Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
Numéro de compte : BE82 1030 7636 8168
BIC : NICA BE BB


Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

Jean-Marc Gancille est auteur et militant de la cause animale qui travaille à la Réunion au sein d'une association scientifique pour la conservation des cétacés - Globice. L'association cherche à mettre en place des programmes de conservation pour étudier et protéger les mammifères marins, afin de les aider à s'adapter à un environnement qui se dégrade, avec le réchauffement climatique, la pollution plastique et la pêche.
En matière de lutte contre la pollution, la présence d’arbres en ville n’a pas toujours les effets espérés. Certaines essences d’arbre émettent des composés qui peuvent empirer la situation.
An international research team has established a link between aquatic deoxygenation and the general stability of terrestrial systems, which should lead to the inclusion of deoxygenation as the tenth planetary boundary. This study also proposes to improve tools for monitoring and predicting aquatic systems, and oxygen in particular, by developing numerical models of improved accuracy and setting up a global database of the highest quality.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laure Ducos Laure Ducos est experte sur la stratégie politique de l'environnement et de l'alimentation, facilitatrice, médiatrice et formatrice. Autrice: Les frites viennent des patates, dans les coulisses de notre alimentation et de l'agroindustrie. Elle a été cheffe de projet chez Greenpeace France de 2016 à 2022, où elle a coordonné une campagne de réduction des pesticides avant de se spécialiser sur les questions d’élevage et de consommation de viande. Avant cela, Laure Ducos a travaillé chez BLOOM pour dénoncer les lobbies de la pêche industrielle.
Les services secrets russes sont accusés d’avoir planifié l’assassinat d’Armin Papperger, le PDG du puissant fabricant d’armes allemand Rheinmetall. Ce projet constituerait une nouvelle étape dans la guerre "clandestine" que les espions russes mènent en Europe.
Plusieurs dizaines de candidats du Rassemblement national aux législatives ont été épinglés ces dernières semaines notamment pour des propos et des prises de position contre les juifs. Très peu ont pourtant été sanctionnés ou désinvestis.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Serge Zaka, ingénieur agronome, docteur en agro-climatologie et chasseur d'orages. À la suite de sa forte médiatisation en télévision, il se rend compte de la forte présence des discours climato-négationistes dans l'espace public, en particulier sur les réseaux sociaux. Il investit alors de plus en plus de temps dans la vulgarisation à destination du public et la lutte contre les thèses fallacieuse des climato-sceptiques. Avec Serge nous abordons L'impact du changement climatique sur l'agriculture, l'alimentation et les espèces vivantes avec une grande question, est-il possible de nous adapter ?
Carbon Brief provides an updated analysis of when the world will likely exceed the Paris 1.5C limit
Climat, biodiversité, pollution, azote… notre pays pèse lourdement sur les ressources, tant sur son territoire que par le biais de ses importations, indique un rapport du centre pour l’analyse des risques climatiques et environnementaux.
Pour comprendre les conséquences des enjeux climatiques, Laurent Testot a conçu un livre historique et pratique sur les forêts depuis leur origine sur Terre, et ensuite plus spécifiquement sur nos forêts en France. Cette vidéo s’adresse à tous les publics soucieux de notre environnement, à l’ensemble des forestiers de l’ONF, ainsi qu’aux trois millions de propriétaires forestiers français puisque les forêts françaises sont privées à 75 %. Laurent Testot a étudié l’histoire de la relation des forêts avec le climat et son interaction avec l’homme. Il nous livre ici une enquête pour savoir conserver et adapter ce bien commun. Laurent Testot est un journaliste scientifique et essayiste français. Spécialiste en France de l’approche historique globale, et plus spécialement des interactions entre humains et milieux sur le temps long, il est l’auteur notamment de l’essai Cataclysmes. Une histoire environnementale de l’humanité, qui a reçu le prix Léon de Rosen de l’Académie française pour la promotion du respect de l
Il y a 3 ans, la Belgique a lancé son plan pour la relance et la résilience soutenu financièrement par l’Europe. Parmi les projets, la construction et la rénovation plus écologique du parc immobilier. Le financement de certains bâtiments publics dépend désormais obligatoirement du respect de normes environnementales beaucoup plus strictes. Nous avons visité le chantier d’une des toutes premières constructions qui suit ces nouvelles normes à l’UMons.
Le retour de Janco sur LIMIT après 1an d'absence, voici l'épisode 3.
Le ministre-président wallon Elio Di Rupo a déclenché, samedi, le processus de reconnaissance des inondations en tant que calamité naturelle publique, a-t-il annoncé dans un communiqué. Cela permet d'activer le Fonds wallon des calamités pour "apporter une aide financière aux personnes sinistrées".
Le débat a été modéré par Vinz Kanté, fondateur du média Limit Il s'est tenu à l'espace Talk C.E.C., chaussée de Wavre 143 à Ixelles où l'exposition Mers et Océans sera ouverte jusqu'au 7 juillet (https://talk-cec.com) Quelles sont les solutions proposées par nos politiques pour faire face à l'urgence climatique ? Après le mot de bienvenue de Talk C.E.C. et l'introduction de Rise for Climate, nous avons invité les candidats à présenter leur bilan du Pacte vert européen au cours du mandat 2019-2024 et leur programme climat pour le prochain mandat 2024-2029. Ensuite les collectifs Rise for Climate, Youth for Climate, Grands Parents pour le climat, Extinction Rebellion, et Mouvement d'Action Paysanne ont posé leurs questions ainsi que le public présent dans la salle.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Kalvin Soiresse ancien député au parlement Bruxellois, actuel président du parlement bruxellois francophone, enseignant et panafricain. Il est co-fondateur du collectif mémoire coloniale et lutte contre les discriminations. il a été conseiller juridique et chargé d’éducation permanente au Mouvement contre le Racisme l’Antisémitisme et la Xénophobie (MRAX). Aujourd'hui, nous abordons en détail l'Afrique, son rapport à l'écologie et au système économique actuel. Nous discutons de l'histoire du capitalisme, de la spoliation, de l'extractivisme et de la destruction de la biodiversité par l'Occident, les États-Unis, l'Europe et la Chine. Quel sera le chemin de l'Afrique dans un monde qui se polarise et où les grandes nations convoitent les ressources disponibles ?
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec le retour d'Aurélien Bigo. Chercheur sur la transition énergétique des transports, Aurélien a réalisé une thèse "Les transports face au défi de la transition énergétique. Après avoir soutenu la thèse fin 2020 et contribué à la construction des scénarios de prospectives Transition(s) 2050 de l’ADEME, il est désormais chercheur associé à la Chaire Energie et Prospérité, avec pour objectif de produire et diffuser de la connaissance utile à la transition énergétique des transports.
Il y a peu, le gouvernement de Joe Biden a annoncé des limites très strictes concernant les émissions de CO2 des centrales à charbon.
Des scientifiques ont imaginé un plastique biodégradable et dépolluant qui fertilise en plus les sols au moment de sa décomposition.
Bienvenue sur LIMIT ! L’agence européenne pour l’environnement a publié le 11 mars un rapport passé relativement inaperçu : "The European Climate Risk Assessment" enfin... L’Evaluation européenne des risques climatiques en français. Pour faire simple, l’AEE tape sur les doigts de l’Union européenne et des États membres pour leurs actions face au risque environnemental…ou plutôt leur inaction. Pour construire ce rapport, l’AEE s’est basé sur les récentes études : du GIEC du Copernicus, un programme européen qui table sur l’état de notre Terre et du Centre commun de recherche de la Commission européenne, qui est le labo de recherche de l’UE qui fournis des connaissances utiles à l’orientation politique de l’Europe. Autant vous dire, que c’est du solide et on vous explique tout dans cette vidéo.
Face aux effets de la sécheresse sur ses ressources en eau, la commune de Grimisuat a fait le choix de limiter le nombre de ses habitants.
Elle travaille à l'interface du monde minéral et du monde vivant. Les travaux de recherche de Sophie Opfergelt, Chercheuse qualifié FNRS à l’Earth and Life Institute de l’UCL, portent sur les réactions à la surface de la terre entre l’eau et les minéraux qui composent les roches. Ces réactions n’échappent pas aux changements liés au réchauffement climatique. Sophie Opfergelt tente de quantifier l’influence des facteurs extérieurs et d’évaluer l’impact de ceux-ci sur les cycles des éléments qui interviennent dans ces réactions. Spécialiste du permafrost ou pergélisol (sol gelé en permanence) elle revient d'une expédition et nous explique concrètement ce qui s'y déroule en ce moment...
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi imposer à partir de 2032 de très strictes limites aux émissions de CO2 des centrales à charbon prévoyant de rester encore longtemps en marche, une mesure qui doit aider les Etats-Unis à tenir leurs engagements climatiques.Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues mais sur lesquelles le gouvernement Biden mise gros.
On ne va pas y aller par quatre chemins, le monde change et il y a de forte chance que vous soyez aussi impacté dans votre vie quotidienne dans les prochains mois et années… Et tout ce que je vais vous raconter dans cette vidéo est d’une importance capitale, car c’est peut-être… Notre dernière chance pour éviter le pire, donc on va avoir besoin de vous...
Le rapport a été réalisé par le tout nouveau Cerac ou Centre de l’évaluation des risques climatiques et environnementaux en Belgique. Celui-ci a été créé par le gouvernement fédéral en réaction aux inondations de 2021.
L’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) a analysé le sang et l’urine de 121 adolescents et “les résultats sont interpellants” : “Une augmentation des concentrations en polluants avec la proximité des broyeurs est constatée”.
Près de trois ans après des inondations d’ampleur en Wallonie, la Belgique se dote d’un Centre d’analyse des risques climatiques et environnementaux, le CERAC, qui sera chargé d’anticiper ces risques mais aussi de faire des recommandations, notamment au Conseil National de Sécurité. Et il y a du travail : selon un rapport européen, la Belgique dépasse déjà cinq de ses six "limites planétaires". De nombreux indicateurs de l’environnement sont dans le rouge.
Over the past 50 years, humans have extracted the Earth’s groundwater stocks at a steep rate, largely to fuel global agro-economic development. Given society’s growing reliance on groundwater, we explore ‘peak water limits’ to investigate whether, when and where humanity might reach peak groundwater extraction. Using an integrated global model of the coupled human–Earth system, we simulate groundwater withdrawals across 235 water basins under 900 future scenarios of global change over the twenty-first century. Here we find that global non-renewable groundwater withdrawals exhibit a distinct peak-and-decline signature, comparable to historical observations of other depletable resources (for example, minerals), in nearly all (98%) scenarios, peaking on average at 625 km3 yr−1 around mid-century, followed by a decline through 2100. The peak and decline occur in about one-third (82) of basins, including 21 that may have already peaked, exposing about half (44%) of the global population to groundwater stress. Most
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec David Chavalarias, chercheur, mathématicien et écrivain. Il est directeur de recherche au CNRS et au Centre d'analyse et de mathématique sociales (CAMS) de l’EHESS. Il est également directeur de l'Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France.
Les deux experts du climat Purnamita Dasgupta et Youba Sokona prônent, dans une tribune au « Monde », une approche intégrée, tenant compte des interdépendances entre écosystèmes et économie.
Dans un livre dense mais innovant, les chercheurs Cédric Durand et Razmig Keucheyan tentent de dessiner un modèle de planification écologique compatible avec les limites planétaires.
Les Tests électoraux sont volontairement simplifiés afin de toucher un large public.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé vendredi interdire toute nouvelle exploitation de gaz ou de pétrole dans une vaste zone du nord-ouest de l'Alaska, une région particulièrement fragile face au changement climatique.En pleine année électorale, le président américain semble chercher à solidifier son bilan environnemental, afin de convaincre notamment chez les jeunes, dont certains avaient été heurtés par la décision d'autoriser un grand projet pétrolier dans cette même zone d'Alaska l'année dernière.
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Global projections of macroeconomic climate-change damages typically consider impacts from average annual and national temperatures over long time horizons1–6. Here we use recent empirical findings from more than 1,600 regions worldwide over the past 40 years to project sub-national damages from temperature and precipitation, including daily variability and extremes7,8. Using an empirical approach that provides a robust lower bound on the persistence of impacts on economic growth, we find that the world economy is committed to an income reduction of 19% within the next 26 years independent of future emission choices (relative to a baseline without climate impacts, likely range of 11–29% accounting for physical climate and empirical uncertainty). These damages already outweigh the mitigation costs required to limit global warming to 2 °C by sixfold over this near-term time frame and thereafter diverge strongly dependent on emission choices. Committed damages arise predominantly through changes in average tempe
The law will come into force in national parks within two years and in all of the country’s marine protected areas by 2030
Cette nouvelle réglementation doit permettre de réduire l'exposition aux PFAS d'environ 100 millions de personnes.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Charlène Descollonges, est une hybride, à la fois hydrologue, ingénieure territoriale, elle adopte une dimension stratégique et politique de l'eau. L’eau est notre bien commun, indispensable aux humains, à tous les écosystèmes et à l’ensemble du vivant. Naturellement, l’eau chemine à l’intérieur d’un grand cycle fermé et infini. Mais ça, c’était avant que les humains ne mettent à leur service l’eau douce partout sur la planète, l’eau pour boire, l’eau pour irriguer, l’eau pour produire de l’énergie, l’eau pour transformer ou fabriquer… Alors, pour faire fonctionner notre système économique, on a transformé totalement le cycle de l'eau, on pompe massivement et on rejette là où ça nous arrange, on détourne les cours de l’eau, on endigue les rivières, on construit des barrages et des retenues, on bétonne les zones humides, on déforeste à tour de bras, on pollue, on modifie le climat… Il est urgent de regarder l’eau douce autrement que comme une ressource à contrôler, éternelleme
Et si le volcan Kafla en Islande se transformait en source d'énergie illimitée ? Creuser un tunnel dans un volcan est un moyen scientifique et rentable d’extraire du sol de l’énergie propre et bon marché.
C’est un cercle vicieux : renforcées par le changement climatique, les catastrophes naturelles s’imbriquent les unes aux autres. Elles risquent d’être plus fréquentes dans les prochaines décennies, surtout autour de la Méditerranée.
En cultivant des algues et fruits de mer, Bren Smith redonne vie à l'océan. Et avec GreenWave, organisation à but non lucratif, il essaime cette agriculture océanique régénératrice. Dans son livre, Le Fermier des océans*, ce Terre-Neuvien canadien raconte de façon sa rédemption écologique. Bren Smith est en effet passé du statut de pêcheur destructeur des écosystèmes à la fin des années 80 à celui d'agriculteur océanique régénérateur.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Claire Nouvian, militante écologiste française, ancienne journaliste, productrice, réalisatrice de documentaires animaliers et scientifiques. En 2004, elle fonde l'association BLOOM @AssociationBloom dont elle est la présidente. Claire a aussi obtenu le prix Goldman pour l'environnement en 2018, une des plus hautes distinctions dans le domaine environnemental. Aujourd'hui nous allons aborder l'Ocean en long et en large. Que s'y passe-t-il au niveau de la biodiversité, du changement climatique quels sont les réactions en chaîne comme son acidification ? Tout comme l'impact de la pêche industrielle, est-ce que les zones marines protégées le sont vraiment ? Ce Talk s'annonce être passionnant mais surtout criant de vérité, préparez-vous et bienvenue sur LIMIT.
Une coalition internationale d'activistes va manifester jeudi dès 08h00 aux abords de l'Atomium, en marge du premier "Nuclear Energy Summit", a annoncé Greenpeace EU dans un communiqué.
Le Premier ministre Alexander De Croo était l’invité de Maxime Binet sur LN24 ce jeudi 21 mars 2024. A l'occasion du premier "Nuclear Energy Summit" en Belgique, il a insisté sur la présence du nucléaire dans un mix énergétique décarboné en Belgique.
En 2023, El Niño a fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, réchauffe brutalement l’atmosphère dont les effets se font ressentir partout sur la planète. Inscrit dans l’histoire de nos civilisations, il va avoir un impact violent.
Une étude propose de déshydrater intentionnellement une partie de l'atmosphère pour réduire l’effet de serre et le réchauffement climatique.
Des associations réclament le plafonnement du trafic aérien pour réduire les pollutions et les nuisances sonores qu’il cause. Elles se mobilisent en France ce 13 mars pour lutter contre cette « folle croissance ».
Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) vient de rendre un avis important au sujet des PFAS, ces polluants éternels dont la présence hors norme a été mise en évidence dans les eaux wallonnes grâce au reportage de l’émission RTBF Investigation.
Mardi 5 mars 2024, le New York Times annonçait qu’à l’issue d’un vote, le collectif international de scientifiques chargés d’analyser les preuves éventuelles de l’entrée dans une nouvelle époque géologique se prononçait contre l’officialisation de l’entrée en Antropocène. Faut-il pour autant se débarrasser de cette notion, riche matière à penser pour d'autres disciplines et organisations ? C'est la question que pose Thomas Gauthier, responsable du dispositif pédagogique « Futurs Durables » à emlyon business school et contributeur régulier d'Usbek & Rica.
En Suisse, la commune de Grimisuat a pris la décision radicale de limiter sa population, face à la raréfaction des ressources en eau, qui va empirer avec le changement climatique, rapporte “Le Temps”.
"L'accès des lobbies au niveau européen n'est pas un mythe. Nous réalisons des analyses de manière régulière. Pour illustrer nos propos, prenons cet exemple : sur une période d'un an, il y a eu près de 200 réunions entre les PDG des grandes compagnies d'énergie fossile et la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Ces interactions ont conduit à l'affaiblissement significatif de la taxe sur les super-profits et ont permis l'allocation de fonds publics européens à des infrastructures liées aux énergies fossiles."
Aujourd'hui, c’est une épisode de BAD INFLUENCE, où nous accueillons un invité exceptionnel : Innoss'B. Véritable icône de la musique congolaise dont la renommée s'étend bien au-delà de la République démocratique du congo, il écouté tant dans toute Afrique qu'aux États-Unis et en Europe. Mais aujourd'hui, nous n’allons pas parler de sa musique. Nous plongerons dans des sujets auxquels il n'est peut-être pas habitué, explorant Nous allons explorer les méandres de l'ostentation, posséder des biens et une forme de richesse, la montrer aux autres et leur donner envie consciemment ou inconsciemment de suivre le même chemin qui portant impacte les limites planétaires. Alors que de nombreux influenceurs et artistes se laissent emporter par la spirale de la surabondance boostée par une méga-machine néo-libérale, comment Innoss'B, qui exerce une influence considérable sur une jeunesse aux réalités bien différentes des habitants des pays du nord, aborde-t-il cette question ? Préparez-vous à une conversation cap
The planetary boundaries concept presents a set of nine planetary boundaries within which humanity can continue to develop and thrive for generations to come
Faute de solutions suffisamment innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique et modifier nos modes de vie, des changements radicaux, voire irréversibles, se profilent à l'horizon. La menace qu'ils représentent pour les écosystèmes naturels plane aussi sur les systèmes alimentaires, les ressources en eau ainsi que les réseaux de transport et d'information. Un nouveau rapport définit six points de bascule « interconnectés » que nous sommes en voie d'atteindre.
(Ceci est la rediffusion en VF d'une conférence que nous avons co-organisé avec Jean-pascal van Ypersele et son équipe.) 🔍 Cinq ans après les mouvements de grève étudiante et à l'orée d'élections décisives en Europe et en Belgique, où en sommes-nous réellement dans notre combat contre le changement climatique et les limites planétaires ?
Plusieurs associations environnementales demandent purement et simplement l’interdiction des coupes rases, comme c’est le cas en Suisse et en Autriche pour toute coupe de plus de deux hectares.
L’économiste spécialiste de la décroissance plaide pour une transition écologique franche, planifiée clairement et démocratiquement. Selon lui, laisser le problème aux mains du capitalisme revient à vendre le droit de polluer.
Le réchauffement de la planète a commencé plus tôt que prévu, affirment des biologistes américains et australiens. À partir d’éponges recueillies près de Porto Rico, ils affirment lundi dans Nature Climate Change que le seuil de 1,5 °C de réchauffement est déjà franchi et que la frontière de 2 °C le sera d’ici la fin de la décennie.
Partout le même constat, des températures records touchent tous les pays, des incendies ravagent des régions entières, des espèces disparaissent, et la cryosphère diminue jour après jour. Le réchauffement climatique est à l’œuvre et ne cesse de s'intensifier. Poussée par son amour de la glace et de la neige, la Savoyarde Heïdi Sevestre décide de devenir glaciologue. Pour ses recherches, elle parcourt la planète (Arctique, Himalaya, Groenland ou encore Antarctique) et l’émerveillement pour les géants de glace cède place à l'anxiété : les glaciers fondent inexorablement et vont disparaître d’ici quelques années si nous continuons de vivre comme nous le faisons. Heïdi Sevestre change alors de cap et sort de son laboratoire de recherche pour alerter le grand public et les puissants sur les ravages causés par le dérèglement climatique. Une profonde conviction la guide : sauver les glaciers c’est se sauver nous-mêmes. Nous partons pour un voyage vers la cryosphère, nous allons faire l'état des lieux et comprendr
Artificiële intelligentie (AI) ontwikkelt zich in een razend tempo, waardoor ook druk op de grote techbedrijven groeit om de milieu- en klimaatimpact ervan aan te pakken. Want die is groot: AI vereist enorme hoeveelheden energie en water.
La majorité des espèces de bernard-l’ermite terrestres utilisent désormais des déchets pour se protéger, selon une étude scientifique.