Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
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Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

Crise des fleuves, crise du droit à l’eau et à la santé, crise de la res publica Aujourd’hui, les fleuves du monde entier, qu’ils soient grands ou petits, suscitent de vives inquiétudes. La plupart d’entre eux se trouvent dans un état écologique critique, notamment en ce qui concerne : ...
Un projet de taxe mondiale des personnes les plus fortunées, soutenu notamment par la France, l’Espagne, l’Afrique du Sud et la Colombie, mais combattu par les Etats-Unis, est au menu du sommet du G20 au Brésil.
Le recours mondial au charbon a progressé de 2,6% en 2023 à un niveau record, selon des données de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publiées mercredi au lendemain d'un nouveau record de chaleur planétaire attribué notamment à la combustion d'énergies fossiles comme le charbon. La hausse de la consommation de charbon, surtout en Chine et en Inde, est d'abord due à la production d'électricité en forte expansion, relève le rapport.
Le 18 juillet 2024, une mise à jour défectueuse de la société de cybersécurité CrowdStrike a provoqué une panne informatique massive, touchant des milliers d'institutions, y compris des hôpitaux, des compagnies aériennes et des banques.
Les médicaments contre le cancer pris par les patients sont évacués dans les égouts. Les produits chimiques qu'ils contiennent ne sont pas complètement éliminés par le traitement des eaux, ce qui soulève des inquiétudes.
Une panne informatique touche de nombreuses entreprises des médias, du secteur aérien ou la distribution à travers le monde ce vendredi 19 juillet.
Une panne informatique géante a affecté des ordinateurs dans le monde entier, vendredi, perturbant le bon fonctionnement d'un grand nombre de secteurs. Un problème lié à la mise à jour d'un logiciel d’une entreprise peu connue du grand public : CrowdStrike.
Commerces obligés de fermer, vols retardés ou annulés, distributeurs automatiques hors service… En fin de journée, vendredi 19 juillet, l’Australie et la Nouvelle-Zélande se sont retrouvées aux premières loges de la panne informatique planétaire.
Depuis le début de l’année, le pays enregistre une baisse sensible de ses émissions de CO₂, attribuée pour l’essentiel à l’augmentation massive de ses capacités de production d’électricité solaire et éolienne. Pékin a peut-être atteint son pic d’émissions en 2023, suggère “Bloomberg”.
Dans une lettre ouverte envoyée ce jeudi 11 juillet aux pays du G20, d’ex-chefs d’Etat et de gouvernement défendent l’idée d’un accord mondial visant à taxer les ultra-riches, afin de lutter contre l’évasion fiscale.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde jeudi contre la menace pour la santé mondiale que représente la "variole du singe", appelée Mpox selon la nouvelle terminologie de l'OMS, exprimant son inquiétude concernant une poussée épidémique d'une nouvelle souche plus mortelle du virus en République démocratique du Congo.
Le nombre d’êtres humains devrait culminer à 10,3 milliards d’individus en 2080, avant de baisser, selon les dernières estimations des Nations unies. Des projections revues à la baisse en raison de la baisse de la fécondité dans de grands pays.
Si le thermomètre était proche ou inférieur aux normales de saison en Europe de l’Ouest, notamment en France, une grande partie du monde a subi des températures supérieures aux normes, voire exceptionnelles.
La température moyenne au niveau mondial a battu des records chaque mois depuis juin 2023.
Entre réalités statistiques, narratifs politiques, angoisses anthropologiques et perspectives écologiques, il existe de multiples grilles de lecture relatives à cette question fondamentale.
On croyait avoir tout vu durant le mois de Mai, car durant le mois de mai, fais ce qu'il te plait. Nos dirigeants se sont serrés les coudes pour être encore plus drôle en juin. Le monde a vraiment besoin de vacances, mais on ne sait pas où car entre sécheresses et inondations.
L’inquiétude était déjà forte à l’étranger avant le premier tour des élections législatives 2024 en France. Elle risque de s’accentuer encore alors que le Rassemblement national “n’a jamais été si proche du pouvoir”, écrit la presse internationale.
Une plus grande part encore des personnes sondées (86%) réclame davantage de collaboration au niveau mondial pour faire face aux changements climatiques.
La consommation d’énergies fossiles semble avoir atteint un pic en Europe et aux États-Unis, mais elle continue à croître dans les pays du Sud, selon le rapport annuel de l’Energy Institute, un centre de recherche britannique qui fonde ses analyses sur une gigantesque base de données.
Changement climatique, épuisement des ressources, armes extrêmes, IA, etc. : Richard Heinberg se penche sur les différentes menaces qui composent la convergence sans précédent des risques qui nous conduisent à une polycrise mondiale. Sans trouver de réponses faciles, il en vient à la conclusion que la survie collective de l’humanité exigera que nous mettions de côté notre orgueil et que nous nous accommodions des limites environnementales et sociales.
L’institut Copernicus annonce, ce mercredi 5 juin, que le mois de mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Il s’agit du douzième mois consécutif pour lequel les records de températures mondiales sont battus.
L’OMS a rapporté mercredi le premier décès humain dû à une infection par un virus de la grippe H5N2. Il s'agit d'un homme de 59 ans décédé à Mexico. Aucune transmission à l'homme n'avait jusqu'à présent été attestée. L'OMS estime cependant que le risque actuel pour la population est "faible".
Le phénomène climatique naturel El Niño, qui participe au réchauffement planétaire, devrait bientôt se terminer. Cela ne baissera pas pour autant les températures mondiales. El Niño n’est plus, vive La Niña ? Ce phénomène climatique naturel apparaissant tous les trois à sept ans « montre à présent des signes de déclin », assure l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans un bulletin publié le 3 juin. D’après cette étude, il est ainsi « probable » que « l’enfant terrible du Pacifique », dont le dernier (...)
Ce lundi 3 juin marque la Journée mondiale du vélo, instituée par les Nations Unies en 2018 pour célébrer ce mode de transport simple et durable, et utilisé par un travailleur sur huit en Belgique. À cette occasion, la RTBF a analysé les positions des différents partis politiques sur quatre grandes thématiques liées à la mobilité à deux roues.
Les pays membres de l’Organisation mondiale de la santé ont accordé samedi des droits supplémentaires aux Palestiniens, adoptant lors de l’Assemblée mondiale de la santé une mesure décidée la veille, sur le modèle de celle prise début mai par l’Assemblée générale des Nations unies.
Les produits pharmaceutiques modernes ont sauvé des millions de vies, mais on craint de plus en plus que ces médicaments posent un problème écologique pour la vie humaine et non humaine.
Ce blog a pour objectif de montrer l’impact de la finance sur la société et de montrer que des changements positifs du système financier sont à portée de main.
L'épisode massif de blanchissement des coraux dans le monde, provoqué par la température record des océans, continue de s'étendre et de s'aggraver, a alerté jeudi une agence gouvernementale américaine.
À coups de millions de dollars, la Fondation Bill & Melinda Gates contourne et façonne les politiques internationales en matière d’agriculture. Les grands gagnants de ce jeu antidémocratique : les agro-industriels. Vous lisez la première partie de l’enquête « Agriculture : la mainmise de Bill Gates ». Inscrivez-vous à notre infolettre pour ne pas rater la seconde partie. À la COP28 à Dubaï, en décembre dernier, Bill Gates a été accueilli comme une star. Le milliardaire étasunien a reçu les (...)
Un « aspirateur de pollution » géant, baptisé Mammoth, a récemment été mis en service en Islande. Il s'agit de la plus grande centrale de captage de CO2 jamais construite.
Les solutions proposées par l’institution financière sont toutefois jugées insuffisantes pour aller vers un modèle durable et résilient.
Une nouvelle étude alerte sur les risques de prématurité « effrayants » liés à l’exposition des phtalates. Ces perturbateurs endocriniens et métaboliques seraient responsables d’une naissance prématurée sur dix aux Etats-Unis. Utilisées pour assouplir certains plastiques ou améliorer l’odeur de produits cosmétiques, ces substances chimiques ont envahi notre environnement.
Les négociations sur un traité mondial pour lutter contre les pollutions plastiques s'achèvent sur quelques avancées.
Pour la première fois, une évaluation générale de l’état de santé des quelques 25 000 espèces de champignons sur l'Hexagone a été réalisée. Le risque de disparition de chacune d’elles a été évalué, dressant ainsi la première Liste rouge des espèces fongiques menacées de France. Alors qu’aucune espèce fongique n’est protégée sur le territoire, 9% des champignons à chapeau s’avèrent déjà menacés d’extinction.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, qui inonde la...
Les dépenses militaires mondiales ont atteint un nouveau record en 2023, pour la neuvième année consécutive, rapporte l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI).
Le changement climatique assèche aussi le porte-monnaie. Selon une étude publiée dans la revue Nature, et relayée par le quotidien britannique The Guardian, les revenus moyens, dans le monde, chuteront de près d’un cinquième au cours des vingt-six prochaines années en raison de la crise climatique. Cette baisse serait liée à l’augmentation des températures, des précipitations plus abondantes et des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses qui devraient causer 38 trillions de (...)
La Banque mondiale (BM) a annoncé mercredi réviser à la hausse son programme d'électrification prévu dans plusieurs pays africains, visant désormais le raccordement électrique de 250 millions de personnes d'ici à 2030, contre 100 millions prévus initialement.
Sandworm, un groupe de pirates informatiques actif en Ukraine et lié aux services de renseignement russes, est en passe de devenir une menace mondiale importante, a averti mercredi une importante société de cybersécurité.
Près de 117 GW de nouvelles capacités éoliennes ont été installées dans le monde en 2023 selon le Global Wind Energy Council (GWEC). Un record « malgré un environnement politique et macroéconomique turbulent ». Plus de 1 TW de puissance éolienne installée à fin 2023 En 2023, les installations éoliennes dans le monde ont augmenté de moitié en puissance par rapport à 2022. Elles ont eu lieu dans 54 pays.
L'appétit pour les transports, notamment aériens, devrait continuer à soutenir la demande mondiale d'or noir en 2024, indique jeudi l'Opep dans son rapport mensuel sur le pétrole qui maintient inchangées ses projections communiquées en mars.
Les records de température sur la terre et dans les océans sont à nouveau battus pour le mois de mars 2024, révèle ce mardi 9 mars l’observatoire européen du climat Copernicus. Ces douze derniers mois sont les plus chauds jamais recensés.
La planète a encore perdu en surface de forêt vierge tropicale l’équivalent de 10 terrains de football par minute en 2023, malgré une amélioration au Brésil et en Colombie, selon une étude publiée ce jeudi.
L’atome a le vent en poupe ? Peut-être mais cela reste à prouver. Selon le dernier rapport World Nuclear Industry Status Report, le nucléaire est désormais un marché de niche, dominé par deux pays.
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
En comptant uniquement les polluants émis dans l’Hexagone, les émissions moyennes de CO2 par habitant sont de 4,66 tonnes. Mais après prise en compte des émissions causées par la production de biens importés, on rajoute deux tonnes de plus.
Si le modèle a initialement été conçu pour parcourir 460 km sur un plein d’hydrogène, il est parvenu à effectuer 2340 km de plus lors d'un récent essai, établissant le record mondial d'autonomie pour un tel train.
Selon un rapport publié ce 27 mars par le Programme des Nations unies pour l’environnement, en 2022, chaque habitant de la planète a jeté 79 kilos d’aliments. Une gabegie mondiale aux effets catastrophiques.
Le port de Baltimore est fermé jusqu’à nouvel ordre. Mardi 26 mars, un porte-conteneurs a percuté un pont autoroutier de la ville, provoquant son effondrement. Alors que le canal de Panama a réduit son trafic à cause de la sécheresse et que celui de Suez a dû réduire la voilure en raison des attaques Houthis en Mer Rouge, ce nouvel incident vient ajouter de nouvelles tensions à un secteur en pleine crise.
Experte au sein du GIEC, la chercheuse Yamina Saheb vient de créer le Laboratoire mondial de la sobriété à Paris.
La revue scientifique «Nature» a publié ce mardi 26 mars une synthèse concernant les évolutions des régions viticoles à la lumière du changement climatique.
Pour la première fois, une étude a cartographié les risques économiques que fait peser la crise climatique sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. En cas de chaleurs extrêmes, elles pourraient perdre jusqu'à 25 000 milliards de dollars par an d'ici à 2060, dans le pire des scénarios à l'étude.
Il y a de moins en moins de bébés. C’est ce que confirme une étude publiée aujourd’hui. Et le phénomène est presque mondial. Seuls quelques pays tirent leur épingle du jeu. Mais pour eux aussi,...
La fertilité est insuffisante pour maintenir la population en l'état dans la majorité des pays, souligne une vaste étude publiée jeudi, mettant en garde sur des déséquilibres qui s'annoncent de plus en plus marqués d'une région du monde à l'autre.
Une étude publiée ce jeudi 21 mars dans «The Lancet» affirme que «la fertilité décline à travers le monde» à tel point que de nombreux pays ont des taux trop faibles pour maintenir leur niveau de population.
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
Pour cette Journée internationale du recyclage, Focus se rend en Thaïlande, l'un des plus gros pollueurs au monde : deux millions de tonnes de déchets plastiques y sont produites chaque année, et seulement le quart de cette montagne de rebuts est recyclé. Quelque 50 000 tonnes finissent ainsi dans l’océan chaque année. En cause, une industrie du recyclage peu développée – une grande partie du tri se fait encore à la main dans des petits ateliers. Surtout, le pays importe des déchets étrangers : 372 000 tonnes en 2023. Submergé par le plastique, le gouvernement thaïlandais a décidé d'interdire ces importations à partir de 2025, car le pays ne veut plus être la poubelle du monde. Un reportage de William de Tamaris, Aruna Popuri et Matt Hunt.
La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé, lundi, le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
Le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a souligné dimanche à Bakou l’importance de lutter contre le changement climatique "pour des raisons sécuritaires". Il s’exprimait lors d’une conférence de presse commune avec le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, dont le pays va accueillir la COP29 en novembre. Saluant "le rôle important" que joue l’Azerbaïdjan dans l’approvisionnement en gaz aux "alliés clé" de l’Otan, M. Stoltenberg a souligné la nécessité de "réconcilier le besoin en énergie et l’environnement".
Le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, a souligné dimanche à Bakou l'importance de lutter contre le changement climatique "pour des raisons sécuritaires".Il s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, dont le pays va accueillir la COP29 en novembre.Saluant "le rôle important" que joue l'Azerbaïdjan dans l'approvisionnement en gaz aux "alliés clé" de l'Otan, M. Stoltenberg a souligné la nécessité de "réconcilier le besoin en énergie et l'environnement".
Une étude rassemblant des centaines de chercheurs, publiée jeudi 14 mars, établit que leurs conséquences sur la qualité de vie de la population mondiale dépassent désormais celles des maladies cardiovasculaires.
15 mars 2019. Cette date reste gravée dans la mémoire de milliers de jeunes. Pour la première fois, étudiants, lycéens et collégiens séchaient leur cours pour descendre dans la rue à travers le monde, pour exiger des politiques de lutter contre le changement climatique. Cinq ans plus tard, où en sommes-nous ? Entre essoufflement et métamorphose du mouvement, retour avec ceux qui ont vécu cette journée de l'intérieur.
Jean-Marc Gancille est l'auteur d'un essai paru cette année aux éditions Rue de L’Échiquier : Comment l'Humanité se viande. Le véritable impact de l'alimentation carnée. Récemment ulcéré par l'annonce du "plan gouvernemental pour reconquérir notre souveraineté sur l'élevage", qui sous couvert de réappropriation agricole se révèle écocidaire et rétrograde, il nous a transmis un tribune
Les députés européens s’apprêtent mercredi à adopter des règles pour encadrer l’intelligence artificielle, une législation unique au niveau mondial. Ce projet de loi avait été présenté par la Commission européenne en avril 2021. L’apparition fin 2022 de ChatGPT, de la start-up californienne OpenAI, capable de rédiger des dissertations, poèmes ou traductions en quelques secondes, lui a donné une nouvelle dimension. Ce système a révélé l’énorme potentiel de l’IA mais aussi ses risques.
C’est en tout cas le risque que pointe un rapport sur les « dangers de l’IA qui pèsent sur le climat », publié début mars par une coalition de plusieurs associations environnementales, dont Greenpeace et Les Amis de la Terre.
Dénonçant les ravages des «flottes de pêche industrielle», l‘organisation de défense de l’environnement appelle à la mise en place d’une zone protégée autour de l’archipel du Pacifique, dans le respect du traité sur les océans de 2023.
La chercheuse Yamina Saheb vient de lancer le Laboratoire mondial de la sobriété (World Sufficiency Laboratory) afin de faire de la sobriété la feuille de route de la transition écologique et sociale.
Février 2024 a été le mois de février le plus chaud jamais enregistré, annonce l'observatoire européen du climat Copernicus ce jeudi. Les températures de l’océan atteignent aussi un niveau record, à 21,06 °C.
Near-real time updates of key global climate variables from the the Copernicus Climate Change Service (C3S)
En France, le constat semble clair : 63 milliardaires émettent davantage de gaz à effet de serre que la moitié de la population. A l’échelle mondiale, la tendance est similaire : les 1 % les plus riches polluent autant que les 66 % les plus pauvres, selon Oxfam. Ces chiffres évoquent la responsabilité des plus fortunés dans le changement climatique et sous-entendent que leur empreinte carbone est particulièrement alourdie par les énergies fossiles. Mais qu’en est-il vraiment ?
Le Brexit, la toute-puissance de la Big Tech, les cryptomonnaies, les fake news et même la hausse des prix du café : tout s’explique par le “quantitative easing”, affirme “The New Statesman”. L’hebdomadaire britannique choisit de faire sa une sur les risques et les limites de cette politique monétaire.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont progressé de 1,1% l’an passé pour atteindre un niveau record de 37,4 milliards de tonnes, annonce ce vendredi 1er mars l’Agence internationale de l’énergie.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie ont progressé de 1,1% en 2023 pour atteindre un niveau record, en raison notamment de la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et de la croissance chinoise, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ces émissions énergétiques, qui représentent de l'ordre de 90% du gaz carbonique émis par les humains, ont ainsi augmenté de 410 millions de tonnes pour atteindre 37,4 milliards de tonnes l'an dernier, selon ce bilan de référence de l'AIE, basée à Paris.
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda : - USA : ExxonMobil poursuit en justice des fonds activistes du climat - Taylor Swift : Une chanteuse tout en carbonne - Russie : Moscou suspend les livraisons d'essence et de diesel - Argentine : Les régions pétrolières en colère contre le président Milei - Chine : Le solaire et l'éolien dépassent le charbon - Arabie Saoudite : Diminution du train de vie après des dépenses dépensières - Guyanna : Chevron et ExxonMobil se battent pour le pétrole.
Le 21 mars, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Premier ministre belge accueilleront des dirigeants mondiaux lors du tout premier sommet sur l’énergie nucléaire à Bruxelles.
En cause, notamment : la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et la croissance chinoise. L'Agence internationale de l'énergie souligne toutefois un apport important des énergies « propres ».
Dans Pénuries, quand tout vient à manquer, son dernier ouvrage publié début 2024, le géographe et essayiste Renaud Duterme aborde la fin de l’abondance dans les sociétés occidentales en raison notamment des limites physiques de la planète. Il appelle à s’y préparer. Dans cette interview accordée à GoodPlanet Mag’, Renaud Duterme revient sur les ruptures d’approvisionnement qui, prises séparément, apparaissent comme des grains de sable dans la mondialisation. Elles témoignent pourtant, selon lui, de changements profonds à venir qui devront nous conduire à repenser le modèle économique dominant. La réflexion développée par Renaud Duterme dans cet essai prend sa source dans la crise du Covid-19 et ses répercussions.
Le CDP publie sa A-List des entreprises les plus avancées en matière de transparence environnementale. Et note les progrès "beaucoup trop lents".
Toujours en négociation, l’accord UE-Mercosur va à l’encontre de nécessaires politiques cohérentes, qui garantissent une rémunération suffisante et permettent de travailler dans le respect de l’environnement et des droits sociaux
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
Un rapport historique des Nations Unies révèle la situation alarmante de la vie sauvage : les espèces animales migratrices sont en déclin et le risque d’extinction à l’échelle mondiale s’accroît
Un réacteur à fusion nucléaire vient d'établir un nouveau record de production énergétique totale. Qu'est-ce que cela signifie précisément ?
La température moyenne au cours des 12 derniers mois est la plus haute jamais enregistrée. Elle dépasse de 1,52 °C la température moyenne de la période préindustrielle, franchissant ainsi le seuil limite fixé dans l’accord de Paris.
C’est l’un des cinq sites producteurs de per- et polyfluoroalkylés (PFAS) en France. À Salindres, dans le Gard, des analyses inédites révèlent aujourd’hui des taux records d’acide trifluoroacétique (TFA). Les prélèvements...
Des "torrents" d'argent doivent substituer d'urgence le "goutte-à-goutte" pour financer la transition écologique mondiale, a déclaré vendredi le chef de l'ONU Climat depuis Bakou, où se tiendra la COP29 en décembre."Pour réduire les émissions comme pour renforcer la résilience climatique, (...) le financement est le facteur qui déterminera le succès ou l'échec de la lutte climatique mondiale", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors d'une allocution à l'université ADA en Azerbaïdjan.
- Chine: Le pays a installé le 50% d'énergies renouvelables au monde - Angleterre: Le nucléaire déjoue les plans du gouvernement - Plastique: Grosse surproduction de plastiques à travers le monde - Etats-Unis : ExxonMobil poursuit en justice un actionnaire trop incisif - Chine : BYD dépasse Tesla dans le nombre de véhicules électriques vendus - Brésil: Le pays devient le plus grand importateur de diesel Russe au monde - Arabie Saoudite: Saudi Aramco réduit ses prétentions d'extractions pétrolières.
L’avion qui a retrouvé 94,1 % de son trafic passagers pré-Covid en 2023, doit notamment ses bons résultats aux liaisons intérieures et à la fin des restrictions de mouvement en Chine.
Nourrir la planète tout en luttant contre le réchauffement climatique peut rapporter 10 000 milliards de dollars par an, affirme une équipe internationale de chercheurs. La transformation de la production et de la consommation fera, certes, grimper les prix agricoles, mais les bénéfices environnementaux et sanitaires compenseront la hausse.
Grâce à leur prix modique, les nouilles instantanées ont conquis les rues et les troquets africains. Mais ce plat lyophilisé est un produit ultratransformé qui présente des risques pour la santé, avertit “The Guardian”.
L’Agence internationale de l’énergie estime dans un rapport publié ce mercredi 24 janvier que les capacités électriques produites par les énergies renouvelables détrôneront le charbon en 2025.
Les attaques en mer Rouge, les tensions géopolitiques, ou encore la crise climatique pèsent lourdement sur le commerce mondial. Alors que les risques s'intensifient, les enjeux de souveraineté deviennent critiques pour les entreprises et les puissances mondiales, qui se tournent vers la relocalisation, et parfois jusqu'au protectionnisme.
La concentration en particules fines, potentiellement nocives pour la santé, dépasse le seuil fixé par l’Organisation mondiale de la santé dans la grande majorité des capitales. Une pollution qui aggrave les pathologies respiratoires et concourt au développement des cancers du poumon.
Du fait des guerres et des catastrophes climatiques, 130 millions de personnes ont besoin d’assistance sur le continent. En 2023, seulement un tiers des besoins ont été couverts par l’aide internationale.
2023 a bien été l’année la plus chaude au niveau mondial. 'Une année exceptionnelle où les records climatiques sont...

2023

On peut s’interroger au vu des résultats à quoi ont servi ces 28 manifestations. Souvenons-nous, la COP21 à Paris fut une vaste tromperie, on promettait le nirvana avec un accord non contraignant de décroître de 2 milliards de tonnes de CO2 par an passant de 30 à 16 milliards de tonnes. Résultat : nous sommes à plus de 40 milliards de tonnes. On en vient au désespoir à moins de faire de l’errance climatique une cause mondiale par la création d’un conseil de sécurité de la Terre qui aura à édicter des injonctions contraignantes avec la nécessité de payer pour la pollution causée. Peut-être qu’on y arrivera si ce n’est pas trop tard à la COP 40 avec une prise de conscience.
Les attaques répétées des rebelles yéménites Houthis sur les cargos qui traversent la Mer Rouge vers l’Europe ont conduit les principaux transporteurs mondiaux (CMA-CGM, Evergreen, ...) à changer de route pour ne plus emprunter le Canal de Suez. La "neutralisation" de ce passage se chiffre en milliards de dollars et montre l’extrême fragilité de l’organisation mondialisée de la production qui se grippe dès que le transport maritime s’enrhume pour des causes environnementales ou géopolitiques comme la guerre entre Israël et le Hamas.
La Chine va interdire l'exportation de technologies d'extraction et de séparation des terres rares, ce qui pourrait potentiellement rendre plus difficile pour les autres pays de développer ce secteur crucial. L'objectif, selon Pékin, est de protéger la sécurité nationale. Mais les autres Etats, et en particulier ceux du Vieux continent, dépendent presque entièrement de ces exportations chinoises pour accélérer dans des secteurs clés.
L’humanité n’a jamais utilisé autant de charbon, estime l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ce vendredi 15 décembre. Mais le recours à cette énergie fossile devrait décroître à partir de 2024.
Selon le Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) qui suit entre autres les émissions mondiales de carbone résultant des incendies, les feux de forêts qui ont touché le Canada dès le mois de mai dernier "ont généré de loin les émissions de carbone les plus élevées jamais enregistrées dans ce pays". Ces incendies sont aussi responsables de pratiquement un quart (23%) "du total des émissions de carbone dues aux incendies de forêt à l’échelle mondiale pour 2023".
La Banque mondiale (BM) va investir jusque cinq milliards de dollars afin de fournir "une électricité fiable, peu chère et renouvelable" à 100 millions de personnes en Afrique d'ici à la fin de la décennie, a annoncé mercredi son président Ajay Banga en Tanzanie.Aujourd'hui environ 600 millions de personnes n'ont pas accès à l'électricité sur l'ensemble du continent, selon l'institution, l'accès à l'énergie étant pourtant un élément essentiel pour le développement économique et les créations d'emplois.
Charbon, pétrole, gaz… L’utilisation des combustibles fossiles se poursuit et va entraîner un nouveau record d’émissions mondiales de CO₂ en 2023, selon les dernières données publiées lors de la Cop28. Cependant, des pays ont baissé leurs émissions, quand d’autres ralentissent le rythme de l’augmentation. Mais ce n’est pas encore suffisant pour empêcher la poursuite du réchauffement climatique.
L’étude annuelle 2023 référence du Global Carbon Project (GCP) vient d’être publiée et elle n’apporte pas que des bonnes nouvelles.
Les émissions ont augmenté de 1,1 % par rapport à 2022, pour un total de 36,8 milliards de tonnes de dioxyde de carbone issu des énergies fossiles en un an, estiment les scientifiques.
La Banque mondiale, objet de vives critiques du monde en développement, jouera un rôle limité dans la gestion de l'argent destiné au fonds sur les dommages climatiques des pays vulnérables, mis en place à la COP28, a tenté de rassurer vendredi le président de l'institution, Ajay Banga."En réalité, la Banque ne joue pas de rôle dans l'allocation de l'argent", a expliqué M. Banga lors d'un événement en marge de la COP à Dubaï, "ce sera la tâche d'un conseil de gouvernance qui doit encore être créé et qui représentera les donateurs et les bénéficiaires".
C’est une alerte de plus à quelques jours de l’ouverture de la COP28, jeudi 30 novembre à Dubaï. Alors que la question des pertes et dommages, qui désignent les dégâts irréversibles liés au changement climatique, sera au cœur des débats, une étude calcule les pertes économiques déjà subies dans le monde depuis trente ans. Sans surprise, ce sont les pays les plus vulnérables qui payent le plus lourd fardeau.
La COP28, qui réunira près de 200 pays du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï, sera l'occasion de finaliser un exercice inédit, instauré par l'Accord de Paris sur le climat: le bilan mondial ou "global stocktake".
L’organisation onusienne, qui a indiqué que les autorités chinoises attribuaient cette augmentation à la levée des restrictions liées au Covid-19 et à la circulation d’agents pathogènes connus, demande à Pékin d’appliquer un train de mesures.
Etats et industriels de la pétrochimie ont tenté pendant une semaine de concrétiser le premier traité mondial sur les déchets plastiques, en vain. Les ONG environnementales accusent certains pays d’avoir bloqué les maigres progrès.
Polymère à boire. La semaine de tractations qui s’est déroulée à Nairobi (Kenya) a révélé de nombreux blocages dans la rédaction d’un traité international destiné à mettre fin à la pollution plastique.
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Les engagements de réduction pris par les Etats ne permettront pas d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, alerte l’ONU.
À Nairobi au Kenya, pays pétroliers et lobby de la pétrochimie ont entravé tout compromis pour un texte à la hauteur de la crise du plastique. Les ONG disent leur colère et leur déception.
Selon une synthèse scientifique menée par des chercheurs américains, il faudrait réguler l'utilisation du sel à l'échelle mondiale.
Dans la région de San Antonio au Guatemala, la récolte des déchets est quasi nulle, poussant les habitants à les déverser directement dans la rivière. On observe alors un triste paysage de montagnes de déchets grandissant pendant que le fleuve Motagua et sa nature périssent. En quelques décennies, les manguiers et orangers ont entièrement disparu, ensevelis sous ces monticules de plastique, à perte de vue.
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5° C, la France et cinq autres pays appelleront à financer et développer l’atome lors de la COP 28 de Dubaï.
A deux semaines de la plus importante COP depuis l'accord de Paris, l'humanité continue le "hors-piste": selon l'ONU, les engagements actuels des pays mènent à 2% de baisse des émissions entre 2019 et 2030, au lieu des 43% préconisés pour limiter le réchauffement à 1,5°C.Cette conclusion, établie par un rapport publié mardi, montre que les gouvernements doivent passer des "petits pas" aux "pas de géants lors de la COP28", a déclaré Simon Stiell, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a décidé de revoir "légèrement" à la hausse pour 2023 sa prévision de croissance de la demande de pétrole, portée par les besoins de la pétrochimie en Chine. "La demande mondiale de pétrole continue à dépasser les attentes", souligne mardi son rapport mensuel sur le pétrole, qui anticipe cependant une croissance fortement réduite en 2024. A ce stade, la guerre entre Israël et le Hamas engagée début octobre "n'a eu aucun impact matériel sur l'approvisionnement", relève par ailleurs l'agence.
Alors que le Covid-19 a montré la très grande vulnérabilité de nos chaînes d'approvisionnement mondiales, les risques se multiplient. Le canal du Panama est obligé de réduire de 50% son trafic en raison d'une sécheresse intense liée à la crise climatique quand l'Australie subit une cyberattaque massive qui a mis à l'arrêt ses plus grands ports. Dans un monde en polycrises, les failles sont de plus en plus visibles.
Les négociations pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique ont débuté lundi au Kenya. Un large consensus existe sur la nécessité d'un traité, mais les positions divergent entre les différents pays, les défenseurs de l'environnement et les industriels du plastique.
Des représentants de 175 pays et des industriels de la pétrochimie se retrouvent à partir de lundi 13 novembre au Kenya pour tenter de négocier un traité mondial inédit sur les déchets plastiques.
L'Organisation mondiale des pays exportateurs de pétrole (Opep) reste positive sur la demande de brut mondiale et l'économie, a affirmé mardi le secrétaire général de l'alliance Haitham al-Ghais.
Les activités humaines perturbent le cycle naturel du sel, menaçant écosystèmes et santé, selon des études récentes proposant des solutions correctives.
De l’Ouganda au Kazakhstan, de l’Arctique russe à la Norvège ou au Brésil, le groupe français est lié à au moins vingt-trois sites géants d’extraction d’hydrocarbures.
Quels sont les risques les plus importants pour les 5 à 10 ans à venir ? La crise climatique, répondent d'emblée les sondés de la dixième édition du Future Risks Report d'Axa, qui depuis 2015 et les alertes du Giec place le climat en première position. Cette année est également marquée par l'arrivée fracassante de l'intelligence artificielle et le Big Data comme risques majeurs.
Le British Medical Journal, le Lancet et d'autres revues médicales prestigieuses publient un appel commun, destiné à l'OMS. Selon cet éditorial, le changement climatique et la perte de biodiversité devraient être vus comme une seule et même crise, nuisant gravement à la santé humaine.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous revenons sur la polarisation des débats autour de la guerre entre Israël et le Hamas. Partout dans le monde, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour dénoncer le soutien inconditionnel des États-Unis et de l’Occident en général à l’État hébreu. Un clivage géopolitique mais qui traverse aussi la classe politique et nos sociétés en profondeur, s’inquiète la presse étrangère.
Le monde est en train d’échouer à tenir sa promesse d’inverser le phénomène d’ici 2030, la perte de surface forestière s’étant accrue l’année dernière, a averti lundi un groupe d’ONG et de chercheurs.
Le gendarme du monde américain ne sait plus où donner de la tête, et ses concurrents en profitent pour remodeler le paysage politique, analyse cet hebdomadaire britannique, pessimiste quant aux capacités de Joe Biden à reprendre la barre.
« L’agriculture est la pire chose que l’humanité ait faite pour la planète ». Voilà ce qu’écrit George Monbiot, journaliste et éditorialiste pour le quotidien The Guardian dans son dernier livre “Nourrir le monde”. Une affirmation qui peut paraître choquante puisqu’à priori l’agriculture existe pour nous nourrir. Et pourtant c’est l’une des activités qui a l’impact le plus néfaste sur la planète et ses ressources. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont produites par le système alimentaire et l’agriculture est la première cause de déforestation. Les études montrent que l’agriculture intensive menace la santé humaine et met en danger le monde vivant. Et ça ne s’arrête pas là. Après des années d’enquête, George Monbiot fait ce constat effrayant : le système alimentaire mondial ressemble de plus en plus au système financier juste avant 2008, en clair, il menace de s’effondrer. Le secteur alimentaire est de plus en plus concentré, aux mains d’une poignée de multinationales. Les prix des
Revue de presse du magazine américain Fortune.
Des militants écologistes ont revendiqué avoir déversé dimanche du pétrole devant l'entrée du siège de la Fédération française de rugby (FFR) dans l'Essonne pour dénoncer son partenariat avec TotalEnergies dans le cadre du Mondial-2023 en cours.
« Aucune ingénierie financière créative ne compensera le fait que nous avons tout simplement besoin de plus de financements », a notamment plaidé le président de la Banque mondiale, Ajay Banga.
Une turbine à gaz alimentée à 100% avec de l'hydrogène a été testée avec succès pour la première fois au monde, ouvrant la voie à la décarbonation de sites tels que des cimenteries, très énergivores, a annoncé mercredi le consortium européen à l'origine du projet.
Pas de répit dans la demande d'or noir : l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'attend à une hausse continue de la demande mondiale de pétrole d'ici à 2045, selon de nouvelles projections à rebours des efforts requis pour limiter le réchauffement planétaire.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) table sur une forte augmentation de la capacité de production nucléaire au cours des trois prochaines décennies sur fond d'urgence climatique, selon un communiqué publié lundi.
Conflits et instabilité politique, crise climatique, séquelles du colonialisme, guerre en Ukraine génèrent une spirale de la faim sur le continent, pourtant tourné vers la production agricole et l’exportation.
Les filières éolienne et solaire « sont les deux seules sources à avoir significativement augmenté leur part dans la production mondiale d'électricité » au 1er semestre 2023, indique le think tank Ember dans un rapport publié ce 5 octobre (accessible en fin d'article). Et pourtant...
Le mois de septembre 2023 a été plus chaud de 1,75 °C par rapport à un mois de septembre préindustriel, révèle l’observatoire européen Copernicus ce jeudi 5 septembre. L’année 2023 est en passe d’être la plus chaude jamais enregistrée.
Cette feuille de route appelle « à la prévention du commerce illégal et du trafic de produits chimiques et des déchets, à la mise en œuvre de cadres légaux nationaux et à la sortie d’ici 2035 des pesticides hautement dangereux dans l’agriculture ».
La rage reste actuellement l’un des virus les plus mortels au monde pour les humains et les animaux. Preuve en est, des dizaines de milliers de personnes et d'animaux en meurent chaque année. C’est pourquoi l’Afsca rappelle aux propriétaires d'animaux de compagnie l’importance de respecter les règles sanitaires. Si la Belgique reste indemne de rage depuis 2001, on dénombre déjà 32 foyers rien qu’en Europe cette année.
La légère hausse des naissances enregistrée en 2021, à la suite des confinements liés à la crise du Covid-19, n’a pas été renouvelée en 2022.
Le géant saoudien des hydrocarbures Aramco a annoncé jeudi son premier investissement mondial dans le gaz naturel liquéfié (GNL), la richissime monarchie du Golfe cherchant à développer ses activités au-delà du pétrole. Fleuron de l'économie saoudienne, Aramco va acquérir une participation minoritaire à hauteur de 500 millions de dollars dans MidOcean Energy, gérée par la société d'investissement américaine EIG, a indiqué la compagnie pétrolière jeudi dans un communiqué.
Pourquoi cette maladie infectieuse relativement courante dans les pays tropicaux est-elle en croissance aussi rapide ?
De son côté, le prince Abdulaziz bin Salman, ministre saoudien de l'énergie, a tenté de saper les dernières prévisions de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquelles la demande mondiale de combustibles fossiles atteindrait le Pic Oil d’ici à 2030, alors que les énergies renouvelables, moins chères et plus propres, augmentent rapidement. Il est clair que si l’AIE annonce un pic oil, certains pays vont réfléchir à deux fois à continuer dans le pétrole et les investisseurs vont se gratter la tête.
Alors que les technologies numériques ont révolutionné la façon dont nous accédons à l’information et aux divertissements, les livres papiers continuent d’être produits et consommés à grande échelle malgré leur impact écologique. La production de livres numériques ne serait pas pour autant la solution. À chaque fois que nous publions des livres, la question se pose : Devons-nous puiser dans les ressources planétaires pour publier des livres qui défendent la sauvegarde de celles-ci ?
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
C’est ONUbilan. L’ONU a publié vendredi son évaluation de huit années de lutte contre le réchauffement climatique, depuis l’adoption de l’Accord de Paris en 2015. Ce compte rendu cinglant, largement inspiré des conclusions du Giec, servira de base à la 28ème conférence mondiale (COP28) sur le climat à Dubaï en novembre.
Au vu de la situation actuelle (canicules, sécheresse, dérèglements climatiques entraînants des catastrophes naturelles) les signataires insistent sur la nécessité d’une action commune notamment en ce qui concerne l’énergie. La COP28 offrira au monde une chance cruciale de rectifier le tir en ce qui concerne le changement climatique. Aucun pays ne peut le faire seul. S.E. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne ; S.E. Dr Sultan Al-Jaber, président désigné de la COP28, envoyé spécial des Émirats arabes unis pour le climat ; S.E. William Ruto, président du Kenya ; S.E. Mia Mottley, Première ministre de la Barbade ; Dr Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie ; Francesco La Camera, directeur général de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables.
En 2019, l’univers numérique est constitué de 34 milliards d’équipements pour 4,1 milliards d’utilisateurs, soit 8 équipements par utilisateur. Ce taux d’équipement cache de très fortes disparités selon la zone géographique observée. En 2019, la masse de cet univers numérique atteint 223 millions de tonnes, soit l’équivalent de 179 millions de voitures de 1,3 tonnes (5 fois le parc automobile français).
Épuisement des ressources, infrastructures vétustes ou inadaptées, mauvaise qualité de l’eau... Une large partie de la population mondiale est en situation d’insécurité hydrique.
Le «Global Stocktake», premier point d’étape des engagements pris par les Etats dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat en 2015, est publié ce vendredi 8 septembre.
Les discours médiatiques et politiques s’orientent de plus en plus vers une acceptation des changements climatiques : les conséquences de la crise climatique sont déjà là et il faudrait s’habituer à vivre avec. Cette résignation envers « une nouvelle normalité » a incité Michel Jetté, cinéaste et co-initiateur de la Déclaration d’Urgence Climatique, a pousser un coup de gueule en 911 mots. Mr Mondialisation relaie sa mise à point concernant cet aveuglement général. Tribune.
Avec +0.886°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d‘août 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2016 (+0.577°C) est dépassé de 0.31°C. L’année 2023 est partie pour être l’année la plus chaude jamais observée.
Le réchauffement climatique et la qualité de l'air "vont de pair et doivent être abordés ensemble", selon le secrétaire général de l'OMM.
A l’issue du Sommet africain sur le climat, les chefs d’Etat ont adopté une déclaration commune qui exprime notamment leur volonté de faire du continent un acteur central de la transition énergétique mondiale.
Le Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières peut-il faire en sorte que les entreprises ne choisissent pas d’aller polluer ailleurs qu’en Europe où le prix du carbone est en forte hausse ?
L'ONU lance une plateforme qui évalue, pour la première fois, l'ampleur de l'extraction du sable du fond des mers et des océans. L'organisation s'alarme d'une surexploitation de la ressource, préjudiciable à l'environnement.
C'est la synthèse "la plus complète" jamais réalisée sur le sujet. Après quatre ans de travail, des chercheurs travaillant sous l'égide de l'ONU ont publié lundi leur rapport sur les espèces exotiques envahissantes. Il appellent le monde à "se réveiller" face à ce fléau. Entretien.
Près d'un tiers des réacteurs sont proches de leur limite d'utilisation et font partie de ceux qui ont les plus fortes capacités de production
Le 1er de chaque mois, retrouvez un tour du monde des Energies. A l'agenda pour les mois de juillet et août:
Les importations européennes de GNL russe ont par ailleurs augmenté de 40% depuis l'invasion en Ukraine.
3 heures et 37 minutes. C’est le temps que met l’industrie des énergies fossiles, dans le monde, à produire assez de pétrole pour remplir un stade comme le Stade de France. Ce chiffre est mis en scène et révélé par Greenpeace France dans une vidéo d’animation, dévoilée le mercredi 30 août.
La pollution atmosphérique présente un plus grand risque pour la santé mondiale que le tabagisme ou la consommation d'alcool, et ce danger est exacerbé dans certaines régions du monde comme en Asie et en Afrique, détaille une étude publiée mardi.
La demande globale en eau augmente progressivement, notamment en raison des besoins de secteurs tels que l’agriculture et l’élevage. Ainsi, comprendre l’approvisionnement mondial en eau semble plus que jamais important. Quel est le volume d’eau douce sur Terre ? Comment cette dernière est-elle répartie ? Quels sont les pays les mieux approvisionnés ?
Avec +0.892°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juillet 2023 avait été de loin le plus chaud des archives ERA5. Ce début août est parti sur les mêmes bases, avec une anomalie sur les 11…
Des incendies qui se multiplient à travers le monde, des températures qui brûlent les records, des inondations qui détruisent tout sur leur passage. La planète est frappée de plein fouet par une série de catastrophes naturelles. Selon les climatologues, ces réalités dues au changement climatique vont inexorablement s’intensifier dans les prochaines années. Cela n’est pas sans conséquences pour les populations, la faune, mais également pour l’économie mondiale.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) revoit à la hausse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2023 qui s'achemine vers son "niveau le plus élévé jamais enregistré" pour atteindre 102,2 millions de barils par jour, selon son rapport mensuel publié vendredi.
Selon l’Agence internationale de l’énergie la demande de pétrole va atteindre son «niveau le plus élevé jamais enregistré» avec 102,2 millions de barils par jour en moyenne.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) revoit à la hausse ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2023 qui s’achemine vers son "niveau le plus élevé jamais enregistré" pour atteindre 102,2 millions de barils par jour, selon son rapport mensuel publié vendredi.
Le Canal du Panama, véritable "choke-point", "goulet d’étranglement" du transport maritime mondial doit réduire le nombre de navires empruntant sa voie en raison d’un déficit d’eau. Même situation sur le Rhin, où 3 millions de tonnes de marchandises n’ont pas pu être acheminées en 2022 en raison du changement climatique. La sécheresse rebat les cartes des routes commerciales de plus en plus vulnérables.
Selon les estimations de l’assureur Allianz Trade, les événements météorologiques extrêmes auraient des retombées négatives sur l’économie.
Dans les extrêmes planétaires, il n'y a pas de nouvelle normalité. Seulement une perturbation exponentielle. Tim Sahay et Kate Mackenzie signent la pièce de doctrine pour comprendre l’été renversé.
Avec +0.892°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juillet 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2019 (+0.563°C) est dépassé de 0.33°C. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Elles sont produites par assimilation de données, un processus qui repose à la fois sur des observations et des modèles utilisant les lois de la physique et les observations passées. Les données sont actualisées de manière journalière, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol.
Ces données concernent les océans entre les 60e parallèles nord et sud, excluant donc uniquement les régions polaires.
Une température de 38 °C dans une baie au sud de Miami, des coraux à l’agonie... Les océans ont battu cette semaine un nouveau record mondial de température, a indiqué vendredi l'organisme européen Copernicus. Ces canicules marines de plus en plus fréquentes ont des conséquences catastrophiques pour la biodiversité.
Le pape François a rappelé jeudi, devant des jeunes, "l'urgence dramatique" du réchauffement climatique, plaidant pour une "écologie intégrale" au deuxième jour de sa visite à Lisbonne pour les Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ).
Selon l’Agence Internationale de l’Energie, l’appétit pour le charbon était à son plus haut historique en 2022 et la tendance se poursuivra en 2023. Une mauvaise nouvelle à l’heure où les émissions de gaz à effet de serre doivent baisser.
Le quotidien canadien “Toronto Star” reprend les mots du secrétaire général des Nations unies en une de son édition du vendredi 28 juillet. Antonio Guterres a sonné l’alarme face aux températures étouffantes aux quatre coins de la planète.
Le charbon a encore de beaux jours devant lui. Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), sa consommation a augmenté de 3,3 % en 2022, pour atteindre 8,3 milliards de tonnes. Un record.
L’humanité est entrée dans « l’ère de l’ébullition » climatique, a averti jeudi Antonio Guterres, le chef des Nations unies alors que l’autorité météorologique mondiale a affirmé que juillet 2023 sera « très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré »
« Malgré tous les efforts investis dans la décarbonation du secteur de l'électricité, et bien que l'intensité carbone mondiale ait globalement diminué, les émissions continuent d'augmenter, de 1% en 2022 », déplore le réseau REN21(1) dans son « Aperçu global » sur la situation mondiale des énergies renouvelables accessible ci-après (en anglais).
Selon le service européen Copernicus, les quinze premiers jours de juillet ont été les quinze jours les plus chauds jamais enregistrés. Pour établir un record, il faut être sûr de l’historique, or ce dernier est débattu…
Un an après son entrée en vigueur, cet accord crucial pour la sécurité alimentaire mondiale n’a pas été renouvelé. La décision de Moscou va obliger l’Ukraine à trouver des solutions alternatives pour exporter son blé et autres céréales.
Il est urgent de fixer un plancher de 50 milliards de dollars par an en matière d’aide humanitaire et de sauver le système de financement, qui est aujourd’hui à bout de souffle, estime dans une tribune au « Monde » un collectif réunissant des spécialistes du sujet.
La fusée Zhuque-2 est montée en orbite avec succès après son lancement depuis le centre de lancement de satellites de Jiuquan, dans le désert de Gobi, ce mardi 11 juillet. Elle vient de s’illustrer en devenant la toute première fusée alimentée au méthane à atteindre l’orbite terrestre.
Le Forum des Jeunes va passer un peu plus d’une semaine à New York. Voici ses principales missions.
Cette nouvelle époque géologique officialiserait le moment où l’humain a transformé la planète.
Les pays membres de l'ONU viennent de se retrouver en toute discrétion à Londres pour activer la décarbonation du fret maritime. Il achemine 80 % des produits consommés sur Terre.
Le rapport sur l’État du climat en Afrique rend compte en détail des effets des phénomènes météorologiques extrêmes et du changement climatique pour l’ensemble de la région, du Sahara au Serengeti, et depuis les eaux côtières jusqu’au sommet des montagnes. Il renseigne sur des indicateurs climatiques tels que les températures, la chaleur et l’acidification des océans, l’élévation du niveau de la mer et les glaciers, ainsi que sur des phénomènes extrêmes comme les cyclones tropicaux, les vagues de chaleur, les sécheresses, les fortes précipitations et les vagues de froid. Il décrit aussi les effets du changement climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, les migrations et les déplacements de population, le développement socio-économique, l’environnement et les services écosystémiques.
Une réduction ordonnée des émissions nécessite une réduction de 6 à 7 % par an des émissions de CO2 d’origine fossile pour rester dans les limites du budget restant, tandis que tous les autres gaz à effet de serre (comme le méthane et l’oxyde nitreux) doivent réduire de la même manière. Et encore, c’est loin d’être suffisant. Les puits de carbone dans la nature doivent rester intacts, ce qui signifie que nous ne pouvons plus étendre l’agriculture aux forêts naturelles, aux zones humides, aux tourbières et aux prairies.
Des objectifs non contraignants visant à réduire les émissions polluantes du fret maritime ont été adoptés ce vendredi par une centaine de pays. Un compromis «insuffisant» dénoncent les organisations environnementales.
Un gisement de roche phosphatée colossal a été découvert en Norvège, capable de satisfaire la demande mondiale en phosphore pour les 50 prochaines années, bénéficiant ainsi à l'agriculture, les technologies liées aux batteries et le secteur de l'énergie verte.
Mardi 4 juillet fut la journée la plus chaude jamais enregistrée au niveau mondial, battant le précédent record qui datait de... la veille.
Avec +0.706°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de juin 2023 est le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2019 (+0.542°C) est largement battu alors qu’El Niño émerge à…
L’effet d’El Niño sur les températures mondiales se manifeste généralement dans l’année qui suit son développement et sera donc probablement plus apparent en 2024.
Avec Jeff Bezoz, il veut sauvegarder 58 millions d'hectares et protéger les populations indigènes.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
La planète a connu lundi son record de température journalière, dépassant pour la première fois la barre des 17°C de moyenne, selon des mesures mardi d'un organisme météorologique américain. Le précédent record journalier date du 24 juillet 2022.
Cet hydrogène naturellement présent sous la surface de la Terre commence à intéresser les industriels. Dans plusieurs pays, dont la France, des entreprises sont à la manoeuvre pour tenter de mettre la main sur ce trésor enfoui.
Un mois de plus passé dans une machine à laver avec essorage 1'400 tours/minute. C'est le destin du monde de l'énergie. On aurait pu croire à un truc en Russie ou un Biden qui déclenche une guerre mondiale avec une gaffe de plus. Mais, non. Au final, c'est le moment de partir en vacances, confiant dans l'avenir Ainsi le pétrole prend l'avion et rejoint l'espace. Dans le pays ou le prince William touche un salaire de $7 million par année, le Brent regarde vers le haut à $74,90 ($72,71 fin mai). Dans le pays adoptif de son frère Harry et où Spotify a viré sa femme, le WTI passe sur la barre des 70 à $70.57 ($68,47 fin mai.) à New York.
Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial s'est achevé ce vendredi 23 juin sur "un nouveau consensus pour les peuples et la planète", selon Emmanuel Macron, à l'initiative de cette rencontre qui a réuni une quarantaine de chefs d'Etats et de gouvernements. Suspension de la dette en cas de catastrophe naturelle, réforme des institutions financières... Voici les principales annonces à retenir.
Le Sommet climat de Paris prend fin ce vendredi après deux jours de rencontres avec une quarantaine de chefs d'Etat et de gouvernement.
Les institutions financières internationales (IFI) en font-elles assez dans le financement de la lutte contre le changement climatique? C'est la question récurrente à laquelle le FMI et la Banque mondiale tentent de répondre, face aux accusations régulières d'inaction
Si les chefs d'Etat et dirigeants d'institutions financières internationales réunis jusqu'à vendredi à Paris pouvaient reconnaître ensemble qu'il faut réparer la finance mondiale pour atteindre les objectifs climatiques, cela serait "historique", estime l'économiste du développement américain Jeffrey Sachs.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, 108 millions de personnes ont été forcées de quitter leur foyer en 2022. Persécutions, conflits, violations des droits de l’homme, les migrations sont le plus souvent liées à des troubles politiques, mais aussi, et c'est de plus en plus fréquent, aux impacts du changement climatique. Gros plan, à l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, sur le phénomène méconnu et difficilement quantifiable des déplacements environnementaux.
Ces institutions, dont l’intervention reste précieuse en cas de choc économique, sont aujourd’hui appelées à adopter une vision plus proactive que réactive.
Sur 37 milliards de dollars investis par l’institution dans la lutte contre le changement climatique depuis plus de vingt ans, une majorité de projets ont peu ou rien à voir avec le climat. L’argent alloué à l’atténuation du changement climatique ou à l’adaptation à ce changement ne fait l’objet d’aucune évaluation en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, constate l’étude.
L’Organisation mondiale de la santé exploite désormais son propre «réseau mondial de certification numérique en matière de santé», dont le premier objectif est de centraliser les certificats délivrés lors de la pandémie de Covid-19.
L’été n’est attendu que dans quelques jours sous nos latitudes et pourtant, les températures dépassent déjà les valeurs de saison, comme le confirmait il y a quelques jours Pascal Mormal, météorologue à l’IRM (Institut royal de météorologie) dans l’émission QR. Et cela n’a rien de normal, ajoutait-il. En Europe, au sud par exemple, il fait aussi très chaud, en France, au Portugal, sans oublier le sud de l’Espagne où ce vendredi on a enregistré 39.9 °C à Almonte.
Le gouvernement français accueille la semaine prochaine un sommet mondial avec pour objectif ambitieux de parvenir à un "nouveau pacte financier mondial".
L’Agence internationale de l’Energie estime que «la transition vers une économie de l’énergie propre s’accélère» et prévoit un pic de la demande de cette énergie fossile.
La fin de l'ère pétrolière en vue? L'Agence internationale de l'Energie (AIE) esquisse pour la première fois un pic de la demande globale de pétrole "avant la fin de la décennie" grâce à l'essor de la voiture électrique, mais les pouvoirs publics et les citoyens devront agir pour que la demande recule "plus tôt".
Depuis quelques jours, la température moyenne mondiale marque un pic soudain. Ses conséquences sont un avant-goût d'un réchauffement à +1,5°C qui sera largement dépassé si les tendances actuelles se poursuivent. De quoi souligner à nouveau l'urgence de prendre nos affaires en main et de refuser l'avenir de catastrophes que nous promettent les États et le patronat.
Les représentants de près de 200 pays sont réunis jusqu'au 15 juin à Bonn, en Allemagne, pour préparer la COP28. La prochaine conférence mondiale sur le climat, qui se tiendra à Dubaï en décembre, est particulièrement attendue car elle doit dresser le premier bilan mondial de l’action climatique, tel que prévu dans l’Accord de Paris. Où en sont les pays à quelques mois de l'échéance ?
Depuis quelques jours, la température moyenne mondiale marque un pic soudain. Ses conséquences sont un avant-goût d'un réchauffement à +1,5°C qui sera largement dépassé si les tendances actuelles se poursuivent. De quoi souligner à nouveau l'urgence de prendre nos affaires en main et de refuser l'avenir de catastrophes que nous promettent les États et le patronat.
Description : C’est une information qui n’a pas du tout fait la une et qui est pourtant cruciale pour notre avenir. Le 31 mai 2023, 40 scientifiques expliquaient dans la revue Nature pourquoi la Terre pourrait devenir inhabitable. Sur les 8 seuils de “sécurité et justice” indispensables pour « assurer la sûreté des personnes et la stabilité de la planète », 7 ont déjà été dépassés… Ce qui est inédit ici, c’est que les scientifiques ont intégré aux limites de notre planète, la justice et donc la dimension humaine. En montrant les points à partir desquels la déstabilisation du système Terre allaient avoir des effets néfastes pour les êtres humains avec des épidémies, des canicules, des pénuries alimentaires ou encore des migrations forcés. Johan Rockström qui a piloté l’étude, le dit « Si la planète était un corps, tous ses organes seraient affectés. Ses poumons, mais aussi ses reins, son foie… » La guérison est encore possible mais elle suppose la révolution d’un système économique qui prospère aujourd’hui sur
Rendez-vous incontournable des négociations climat, la conférence de Bonn doit déterminer le cadre des futures discussions de la COP28.
 Cette déclaration date du 27 juin 2022 - Dans sa Déclaration mondiale sur le climat, l’organisation CLINTEL affirme qu'il n'y a pas d'urgence climatique et qu’elle s'oppose fermement à la politique néfaste et irréaliste de réduction nette des émissions de CO2 proposée pour 2050 : https://clintel.org/world-climate-declaration/ 1. La lettre compte 1 107 signataires, dont 28 ambassadeurs. La liste des ambassadeurs comprend Guus Berkhout, fondateur de CLINTEL, Viv Forbes, fondateur de Carbon Sense, Christopher Monckton, vicomte de Monckton, Richard Lindzen, ancien membre du Cato Institute, Jim O'Brien, fondateur du Irish Climate Science Forum, et l'auteur australien Ian Plimer. La page web qui héberge la lettre indique qu'un réseau mondial de plus de 1100 scientifiques et professionnels a préparé ce message urgent et que ce n'est pas le nombre d'experts mais la qualité des arguments qui compte.La lettre affirme également qu'il n'existe aucune preuve statistique que le réchauffement climatique intensif
La Banque mondiale prévoit une croissance atone en 2023 comme en 2024 alors que le monde n’est toujours pas sorti de la crise née de la pandémie, de la guerre en Ukraine et de l’inflation. Les pays pauvres sont les plus touchés.
La surface des océans vient de connaître son mois de mai le plus chaud jamais enregistré, a indiqué mercredi le service européen Copernicus.
En pratique, la Commission suisse pour la loyauté n’inflige pas de sanction et n’impose pas de rectificatif à l’instance mondiale du football, mais son jugement est un camouflet pour la communication environnementale de la FIFA.
Le Royaume-Uni accueillera le premier sommet mondial consacré à l'intelligence artificielle (IA) d'ici la fin de l'année, avec pour objectif de parvenir à une approche globale afin de limiter les risques liés à la technologie
Alors qu'une deuxième session de négociations s'est conclue vendredi à Paris pour avancer vers un traité international contre la pollution plastique, la Journée mondiale de l'environnement, lundi, est largement consacrée à ce fléau omniprésent dans notre quotidien. France 24 revient en dix chiffres sur l'ampleur de ce phénomène et ses conséquences.
Celui-ci serait inspiré du modèle européen.
Avec +0.556°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de mai 2023 est le 3e plus chaud des archives ERA5. Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle per…
L’actuelle vice-présidente argentine de l’OMM de 59 ans, a été élue face au Chinois Zhang Wenjian à la tête de l’agence. Elle souhaite impulser une nouvelle dynamique contre le changement climatique.
Alors que des négociations pour parvenir à un Traité mondial contre la pollution plastique viennent de démarrer à...
Pollution, addiction, obsolescence, entraves aux libertés… Les limites liées à la croissance des high-techs sont de plus en plus prégnantes. Une démarche écologique concrète se développe aujourd’hui en opposition à ce modèle : les low-techs, qui visent à concevoir et à diffuser des techniques et des savoir-faire simples, durables et accessibles à tous. En quête d’un mode de vie plus sobre, un groupe de citoyens se bat pour démocratiser cette approche dans tous les domaines de la vie sociale : l’agriculture, l’habitat, l’énergie, l’éducation, l’économie, etc. Dans le film Low-tech, au cinéma le 7 juin 2023, le réalisateur Adrien Bellay part à leur rencontre.
Récession ou pas récession, this is the question ? Si l'Economie part en sucette, le prix du baril de pétrole et des autres matières premières devraient plonger et comme le Pacifique se réchauffe, le choc thermique ne sera pas trop grand. Mais là pour ce mois, sous prétexte que les USA n'ont pas réglé leur problème de dettes, le baril plonge. Dans le pays de l'oncle Harry, le Brent surnage sur les 70$ à $72,71 ($80,33 fin avril). A New York, le WTI lui donne des sueurs froides au pétrole de schiste à $68,47 ($75,67 fin mars.)
Avec 84,9 kilogrammes équivalent carcasse consommés par habitant en 2022, la consommation française se situe dans la moyenne européenne
La consommation mondiale de gaz a connu une baisse historique de 1,6% en 2022, dans le sillage de la guerre en Ukraine et des ruptures d'approvisionnement du gaz russe vers l'Europe, selon des données préliminaires de Cedigaz, l'association internationale pour l'information sur le gaz.D'origine essentiellement fossile, la consommation mondiale de gaz a reculé à 4.000 milliards de m3 "dans un contexte de crise énergétique sans précédent et de forte inflation", a souligné Cedigaz dans un communiqué du 15 mai.
L'augmentation rapide du nombre de cas de cancer chez les moins de 50 ans devient inquiétante. Cette augmentation d'incidence est particulièrement préoccupante pour le cancer colorectal.
Le monde produit aujourd’hui deux fois plus de déchets plastiques qu’il y a vingt ans. Au total, 460 millions de...
La France a organisé à Paris une réunion où ministres et représentants d'une soixantaine de pays débattaient, samedi 27 mai, au siège de l'Unesco, des solutions à la crise mondiale du plastique. Cet avant-sommet vise à préparer la deuxième session de négociations sur le tout premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique, qui se tiendra du 29 mai au 2 juin à l’Unesco. Le sommet réunira les représentants de 175 États afin de définir les premiers contours d'un traité contraignant sur la pollution plastique sous l'égide des Nations Unies.
Des négociations délicates s'ouvrent ce 29 mai à Paris, au siège de l'Unesco, pour la deuxième session des négociations onusiennes engagées sur un traité mondial juridiquement contraignant contre la pollution plastique. Plusieurs lignes s'affrontent, qui détermineront la portée d'un accord espéré d'ici 2024.
La consommation de pesticides a explosé depuis les années 90, et seulement quatre grands groupes - Syngenta, Bayer, Corteva et BASF - se partagent 70 % du marché. C'est le constat alarmant que dresse l'Atlas des pesticides.
L’innovation et l’investissement dans les villes des pays à revenu faible sont essentiels pour parvenir au zéro émission nette dans le monde d’ici 2050
Le ministère de l'Agriculture du Brésil a déclaré lundi soir l'"urgence zoosanitaire" dans tout le pays, premier exportateur mondial de poulets, après la découverte de nouveaux cas de grippe aviaire chez des oiseaux sauvages.
Les politiques actuellement en place pour limiter le réchauffement climatique vont exposer plus de deux milliards d'humains à des chaleurs potentiellement mortelles d’ici 2100, mettent en garde des chercheurs dans une étude ce lundi.
Lancé ce samedi 20 mai, ce partenariat à l’échelle internationale doit permettre de détecter rapidement les menaces posées par les maladies infectieuses émergentes comme le Covid-19, et partager les informations pour prévenir les pandémies.
Une étude publiée dans la revue Science fait état du bilan financier du phénomène d'El Niño, de plus en plus redouté.