la foulée, arrêté en urgence les flux d'hydrocarbures dans le tuyau. "Le segment affecté reste isolé" et l'écoulement du pétrole en aval "est contenu", a affirmé l'entreprise dans un message vendredi. La cause de la rupture du tuyau n'avait pas été identifiée dans l'immédiat.
L'entreprise canadienne TC Energy, qui exploite l'oléoduc Keystone entre le Canada et les Etats-Unis, a confirmé jeudi la fermeture de ce pipeline après une fuite dans l'Etat américain du Kansas. "Nous avons fermé le réseau d'oléoducs Keystone et mobilisé du personnel et de l'équipement en réponse à un déversement confirmé de pétrole dans un cours d'eau" dans le comté de Washington, dans le Kansas, "à environ 20 miles (environ 32 kilomètres) au sud de Steele City, dans le Nebraska", a indiqué le groupe dans un communiqué.
L'entreprise canadienne TC Energy, qui exploite l'oléoduc Keystone entre le Canada et les Etats-Unis, a confirmé jeudi la fermeture de ce pipeline après une fuite dans l'Etat américain du Nebraska. "Nous avons fermé le réseau d'oléoducs Keystone et mobilisé du personnel et de l'équipement en réponse à un déversement confirmé de pétrole dans un cours d'eau à environ 20 miles (environ 32 kilomètres) au sud de Steele City", a indiqué le groupe dans un communiqué. "Un arrêt d'urgence et une intervention ont été déclenchés vers 20 heures (heure du centre nord-américain), le 7 décembre 2022, après des alarmes et une chute de pression détectée dans le système", a précisé TC Energy. L'entreprise a également indiqué avoir isolé la portion affectée et déployé des barrages pour contrôler la fuite.
Assigné en justice par plusieurs ONG pour son projet pétrolier controversé en Tanzanie et en Ouganda, TotalEnergies comparaît mercredi devant la justice française. Les associations reprochent à la multinationale des manquements à son "devoir de vigilance" dans la mise en œuvre du chantier critiqué dans le monde entier pour son impact dévastateur sur l'environnement et les populations locales.
Une fuite de pétrole brut en Amazonie équatorienne a contaminé une rivière de la province de Sucumbios (nord-est, frontalière de la Colombie), a indiqué vendredi le ministère de l'Environnement, sans préciser la quantité de pétrole déversée. La situation d'urgence, qui s'est produite le 25 septembre et n'a été signalée qu'aujourd'hui, "a atteint la rivière Teteye" dans la ville de Lago Agrio (capitale de Sucumbios), a indiqué le ministère dans un communiqué.
Un rapport des Amis de la Terre et de Survie dénonce des acquisitions de terre sans consultation ni indemnisation suffisante des populations locales.
Deux associations françaises alertent mercredi sur les coûts humains, climatiques et environnementaux "inacceptables" du méga-projet pétrolier du groupe Total incluant un oléoduc de plus de 1.400 kilomètres à travers l'Ouganda et la Tanzanie, et pointent un "risque d'accident pétrolier majeur" au large des côtes tanzaniennes. TotalEnergies a annoncé en février un accord d'investissement de 10 milliards de dollars avec l'Ouganda, la Tanzanie et la compagnie chinoise CNOOC, comprenant notamment la construction d'un oléoduc (l'East African Crude Oil Pipeline - EACOP) de plus de 1.400 kilomètres reliant les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côte tanzanienne.
Le Parlement ougandais a qualifié "d'affront" une résolution adoptée jeudi par les eurodéputés et épinglant le mégaprojet d'exploitation pétrolière de TotalEnergies en Ouganda et Tanzanie en raison notamment de "violations des droits de l'Homme" envers des opposants au projet. TotalEnergies a annoncé en février un accord d'investissement de 10 milliards de dollars avec l'Ouganda, la Tanzanie et le géant pétrolier chinois CNOOC pour un mégaprojet pétrolier, comprenant notamment la construction d'un oléoduc de plus de 1.400 kilomètres reliant les gisements du lac Albert, dans l'ouest de l'Ouganda, à la côté tanzanienne.
Les gestionnaires d'un oléoduc à l'origine d'une marée noire en octobre dernier sur les côtes de Californie ont plaidé coupable de pollution et payeront près de 13 millions de dollars, ont-ils annoncé vendredi.
Il s'agit des livraisons via une branche de l'oléoduc Droujba transitant par l'Ukraine et qui dessert trois pays européens sans accès à la mer, la Hongrie, la Slovaquie et la République tchèque. Les livraisons à la Pologne et à l'Allemagne, via une autre branche de Droujba transitant par le Bélarus, "se poursuivent normalement", a déclaré Transneft.
Prise à la gorge par sa dépendance au gaz russe, l'Allemagne s'est découvert un autre talon d'Achille : le poids des capitaux russes dans ses raffineries de pétrole, oléoducs et autres réservoirs de gaz. Les filiales des géants Gazprom et Rosneft sont des acteurs clés des infrastructures énergétiques du pays. Responsables politiques et économiques allemands se retrouvent "devant les ruines" d'une coopération avec la Russie longtemps perçue comme garante d'une détente avec le régime de Vladimir Poutine, observe le magazine Spiegel.
Plus d’un million de litres de pétrole se sont déversés dans la forêt amazonienne en Équateur, à la suite de la rupture d’un oléoduc, vendredi 28 janvier. Selon OCP, l’entreprise privée qui le gère, il a été endommagé par des chutes de pierres, provoquées par l’érosion et de fortes pluies. OCP a également déclaré que l’incident n’était "pas prévisible". Mais ce n’est pas l'avis de notre Observateur, qui témoigne dans notre émission.
Le projet d'agrandissement du pipeline controversé Trans Mountain dans l'ouest du Canada, que le gouvernement a nationalisé en 2018, coûtera 70% plus cher que la dernière estimation, a annoncé vendredi l'entreprise.
Un oléoduc international a explosé vendredi à Lougansk, une ville de l'est de l'Ukraine tenue par les séparatistes pro-russes, a rapporté l'agence d'Etat russe Ria Novosti, diffusant des images d'une boule de feu éclairant le ciel nocturne. L'explosion de l'oléoduc Droujba a secoué Lougansk, selon Ria Novosti. Cette explosion, dont l'origine n'était pas précisée vendredi soir, est survenue au moment où les tensions sont à leur comble dans la crise entre les Occidentaux et la Russie autour de l'Ukraine.
Le pétrole a jailli dès que l'énorme roche a explosé le tuyau, racontent les ouvriers. Dans le nord-est de l'Equateur, le brut qui s'écoule depuis des jours d'un oléoduc endommagé par une chute de pierre empoisonne lentement la jungle amazonienne.
Près de 6.300 barils de pétrole se sont déversés dans une réserve environnementale de l'Amazonie équatorienne après la rupture d'un oléoduc en fin de semaine dernière dans cette région du nord-est de l'Equateur, a annoncé mercredi la société privée OCP.
Nouvelle urgence écologique dans la jungle amazonienne: le pétrole qui se déverse d'un oléoduc endommagé depuis vendredi dans l'Amazonie équatorienne a touché une aire naturelle protégée et une rivière qui alimente en eau plusieurs villages de cette région du nord-est de l’Équateur. "La zone touchée est située dans le parc national de Cayambe-Coca et, selon le zonage, le déversement de pétrole a eu lieu dans la zone de protection", a annoncé dans un communiqué le ministère de l'Environnement.
Plusieurs dizaines de milliers de litres de pétrole ont touché lundi le littoral thaïlandais après la fuite le 25 janvier, d'un oléoduc sous-marin appartenant à une société pétrolière, au large de la côte est du pays.
Drame de l’industrie pétrolière, un parc naturel et une rivière sont pollués par la fuite d’un oléoduc, conséquence d’un glissement de terrain après de fortes pluies.
Le pétrole qui se déverse d'un oléoduc endommagé depuis vendredi dans l'Amazonie équatorienne a touché une aire naturelle protégée et une rivière qui alimente en eau plusieurs villages de cette région de jungle du nord-est de l'Equateur, a annoncé lundi le ministère de l'Environnement.
Les autorités de l'Equateur tentaient dimanche de contenir une importante fuite de pétrole sur un oléoduc dans une région de jungle amazonienne, où une rivière menace d'être polluée, a-t-on appris de sources concordantes.
La marine thaïlandaise et des scientifiques étaient mobilisés jeudi pour contenir une marée noire après la fuite d'un oléoduc sous-marin qui a déversé plusieurs dizaines de milliers de litres de pétrole dans le golfe de Thaïlande.

2021

L'opérateur d'un oléoduc de Californie, qui avait laissé échapper du pétrole brut et pollué des plages au sud de Los Angeles début octobre, a été inculpé mercredi pour "négligence" par un procureur fédéral.
Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur le sud-ouest de la Colombie-Britannique dimanche et lundi ont provoqué des glissements de terrain et des inondations, qui ont détruit routes et infrastructures. L'oléoduc Trans Mountain a notamment été temporairement fermé.
L'oléoduc fendu qui a relâché des milliers de litres de pétrole brut sur la côte californienne a pu être endommagé voici des mois, voire un an, ont déclaré vendredi les enquêteurs.
Les autorités californiennes estiment que cette marée noire, qui heureusement a pu être partiellement contenue par des barrages flottants, peut atteindre jusqu'à 500.000 litres de brut, échappé d'un oléoduc passant à proximité.
Les gardes-côtes cherchent à déterminer si la marée noire menaçant les plages californiennes a pu être provoquée par l'ancre d'un navire ayant percé un oléoduc, rapportent mardi des médias locaux. Au total, 24 km de littoral entre Huntington Beach et Laguna Beach, célèbres plages du sud de Los Angeles connues autant pour leurs surfers que pour leurs dauphins, ont été fermées au public.
La Californie est confrontée, depuis ce week-end, à une importante marée noire qui menace ses côtes. L’ancre d’un navire pourrait être à l’origine de la fuite d’un oléoduc.
Une nappe de près de 480 000 litres de pétrole a pollué les légendaires plages d’Huntington Beach, dans le sud de la Californie, ces derniers jours. Elle serait due à une fuite sur un oléoduc d'Amplify Energy Corp datant d'une quarantaine d'années.
Une fuite sur un oléoduc situé à environ 10 kilomètres de la côte a provoqué l’écoulement de près de 480 000 litres de pétrole dans l’océan. Plusieurs plages au sud de Los Angeles ont déjà été atteintes.
C'est l'une des pires marées noires de l'histoires de la Californie : 480 000 litres de pétrole se sont déversés au sud de l'État depuis samedi 2 octobre. Alors que poissons et oiseaux s'échouent sur les côtes, la municipalité dénonce un désastre écologique. La vétusté de l'oléoduc vieux de 40 ans est pointée du doigt. 
Le nouvel oléoduc controversé du groupe Enbridge, baptisé "Line 3" et qui transportera du pétrole de l'ouest canadien vers le nord des Etats-Unis, va entrer en service vendredi après des années de construction.
Cinq mois le blocage par le président Joe Biden de la construction du pipeline Keystone XL sur le territoire américain, l’entreprise canadienne TC Eenrgy, propriétaire de l’oléoduc, met fin à ses travaux. Cette annulation met fin à une bataille de dix ans entre les partisans de l’exploitation pétrolière et divers groupes environnementalistes et autochtones qui refusaient le passage de cet oléoduc.
Les Vingt-Sept se sont mis d'accord vendredi pour exclure le pétrole et le gaz des futures infrastructures de transport énergétique financées par l'UE, mais ils ont autorisé les gazoducs existants à transporter jusqu'en 2029 un mélange d'hydrogène et de gaz, une tolérance vivement décriée par des ONG.
L’opérateur canadien chargé de sa construction a pris acte de l’opposition de la Maison Blanche à ce projet qui devait acheminer 800 000 barils de pétrole par jour en 2023.
Le président Joe Biden a accusé lundi un groupe criminel basé, selon lui, en Russie d'avoir mené l'attaque informatique qui a paralysé l'un des plus grands opérateurs d'oléoducs américains. Le réseau "Darkside est responsable de la mise en péril des réseaux de Colonial Pipeline", a d'abord estimé la police fédérale dans un communiqué.
Colonial Pipeline, un des plus grands opérateurs d'oléoducs américains, a dû cesser toutes ses opérations depuis vendredi après avoir été victime d'une cyberattaque, a indiqué la compagnie qui transporte de l'essence et du diesel sur plus de 8.800 km de pipelines à travers les Etats-Unis. "Le 7 mai la compagnie Colonial Pipeline a appris qu'elle était victime d'une attaque de cybersécurité", indique le groupe dans un communiqué.
[4/5] - Extraction de gaz naturel dans l’Arctique russe, oléoduc géant en Ouganda, exploitation du gaz de schiste en Argentine... Le groupe Total s’implique, partout dans le monde, dans une kyrielle de projets aussi massifs que destructeurs de l’environnement.
Au Canada, la découverte de nids endommagés d’une espèce de colibris a stoppé les travaux de l’oléoduc Trans Mountain. Le colibri révèle ainsi les dommages écologiques et climatiques du projet.

2020

2017