La multiplication des éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques ne résoudra pas notre problème énergétique

Gail Tverberg

Traduction – Jmp (base DeepL) – article original :
Ramping up wind turbines, solar panels and electric vehicles can’t solve our energy problem

Nombreux sont ceux qui pensent que multiplier les éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques pourrait résoudre les problèmes énergétiques, mais je ne suis pas d’accord. Ces équipements, auxquels s’ajoutent les batteries, les stations de recharge, les réseaux et les nombreuses autres structures nécessaires à leur fonctionnement, sont d’une extrême complexité.

Si des systèmes d’un relativement faible niveau de complexité, comme un barrage hydroélectrique, peuvent parfois aider à résoudre des problèmes énergétiques, il n’est pas possible d’imaginer que des niveaux de complexité toujours plus élevés soient toujours réalisables.

Selon l’anthropologue Joseph Tainter (https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Tainter), dans son célèbre ouvrage intitulé « The collapse of complex societies » (https://www.amazon.com/Collapse-Complex…/dp/052138673X), l’accroissement de la complexité conduit à un rendement décroissant. Autrement dit, les innovations les plus intéressantes tendent à être développées en premier ; les innovations ultérieures ont tendance à être moins utiles, quand l’accroissement de complexité induite entraine un coût énergétique trop élevé par rapport au bénéfice apporté.

Dans ce texte, je discuterai plus en détail de la complexité. Je vais également présenter des preuves que l’économie mondiale a peut-être déjà atteint les limites de la complexité. En outre, je vais montrer que la mesure communément admise du « rendement de l’investissement énergétique » (EROEI) (https://www.sciencedirect.com/…/energy-return-on…) se rapporte à l’utilisation directe de l’énergie, plutôt qu’à l’énergie incorporée dans des systèmes complexes. En conséquence, les valeurs d’EROEI tendent à faire penser que les innovations telles que les éoliennes, les panneaux solaires et les VE sont plus performantes qu’elles ne le sont réellement. D’autres mesures similaires à l’EROEI conduisent à des erreurs similaires.

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1/ Dans cette vidéo avec Nate Hagens, Joseph Tainter explique comment l’énergie et la complexité ont tendance à croître simultanément, dans ce que Tainter appelle la spirale énergie-complexité : https://www.youtube.com/watch?v=undp6sgCIX4

Figure 1. The Energy-Complexity Spiral from 2010 presentation called The Energy-Complexity Spiral by Joseph Tainter.

Selon Tainter, l’énergie et la complexité se construisent l’une avec l’autre. Au début, un accroissement de complexité peut être nécessaire pour répondre à une économie en croissance en permettant l’adoption des énergies disponibles. Mais cette complexité croissante implique des rendements décroissants, puisque les solutions les plus faciles et les plus intéressantes sont trouvées en premier. Lorsque les avantages relatifs d’une complexité croissante deviennent trop faibles par rapport à l’énergie supplémentaire requise, le résultat global tend vers un effondrement – ce qui, selon lui, équivaut à une « perte rapide de complexité ».

Une complexité croissante peut aboutir à des biens et services moins coûteux par divers mécanismes :

– des économies d’échelle sont réalisées grâce à des investissements lourds, donc à des entreprises plus grandes ;

– La mondialisation permet de disposer de matières premières et des énergies alternatives, d’une main-d’œuvre moins chère ;

– l’éducation supérieure et une spécialisation accrue favorisent l’innovation ;

– les améliorations technologiques permettent de réduire le coût de fabrication des biens ;

– les améliorations technologiques permettent une optimisation des coûts d’usage, comme des économies de carburant pour les véhicules, de manière permanente.

Pourtant, étrangement, dans la pratique, la complexité croissante tend à entraîner une augmentation de la consommation de carburant, plutôt qu’une diminution. C’est ce que l’on appelle le paradoxe de Jevons. Si les produits sont moins chers, davantage de personnes peuvent se permettre de les acheter et de les utiliser, de sorte que la consommation totale d’énergie tend à être plus importante.

2/ Dans la même vidéo, Tainter décrit la complexité comme quelque chose qui structure et organise un système.

La raison pour laquelle je considère que l’électricité produite par les éoliennes et les panneaux solaires exigent des solutions beaucoup plus complexes que, par exemple, l’électricité produite par les centrales hydroélectriques ou les centrales à combustibles fossiles, est que la production de ces équipements est loin d’être en mesure de répondre directement aux exigences des systèmes électriques actuels. Par exemple les productions électriques éolienne et solaire ont besoin de systèmes complexes pour résoudre les problèmes d’intermittence.

Avec la production hydroélectrique, l’eau est facilement contenue derrière un barrage. Souvent, une partie de cette eau peut être stockée en vue d’une utilisation ultérieure pour répondre aux pics de demande. L’eau accumulée en amont du barrage alimente des turbines, de telle manière que la production électrique est directement compatible avec les impératifs du courant alternatif. Pour cette même raison, l’électricité produite par un barrage hydroélectrique peut s’ajouter facilement aux différents systèmes de production d’électricité disponibles.

En revanche, la production électrique des éoliennes et panneaux solaires nécessite beaucoup plus d’assistance, autrement dit une plus grande complexité, pour être compatible avec les exigences des systèmes de consommation d’électricité. L’électricité produite par les éoliennes a tendance à être très désorganisée. Elle n’est produite qu’en fonction d’un timing qui lui est propre, fonction du vent.

L’électricité produite par les panneaux solaires est organisée, qui répond mieux aux exigences des systèmes de consommation d’électricité, mais par exemple, n’est pas directement compatible avec les impératifs du courant alternatif.

Un problème majeur est que les besoins électriques pour le chauffage sont importants en hiver alors que l’électricité solaire est inversement disponible en été ; pendant que la disponibilité du vent est irrégulière. Des batteries peuvent être ajoutées, mais elles ne peuvent amortir les écarts de production que sur très court terme, quelques jours au mieux.

Au final les différentiels entre offre et demande doivent être lissés par des systèmes parallèles censés être utilisés à minima ; les systèmes « de secours » le plus communément utilisé étant les centrales fonctionnant au gaz naturel, puis celles au pétrole ou au charbon…

Ce qui suppose de doubler le système énergétique électrique, ce qui a un coût plus élevé que celui qu’aurait l’un ou l’autre système exploité seul, à plein temps.

Par exemple, il faut maintenir des centrales électriques au gaz naturel, incluant les infrastructures liées, gazoducs et systèmes de stockage, même si l’électricité produite dans ce cadre n’est utilisée qu’une partie de l’année. Un tel système combiné nécessite des experts dans tous les domaines, notamment en rapport à l’intégration des réseaux électriques, la production de gaz naturel, la réparation des éoliennes et des panneaux solaires, ou encore la fabrication et l’entretien des batteries. Et tout cela nécessite des systèmes de formation adaptés et des échanges internationaux, parfois avec des pays hostiles.

Je considère également que les véhicules électriques sont complexes. Un problème majeur posé par la transition vers les VE est que l’économie aura également besoin d’un double système – pour les moteurs à combustion interne et les véhicules électriques – pendant de très nombreuses années. Les véhicules électriques nécessitent des batteries fabriquées à partir d’éléments provenant du monde entier. Ils ont également besoin d’un maillage de stations de recharge, d’autant que les besoins de recharge sont fréquents.

3/ Tainter souligne que la complexité a un coût énergétique, mais que ce coût est pratiquement impossible à mesurer (https://www.youtube.com/watch?v=undp6sgCIX4)

Les besoins énergétiques sont cachés dans de nombreux domaines. Par exemple, pour avoir un système organisé complexe, nous avons besoin d’un système financier. Le coût de ce système ne peut pas être rajouté. Nous avons besoin de routes modernes, d’infrastructures et d’un système de lois. Le coût d’un gouvernement attribué à ces services ne peut être facilement discerné. Un système de plus en plus complexe a besoin d’éducation pour le soutenir, mais ce coût est également difficile à mesurer. De plus, comme nous le notons ailleurs, le fait d’avoir des systèmes doubles ajoute d’autres coûts qui sont difficiles à mesurer ou à prévoir.

L’engrenage énergie-complexité ne peut pas se poursuivre indéfiniment dans une économie. Celle-ci peut atteindre des limites au moins de trois façons :

[a] L’extraction de ressources de toutes catégories est d’abord effectuée dans les endroits les plus propices. Les puits de pétrole sont d’abord effectués dans des zones où le pétrole est facile à extraire et à proximité des zones de population ; les mines de charbon dans des endroits où le charbon est de même facile à extraire et où les coûts de transport vers les utilisateurs sont faibles ; les mines de lithium, de nickel, de cuivre et d’autres minéraux sont d’abord installées dans les endroits où les filons sont les plus rentables.

Mais le coût de la production d’énergie finit par augmenter, au lieu de diminuer, en raison des rendements décroissants. Le pétrole, le charbon et les produits énergétiques deviennent plus chers. Les éoliennes, les panneaux solaires et les batteries des véhicules électriques ont également tendance à devenir plus chers, car le coût des minéraux nécessaires à leur fabrication augmente. L’ensemble des produits énergétiques, y compris les « énergies renouvelables », ont tendance à devenir moins rentables.

En fait, de nombreux rapports (https://www.wsj.com/…/bps-ceo-plays-down-renewables…) indiquent que le coût de production des éoliennes (https://www.woodmac.com/…/wind-industry-faces-a…/) et des panneaux solaires (https://cen.acs.org/…/US-solar-polysilicon…/100/i33) a augmenté en 2022, rendant la fabrication de ces équipements non rentable. La hausse des prix des produits industriels ou la baisse de la rentabilité de ceux qui les produisent pourraient mettre un terme à la croissance de la demande.

[b] La population humaine a tendance à continuer d’augmenter si les réserves de nourriture et autres sont suffisantes, mais l’offre de terres arables reste presque constante. Ces deux contraintes exercent une pression sur la société pour qu’elle produise un flux continu d’innovations qui permettront d’augmenter la quantité de nourriture par hectare.

Mais ces innovations finissent par avoir un rendement décroissant, ce qui rend plus difficile la possibilité que la production alimentaire soit en mesure de suivre la croissance de la population.

Parfois, la variabilité des régimes climatiques met en exergue le fait que les disponibilités alimentaires sont à la limite du niveau minimum depuis de nombreuses années. La croissance est alors bridée par la flambée des prix des denrées alimentaires et/ou la mauvaise santé des travailleurs soumis à un régime alimentaire inadapté.

[c] La croissance de la complexité atteint des limites, alors que les innovations les plus précoces tendent à être les plus productives. Par exemple, l’électricité ne peut être inventée qu’une seule fois, tout comme l’ampoule électrique. La croissance et la mondialisation sont bridés au delà d’un certain seuil.

Je pense que la dette fait partie de la question de la complexité. À un moment donné, la dette et les intérêts liés ne pourront plus être remboursés. L’enseignement supérieur (indispensable compte tenu d’un haut niveau de spécialisation) atteint ses limites lorsque les travailleurs ne trouvent pas d’emplois avec des salaires suffisamment élevés pour compenser le coût des études, si ce n’est tout simplement de quoi vivre décemment.

4/ Selon Tainter, si l’approvisionnement en énergie disponible se réduit, le système est condamné à se simplifier.

En général, une économie se développe pendant une centaine d’années, atteint les limites de la complexité énergétique, puis s’effondre en quelques années.

Cet effondrement peut se produire de différentes manières. Une forme de gouvernement peut s’effondrer, référence par exemple à l’effondrement du gouvernement central de l’Union soviétique en 1991 qui peut s’interpréter comme une forme d’effondrement à un niveau inférieur de simplicité. Ou cela peut se traduire par la volonté d’un pays d’en conquérir un autre (ce qui peut inclure des problèmes de complexité énergétique), en vue de prendre le contrôle du gouvernement et des ressources du pays cible ; ou encore par un effondrement financier.

Selon Tainter, la simplification ne se produit généralement pas de manière délibérée. Il fournit un exemple de simplification délibérée à travers l’Empire byzantin au 7e siècle. Disposant de moins de ressources pour financer l’armée, il a abandonné certains postes éloignés et a ciblé une approche moins coûteuse pour maintenir les postes de défense restants.

5/ À mon avis, il est facile pour les calculs EROEI (et autres calculs similaires) de surestimer les avantages des systèmes énergétiques complexes.

L’un des principaux points soulevés par le Tainter dans la conférence mentionnée ci-dessus [vidéo] est que la complexité a un coût énergétique, mais que le coût énergétique de cette complexité est pratiquement impossible à mesurer. Il fait également remarquer que si l’intégration d’un niveau de complexité croissant est séduisant, son coût global tend à augmenter avec le temps. Et les modèles ont tendance à éluder les infrastructures et autres éléments requis, offerts par le système global, qui déterminent la possibilité de l’émergence d’une nouvelle source d’approvisionnement énergétique hautement complexe.

L’énergie nécessaire à la complexité étant difficile à mesurer de manière systémique, les modes de calcul de l’EROEI (https://www.sciencedirect.com/…/energy-return-on…) relatifs aux systèmes complexes auront tendance à énoncer que les formes complexes de production d’électricité, telles que l’éolien et le solaire, consomment moins d’énergie (ont un EROEI plus élevé) qu’elles ne le font en réalité.

Le problème est que les calculs EROEI ne prennent en compte que les coûts directs de l’« investissement énergétique ». Par exemple, les calculs ne sont pas conçus pour intégrer les données en lien avec le coût énergétique plus élevé d’un système doublé, chacun étant pour partie sous-utilisé pendant certaines périodes. Les coûts annuels ne seront pas nécessairement réduits de manière proportionnelle.

Dans la vidéo en lien, Joseph Tainter présente l’évolution de l’EROEI du pétrole dans le temps. Ce type d’analyse ne pose pas de problème, les niveau de complexité étant similaires, à fortiori si elle évite la comparaison avec la relativement récente technique de fracking, ce que fait Tainter. En revanche, comparer les EROEI de différents types d’énergie et différents niveaux de complexité peut facilement conduire à des conclusions erronées.

6/ L’économie mondiale actuelle semble d’ores et déjà se diriger à pas feutrés vers une simplification, ce qui suggère que la tendance vers une plus grande complexité a déjà dépassé son niveau maximum, compte tenu du manque de disponibilité de produits énergétiques bon marché.

Je m’interroge sur l’émergence d’une simplification dans le commerce, en particulier le commerce international, car le transport maritime (qui utilise très généralement des produits pétroliers) devient très coûteux. Cela pourrait être considéré comme un type de simplification, en réponse à l’absence d’un approvisionnement suffisant en énergie bon marché.

Figure 2. Trade as a percentage of world GDP, based on data of the World Bank.

D’après la figure 2 (https://i0.wp.com/…/Trade-as-percentage-of-world-GDP…), le commerce international en pourcentage du PIB a atteint un pic en 2008. Depuis lors, on observe une tendance générale à la baisse des échanges, ce qui indique que l’économie mondiale a eu tendance à se rétracter, du moins d’une certaine manière, lorsqu’elle a atteint les limites des prix élevés.

Un autre exemple de tendance à la baisse de la complexité est la chute des inscriptions dans les collèges et universités de premier cycle aux États-Unis depuis 2010 (https://i0.wp.com/…/US-undergraduate-part-time-full…). D’autres données montrent que les inscriptions dans le premier cycle ont presque triplé entre 1950 et 2010, de sorte que l’évolution vers une tendance à la baisse après 2010 représente un tournant majeur.

Figure 3. Total number of US full-time and part-time undergraduate college and university students, according to the National Center for Education Statistics.

La raison pour laquelle ces évolutions sont un problème est que les collèges et les universités ont des dépenses fixes colossales. Les systèmes éducatifs doivent notamment entretenir les bâtiments et les terrains, rembourser des dettes, et financer des professeurs permanents qu’ils se doivent de garder dans la plupart des cas même si le nombre d’élèves diminue. Ils peuvent dans certains cas proposer des pensions qui peuvent ne pas être entièrement financés par les élèves, ce qui ajoute une autre pression sur les coûts.

Selon les membres du corps enseignant des collèges avec lesquels j’ai discuté ces dernières années, des pressions ont été exercées pour améliorer le taux de rétention des étudiants qui ont été admis. En d’autres termes, ils ont le sentiment d’être encouragés à empêcher les étudiants actuels de décrocher, même si cela signifie qu’ils doivent abaisser progressivement leurs critères. Parallèlement, les salaires des professeurs ne suivent pas le rythme de l’inflation.

Les informations suggèrent que les collèges comme les universités ont récemment mis l’accent sur l’obtention d’un corps étudiant plus diversifié. Autrement dit, les étudiants qui n’auraient pas été admis dans le passé en raison de notes insuffisantes au lycée sont de plus en plus souvent admis afin d’éviter que les effectifs ne baissent davantage.

Du point de vue des étudiants, le problème majeur est que les emplois offrant un salaire suffisamment élevé pour justifier le coût élevé d’une formation universitaire sont de moins en moins nombreux. Cela semble être la raison à la fois de la crise de l’endettement des étudiants américains et de la baisse des inscriptions dans les premiers cycles universitaires.

Bien entendu, si les universités abaissent relativement leurs critères d’admission et probablement aussi les critères d’obtention des diplômes, il est nécessaire de « vendre » ces diplômés avec des niveaux de compétence quelque peu inférieurs aux standards habituels aux gouvernements et aux entreprises susceptibles de les embaucher. Il me semble que c’est un signe supplémentaire de la perte de complexité.

7/ En 2022, les coûts énergétiques totaux de la plupart des pays de l’OCDE ont commencé à atteindre des niveaux élevés par rapport au PIB. Lorsque l’on analyse la situation, on constate que les prix de l’électricité s’envolent, tout comme ceux du charbon et du gaz naturel, les deux types de combustibles les plus utilisés pour produire de l’électricité.

Figure 4. Chart from article called, Energy expenditures have surged, posing challenges for policymakers, by two OECD economists.

L’OCDE est une organisation intergouvernementale composée principalement de pays riches qui a été créée pour stimuler le progrès économique et favoriser la croissance mondiale (https://en.wikipedia.org/wiki/OECD). Elle comprend, entre autres, les États-Unis, la plupart des pays européens, le Japon, l’Australie et le Canada.

La figure 4 (« Les périodes de fortes dépenses énergétiques sont souvent associées à une récession » : https://i0.wp.com/…/Estimated-energy-end-use…), a été préparée par deux économistes travaillant pour l’OCDE (graphique tiré de l’article intitulé « Energy expenditures have surged, posing challenges for policymakers » : https://oecdecoscope.blog/…/energy-expenditures-have…/). Les barres grises indiquent une récession.

Ce graphique montre qu’en 2021, les prix de pratiquement tous les coûts associés à la consommation d’énergie ont eu tendance à s’envoler. Les prix de l’électricité, du charbon et du gaz naturel étaient tous très élevés par rapport aux années précédentes. Les seuls coûts énergétiques qui n’étaient pas très éloignés des coûts des années précédentes était ceux du pétrole. Le charbon et le gaz naturel sont tous deux utilisés pour produire de l’électricité, de sorte que les coûts élevés de l’électricité n’ont rien de surprenant.

Dans le graphique, les économistes de l’OCDE notent que « les périodes de fortes dépenses énergétiques sont souvent associées à une récession », ce qui souligne ce qui devrait être évident pour tous les économistes : les prix élevés de l’énergie poussent souvent l’économie vers la récession. Les citoyens sont contraints de réduire les dépenses non essentielles, ce qui réduit la demande et plonge l’économie dans une crise.

8/ Le monde semble se heurter aux limites de l’extraction du charbon. Cette situation, associée au coût élevé du transport du charbon sur de longues distances, conduit à une forte augmentation des prix du charbon.

La production mondiale de charbon est quasiment stable depuis 2011, Statistical Review of World Energy de BP, données 2022 : https://i0.wp.com/…/World-coal-mined-and-world…). La croissance de la production d’électricité à partir du charbon a été presque aussi stable que la production mondiale de charbon. Indirectement, cette absence de croissance de la production de charbon oblige les pouvoirs publics partout dans le monde à se tourner vers d’autres solutions de production d’électricité.

Figure 5. World coal mined and world electricity generation from coal, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

[9] Le gaz naturel est aujourd’hui également en pénurie si l’on tient compte de la demande croissante des différents types d’énergie.

Bien que la production de gaz naturel ait augmenté, ces dernières années, elle n’a pas augmenté assez rapidement pour répondre à la demande croissante d’importations de gaz naturel dans le monde. La production mondiale de gaz naturel en 2021 n’était supérieure que de 1,7 % à celle de 2019.

La croissance de la demande d’importations de gaz naturel provient de plusieurs causes simultanées :

– L’offre de charbon étant stable et les disponibilités à l’importation insuffisantes, les pays cherchent à substituer la production d’électricité au gaz naturel à la production d’électricité au charbon. La Chine est le premier importateur mondial de gaz naturel en partie pour cette raison.

– Les pays qui produisent de l’électricité à partir de l’énergie éolienne ou solaire s’appuient sur les centrales au gaz naturel pour répondre rapidement à la demande électrique lorsque l’énergie éolienne ou solaire n’est pas disponible.

– Plusieurs pays, dont l’Indonésie, l’Inde et le Pakistan, ont une production de gaz naturel en déclin.

– L’Europe a choisi de mettre fin à ses importations de gaz naturel par gazoduc en provenance de Russie et a en conséquence besoin de compenser en important du GNL.

10/ Les prix du gaz naturel sont extrêmement variables, selon que le gaz naturel est produit localement ou non, et selon la manière dont il est expédié et le type de contrat dont il fait l’objet. Généralement, le gaz naturel produit localement est le moins cher. Le charbon connaît des problèmes similaires, le charbon produit localement étant le moins cher.

La figure 6 permet une comparaison des prix du gaz naturel dans trois régions du monde (publication japonaise IEEJ, 23 janvier 2013 : https://i0.wp.com/…/Natural-Gas-and-LNG-Prices-from…).

Figure 6. Comparison of natural gas prices in three parts of the world from the Japanese publication IEEJ, dated January 23, 2013.

Dans ce graphique, le prix plancher du Henry Hub (centre de distribution de gaz naturel situé à Erath en Louisiane) est le prix américain, disponible uniquement localement. La production est élevée aux États-Unis, son prix a donc tendance à être bas.

Le prix supérieur est celui constaté au Japon pour le gaz naturel liquéfié (GNL) importé, dans le cadre de contrats à long terme, sur une période de plusieurs années. C’est le prix le plus élevé, que l’Europe paie pour le GNL, sur la base des prix du « marché spot ».

Le GNL proposé sur le marché spot est le seul type de GNL disponible pour ceux qui n’ont pas anticipé les problèmes actuels – dont l’Europe…

Ces dernières années, l’Europe a pris le risque d’obtenir des prix bas sur le marché spot, mais cette approche s’est retournée contre elle dès lors que l’offre en GNL est insuffisante pour répondre à la demande mondiale. Notez que le prix élevé du GNL importé par l’Europe était déjà une évidence en janvier 2013, donc bien avant le début de l’invasion de l’Ukraine.

L’un des principaux problèmes du GNL est que le transport du gaz naturel est extrêmement coûteux, tendant à au moins doubler, voire tripler le prix. Les fournisseurs doivent être assurés d’un prix élevé pour le GNL sur long terme afin de rentabiliser les infrastructures colossales nécessaires pour produire et expédier le gaz naturel sous forme de GNL. Les prix extrêmement variables du GNL ont longtemps freiné les ambitions des producteurs de gaz naturel pour développer ce marché.

Inversement, les prix récents particulièrement élevés du GNL en Europe ont rendu le prix du gaz naturel trop élevé pour les industriels qui ont besoin de gaz naturel pour des processus autres que la production d’électricité, comme la fabrication d’engrais azotés. Ces prix élevés font que la crise consécutive au manque de gaz naturel bon marché se répercute sur le secteur agricole.

La plupart des gens sont « aveugles à l’énergie », surtout lorsqu’il s’agit du charbon et du gaz naturel. Ils partent de l’idée que ces deux combustibles peuvent être extraits à bon marché en abondance, et ce pour toujours.

Malheureusement, pour le charbon comme pour le gaz naturel, le coût du transport a tendance à être très élevé. Et c’est un aspect qui échappe aux analystes. C’est le coût élevé de transport et de livraison du gaz naturel et du charbon qui empêche les entreprises d’extraire réellement les quantités de charbon et de gaz naturel qui semblent être disponibles d’après les estimations des réserves, et non les réserves elles-mêmes.

10/ Lorsque nous analysons la consommation d’électricité de ces dernières années, nous découvrons que les pays – membres de l’OCDE ou non – ont connu des schémas de croissance de la consommation d’électricité étonnamment différents depuis 2001.

La consommation d’électricité des pays de l’OCDE a été quasiment stable, surtout depuis 2008. Mais même avant 2008, la consommation d’électricité n’augmentait que légèrement.

Les arbitrages actuels consistent à électrifier autant que possible les usages dans les pays de l’OCDE. L’électricité devrait être utilisée de manière conséquente pour alimenter les véhicules et chauffer les maisons. Elle serait également davantage utilisée par les industries nationales, notamment pour la fabrication des batteries et des semi-conducteurs. La question est de savoir comment les pays de l’OCDE seront en mesure d’augmenter suffisamment leur production d’électricité pour couvrir à la fois les utilisations actuelles de l’électricité et les nouvelles utilisations prévues, alors que la production d’électricité est restée stable dans le passé.

Figure 7. Electricity production by type of fuel for OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

La figure 7 (« Production d’électricité par type de ressources pour les pays de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/2023/02/OECD-Electricity-by-Fuel.png) montre que la part du charbon dans la production d’électricité a diminué dans les pays de l’OCDE, surtout depuis 2008.

La part des « autres » a augmenté, mais juste assez pour que la production globale reste stable. La catégorie « Autres » comprend les énergies renouvelables, notamment l’éolien et le solaire, mais aussi l’électricité produite à partir du pétrole et de la combustion des déchets. Ces dernières catégories sont peu développées.

Le schéma de la production énergétique récente des pays non membres de l’OCDE est très différente.

Figure 8. Electricity production by type of fuel for non-OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

La figure 8 (« Production d’électricité par type de ressources pour les pays non membres de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/02/Non-OECD-Electricity-by-Fuel.png) montre que les pays non membres de l’OCDE ont rapidement augmenté leur production d’électricité à partir du charbon. Les autres grandes sources de combustible sont le gaz naturel et l’électricité produite par les barrages hydroélectriques.

Toutes ces sources d’énergie sont relativement peu complexes. L’électricité produite localement à partir de charbon, de gaz naturel et d’hydroélectricité a tendance à être assez bon marché. Grâce à ces sources d’électricité peu coûteuses, les pays non membres de l’OCDE ont pu dominer les marchés de l’industrie lourde et d’une grande partie de l’industrie manufacturière dans le monde.

En fait, si nous examinons la production locale ou nationale des combustibles généralement utilisés pour produire de l’électricité (c’est-à-dire tous les combustibles à l’exception du pétrole), nous pouvons voir un modèle émerger (« Production énergétique des combustibles souvent utilisés pour la production d’électricité dans les pays de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/OECD-Production-of-Fuels-Used-for…).

Figure 9. Energy production of fuels often used for electricity production for OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

En ce qui concerne l’extraction des combustibles souvent associés à l’électricité, la production a été réduite ou stagnante, même en incluant les « énergies renouvelables » (éolienne, solaire, géothermique et copeaux de bois). La production de charbon est en baisse. Le déclin de la production de charbon est probablement en grande partie responsable de l’absence de croissance de l’offre d’électricité dans l’OCDE. L’électricité produite localement à partir de charbon a toujours été très bon marché, ce qui a fait baisser le prix moyen de l’électricité.

Un schéma très différent apparaît lorsque l’on considère la production de combustibles utilisés pour générer de l’électricité dans les pays non membres de l’OCDE. Notez que la même échelle a été utilisée pour les figures 9 et 10.

Ainsi, en 2001, la production de ces combustibles était à peu près égale pour les pays de l’OCDE et les pays non-OCDE. Depuis 2001, la production de ces combustibles a presque doublé pour les pays non membres de l’OCDE, tandis que la production des pays de l’OCDE est restée pratiquement stable.

Figure 10. Energy production of fuels often used for electricity production for non-OECD countries, based on data from BP’s 2022 Statistical Review of World Energy.

Un élément intéressant de la figure 10 (« Production d’énergie des combustibles souvent utilisés pour la production d’électricité pour les pays non membres de l’OCDE », BP’s 2022 Statistical Review of World Energy : https://i0.wp.com/…/Non-OECD-Production-of-Fuels-Used…) est la production de charbon pour les pays non membres de l’OCDE, représentée en bleu en bas. Elle a à peine augmenté depuis 2011. C’est une des causes du resserrement actuel de l’offre mondiale de charbon.

Ceci dit, il n’est guère probable que la flambée des prix du charbon contribue notablement à la croissance de la production de charbon à long terme, car les réserves véritablement locales s’épuisent, même dans les pays non membres de l’OCDE. La flambée des prix est beaucoup plus susceptible d’entraîner une récession, et par conséquence des défauts de paiement des dettes, une baisse des prix des matières premières et une diminution de l’offre de charbon.

11/ Je crains que l’économie mondiale n’ait atteint les limites de la complexité ainsi que les limites de la production d’énergie.

L’économie mondiale semble en voie de s’effondrer sur plusieurs années. À court terme, le résultat pourrait ressembler à une mauvaise crise, ou à une guerre, ou peut-être aux deux. Jusqu’à présent, les économies qui utilisent des combustibles peu complexes pour produire de l’électricité (charbon et gaz naturel produits localement, plus production hydroélectrique) semblent s’en sortir mieux que les autres.

Mais l’économie mondiale dans son ensemble est mise à mal par l’insuffisance de l’offre de production d’énergie locale ou nationale bon marché.

Du point de vue physique, l’économie mondiale, ainsi que l’ensemble des systèmes économiques nationaux qui la composent, sont des structures dissipatives (https://gmwgroup.harvard.edu/dissipative-systems).

En tant que telles, le schéma habituel d’une croissance suivie d’effondrement semble inévitable. Mais parallèlement, on peut s’attendre à ce que de nouvelles organisations de structures dissipatives émergent, dont certaines peuvent être mieux adaptées aux conditions changeantes. Ainsi, certaines approches de la « croissance économique » qui semblent inadaptées aujourd’hui pourraient être opportunes à plus long terme.

Par exemple, en supposant que le changement climatique ouvre l’accès à davantage de réserves de charbon dans les régions froides, le principe de « Maximum Power Principle » (principe de puissance maximum ou principe de Lotka : https://en.wikipedia.org/wiki/Maximum_power_principle, ou https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_puissance_maximum) suggère qu’une certaine « économie » finira par tirer partie de ces gisements.

Ainsi, alors qu’il semblerait que nous arrivons aujourd’hui aux confins d’un type d’organisation économique, sur le long terme, on peut s’attendre à ce que les « systèmes auto-organisés » trouvent des moyens d’utiliser (« dissiper ») toute source d’énergie à laquelle il est possible d’accéder à moindre coût, en tenant compte à la fois de la complexité et de l’usage des différentes formes de « carburant ».


Limite planétaire des cycles azote/phosphore : quézaco ?

Considérés comme l’une des 6 limites planétaires dépassées par l’homme, l’azote et le phosphore sont des nutriments indispensables à la croissance des végétaux. Seulement, leur surutilisation et surproduction par l’industrie et l’agriculture intensive (engrais, fertilisants et déjections animales) entraînent leur accumulation dans les milieux aquatiques, conduisant à la prolifération d’algues et de plantes marines.

Les 9 limites géophysiques à ne pas dépasser
© Libération

Lorsque celles-ci meurent, leur décomposition va générer une prolifération bactérienne. Bactéries qui consomment de l’oxygène et entraînent l’asphyxie des écosystèmes aquatiques. Le développement éventuel de plantes flottantes empêche également le passage de la lumière et donc la production photosynthétique d’oxygène par les micro-organismes marins.

Schéma du processus d’eutrophisation des milieux aquatiques ©Eklablog

En France, le phénomène est particulièrement visible en Bretagne où les élevages industriels ont entraîné une prolifération des algues vertes et dans les lacs, où l’on signale des proliférations cyanobactériennes de plus en plus fréquentes.

©Actu Environnement

À l’échelle mondiale, ce phénomène est à l’origine d’une baisse du niveau d’oxygène dans les océans et du développement de « dead zones », des zones mortes à l’embouchure des fleuves ou sur les littoraux où plus aucune vie ne peut se développer.

Zones mortes océaniques et littorales ©World Economic Forum

Là où ça coince, c’est que l’on estime que la photosynthèse produite par les organismes marins est à l’origine de plus de 75% de l’oxygène terrestre. En clair, si ces microorganismes meurent, nous aussi.

Producteurs d’oxygène : 25 % plantes terrestes, 25 % micro-algues, 50 % microorganismes marins ©Grokearth

Crédit auteur : La Revue de Presse de Lau


Les modèles du climat sous-estimeraient-ils le réchauffement climatique induit par les activités humaines ?

Xavier Fettweis

Nous avons demandé au Prf. Fettweis (https://obsant.eu/xavier-fettweis/ ) de lire pour nous la dernière publication de J. Hansen de 2022 : Global warming in the pipeline.

Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?

Pour réaliser des projections futures, les climatologues disposent de modèles du climat forcés par des scénarios de concentration de gaz à effet de serre, émissions d’aérosols, … Ces modèles sont conçus pour représenter au mieux le climat moyen observée (par exemple la période 1981-2010) et grâce aux observations, il est très facile de savoir si on a un modèle fiable ou pas pour une région donnée. Mais, même si un modèle est capable de bien représenter le climat actuel en moyenne, il est beaucoup plus difficile d’évaluer sa capacité à simuler des changements climatiques surtout pour des concertations de gaz à effet de serre non encore observées jusque maintenant. C’est pourquoi les climatologues ont introduit la notion de sensibilité climatique à l’équilibre (ECS en anglais pour Equilibirum Climate Sensibility) d’un modèle qui, pour faire simple, est le taux de réchauffement simulé par le modèle pour un doublement de la concentration de CO2 (560ppm) par rapport à la concentration pré-industrielle (280ppm). En moyenne, la sensibilité climatique des modèles est de +3°C pour un doublement de CO2, avec toutefois des modèles, dits « réchauffistes », ayant une ECS allant jusque +4.5°C et d’autres modèles plus conservateurs avec une ECS de +1.5°C. Ces modèles capables de reproduire le réchauffement global actuellement observé depuis 1850 (+1.2°C en 2022) ont alors permis au GIEC d’évaluer l’impact radiatif des différentes conséquences des activités humaines dont en particulier les émissions d’aérosols (c’est-à-dire les petites particules de pollution comme les fameux PM10). Ces aérosols ont un rôle refroidissant très important en réfléchissant les rayons du soleil et en favorisant la formation de nuages bas ou brouillards réfléchissant aussi les rayons du soleil. Sans l’effet de ces aérosols émis par les activités humaines, le réchauffement climatique observé serait beaucoup (entre 20 et 50%) plus important.

Comme la concentration de CO2 actuellement observé en 2022 est de 420ppm, il n’est pas encore possible d’évaluer si une ECS de +3°C est robuste ou pas même si c’est la moyenne des modèles climatiques. Par contre dans le lointain passé, il y a eu de telles hausses de CO2 (à cause d’éruptions volcaniques) que Hansen et al. 2022 ont récemment exploitées pour estimer une ECS de +4°C sur base de la hausse de température estimée à cette époque à l’aide de carottes de glace prélevées en Antarctique. Cela suggérerait qu’une ECS de +3°C sous-estimerait le réchauffement climatique et que seuls les modèles réchauffistes avec une ECS de +4°C devraient dorénavant être considérés. Si on utilise seulement les modèles avec une ECS de +4°C pour reconstruire la hausse de température observée, cela suggérerait que l’effet refroidissant des aérosols est plus important que ce que l’on estimait jusqu’à présent pour coller aux observations. Or , s’il y a bien quelques choses qui est entrain de diminuer aujourd’hui, ce sont les émissions de ces fameux aérosols car ils sont directement dangereux pour l’homme à cause de leur effet sur notre système respiratoire. En Europe par exemple, il fait maintenant beaucoup plus lumineux qu’avant principalement parce que nos émissions d’aérosols ont diminués drastiquement depuis les années 2000. Idem en Chine dont les grandes villes sont en permanence noyées dans un brouillard de pollution, de grands efforts sont actuellement réalisés pour réduire ces émissions d’aérosols. Une ECS sous-estimée par les modèles cumulé à une réduction drastique des émissions d’aérosols suggérerait que l’augmentation de la température dans les prochaines décennies devrait être revue à la hausse et, en tout cas, que les projections climatiques actuelles basées sur la moyenne des modèles ne sous-estiment certainement pas le réchauffement que l’on aura dans les prochaines décennies.

Autre sous-estimation probable des changements climatiques : les changements dans la circulation atmosphérique (c’est-à-dire la position des dépressions et anticyclones) qui sont probablement aussi sous-estimés par les modèles du climat. Au Groenland par exemple, on observe depuis les années 2000 de plus en plus d’anticyclones en été centrés sur la calotte polaire à la place d’avoir une dépression apportant froid et chutes de neige. Ces anticyclones apportent avec eux de l’air tropical et un temps ensoleillé et sec qui emballe la fonte de la calotte, à tel point qu’ils sont responsables d’environ la moitié de l’augmentation de la fonte de la calotte observée depuis les années 2000. L’autre moitié est évidemment la conséquence directe de la hausse des températures en Arctique. Si on continue a avoir des anticyclones en été sur le Groenland à la place de dépressions, il faudra alors multiplier par deux les projections futures de fonte de la calotte car les modèles de climat ne suggèrent pas ces changements de circulation 1. Malheureusement, comme on observe ces changements que depuis une 20 aine d’années, il est encore trop tôt pour affirmer que les modèles du climat se trompent car il y a toujours une possibilité que ces anticyclones plus fréquents en été ne soient simplement que le résultat de la variabilité naturelle du climat (et non une conséquence imprévue du réchauffement climatique) et qu’on revienne vers une circulation atmosphérique plus normale dans les prochains étés. En Europe, on observe aussi ce genre de changements avec un Anticyclone des Açores qui remonte beaucoup plus au nord en été que prévu depuis quelques années. Ceci explique d’ailleurs pourquoi nos derniers étés sont plus secs, plus ensoleillés et plus chauds que ce que la moyenne des modèles du GIEC prévoit pour cette décennie. Là encore, les modèles ne prévoient pas une telle remontée de l’Anticyclone des Açores aussi rapidement qu’observée. Malheureusement ici, il est beaucoup plus difficile d’évaluer dans le passé si de tels changements ont eu lieux lorsque le CO2 a augmenté (à cause d’éruptions volcaniques). Par conséquence, ces changements dans la circulation générale de l’atmosphère qu’on observe depuis une 20aine d’année restent une question ouverte en climatologie qui pourrait, s’ils se confirment dans les prochaines années, emballer les impacts du réchauffement climatique dans certaines régions comme en Europe.

Un réchauffement climatique sous-estimé par les modèles et des changements de la circulation atmosphérique non simulés par les modèles du climat suggèrent qu’il est plus que probable que les projections climatiques actuellement disponibles sous-estimeraient ce qui pourrait nous attendre dans les prochaines décennies et donc qu’on suivrait le pire des scénarios du GIEC voir d’avantage dans certaines régions. Évidement, à nous de nous arranger pour ne pas suivre cette trajectoire jusqu’à la fin du siècle en réduisant notre consommation énergétique (fossile) tout en passant aux énergies renouvelables.


1 : Référence : Delhasse, A, Hanna, E, Kittel, C, Fettweis, X. Brief communication: CMIP6 does not suggest any atmospheric blocking increase in summer over Greenland by 2100. Int J Climatol. 2021; 41: 2589– 2596. https://doi.org/10.1002/joc.6977


Faut-il boycotter la COP28 ?

Paul Blume

parution 18/01/2023 – modifié le 22/09/2023

La décision daterait de la fin de l’année 2021 lors de la COP de Glasgow. La 28ème Conférence des Parties (wikipedia) sera organisée par les Émirats Arabes Unis.

Pour en assurer la Présidence, le choix s’est porté sur le Sultan Al Jaber, ministre de l’industrie et PDG de la compagnie pétrolière nationale.

Si l’on peut comprendre que la mécanique complexe des attributions des conférences internationales implique parfois de drôles de contradictions, de sérieuses questions commencent à déranger les militantes et militants de la cause climatique.

Climat ou croissance, quel choix faisons-nous ?

Conception Alvarez, dans un article paru début janvier dans Novethic * décrit bien ces enjeux complexes mêlant intérêts politiques et économiques.

Est-il vraiment concevable de donner les clefs d’une conférence internationale sur le climat à un magnat du pétrole ?

Est-il acceptable de l’entendre proposer d’émettre moins de co2 tout en consommant plus d’énergies fossiles ?

Par définition, ces grands caucus sont des proies évidentes pour différentes formes de propagandes diplomatico-politiques ou lobbyings divers sur le plan économique.

La question est de déterminer si on ne passe pas, en l’espèce, une ligne rouge.

Est-il vraisemblable pour le monde scientifique de cautionner un pareil mélange des genres ?

Pour les états d’Europe, déjà empêtrés dans des débats curieux sur la définition même de ce que sont les énergies renouvelables *, participer à un événement de cette envergure dans un tel cadre n’est pas non plus une opération évidente en terme de crédibilité.

Comment imposer à l’industrie des transports une mutation coûteuse vers une moindre utilisation des énergies fossiles tout en donnant une importante fenêtre de promotion aux compagnies pétrolières ?

On peut juger le boycott d’événements internationaux inefficace, contre-productif, excessif.

On peut aussi se demander si la participation à cette COP ne marquerait pas définitivement une forme de renoncement public aux objectifs de contenir le réchauffement face aux diktats économiques. Une forme de sacrifice collectif.

Poser la question n’est pas y répondre. Ne pas poser la question serait déjà renoncer.

Ci-dessous, une partie de réponse à la question par Madame Christiana Figueres, qui fut l’une des négociatrices de l’accord de Paris de 2015 à la COP21 (source AFP) :

L’ancienne cheffe de l’ONU Climat, Christiana Figueres, a fustigé jeudi à New York les entreprises internationales d’énergies fossiles qui ne devraient donc pas participer à la COP28 à Dubaï si elles refusent de lutter contre le changement climatique.

Lors d’une conférence « Climate Changes Everything », en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, la diplomate costaricaine a reconnu qu’elle « perdait patience » avec l’industrie des énergies fossiles responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre.

D’après celle qui fut l’une des négociatrices de l’accord de Paris de 2015 à la COP21, les grandes entreprises énergétiques ont failli à leurs engagements de transition vers des énergies renouvelables.

« Au lieu de tout faire pour mettre en application leur incroyable capacité d’innovation et d’ingénierie, elles ont fait tout le contraire », a tonné Mme Figueres.

Le monde doit sortir des énergies fossiles polluantes, atteindre le pic de ses émissions de CO2 d’ici 2025 et faire « beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts » pour affronter la crise climatique, avait mis en garde début septembre un premier rapport de l’ONU Climat sur ce qui a été accompli ou non depuis l’accord de Paris et son objectif le plus ambitieux de limiter le réchauffement à 1,5°C.

Ce rapport sera au coeur de la COP28 de Dubaï du 30 novembre au 12 décembre aux Emirats arabes unis.

Le réchauffement mondial a déjà atteint environ 1,2°C par rapport à l’ère pré-industrielle.

Interrogée pour savoir s’il fallait que les sociétés pétrolières et gazières mondiales, accusées de traîner les pieds sur leurs engagements en faveur du climat, participent à la COP28, Mme Figueres a répondu: « Cela dépend si elles viennent là-bas pour contribuer et accélérer la décarbonation ou si elles agissent littéralement contre ces objectifs ».

Le président de la COP28 et de la compagnie pétrolière nationale émirienne, Sultan al-Jaber, avait appelé début septembre à « tripler les énergies renouvelables d’ici à 2030, commercialiser d’autres solutions sans carbone, comme l’hydrogène, et développer un système énergétique exempt de tout combustible fossile sans captage de CO2 ».

Lors du sommet sur « l’ambition climatique » mercredi à l’ONU, il a répété que « la réduction progressive des énergies fossiles était inévitable » et « essentielle ».

Une position qui a satisfait l’ancienne patronne de l’ONU Climat qui estime que le président de la COP28 « a compris (sa) responsabilité politique internationale et multilatérale » pour le climat.

Ajoutons qu’aujourd’hui, les investissements massifs récents dans l’exploration et l’exploitation des sources fossiles indiquent clairement la voie choisie. Les éventuels efforts qui seront programmés dans les énergies de substitution ne seront pas accompagnés de contraintes volontaires sur l’économie des fossiles.

La question reste. Faut-il participer à cette COP28 ?

Voir https://obsant.eu/boycott-cop-28/


Les défenseurs du climat ont besoin de preuves tangibles et Friederike Otto les a !

Le réseau World Weather Attribution fournit un levier crucial pour les batailles juridiques et politiques.

Matt Reynolds, wired.com – 06/01/2023

Traduction : Deepl & Josette

Le 19 juillet 2022, le Royaume-Uni a eu un avant-goût de la météo à venir. Les températures ont atteint 40,3 degrés Celsius, dépassant le précédent record de plus d’un degré et demi.

Des dizaines de maisons ont été détruites par des incendies dans l’est de Londres, tandis qu’ailleurs dans le pays, la chaleur a poussé le réseau électrique au bord de la rupture. L’Office for National Statistics estime qu’il y a eu plus de 2 800 décès supplémentaires chez les plus de 65 ans pendant les vagues de chaleur de l’été 2022, ce qui en fait l’année la plus meurtrière pour la chaleur depuis 2003.

Avant même que les températures n’aient atteint leur maximum, Friederike Otto était dans son bureau de l’Imperial College de Londres, se préparant à répondre à la question qui, comme elle le savait, lui serait posée un nombre incalculable de fois au cours de la semaine suivante : le changement climatique était-il en cause ?

Lorsqu’un événement météorologique extrême se produit, Mme Otto et sa petite équipe de climatologues – dont la plupart travaillent pendant leur temps libre – sont les personnes vers lesquelles le monde se tourne pour savoir si le changement climatique a rendu le temps plus mauvais ou plus susceptible de l’être. « Je pense qu’il est important de se faire une idée plus réaliste de ce que signifie le changement climatique », déclare Mme Otto, maître de conférences en sciences du climat au Grantham Institute for Climate Change et cofondatrice de l’initiative World Weather Attribution. « Pour certains types d’événements, comme les vagues de chaleur, le changement climatique change véritablement la donne, et nous voyons des événements que nous n’avions jamais vus auparavant. »

Chaque semaine, un contact à la Croix-Rouge envoie à Friederike Otto et à ses collègues de World Weather Attribution une liste d’inondations, de vagues de chaleur et d’autres événements météorologiques extrêmes à travers le monde. Il arrive souvent que le courriel contienne six ou huit crises, ce qui est beaucoup trop pour la petite équipe de Friederike Otto. Les scientifiques se concentrent donc sur les phénomènes météorologiques qui ont un impact sur des millions de personnes, en sélectionnant environ un événement toutes les six semaines, allant de tempêtes en Europe aux inondations au Pakistan.

Une fois que les scientifiques ont choisi le sujet de leur analyse, ils agissent rapidement, fouillant dans les archives historiques et utilisant des modèles climatiques afin de déterminer le rôle – éventuel – du changement climatique dans la catastrophe. Le rapport final est généralement publié dans les jours ou les semaines qui suivent un événement météorologique extrême. Il s’agit d’une différence notoire par rapport au rythme normalement très lent de la publication universitaire, où il faut parfois des années pour qu’un article scientifique soit finalement publié dans une revue, mais les réponses rapides sont l’objectif même de World Weather Attribution. En publiant des études alors qu’un événement extrême fait encore la une des journaux et des agendas politiques, les scientifiques comblent un vide qui pourrait autrement être occupé par le déni du changement climatique. Dans le cas de la vague de chaleur au Royaume-Uni, World Weather Attribution a présenté son rapport neuf jours seulement après que les températures ont atteint leur maximum.

Les résultats ont révélé l’ampleur sans précédent de ces températures record. L’équipe de Friederike Otto a estimé que le changement climatique avait rendu la vague de chaleur britannique au moins 10 fois plus probable et que, dans un monde sans réchauffement climatique, les températures maximales auraient été inférieures d’environ 2° Celsius. Le temps était si inhabituel que, dans un monde sans changement climatique, il aurait été statistiquement impossible d’atteindre des températures aussi élevées dans deux des trois stations météorologiques étudiées par les scientifiques. Dans le monde de la science de l’attribution du climat, c’est à peu près ce qui se rapproche le plus de la preuve concluante. « Les gens veulent toujours un chiffre, et parfois, il est impossible d’en donner un très satisfaisant », explique Friederike Otto. Cette fois, cependant, Mme Otto ne manquait pas de chiffres à partager avec les journalistes qui l’appelaient.

Mais la science de l’attribution peut faire beaucoup plus que nous dire comment le changement climatique influence le temps. Mme Otto veut utiliser ses rapports d’attribution pour demander aux pollueurs de rendre des comptes sur les phénomènes météorologiques extrêmes. « Nous avons commencé à travailler avec des avocats pour combler le fossé entre ce que nous pouvons dire scientifiquement et ce qui a été utilisé jusqu’à présent en termes de preuves », explique-t-elle. Avec des actions en justice en cours en Allemagne et au Brésil, la science de l’attribution entre dans les salles d’audience.

Les débuts du réseau WWA

Friederike Otto a cofondé World Weather Attribution en 2014 avec l’océanographe Heidi Cullen et le climatologue Geert Jan van Oldenborgh. Au début, Mme Otto – qui est diplômée en physique et en philosophie – pensait que le rôle principal de l’attribution météorologique était de démêler la complexité des systèmes météorologiques pour quantifier l’influence du changement climatique sur les conditions météorologiques extrêmes. D’autres scientifiques avaient établi comment utiliser les modèles climatiques pour attribuer les phénomènes météorologiques au changement climatique, mais personne n’avait essayé d’utiliser cette science pour produire des rapports rapides sur les catastrophes récentes.

La première étude en temps réel de World Weather Attribution a été publiée en juillet 2015. Elle a révélé qu’une vague de chaleur survenue en Europe plus tôt ce mois-là avait presque certainement été rendue plus probable grâce au changement climatique. D’autres études ont suivi sur les inondations, les tempêtes et les précipitations, chacune étant publiée dans les semaines suivant la catastrophe. Mais les études d’attribution ne servent pas seulement à comprendre les événements passés – elles peuvent nous aider à nous préparer pour l’avenir, dit Friederike Otto. « Je vois maintenant l’attribution comme un outil qui nous aide à démêler les moteurs des catastrophes et nous aide à utiliser les événements extrêmes comme une loupe braquée sur la société pour voir où nous sommes vulnérables. »

La mousson dévastatrice de 2022 au Pakistan en est un exemple. Mme Otto et ses collègues se sont déchirés sur la formulation de leur rapport, car il y avait si peu d’événements similaires dans les archives historiques que leurs modèles avaient du mal à simuler avec précision les précipitations extrêmes. Ils savaient que les précipitations dans la région étaient beaucoup plus intenses que par le passé, mais ils ne pouvaient pas chiffrer avec précision la part de cette augmentation due au changement climatique. « Il se peut que tout soit dû au changement climatique, mais il se peut aussi que le rôle du changement climatique soit beaucoup plus faible », explique Mme Otto. Même si la cause n’a pas pu être déterminée avec précision, le rapport a mis en évidence la vulnérabilité du Pakistan aux graves inondations, soulignant que la proximité des fermes et des habitations avec les plaines inondables, les mauvais systèmes de gestion des rivières et la pauvreté sont des facteurs de risque majeurs. « La vulnérabilité est ce qui fait la différence entre un événement qui n’a pratiquement aucun impact et une catastrophe », explique Mme Otto.
Les travaux de World Weather Attribution ont tendance à faire les gros titres lorsqu’ils concluent que le changement climatique rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus probables, mais le résultat inverse peut être encore plus utile aux régions confrontées à des catastrophes. Une enquête sur une longue sécheresse dans le sud de Madagascar a révélé que le risque de faibles précipitations n’avait pas augmenté de manière significative en raison du changement climatique d’origine humaine. Le fait de savoir cela redonne de l’autorité aux pays, déclare Mme Otto. « Si vous pensez que tout est lié au changement climatique, vous ne pouvez rien faire à moins que la communauté internationale ne se mobilise. Mais si vous savez que le changement climatique ne joue pas un rôle important, voire aucun, cela signifie que tout ce que vous faites pour réduire votre vulnérabilité fait une énorme différence. »

Porter l’affaire devant le tribunal

Les gouvernements ne sont pas les seuls à s’intéresser de près aux résultats des études d’attribution. Les tribunaux commencent également à s’y intéresser. En août 2021, un tribunal australien a jugé que l’Agence de protection de l’environnement de la Nouvelle-Galles du Sud n’avait pas rempli son devoir de protection de l’environnement contre le changement climatique, dans une affaire portée par des survivants de feux de brousse. L’une des études d’attribution de Friederike Otto sur la saison 2019-2020 des feux de brousse a été utilisée dans un rapport commandé par le tribunal, mais elle ne l’a appris que lorsqu’un des avocats impliqués dans l’affaire lui a envoyé un courriel après que le verdict ait été prononcé. « C’est vraiment agréable à voir, quand une étude que nous avons réalisée a un impact dans le monde réel », dit-elle.

Si les études d’attribution peuvent nous dire qu’une catastrophe a été aggravée par le changement climatique, elles nous indiquent aussi autre chose : qui pourrait être tenu pour responsable. Richard Heede, un géographe californien, a passé des dizaines d’années à fouiller dans des archives pour estimer les émissions de carbone des entreprises, en remontant jusqu’avant la révolution industrielle. Le résultat est connu sous le nom de Carbon Majors : une base de données des plus gros pollueurs du monde jusqu’à aujourd’hui. Le rapport 2017 des Carbon Majors a révélé que la moitié de toutes les émissions industrielles depuis 1988 pouvaient être attribuées à seulement 25 entreprises ou entités publiques. L’entreprise publique de combustibles fossiles Saudi Aramco est à elle seule responsable de 4,5 % des émissions industrielles de gaz à effet de serre dans le monde entre 1988 et 2015.

Ces données sont extrêmement utiles pour les personnes qui tentent de porter plainte contre les entreprises de combustibles fossiles. En mai 2022, un groupe de scientifiques et d’avocats s’est rendu dans les Andes péruviennes pour inspecter un glacier géant qui surplombe les eaux cristallines du lac Palcacocha. Si le glacier s’effondre dans le lac, les scientifiques craignent que la ville voisine de Huaraz soit submergée. L’agriculteur péruvien Saúl Luciano Lliuya estime que les pollueurs devraient payer les frais de défense de la ville contre les inondations, car le réchauffement climatique a fait reculer les glaciers autour du lac Palcacocha, augmentant ainsi le risque d’inondations dangereuses. La cible du procès est l’entreprise énergétique allemande RWE, responsable de 0,47 % de toutes les émissions industrielles de gaz à effet de serre entre 1751 et 2010, selon les données de Heede. Lliuya ne réclame que 14 250 livres (17 170 dollars), soit 0,47 % du coût de la protection de Huaraz.

Si Lliuya gagne son procès, cela pourrait créer un précédent en vertu duquel les pollueurs pourraient être tenus légalement responsables des effets de leurs émissions partout sur la planète. « Cela changerait vraiment le discours dans lequel nous évoluons », déclare Mme Otto. Cela rendrait également le travail d’attribution des phénomènes météorologiques encore plus important. Si les scientifiques savent que le changement climatique a rendu les inondations dans une région deux fois plus graves qu’elles ne l’auraient été, par exemple, ils peuvent utiliser cette preuve pour estimer dans quelle mesure les entreprises et les États individuels ont contribué à cette catastrophe. L’un des étudiants de Friederike Otto travaille déjà sur un cas juridique au Brésil qui implique l’attribution des conditions météorologiques. « Nous avons constaté un énorme intérêt pour cette question. Ce ne sont pas seulement les journalistes qui appellent et veulent savoir, mais aussi les avocats », explique Mme Otto.

Malgré l’intérêt croissant pour le domaine, World Weather Attribution est encore presque entièrement géré par des scientifiques travaillant gratuitement pendant leur temps libre. Mme Otto espère que l’attribution des données météorologiques pourra un jour faire partie intégrante des services météorologiques, ce qui lui donnerait plus de temps pour se concentrer sur la science des ouragans et des sécheresses, qui sont beaucoup plus difficiles à analyser. Mais pour l’instant, son principal objectif est de rendre ses études d’attribution plus utiles aux avocats et de contribuer à rendre justice aux personnes les plus touchées par le changement climatique. « Le changement climatique ne sera jamais une catastrophe pour ceux qui sont riches. Et je pense que c’est pourquoi c’est finalement une question de justice, parce que ceux qui paient sont ceux qui sont les plus vulnérables dans la société. »

Cet article a été initialement publié dans le numéro de janvier/février 2023 du magazine WIRED UK.


Pouvoir d’achat et pouvoir de nuisance

Paul Blume

Entre l’exigence de diminuer la pression de l’économie sur le vivant et les difficultés de plus en plus apparentes à garder une croissance, fut-elle « verte », le débat sur la question sociale ne peut plus être abordé de la même façon qu’au siècle passé.

Classiquement, les revendications des organisations mutuellistes, syndicales et plus largement de défense des droits sociaux reposent sur une exigence de protection des plus démunis et l’accès à plus d’égalité dans la répartition des fruits de la croissance, à plus de performance collective en termes d’accès au logement, l’alimentation, la santé, la culture, etc…

Cette histoire des luttes pour une justice sociale intègre peu d’éléments « externes » telles les conditions écologiques et environnementales ou les relations de l’humanité au vivant.

Mais le vivant se rappelle à nous. Détériorer son environnement à la vitesse de l’industrialisation moderne se paie cher. Quel que soit le modèle social en usage.

La question climatique illustre bien les contradictions de cette guerre que nous menons contre la nature.

Chaque point de croissance s’accompagne d’émissions de gaz à effet de serre supplémentaires et nous rapproche de conditions de vie insoutenables pour nous, humains, mais également pour l’ensemble du vivant.

Dans le concret, les riches émettent proportionnellement beaucoup plus que les plus démunis.

L’exigence de justice sociale n’en est donc que plus exacerbée.

De là à ne pas prendre en compte les risques systémiques qui menacent la vie elle-même, il y a une marge à ne pas franchir. Sous peine d’alimenter les feux d’une croissance mortifère.

Il est temps d’interroger le sacro-saint pouvoir d’achat. Acheter, c’est aussi participer à la mécanique consumériste qui tue.

Le pouvoir d’achat est aussi un pouvoir de nuisance.

Ce constat ne remet pas en cause l’exigence d’équité. Mais bien les moyens utilisés pour y parvenir.

Il n’est plus possible de vivre dans le paradigme du ruissellement. « Toutes et tous plus riches chaque jour » n’est plus envisageable.

Si l’on veut être équitable dans une période de déplétion, il est impératif d’établir des objectifs clairs.

Que veut-on ? Permettre à plus de ménages d’accéder aux vacances en avion ou s’attaquer enfin au sans-abrisme ?

Mettre la priorité sur l’amélioration des conditions de vie des moins nantis implique dorénavant de toucher directement à la répartition des résultats … de la décroissance. Voulue ou subie.

Ce débat reste un impensé des organisations sociales et c’est catastrophique.

Après des décennies de refus par celles-ci d’envisager des socles minimaux universels d’accès à une existence décente, nous affrontons en mauvaise posture les contraintes à la baisse sur la consommation globale.

Les multiples contradictions révélées par la crise actuelle de l’énergie mettent en exergue ces « impossibles » que la majorité des citoyens semblent ne pas vouloir prendre en compte.

L’exigence d’un maintien des prix des énergies fossiles en-dessous d’un certain seuil se comprend facilement au regard des contraintes subies par les ménages et les entreprises.

Cela n’empêche que prendre en compte le caractère inéluctable d’une sobriété croissante est indispensable.

A peine les prix se tassent-ils que certaines agglomérations envisagent de rallumer l’éclairage de nuit.

Le phénomène est le même que celui des résistances à la réduction de la vitesse au volant.

Une recherche permanente d’accroissement du « confort » que seules les contraintes économiques parviennent à ralentir.

Et pourtant nous ressentons déjà les conséquences sur nos vies du réchauffement climatique. Sans évoquer la biodiversité, la perte de capacité de production des sols, les conséquences sanitaires des pollutions multiples, etc …

Toutes ces considérations n’indiquent pas comment faire. Singulièrement dans le cadre des revendications salariales qui animent cette fin d’année.

Il est pourtant plus qu’urgent de réfléchir aux conséquences extra-économiques de nos comportements et revendications.

Nous sommes en état de guerre contre nos propres intérêts vitaux. Et le consumérisme est une arme d’autodestruction redoutable.

Il ne s’agit pas d’un conflit entre fin du mois et fin du monde. Mais d’un débat indispensable pour nos valeurs de solidarité et d’entraide à un moment de l’histoire ou la vie devient chaque jour plus difficile.

Revendiquer une croissance du pouvoir d’achat sans penser comment diminuer le pouvoir global de nuisance est contre productif.

Que faire alors ? Surtout, ne pas éluder la question.

veille : pouvoir achat

Merci les V’s

Vincent Mignerot & Vinz Kanté

L’énergie du déni

C’est le vendredi 25 novembre 2022, dans le cadre très accueillant de la Tricoterie à Saint-Gilles (Bruxelles), que Vinz Kanté et Vincent Mignerot ont dialogué sur le rôle de l’énergie dans nos sociétés et les conséquences de la déplétion de celle-ci pour notre futur collectif.

La soirée, interaction avec le public comprise, a été filmée et sera diffusée sur le média LIMIT.

Merci au public bienveillant et participant d’avoir contribué à rendre cette soirée chaleureuse malgré la gravité des thématiques abordées.

Pour retrouver ou découvrir :


Les questions demeurent

Paul Blume

Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie.

Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure.

Réussite rassurante de cette mobilisation, donc.

Et pourtant, des questions subsistent.

A commencer par celle des objectifs réels des différentes composantes du cortège.

Si la méfiance historique des organisations sociales vis-à-vis des mouvements « climat » s’est heureusement atténuée, ne serait-ce pas au prix d’un énorme quiproquo ?

La documentation des liens entre croissance économique et consommation des énergies fossiles entraîne une interrogation quant à la revendication permanente d’augmentation du pouvoir d’achat, chère à ces organisations.

Croiser les urgences climatiques et sociales, c’est accepter de parler d’un impensé pourtant incontournable : solidarité et entraide sociale doivent se réinventer dans le cadre d’une forte contrainte à la baisse de l’enveloppe globale du « pouvoir de nuisance ».

A vouloir édulcorer le discours environnemental pour l’intégrer aux causes sociales, on passe à côté du réel. L’humanité se met en péril et la majorité des revendications sociales continuent à ne pas prendre en compte les limites physiques de l’empreinte écologique.

Le temps du gagnant-gagnant est terminé. Les revendications justes en faveur des plus démunis ne peuvent plus justifier une croissance de la consommation des autres couches sociales.

Réclamer l’accès à une vie décente (logement, alimentation, soins, éducation, culture, sport, loisirs,…) pour celles et ceux qui souffrent de l’exclusion sociale ne peut plus justifier une croissance continue de la consommation (véhicules de plus en plus gros, voyages en avion, km parcourus, etc …) de l’ensemble de la société.

La volonté affichée des mouvements climat d’intégrer la justice sociale s’enrichirait d’une exigence de prise en compte des réalités écologiques par les organisations sociales.

Du côté politique, le flou est également de mise.

Certains partis présents à la manifestation sont aux commandes des différents niveaux de pouvoir du pays. Les organisateurs semblent avoir tout fait pour faciliter leur présence effective au détriment de revendications politiques précises.

Et là encore, c’est la prise en compte des contraintes physiques qui marque la frontière entre greenwashing et réel investissement dans des politiques « climat » crédibles.

Outre le refus d’envisager autre chose que des formes de croissances économiques, les discours des partis sont symptomatiques de l’incapacité pour une toute grande majorité de la société – y compris dans les mouvements climat – d’envisager la finitude de notre modèle économique.

La perception du caractère irréaliste des tentatives de l’humain de maîtriser « son » environnement, s’améliore. Globalement, l’idée que tout ira forcément toujours mieux demain perd également du terrain.

Mais les partis restent accrochés à leurs paradigmes de croissance. Toutes obédiences confondues.

Encore une fois, c’est notre incapacité collective à intégrer le réel qui permet la multiplication souvent contradictoire de messages politiques qui ne peuvent qu’entraîner frustrations et colères.

Qui a oublié que le gaz est passé d’énergie fossile polluante à alternative au pétrole pour éviter le nucléaire ? Le discours a changé depuis. Ce sont les mêmes ministres des mêmes partis présents à la manifestation qui valident les politiques actuelles…

L’investissement dans le nucléaire revient, in fine, au devant des politiques énergétiques. Dans le même temps, la consommation du charbon augmente, en Europe et dans le monde.

La bienveillance de la coalition climat envers les organisations politiques pose donc question. Comment dénoncer l’exploitation des ressources et flirter avec celles et ceux qui l’organisent ?

Comment soutenir la communauté scientifique et l’organisation des Nations-Unies quand elles dénoncent l’insuffisance des politiques et les dangers que celles-ci font courir à l’humanité et refuser de mettre clairement en cause les femmes et les hommes politiques qui portent ces politiques ?

On le sait, la perfection n’existe pas. La bonne volonté des organisations initiatrices reste une évidence. Le travail est énorme et le résultat bien réel.

Les questions demeurent.



Le grand prix de Francorchamps : un modèle de développement durable !

OA - Liste

Photo : Dimitri Svetsikas by pixabay

Philippe Defeyt

FRANCORCHAMPS : IL FAUT SAVOIR CE QUE L’ON VEUT !

A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.

Certes, la dépense est importante en ces temps de crise, plus de 20 millions ce n’est pas rien, mais ce choix s’inscrit parfaitement, à quelques petits détails près, dans le cadre de la « Déclaration de politique régionale pour la Wallonie 2019-2024 ». Qu’on en juge.

Commençons par les objectifs globaux, présentés dans l’introduction (p.3).

« La Wallonie nourrit une triple ambition : une ambition sociale, une ambition écologique et une ambition économique. L’ambition sociale vise à réduire drastiquement la pauvreté et à garantir aux citoyens une vie décente. L’ambition écologique témoigne de notre volonté de Wallonnes et de Wallons d’être exemplaires en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de préservation de l’environnement. L’ambition économique doit permettre à la Wallonie de se hisser parmi les régions de tradition industrielle les plus performantes d’Europe.

L’urgence climatique et les dégradations environnementales sont telles que la société tout entière est appelée à modifier ses comportements en profondeur. »

Pas l’ombre d’un doute : toutes les cases sont cochées.

Les pauvres auront accès à une diffusion gratuite (au coût marginal nul en tout cas…) des images passionnantes des grands prix, certains grâce à la complaisance de la RTBF. C’était déjà le cas, mais cela fait du bien de le rappeler ; on ne le dit pas assez quand les choses vont bien.

Même s’il n’existe pas – arrêtons d’accabler les entreprises qui croient aux bienfaits du marché avec des charges administratives qui les empêchent de travailler –, je suis persuadé que le bilan carbone complet du Grand prix s’est certainement amélioré au cours du temps. Et puis quand même, ne vaut-il pas mieux émettre du carbone à Spa-Francorchamps plutôt qu’au Qatar ou en Arabie saoudite ? Vous serez peut-être content.e quand le bilan carbone du Grand prix de Spa-Francorchamps sera à zéro parce qu’il aura déménagé ? (qu’est-ce que vous dites de cet argument, hein, cela vous en bouche un coin, non ?)   

Mais le circuit fait de très très gros efforts de transparence sur d’autres impacts environnementaux. C’est ainsi qu’un tout récent rapport – il date de 2015 et porte sur l’année 2014… – trouvé sur le site du circuit donne de nombreuses informations (18 pages quand même) sur le bilan environnemental.

Dans un souci de montrer qu’il n’y a rien à cacher (mais qui pourrait penser cela), on notera que 7 pages sur 18 sont consacrées à reproduire le règlement d’ordre intérieur du circuit, 2 pages aux calendriers (un à la date du 25 septembre 2014, l’autre actualisé au 30 mars 2015), 1 page pour détailler les quelques dérogations aux horaires, 4 pages d’exemples de formulaires à remplir et 1 à la table des matières.

Cela laisse quand même 3 pages pour communiquer sur le fond. Mais c’est encore de trop quand tout va bien :  

– « Impact des activités du Circuit sur l’environnement : aucun impact particulier n’a été relevé. »

– Registre des plaintes des riverains – année 2014 : « Aucune plainte ne nous est parvenue en 2014. »

– « Le règlement d’ordre intérieur du Circuit de Spa-Francorchamps a été strictement appliqué. » Incroyable, non ?

– Encore mieux : « Le registre des épreuves et celui des incentives ont été tenus et sont à disposition pour consultation. »

– « La rigueur qui est de mise chaque jour pour les contrôles, incite les participants à faire de sérieux efforts, permettant ainsi de diminuer le niveau sonore de manière significative. » Petit problème, mais purement anecdotique : voici le message reçu quand on cherche les résultats des mesures acoustiques : « 404 – File or directory not found. – The resource you are looking for might have been removed, had its name changed, or is temporarily unavailable. » Je suis persuadé que c’est juste une difficulté – temporaire – de mise à jour pour les données de 2015 ! Il ne faut pas systématiquement chercher la petite bête, cela finit par saper le moral de ceux qui entreprennent.

Notons encore que certains restaurants (pas tous, mais cela ne saurait tarder) renseignés sur le site du circuit mettent en avant, figurez vous, des producteurs locaux et/ou bio. Il faut le lire pour y croire. Quelle audace, quelle innovation !

Bref, un modèle de développement durable, d’autant plus qu’on a enregistré en 2022 une augmentation notable des spectateurs qui viennent en vélo électrique (l’information n’a pas encore été rendue publique). On se demande d’ailleurs si ce ne sont pas l’insouciance et l’arrogance bien connues de ces cyclistes qui sont à l’origine du chaos sur un des parkings de Spa-Francorchamps à l’issue du dernier Grand Prix. Les images de RTL-TVI sont à cet égard glaçantes, un drame insupportable (âmes sensibles s’abstenir).

Pour ce qui est du bilan socio-économique, il n’existe pas de données actualisées ; c’est compréhensible, il faut être économe avec les deniers de la région quand même et éviter de payer des études pour rien, puisqu’on sait d’avance que le bilan est positif. Sans le Grand prix, c’est toute une région dont l’économie s’effondre : hébergements vides, suppléments hôteliers volatilisés, activités plus ou moins déclarées disparues (passages barrés par la rédaction), restaurants fermés, chute de l’immobilier, exode démographique, baisse de l’activité à Bierset, etc., etc.  

La conclusion est claire : le Grand prix s’inscrit parfaitement dans les orientations centrales de l’accord de gouvernement. C’en est même exemplaire. On se demande ce qu’on attend – s’inspirant de ce succès indéniable – pour organiser les prochains jeux olympiques d’hiver européens à Mons.

Mais ce n’est pas tout ; on peut cocher d’autres cases encore.  

– Y a-t-il meilleure occasion d’apprendre le néerlandais que de se retrouver parmi des spectateurs flamands et hollandais, dans un calme qui permet de bien comprendre son interlocuteur ?

– Attirer un plateau international, n’est-ce pas favoriser « l’engagement de personnes d’origine étrangère » (même si c’est pendant 8 jours, c’est déjà cela) ?

– N’est-ce pas non plus l’occasion rêvée de contribuer à une politique de « zéro sexisme sur le marché de l’emploi », en tout cas dans les stands  et les buvettes ?

– Soutenir le Grand prix, n’est-ce pas favoriser « l’émergence d’entreprises rentables, en développement, innovantes et qui s’internationalisent », mettre en œuvre « le droit à la deuxième chance » et garantir le « maintien à domicile » (qui pourrait supporter de voir le Grand prix quitter le plus beau circuit du monde) ?

Alors, il faut savoir ce que l’on veut : quand les décideurs politiques ne font pas ce qu’ils ont dit, on les critique, quand ils mettent en œuvre ce qu’ils ont annoncé, on n’est pas content non plus. Un peu de cohérence, svp. Est-ce trop demander ?


Temperatures reach 45C in parts of the country and 225 people seek treatment for heatstroke
Environ 4.000 personnes ont été forcées d'évacuer en Californie, face à un violent mégafeu qui continue de grossir dangereusement vendredi, malgré l'intervention de 1.700 pompiers et provoque l'inquiétude des autorités.
Plus de 720 kilomètres carrés de forêt et 134 bâtiments ont été détruits près de Chico. Le gouverneur californien a déclaré l’état d’urgence dans deux comtés. Dans les rocheuses canadiennes, la majorité des incendies sont éteints à Jasper, mais le feu n’est pas maîtrisé hors de la ville.
Vingt-et-une personnes sont décédées en 24 heures à Beni Mellal, une ville du centre du Maroc, à cause d'une nouvelle vague de chaleur ayant frappé le pays, en proie à sa sixième année consécutive de sécheresse, a annoncé jeudi le ministère de la Santé.
En raison d’une vague de chaleur d’une intensité sans précédent, vingt et une personnes sont mortes en une journée dans une ville du centre du Maroc, a annoncé ce jeudi 25 juillet le ministère de la Santé du pays.
Un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) paru ce jeudi 25 juillet révèle que le nombre de travailleurs exposés à la chaleur excessive a augmenté partout. Mais plus particulièrement en Europe et en Asie centrale.
L'humanité, victime d'une "épidémie de chaleur extrême" qu'elle a provoquée, doit être la hauteur face à ce défi, a plaidé jeudi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, appelant à prendre des mesures concrètes pour sauver des vies.
Les pompiers californiens luttent jeudi contre un violent incendie qui se propage de manière très rapide dans le nord de la Californie, selon les autorités locales.
La ville de Jasper, dans le parc national du même nom, dans l’Alberta, a été presque à moitié détruite. Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a évoqué des « images bouleversantes » et appelle des renforts étrangers.
Les modèles climatiques l’avaient prévu. Le réchauffement climatique alimenté par nos émissions de gaz à effet de serre a un impact sur le régime des précipitations. Un impact d’ores et déjà observable.
Dimanche 21 juillet a été la journée la plus chaude enregistrée dans le monde depuis le début des relevés, en 1940, avec une température moyenne mondiale à la surface de la Terre de 17,09 degrés, a annoncé mardi le réseau européen Copernicus.
Le lundi 22 juillet a été la journée la plus chaude jamais enregistrée dans le monde depuis le début des relevés en 1940, a indiqué mercredi le réseau européen Copernicus, battant un record établi la veille.
Avec le changement climatique, l’archipel nippon est de plus en plus exposé aux températures au-dessus de 35 °C. Des conditions climatiques que la presse du pays désigne par le terme “kokusho”, qui signifie littéralement “chaleur brutale”.
Plus de 30 millions d’Américains sont actuellement concernés par des fortes canicules, qui favorisent les départs de feux.
Si les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître au rythme actuel, la majeure partie de la France métropolitaine pourrait basculer sous un climat de type méditerranéen à la fin du siècle. Vagues de chaleur, sécheresses ou au contraire inondations et tensions sur l’eau, mise en difficulté de la biodiversité, voire propagation de maladies… Nombreux sont les impacts attendus du changement climatiques.
Une nouvelle vague de chaleur aux conséquences désastreuses frappe les pays d'Europe de l'Est et la Grèce, en raison du changement climatique. Une personne est morte en Roumanie.
C’est la 2e fois cette année que l’Acropole, célèbre site archéologique d’Athènes, ferme l’après-midi pour cause de chaleur. « On voulait que notre fils voie ce lieu chargé d’Histoire », disent des touristes, chagrins. Athènes (Grèce), correspondance La mine des touristes était boudeuse mercredi 17 juillet devant les grilles d’entrée du site de l’Acropole d’Athènes. Le jour même, les autorités annonçaient que le site fermait ses portes entre 12 et 17 heures car le mercure a atteint les 39 °C. Arrivés sur zone en (...)
Après plusieurs semaines marquées par de fortes pluies, la Belgique a droit à une période d’accalmie. Les températures se rapprochent des 30 degrés ce vendredi et durant le week-end. Un seuil de température largement dépassé dans plusieurs pays à travers l’Europe. C’est le cas, par exemple, à Athènes, où les températures avoisinaient encore les 39 degrés à 20 heures ce jeudi 18 juillet.
Une température ressentie absolument incroyable de 62 °C a été calculée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, ce mercredi après-midi. Comment est-ce possible ?
Les vagues de chaleurs écrasantes qui touchent l’Europe de l’Est et du Sud sont dopées par le réchauffement climatique. Elles devraient s’intensifier dans les années à venir. Si la France échappe pour l’instant, cet été, aux chaleurs extrêmes, nombre de nos voisins d’Europe de l’Est et du Sud sont écrasés depuis début juillet par des températures caniculaires. Plus de 37 °C le 12 juillet en Croatie, plus de 40 °C relevés la veille en Bosnie et frôlés à Rome, en Grèce ou en Albanie. Dans les Balkans et (...)
Plusieurs villes d'Ukraine ont annoncé mercredi avoir battu des records de chaleur, des températures plus dures à supporter depuis les attaques russes dévastatrices contre le réseau énergétique qui ont entraîné des restrictions d'électricité.Un station météorologique d'Etat couvrant la région de Kiev a indiqué que la température avait atteint mardi +36 C°, dépassant le record pour un 16 juillet établi en 1931.
"Il fait une chaleur bouillante", souffle une touriste au pied de l’Acropole d’Athènes. Elle se trouve au milieu d’une foule de vacanciers venus visiter mercredi le site antique avant sa fermeture pour plusieurs heures en raison d’une nouvelle canicule qui frappe la Grèce.
Lundi, les alertes canicule concernaient encore plus de 150 millions de personnes dans le pays.
La péninsule sera cette semaine sous la coupe de l’anticyclone Charon, venu d’Afrique, qui va entraîner des températures extrêmement élevées, couplées à une forte humidité. Et ce pour une période prolongée, une caractéristique qui inquiète particulièrement l’Italie.
En France, les façades maritimes pourraient permettre à plusieurs villes d'exploiter la thalassothermie. L'une d'elles vient de se lancer
Les inégalités face à la chaleur.
Les canicules se multipliant, il est nécessaire d’adapter nos logements aux fortes chaleurs d’été, selon l’Ademe. Le tout, en privilégiant des alternatives à la clim’. Nos appartements et maisons seront-ils bientôt inhabitables l’été ? C’est ce que nous prédit l’Ademe, l’agence de la transition écologique, dans un avis publié fin juin. « Vagues de chaleur : la climatisation va-t-elle devenir indispensable ? » se demande l’agence. Les pluies et orages persistants de ce début d’été nous le font en effet oublier, (...)
On arrive déjà au milieu de l'été météorologique, qui s'étend du 1er juin au 31 août. Il s'agit en général des trois mois les plus chauds de l'année. Après un départ plutôt chaud, mais pluvieux, que nous réserve la deuxième moitié? Aperçu.
Les 12 derniers mois ont tous enregistré des records de température, dépassant à chaque fois la limite de 1,5 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle.
Les Etats-Unis suffoque sous la chaleur et met à rude épreuves les hommes et les infrastructures, comme ce pont de New York à l'arrêt.
Surpopulation, vétusté des bâtiments, manque d’aération… Un rapport inédit de l’association Notre affaire à tous révèle la mauvaise adaptation de l’ensemble des prisons françaises aux effets du réchauffement.
La vague de chaleur observée en Europe centrale a endommagé la piste d'atterrissage de l'aéroport hongrois de Debrecen qui a dû fermer vendredi jusqu'à au moins dimanche, déroutant les passagers vers Budapest.
« La chaleur aspire la vie de nos âmes et de nos corps » : sans électricité depuis le passage de la tempête tropicale Béryl au Texas, Josh Vance, comme des centaines de milliers d’autres habitants, ne peut même plus faire fonctionner un ventilateur.
Fini de payer la facture de gaz ou de mazout tous les mois ! Vous en rêvez ? A Nivelles, certains pourraient voir leur rêve devenir réalité. C’est le cas des entreprises des parcs d’activité économique Nord et Sud de Nivelles. La ville, l’intercommunale "inbw" et la société Karno Energy s’associent dans un projet de développement de réseau de chaleur décarboné.
Après avoir causé au moins huit morts dans le sud des États-Unis, la tempête Béryl se dirigeait mardi soir vers le centre et le nord-est du pays, où des inondations sont redoutées. En parallèle, une vague de chaleur extrême frappe l'Ouest américain et a déjà tué plusieurs personnes.
Un motard est décédé, samedi, lors d’une expédition dans la Vallée de la mort, en Californie, où le mercure a dépassé les 52°C ce jour-là, et au moins quatre morts probablement liées à la chaleur ont été comptabilisées depuis vendredi dans l’Oregon.
Warning after intensification of storm aided by unusually hot ocean waters in much of Beryl’s path. Hurricane Beryl, which slammed into Texas on Monday after wreaking havoc in the Caribbean, was supercharged by “absolutely crazy” ocean temperatures that are likely to fuel further violent storms in the coming months, scientists have warned.
Nombreux points sur le globe connaissent depuis plusieurs semaines des vagues de chaleur extrêmes accompagnées d’incendies difficilement contrôlables. Des situations appelées à se multiplier.
Le mois de juin 2024 a été le plus chaud dans le monde. Depuis un an, des records de températures sont battus chaque mois. Pourtant, en Occitanie, on constatait jusqu'ici une fraîcheur anormale pour la période estivale. Comment cela est-ce possible ? La météo ne fait pas le climat.
Sous l'effet des rejets de gaz à effet de serre de l'humanité, les records de températures mondiales continuent de tomber depuis plus d'un an: juin 2024 est devenu le mois de juin le plus chaud jamais mesuré, effaçant le record déjà battu en 2023.
Si le thermomètre était proche ou inférieur aux normales de saison en Europe de l’Ouest, notamment en France, une grande partie du monde a subi des températures supérieures aux normes, voire exceptionnelles.
La température moyenne au niveau mondial a battu des records chaque mois depuis juin 2023.
Monthly global surface air temperature anomalies (°C) relative to 1850–1900 from January 1940 to June 2024, plotted as time series for all 12-month periods spanning July to June of the following year. The 12 months from July 2023 to June 2024 are shown with a thick red line, while all other 12-month periods are shown with thin lines shaded according to the decade, from blue (1940s) to brick red (2020s).
Voilà un record dont on se passerait bien. Juin 2024 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré, selon les données les plus récentes de Copernicus, le programme européen d’observation de la Terre. La température de l’air sur le globe a été, en moyenne, de 16,66 °C en juin 2024, soit 0,67 °C de plus que la température moyenne à la même période de l’année entre 1991 et 2020, et 1,5 °C de plus qu’entre 1850 et 1900. Cela fait donc douze mois consécutifs que la planète connaît, chaque mois, un (...)
De violents incendies font rage depuis quelques jours dans le nord de la Californie, frappée par une vague de chaleur exceptionnellement "dangereuse", selon les météorologues.
Les feux de forêts se multiplient en Californie où des températures allant jusqu’à 47 degrés ont été enregistrées vendredi 5 juillet.
Ce week-end et en début de semaine prochaine, la Californie et le sud-ouest des États-Unis vont connaître une vague de chaleur brutale et particulièrement longue, prévient la presse américaine. De nombreux records de température pourraient tomber.
Depuis le mois de mai, des vagues de chaleur se succèdent à travers le nord du sous-continent indien, provoquant des centaines de morts, en particulier dans les grandes villes. Les habitants les plus pauvres en sont les premières victimes.
La canicule va persister cet été en Chine selon les services météorologiques du pays, ont rapporté les médias d’Etat, dans un contexte de réchauffement climatique mondial. Le géant asiatique est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques, sont à l’origine du réchauffement de la planète qui rend lui-même les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses.
Un incendie violent fait rage dans le nord de la Californie, poussant des milliers d’habitants à évacuer cette zone de l’Ouest américain frappé par une vague de chaleur exceptionnellement "dangereuse", selon les météorologues. Déjà plus de 1400 hectares de prairies et de forêt ont été consumés près d’Oroville, où les autorités ont demandé à plus de 10.000 personnes de quitter les lieux alors que l’ouest des États-Unis se prépare à une longue et intense canicule.
Dans le nord de l’Etat américain, un incendie a déjà ravagé 1 400 hectares ce jeudi 4 juillet, poussé par une sécheresse historique et des températures records.
Months of scorching temperatures sometimes over 50 degrees Celsius (122 Fahrenheit) in parts of India this year left hundreds dead or ill. Official government records put the number of heat-related deaths this year as 110, but public health experts say that number is more likely in the thousands. Poor data collection methods and reporting are stopping the country from getting a more accurate picture of how deadly the heat is. Experts are concerned that it's hindering efforts to better prepare for future heat waves.
Des milliers de personnes ont été évacuées de plusieurs zones de Californie en raison de feux de forêts provoqués par une vague de chaleur. L'incendie le plus dangereux, baptisé '"Thompson", se situe à Oroville, à 110 kilomètres au nord de Sacramento, rapporte le Los Angeles Times.
Après une année de chaleur record en 2023, près de 5 milliards de personnes ont vécu sous des températures extrêmes rien qu’au mois de juin 2024. En Inde, en Arabie saoudite, en Chine, au Mexique ou encore aux États-Unis, les canicules meurtrières se multiplient, avec des températures approchant, voire surpassant, les 50°C.
Au moins une fois par jour, ventilateurs, climatiseurs et frigidaires cessent de fonctionner en Egypte, au gré des coupures d'électricité, exaspérant la population qui étouffe sous des températures caniculaires.Les ascenseurs s'arrêtent, les télévisions et les réseaux wifi s'éteignent le temps de ces coupures, qui jusque-là duraient une heure ou deux mais qui, depuis quelques jours, dépassent les trois heures. Depuis un an, les pénuries d'énergie et de devises étrangères qui frappent l'Egypte ont conduit le gouvernement à instaurer ces délestages planifiés.
Les températures ne sont pas redescendues sous les 40°C plusieurs jours de suite dans le sud du pays, tuant des centaines de personnes qui n’ont pas pu fuir la chaleur, ont annoncé des responsables de santé mardi 25 juin.
Bientôt, chez nous, nous ne nous sentirons plus tout à fait chez nous sur le plan des paysages... La faute au changement climatique qui va bouleverser aussi nos habitudes. Pour savoir où aller pendant ces vacances d’été pour expérimenter le futur, des chercheurs nous proposent une application qui nous projette en 2080.
1 301 pèlerins sont morts lors du hajj à la Mecque et aux alentours en raison des chaleurs caniculaires, a annoncé l'Arabie saoudite dimanche, indiquant que la plupart n'étaient pas munis des autorisations pour ce rassemblement annuel.
Des dizaines de milliers de fidèles tentent chaque année de participer au rassemblement sans autorisation. Plus de la moitié de ceux qui ont péri cette année sous des températures caniculaires venaient d’Egypte.
Malgré les efforts déployés par les autorités saoudiennes pour assurer le bon déroulement du hajj, au moins un millier de personnes ont perdu la vie lors du pèlerinage à cause de la chaleur. Un bilan qui pose une nouvelle fois la question de la sécurisation de cet événement hors normes qui a rassemblé cette année 1,8 million de personnes venues du monde entier.
L'extrême chaleur qui frappe le Mexique depuis le mois de mars a fait 155 morts, selon un bilan publié jeudi. Le niveau des eaux de plusieurs barrages reste très bas et des lacs sont en train de s'assécher.
Des milliers de départs de feu ont eu lieu depuis le début de l’année dans cette importante zone humide, dans le centre-ouest du Brésil. ONG et autorités craignent que la saison sèche, qui vient à peine de débuter, ne donne lieu à des incendies encore plus importants qu’en 2020.
Des centaines de décès surviennent actuellement dans le monde en raison de canicules, l’organisme de certaines personnes ne parvenant plus à s’autoréguler.
Face à la canicule, un hôpital de New Delhi a ouvert une unité spéciale pour prendre en charge les patients en état d’hyperthermie. Lorsque leur température corporelle atteint 42 °C, une course contre la montre s’engage pour les sauver.
Des pannes d'électricité de grande envergue ont frappé vendredi l'ouest des Balkans, touchés par une vague de chaleur qui met le réseau électrique à rude épreuve. Avec des températures dans la capitale du Monténégro, Podgorica, qui ont atteint 38 degrés vendredi après-midi, le principal fournisseur d'électricité du pays a déclaré que l'électricité était coupée dans la majeure partie de la nation adriatique. Le ministre monténégrin de l'Énergie et des Mines, Sasa Mujovic, a affirmé aux médias locaux que la panne de courant était liée à la vague de chaleur en cours.
Un haut responsable saoudien a défendu vendredi la gestion du pèlerinage du hajj par le royaume après le décès de plus de 1.100 personnes sous des chaleurs caniculaires, affirmant que l'Etat "n'a pas failli".
Plusieurs régions du Koweït devraient faire face à des coupures de courant jeudi en raison de la chaleur qui fait exploser la consommation d'électricité, ont annoncé les autorités de ce riche Etat pétrolier du Golfe.
L’Indonésie, l’Iran, le Sénégal, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie ont signalé des morts parmi leurs ressortissants. Chaque année, des dizaines de milliers de pèlerins vont en Arabie saoudite sans autorisation.
Malgré les fortes chaleurs qui frappent la Grèce, de nombreux vacanciers, mal préparés et insuffisamment informés, ne renoncent pas à partir en randonnée. Parfois au péril de leur vie, comme le présentateur de la BBC Michael Mesley, retrouvé mort sur l’île de Symi, le 9 juin.
Plusieurs régions du Koweït ont subi jeudi des coupures de courant imposées en raison de la chaleur qui fait exploser la consommation d'électricité dans ce riche Etat pétrolier du Golfe. Un rationnement d'une à deux heures par jour a été mis en place dans certaines localités, pour le deuxième jour, en raison de "l'incapacité des centrales électriques à répondre à la hausse de la demande", dans un contexte de "hausse des températures par rapport aux mêmes périodes des années précédentes", a indiqué le ministère koweïtien de l'Electricité dans un communiqué.
La capitale indienne, surpeuplée, ne parvient plus à alimenter tous les quartiers, notamment les bidonvilles, à travers son réseau délabré. Le commerce informel de la distribution d’eau par camions-citernes explose.
Des diplomates arabes ont annoncé ce mardi 18 juin qu’au moins 550 pèlerins étaient morts durant le Hajj, le grand pèlerinage musulman dans l’ouest de l’Arabie Saoudite, en raison des températures extrêmes.
Des proches de pèlerins portés disparus pendant le hajj en Arabie saoudite ont fouillé les hôpitaux mercredi, redoutant le pire après la mort de plus de 900 fidèles lors de ce grand pèlerinage musulman annuel, la plupart en raison de la canicule. La majorité des pèlerins tués lors du hajj qui s’est déroulé la semaine dernière à La Mecque, la ville la plus sainte de l’Islam dans l’ouest de l’Arabie saoudite, sont de nationalité égyptienne.
Les autorités saoudiennes avaient alerté cette année sur une météo particulièrement difficile lors du hadj, pèlerinage des musulmans à La Mecque, mais les mesures préventives n’ont pas suffi à empêcher un nombre élevé de victimes. Le bilan s’alourdit d’heure en heure.
La demande d'électricité a atteint un niveau record dans le nord de l'Inde, en proie à une vague de chaleur exceptionnelle depuis un mois, a annoncé mardi le gouvernement.Le nord de l'Inde, régulièrement exposé à des températures dépassant les 45 degrés celsius "connaît une forte demande en raison d'une vague de chaleur" depuis le 17 mai, a indiqué le ministère indien de l'Énergie dans un communiqué.
Le pèlerinage annuel dans la ville saoudienne de La Mecque a déjà fait 41 morts cette année, a rapporté le ministère jordanien des Affaires étrangères mardi.
En raison des fortes températures en Arabie saoudite, qui peuvent atteindre plus de 50 °C, les rituels sont éprouvants pour les fidèles, réunis ce week-end pour le grand pèlerinage annuel.
Plus de 2 700 cas d’« épuisement dus à la chaleur » ont été recensés pour la seule journée de dimanche, a annoncé le ministère de la santé à la fin du grand pèlerinage.
La température a atteint 51,8 degrés, lundi, à La Mecque, où les pèlerins musulmans étaient en train d'achever le hajj. Une dizaine de décès liés à la chaleur ont été confirmés.
Plusieurs sites archéologiques athéniens ont fermé leurs portes au public ce jeudi aux heures les plus chaudes de la journée. La Grèce est confrontée à une première vague de chaleur caniculaire, avec des températures atteignant déjà 43 °C.
Selon le CEO de Viessmann, l’électricité est trop chère pour rentabiliser un investissement dans une pompe à chaleur.
Dans les esprits, gaz à effet de serre rime souvent avec CO2. De plus en plus aussi avec méthane. Mais la réalité scientifique est qu’il existe d'autres gaz à effet de serre. Parfois très puissants, même. Et les émissions de l’un d’entre eux dont on parle encore très peu, le protoxyde d'azote, ont littéralement explosé.
La première canicule de l’année en Grèce contraint la population à s’adapter et inquiète les spécialistes. Les températures élevées établissent un nouveau record pour la période.
La chaleur extrême qui frappe l'ouest des États-Unis doit atteindre son point culminant jeudi, une vague qui annonce peut-être un été suffocant au moment où l'ONU prévient que la planète est en surchauffe. Las Vegas suffoque par 44 degrés Celsius et la région désertique de la Vallée de la mort doit s'approcher des 49 degrés, en raison d'un système météorologique anticyclonique oppressant. Selon les scientifiques, les canicules à répétition sont un marqueur sans équivoque du réchauffement de la planète et ces vagues de chaleur sont appelées à se multiplier, à durer plus longtemps et à s'intensifier.
L’institut Copernicus annonce, ce mercredi 5 juin, que le mois de mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre. Il s’agit du douzième mois consécutif pour lequel les records de températures mondiales sont battus.
De nouveaux records battus sur fond de changement climatique. Mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, avec une température moyenne mondiale supérieure de 0,65 °C à celle de 1991-2020 et de 1,52 °C à la moyenne préindustrielle de 1850-1900, indique le service européen Copernicus le 5 juin. C’est aussi le 12e mois consécutif de record de température. Entre juin 2023 et mai 2024, la température moyenne mondiale a été la plus élevée jamais enregistrée, supérieure de 0,75 °C à la (...)
Drie ngo's brengen België voor de rechter vanwege illegale toelating risicovolle pesticiden
Le mois de mai a connu des températures records à la surface des océans. C’est le quatorzième mois consécutif à être le plus chaud de l’histoire pour ce paramètre, selon les données Copernicus publiées ce jeudi. L’océan arrive-t-il à ses limites dans l’absorption de l’excès de chaleur émises par les activités humaines ? Les scientifiques se posent la question. Les dommages sur Terre et dans la mer sont en tout cas déjà multiples.
Le mois de mai 2024 a été le mois le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, avec une température moyenne de l'air en surface de 0,65°C au-dessus de la moyenne 1991-2020, a rapporté mercredi le Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) dans un communiqué. Il s'agit, en l'occurrence, du 12e mois consécutif pour lequel la température moyenne mondiale a atteint une valeur record.
Les seuils de réchauffement que la communauté internationale s’est engagée à ne pas dépasser se rapprochent dangereusement, dit l’organisation météorologique mondiale. D’ici 2028, la température dépassera pour la première fois 1,5 °C.
La fenêtre pour limiter à 1,5 °C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs dans une étude parue mercredi. Mais leur travail montre aussi que le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a ralenti cette décennie comparé aux années 2000.
Les chiffres montrent que l’Arctique se réchauffe plus vite que le reste de la planète. Et des chercheurs viennent de mettre le doigt sur un phénomène météo connu, mais encore peu étudié, qui semble étroitement lié à la fonte accélérée des glaces dans la région.
La France a connu son quatrième printemps le plus pluvieux, avec un déficit d’ensoleillement de 20% et des températures plus élevées que les normales pour la troisième année d’affilée, a annoncé Météo France ce lundi 3 juin.
Le directeur général des élections de l'État d'Uttar Pradesh a indiqué dimanche qu'une trentaine d'agents électoraux étaient morts la veille en raison de températures caniculaires. L'Inde achève ce week-end un marathon électoral de six semaines qui devrait reconduire le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi à la tête du pays.
L’Inde est coutumière des fortes chaleurs estivales mais des années de recherches scientifiques ont montré que le changement climatique rendait ces épisodes plus longs, plus fréquents et plus intenses.
[VIDÉO] Des chercheurs de l'université américaine de Cornell ont étudié l'exposition aux microplastiques pour les habitants des 109 pays les plus développés et industrialisés. L'Indonésie est le pays le moins bien classé : ses habitants consomment 15 grammes de microplastiques par mois, contre 0,85 gramme pour le Paraguay. C'est en revanche en Chine et en Mongolie que l'on en respire le plus. - Ces pays où l'on mange et inhale le plus de microplastiques (Environnement) - TF1 INFO
Avec le réchauffement climatique, les sols jusqu’ici gelés en permanence des régions septentrionales pourraient dégeler. Les microbes qui s’y cachent libèreraient alors des quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Sans doute plus encore que les scientifiques le craignaient déjà, révèlent de nouveaux travaux.
Les températures extrêmes qui sévissent en Inde ont des conséquences graves sur la santé publique surtout dans les mégapoles du pays, ont averti jeudi des experts.Les vagues de chaleur constituent "la plus grande menace pour le bien-être de l'Inde aujourd'hui", explique à l'AFP Aarti Khosla, directrice de l'Institut de recherche Climate Trends.Les récents pics dans la région de la capitale sont, selon elle, "la preuve que la question qui se pose aujourd'hui est celle de la survie".
L’Inde est écrasée par une vague de canicule. Dans la capitale, les autorités ont mis en garde contre une « très forte probabilité de développer des maladies liées à la chaleur et des coups de chaud à tous les âges ».
Une température record de 52,3 °C a été enregistrée mercredi à New Delhi, la capitale de l’Inde. Les services météorologiques indiens, qui font état de "fortes vagues de chaleur", ont rapporté cette température record dans deux stations de la banlieue de New Delhi, Narela et Mungeshpur.
Le mercure a explosé dans la capitale indienne ce mercredi 29 mai. Pour se rafraîchir, les habitants ont massivement utilisé les systèmes de climatisation, faisant accroître la demande d’énergie. Au Pakistan, le thermomètre a grimpé à 53°C.
L’Hexagone constitue en ce moment un îlot de fraîcheur au sein de l’Europe, où la chaleur écrase notamment l’Espagne et la Scandinavie en cette fin de mois de mai. Explications.
Le changement climatique a causé en moyenne 26 jours de chaleur extrême supplémentaires à travers le monde au cours des douze derniers mois, selon un rapport du Centre climatique de la Croix-Rouge internationale dévoilé mardi.
Des conditions de température plus élevées que les normales «sont les plus probables» pour juin-juillet-août, selon le nouveau bulletin mensuel des grandes tendances pour les trois mois à venir établi par l’institut.
Le "confinement climatique" est-il une expression pertinente pour évoquer la privation des libertés individuelles due à la crise climatique ?
Les marées font partie de ces rares choses de la nature qui sont extrêmement prévisibles. Qui l’étaient, tout du moins. Parce qu’un nouvel élément semble venir perturber ce cycle bien établi. Le réchauffement climatique anthropique…
Le pays, qui fait face à une « vague de chaleur sévère », a ordonné la fermeture anticipée des écoles de New Delhi pour les vacances d’été.
La vague de chaleur extrême qui touche le sud-est du pays pourrait expliquer les récents et nombreux décès de primates arboricoles qui chutent souvent de plusieurs dizaines de mètres.
L’Unicef estime que 76 % des enfants d’Asie du Sud – soient 460 millions – sont exposés à des températures supérieures à 35 degrés au moins 83 jours par an. Ils risquent « déshydratation, fièvre, tachycardie, crampes, migraines, évanouissement et coma », souligne l’agence onusienne.
L’épisode massif de blanchissement s’aggrave dans les tropiques, alerte l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Ces récifs sont durement frappés par la hausse des températures océaniques qui sévit depuis plus d'un an.
Lundi, il faisait 47,8 °C à Najafgarh en banlieue de Delhi. En revanche, les États du sud de l’Inde, notamment le Tamil Nadu et le Kerala, ont subi de fortes pluies ces derniers jours.
Les cartes météo se colorent de rouge en Inde : 47°C à New Delhi lundi, canicule à Bombay... La chaleur persistante complique les élections générales qui durent jusqu'en juin. Le risque thermique s'accompagne d'inégalités sociales avec les ménages pauvres, travailleurs en extérieur plus vulnérables.
Le pourtour de la Méditerranée est l’une des régions qui se réchauffe le plus vite au monde, subissant une sécheresse critique. De la Sicile à la Tunisie, en passant par l’Andalousie, le manque d’eau devient une triste habitude. Sicile (Italie), Andalousie (Espagne), Sousse (Tunisie), reportage C’est l’une des zones les plus touchées par le changement climatique sur notre planète. Le bassin méditerranéen subit des « conditions critiques » de sécheresse, ont alerté dès le mois de février les (...)
Une augmentation et une intensification probables des vagues de chaleur
Selon une étude publiée ce mardi et qui a reconstitué les températures du passé pour les mois de juin à août, l'été 2023 a été le plus chaud en 2000 ans.
Global temperature (12-month mean) is still rising at 1.56°C relative to 1880-1920 in the GISS analysis through April (Fig. 1). [Robert Rohde reports that it is 1.65°C relative to 1850-1900 in the BerkeleyEarth analysis.[3]] Global temperature is likely to continue to rise a bit for at least a month, peak this summer, and then decline as the El Nino fades toward La Nina. Acceleration of global warming is now hard to deny. The GISS 12-month temperature is now 0.36°C above the 0.18°C/decade trend line, which is 3.6 times the standard deviation (0.1°C). Confidence in global warming acceleration thus exceeds 99%, but we need to see how far temperature falls with the next La Nina before evaluating the post-2010 global warming rate.
Les Etats de l’Uttar Pradesh, du Bengale-Occidental, du Maharashtra et du Jharkhand, qui voteront lundi 20 mai, pourraient connaître des températures avoisinant les 40 °C.
The Guardian a mené un sondage pour connaître le ressenti de centaines de chercheurs en lien avec le GIEC sur le réchauffement climatique.
Inondations au Brésil et à Dubaï, vagues de chaleur en Asie : le changement climatique est bien le principal responsable
An intense heat wave gripping South and South-East Asia since late March comes as no surprise to leading meteorologists who have been warning of steadily rising temperatures in the Indian Ocean.
Un puissant incendie se rapprochait mercredi de la ville pétrolière de Fort McMurray, dans l'ouest du Canada. Déjà plus de 6 000 habitants ont été évacués. Les autorités espèrent voir les flammes s'éloigner sous peu.
L'été 2023 a battu tous les records en devenant l'été le plus chaud depuis deux millénaires dans les zones tempérées de l'hémisphère nord.
Les vagues de chaleur pendant les mois les plus chauds de l'année entraînent annuellement plus de 150.000 décès dans le monde, selon une étude de la Monash University en Australie.
À cause du vieillissement de la population partout dans le monde, de plus en plus de gens vont se retrouver très vulnérables face aux vagues de chaleur extrême, lesquelles vont devenir plus fréquentes et plus intenses.
Climat L’été 2023 dans l’hémisphère nord a pulvérisé les records.
L'année 2023, la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, a encore battu un nouveau record: les scientifiques ont pu établir que l'été dans l'hémisphère nord a été le plus chaud en 2.000 ans, selon une étude publiée mardi.
En observant les cernes des arbres, une équipe de chercheurs a pu définir que l’été 2023 était plus chaud, d’au moins un demi-degré, que l’été le plus chaud avant l’ère industrielle dans les zones tempérées de l’hémisphère Nord.
La chaleur, accrue par le réchauffement climatique, tue de plus en plus en Europe. C’est la conclusion du rapport 2024 du Lancet Countdown, qui s’intéresse à l’impact du changement climatique sur la santé humaine.
Contre la destruction de l'océan, du climat et des pêcheurs artisans
Alimentée par de «multiples années de sécheresse», la saison des incendies a démarré en avance dans le pays, un an après une année 2023 historiquement désastreuse.
Le mois d’avril 2024 a été le onzième mois consécutif le plus chaud jamais enregistré, révèle le programme européen Copernicus. Il bat le précédent record établi en avril 2016.
Relaas van hoe het nationaal klimaatbeleid in de voorbije vier jaar is vastgelopen door electorale profilering vanuit de Vlaamse regering.
Plusieurs régions du Mexique, dont la capitale Mexico et ses neuf millions d'habitants, ont subi des coupures d'électricité par intermittence en raison de l'envolée de la consommation en raison de la canicule, a indiqué le gouvernement jeudi. Jusqu'à 48°C... Des coupures ont été signalées à Mexico, dans l'État de Mexico voisin et ceux du Michoacán (ouest), du Tamaulipas (nord-ouest) et Campeche (sud-est). La Commission nationale de l'eau a fait état de températures "maximales de 48 degrés et plus dans les régions de San Luis Potosi (nord-est) et Tamaulipas".
La vague de chaleur extrême qui frappe la Thaïlande depuis plusieurs semaines met à mal ses récifs coralliens. Beaucoup blanchissent. Pour éviter que les activités humaines n’aggravent davantage la situation, les autorités ont fermé plusieurs zones.
Le Mexique combat actuellement plus de 150 incendies, entretenus par la deuxième vague de chaleur que le pays subit cette...
Copernicus, le programme d'observation de la Terre de l'Union européenne, a publié son rapport sur la température de l'air en avril 2024 et la planète a battu plusieurs records historiques de chaleur.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Midden april kwam aan het licht dat 1 op de 6 Vlaamse drinkwaterstalen ongezond veel pfas bevat. Voor minister Demir (N-VA) is er geen vuiltje aan de lucht, omdat ons drinkwater de Europese Drinkwaterrichtlijn haalt. Maar volstaat die richtlijn wel?, vraagt econoom Jonas Van der Slycken zich af.
Sur les douze derniers mois, la température du globe a été en moyenne 1,61 degré plus élevée qu’à l’ère préindustrielle, dépassant la limite de 1,5 degré fixée par l’accord de Paris en 2015.
La température des océans a également battu un record.
Les modèles climatiques régionaux sous-estiment le réchauffement en Europe, où la baisse de pollution accentue les vagues de chaleur, révèle une étude de l'EPFZ.
Alors que les mois d’avril et de mai sont habituellement les plus chauds de l’année en Asie du Sud-Est, les experts estiment que le phénomène El Niño rend la chaleur de cette année particulièrement intense.
Les derniers JO, à Tokyo en 2021, ont été considérés comme les plus chauds de l’histoire. L’effet combiné de la chaleur et de l’humidité a infligé à certains athlètes des conditions proches de la torture.
La Birmanie a battu un record de chaleur pour une journée du mois d'avril, avec 48.2°C constatés à Chauk, dans le centre du pays, dimanche, depuis le début des relevés il y a 56 ans, a annoncé lundi l'institut national de météo.
Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
Classe à distance aux Philippines, parcs bondés en Birmanie, alerte aux fortes chaleurs au Bangladesh : l’Asie du Sud-Est continue dimanche à transpirer sous des températures anormalement élevées, avec des pointes à plus de 45 °C.
Classe à distance aux Philippines, parcs bondés en Birmanie, alerte aux fortes chaleurs au Bangladesh: l'Asie du Sud-Est continue dimanche à transpirer sous des températures anormalement élevées, avec des pointes à plus de 45°C.
Dans certaines villes, des pointes à plus de 48°C sont enregistrées. Selon les experts, ces vagues de chaleur sont plus intenses, plus longues et plus fréquentes à cause du réchauffement climatique.
Les électeurs de certaines régions de l'Inde sont appelés aux urnes vendredi pour la deuxième étape des élections générales au moment où le pays subit une vague de chaleur caniculaire, avec des températures supérieures à 40 °C. Plusieurs voix s'élèvent craignant un impact sur la participation.
Ce «Catakit», prêt en cas d’évacuation lors d’épisodes climatiques d’ampleur, comprendrait par exemple de la nourriture non périssable, de l’eau, une trousse de secours, des vêtements et une lampe torche, en attendant l’arrivée des secours.
À cause du réchauffement climatique, certaines régions seront devenues totalement hostiles pour l'être humain d'ici 2050. Découvrez la liste établie par la NASA.
Als er te veel CO2 in de atmosfeer zit, waarom halen we die er dan niet gewoon uit? Bomen en planten kunnen dat, dus moet het toch ook mogelijk zijn met technologie? Het kan inderdaad met Direct Air Captioning (DAC). Critici menen dat er efficiëntere manieren zijn om het opwarmen van de aarde te beperken tot 1,5°C. Binnen de plannen van de EU is de techniek wel een middel om in 2050 netto nul uitstoot te bereiken.
Chaleur écrasante et humidité étouffante, l’Asie du Sud-est connaît des conditions météorologiques exceptionnelles. Plusieurs français en vacances ou vivant à Thaïlande ont raconté à « Libé » leur vie à plus de 50°C ressentis.
Une vague de chaleur en Asie du sud-est a entraîné la fermeture de milliers d’écoles aux Philippines, confiné les Thaïlandais chez eux et poussé des fidèles musulmans à prier pour la pluie au Bangladesh.
Chaleurs extrêmes, cyclones, inondations... Les événements climatiques extrêmes de 2023 ont davantage affecté les plus précaires et les peuples autochtones, analyse un rapport d’Amnesty International. À travers le monde, le droit des peuples à vivre dans un environnement sain régresse, et les populations marginalisées se retrouvent en première ligne. C’est ce qui ressort de la dernière édition du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, publiée le 24 (...)
Tandis que la Chine subit des inondations historiques, l’Asie du Sud-Est étouffe sous des températures extrêmes. Une situation inquiétante.
L'Asie en première ligne des effets du réchauffement climatique. Le Continent a été "la région du monde la plus touchée par les catastrophes" liées à la météo en 2023, a indiqué l'ONU, mardi 23 avril, précisant que les inondations et tempêtes y ont fait le plus de victimes et de pertes économiques.
Europe is no exception when it comes to the consequences of climate change. It is the fastest warming continent, with temperatures rising at around twice the global average rate.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Le Vieux Continent a subi de nombreux phénomènes météorologiques extrêmes en 2023. Conséquence directe, le nombre de jours de "stress thermique extrême", où la température ressentie a dépassé l'équivalent de 46° C, a augmenté, selon un rapport de Copernicus et de l'ONU publié lundi.
Inondations, chaleurs, incendies... De nombreux records climatiques ont été battus en 2023 en Europe, selon un bilan de Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale. L’inventaire, dévoilé par le climatologue Carlo Buontempo, est glaçant : « En 2023, l’Europe a affronté le plus grand incendie de forêt jamais enregistré, l’une des années les plus humides, des canicules marines extrêmes et des inondations dévastatrices généralisées. » Le 22 avril, une grande photographie de l’état du climat en (...)
Chaleur tourne. Les impacts du changement climatique se sont particulièrement fait ressentir en Europe lors de l’année la plus chaude jamais mesurée sur Terre, dévoilent l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et Copernicus, le service européen de surveillance de la planète.
Un rapport publié par l’institut Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale dévoile qu’au plus fort de la canicule, le 23 juillet 2023, 13 % du continent a connu une situation délétère pour les organismes.
Dans un rapport publié ce lundi 22 avril, l’Organisation internationale du travail alerte sur les conséquences du changement climatique que les travailleurs ressentent déjà sur leur santé.
Bonne nouvelle ! Le gouvernement grecque a annoncé l’interdiction du chalutage de fond dans toutes ses aires protégées d’ici 2030.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec David Chavalarias, chercheur, mathématicien et écrivain. Il est directeur de recherche au CNRS et au Centre d'analyse et de mathématique sociales (CAMS) de l’EHESS. Il est également directeur de l'Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France.
L’hiver passé, des nuages stratosphériques couleur de l’arc-en-ciel ont été observés en Europe. Ils apparaissent habituellement dans les régions les plus froides de la Planète en janvier. En déce…
La Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses aires marines protégées d’ici 2030. Une pratique de pêche destructrice, que la France refuse encore de bannir. Une lueur d’espoir pour la Méditerranée ? Lors de la conférence « Our Ocean », qui s’est tenue du 15 au 17 avril à Athènes, la Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses parcs nationaux d’ici deux ans. Elle prévoit de bannir cette pratique de pêche destructrice de l’ensemble de ses aires marines protégées — qui (...)
Selon une étude du réseau World Weather Attribution publiée jeudi, le réchauffement climatique "d'origine humaine" est responsable de la vague de chaleur exceptionnelle qui a touché le Sahel du 1er au 5 avril et provoqué de nombreux décès au Mali et au Burkina Faso. Les scientifiques précisent qu'un tel épisode climatique ne survient en principe qu'"une fois tous les 200 ans".
Selon le réseau World Weather Attribution, début avril, les températures maximales au Mali et au Burkina Faso ont gagné 1,5 °C du fait du réchauffement mondial pendant la journée et 2 °C durant la nuit, créant des conditions difficiles pour les plus fragiles.
Planche de chalut. Cette décision inédite s’accompagne de la création de nouveaux parcs nationaux marins et de moyens renforcés pour protéger ces écosystèmes.
Des torrents d’eau se sont abattus de dimanche à mardi sur les pays du Golfe. Un phénomène jamais vu, qui a provoqué des inondations parfois meurtrières et semé la panique dans des administrations inhabituées aux pluies.
Pour la deuxième fois en dix ans, tous les coraux de la planète connaissent un épisode massif de blanchissement du fait de températures océaniques extrêmes, alerte lundi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Une revue publiée dans PLOS One cumpulse les risques du climat pour les infrastructures. Selon l’étude, les dommages annuels moyens s’élèvent actuellement à environ 700 milliards de dollars par an. Ce chiffre devrait être multiplié par plusieurs au cours du 21e siècle en raison du changement climatique et aussi de l’expansion des actifs d’infrastructure. Le climat aura notamment des conséquences sur le transport routier et ferroviaire : les hautes températures amènent des distorsions des rails, des changements importants de températures provoquent le dégel du permafrost et des déformations du terrain. Les précipitations intenses causent des inondations, des glissements de terrain, des perturbations de l’équipement électronique, des mouvements des rails, et des dépôts sur les voies. Les vents forts déracinent les arbres et transportent d’autres objets, par exemple des tôles ondulées, qui interrompent les lignes électriques et endommagent les rails.
Ils manquent pas d’aires. Paris reproche à Londres de mettre en danger la filière de la pêche en interdisant le chalutage dans certaines aires marines protégées du Royaume-Uni.
Le thermomètre à Sapporo a dépassé lundi les 25°C, battant ainsi un record de chaleur pour cette période de l'année dans la capitale de l'île de Hokkaido, tout au nord du Japon, a annoncé l'agence météorologique nippone (JMA). Située dans la région la plus froide du Japon, Sapporo a accueilli les Jeux olympiques d'hiver de 1972 et organise chaque février un festival de la neige très populaire, avec des sculptures de glace géantes.
Pour la première fois depuis l’aire préindustrielle (1850-1900), le fameux seuil de +1.5°C a été atteint ou presque (+1.48°C signalé par Copernicus (*) à l’échelle globale pulvérisant le précédent record (2017) de +0.17°C. Depuis juillet 2023, c’est en fait tous les jours ou presque que la température bat les précédents records journaliers avec des anomalies à l’échelle globale atteignant parfois les +2°C ces derniers mois. Enfin, la hausse du niveau des mers a fait un « bon » en 2023 en augmentant de presque un facteur deux par rapport aux précédentes années. Si une telle accélération de la hausse du niveau marin a été observée, ce n’est pas à cause d’une fonte subite des calottes polaires mais, à cause de l’expansion thermique des océans qui se sont « subitement » réchauffés en 2023. En Atlantique Nord par exemple, la température de surface a augmenté de +0.4°C par rapport à 2022 alors qu’elle n’avait quasiment plus évolué sur la période 2020-2022. Mais pourquoi un tel emballement des températures des océan
Ce samedi 13 avril, le température moyenne en France s’est établie à 17,9 °C selon Météo France. Des records de chaleur ont aussi été relevés.
Le Dr en sciences sportives Sébastien Racinais, membre de la Commission médicale et scientifique du CIO, explique les diverses mesures prises pour les athlètes et le public aux JO de Paris.
La Suède a connu son 'début d’été le plus précoce jamais enregistré, avec des températures de plus de 10 °C...
Des records de chaleur ont été enregistrés en Antarctique : -9,4°C au lieu des -40°C habituels. Un constat inquiétant quand on sait que le continent a assez de glace pour augmenter le niveau des océans de 58 mètres. De quoi faire disparaître 8000 hectares de côtes en France.
Un mois de plus, un nouveau record de chaleur à l’échelle mondiale qui laisse les climatologues perplexes, espérant qu’il s’agit d’un phénomène lié à El Niño et non d’un symptôme d’une santé planétaire plus mauvaise que prévu. Les températures à la surface du globe en mars étaient supérieures de 0,1 °C au précédent record pour ce mois, établi en 2016, et de 1,68 °C à la moyenne préindustrielle, selon les données publiées mardi par le Copernicus Climate Change Service.
Les températures du week-end dernier, dignes d’un mois d’été, illustrent l’un des effets du changement climatique : un retour de la chaleur toujours plus précoce au printemps. Cette tendance s’observe notamment à Bordeaux et Strasbourg.
Peter Tom Jones, directeur van het Instituut voor Duurzame Metalen en Mineralen (SIM²) van de KU Leuven en auteur van klimaatklassiekers zoals ‘Terra Incognita’ (2006) en ‘Terra Reversa’ (2009), ligt stevig onder vuur van aantal activisten voor zijn documentaire ‘Europe’s Mining Renaissance: A Catalyst for Climate Neutrality’ die gefinancierd werd door de KU Leuven en de EU.
Avec un nouveau record de température en mars, les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, 1,58°C de plus que dans le climat de la planète au XIXe siècle, avant que se fasse sentir l'effet de la combustion des énergies fossiles, de la déforestation ou de l'agriculture intensive.
Le mois de mars 2024 a été le dixième mois d’affilée à enregistrer une température moyenne plus élevée qu’un mois de mars normal, selon le service changement climatique (C3S) de l’observatoire européen Copernicus.
Avec une température moyenne 1,68 °C plus élevée qu'un mois de mars normal dans le climat de l'ère préindustrielle, mars 2024 a été le dixième mois consécutif à battre un record de chaleur, selon l’observatoire européen Copernicus.
If the anomaly does not stabilise by August, ‘the world will be in uncharted territory’, says climate expert
Les records de température sur la terre et dans les océans sont à nouveau battus pour le mois de mars 2024, révèle ce mardi 9 mars l’observatoire européen du climat Copernicus. Ces douze derniers mois sont les plus chauds jamais recensés.
Après un week-end à la chaleur record, les températures, qui ont nettement chuté ces lundi et mardi, vont repartir à la hausse en fin de semaine, avant de s’adoucir à nouveau. Des montagnes russes typiques d'un mois d'avril.
Si juillet 2023 est devenu le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde, tous les mois depuis juin ont aussi battu leur propre record.
Professeure émérite de physique de l'atmosphère et du climat à la Sorbonne, Katia Laval a contribué au développement du premier modèle climatique français. Invitée lundi dans La Matinale, elle souligne l'urgence de comprendre les variations brutales et les événements climatiques récents, inexpliqués par les modèles actuels.
Un nouveau record journalier en ce début de printemps.
Le phénomène climatique El Niño a provoqué des températures anormalement élevées en Asie du Sud-Est ce vendredi 5 avril, provoquant la fermeture de milliers d’écoles.
Les températures grimpent dans le sud de la France, pour atteindre un pic samedi sur une grande partie du pays. Ce jour-là, les 30 °C pourraient être atteints voire dépassés dans les Landes, le Pays basque et le Béarn.
En moyenne, huit jours en 1979, douze aujourd’hui et… seize en 2060 : les vagues de chaleur sont de plus en plus longues et se déplacent de moins en moins rapidement, d’après les résultats d’une nouvelle étude.
Des températures inédites pour la saison ont été enregistrées partout sur la planète. Mars 2024 est probablement le dixième mois consécutif à battre des records de chaleur à l’échelle mondiale.
Météo France annonce des températures digne d’un début d’été pour la fin de semaine, «totalement dans la logique du réchauffement climatique», estime le prévisionniste Tristan Ann.
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
Des tuyaux flambant neufs transportent les eaux usées à travers trois immenses pompes à chaleur dans la plus puissante installation de ce type en Europe, qui chauffe jusqu'à 56 000 foyers viennois, nouvelle solution bas carbone pour réduire la dépendance au gaz russe.
Des aires marines protégées qui dans les faits sont chalutées de fond en comble. C’est le constat amer du rapport de l’ONG Bloom, publié mardi 26 mars. Alors que l’Union européenne (UE) s’est fixée pour objectif de protéger 30 % de ses eaux d’ici à 2030, dont un tiers strictement, on en est encore loin.
Les Etats-Unis vont voir se développer d'ici 30 ans une "ceinture d'extrême chaleur" allant de la Louisiane, dans le sud du pays, au lac Michigan au nord, en traversant le Midwest américain, selon un nouveau rapport publié le 15 août. Cette zone, où vivent plus de 100 millions d'Américains et qui couvre un quart du pays, subira en 2053 au moins une journée d'extrême chaleur par an, avec une température ressentie de plus de 51°C, selon ce rapport de l'organisation à but non lucratif First Street Foundation.
Pour la première fois, une étude a cartographié les risques économiques que fait peser la crise climatique sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. En cas de chaleurs extrêmes, elles pourraient perdre jusqu'à 25 000 milliards de dollars par an d'ici à 2060, dans le pire des scénarios à l'étude.
Libre Eco week-end | Une chronique de Roald Sieberath, entrepreneur, investisseur pour Noshaq, professeur invité à l’UCLouvain et l’UNamur, et président de l’Agence du Numérique (Digital Wallonia).
Des inondations en Nouvelle-Zélande. Des mégafeux de forêt au Canada. Des sécheresses de l’Amazonie au Moyen-Orient. Les effets du réchauffement climatique anthropique se font de plus en plus ressentir. Partout dans le monde. Et à l’allure où vont les choses, les mesures d’adaptation ne suffiront pas à nous préserver du pire, rapportent aujourd’hui des scientifiques.
Au Brésil, Rio de Janeiro affronte actuellement une canicule historique. Les habitants ne sont pas tous égaux face à la chaleur extrême : dans les favelas, la situation est de plus en plus difficile à supporter.
Il y a de moins en moins de bébés. C’est ce que confirme une étude publiée aujourd’hui. Et le phénomène est presque mondial. Seuls quelques pays tirent leur épingle du jeu. Mais pour eux aussi,...
Rouge écarlate, voire noire. L'Amérique du Sud et l'Afrique suffoquent sous des chaleurs extrêmes depuis plusieurs jours, faisant tomber les uns après les autres les records de températures. Au Soudan du Sud, les écoles ont été contraintes de fermer leurs portes, pour une durée indéterminée. Une première dans un pays où les fortes chaleurs ne sont pas rares.
La vague de chaleur qui touche l'Amérique latine depuis le début de l'année a fait grimper la température ressentie à un niveau record de 62,3 °C à Rio de Janeiro au Brésil dimanche, alors que la pluie menace dans le sud du pays. Les experts attribuent ces phénomènes extrêmes et l'instabilité météorologique au changement climatique et au phénomène El Nino qui touche la côte sud du continent sud-américain.
Copernicus vient de lancer son atlas interactif du climat, une carte du monde qui permet de consulter l'évolution du climat passé et futur, jusqu'en 2100. Découvrez les pays qui présentent l'évolution climatique la plus extrême pour le futur et parmi lesquels figurent la France.
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
La décennie qui vient de s'écouler est la plus chaude jamais enregistrée, provoquant en 2023 une fonte sans précédent des glaciers, a alerté l'ONU mardi.
L'ONU a alerté, mardi, qu'il y a une "probabilité élevée" que l'année 2024 affiche à son tour des températures inégalées. Une déclaration qui intervient alors que l'année écoulée vient conclure une décennie de chaleur record, poussant la planète "au bord du gouffre", selon les Nations unies.
Températures extrêmes, hausse du niveau de la mer, sécheresses, catastrophes naturelles… 2023 aura été l’année de tous les dépassements. Et 2024 pourrait encore voir les choses s’aggraver alerte l’Organisation météorologique mondiale. Seule lueur d’espoir : le recours aux énergies renouvelables n’aura jamais été aussi important.
62,3 °C ressentis à Rio de Janeiro dimanche 17 mars. Le thermomètre s’affole au Brésil — il indiquait une température réelle de 42 °C — sous les effets conjugués du réchauffement climatique et du phénomène El Niño comme l’explique France Info.
Traduction - Une hausse surprenante des températures à la surface de la mer suggère que nous ne comprenons peut-être pas à quelle vitesse le climat change.
La vague de chaleur qui touche l'Amérique latine depuis le début de l'année a fait grimper la température ressentie à un niveau record de 62,3°C degrés Celcius à Rio de Janeiro au Brésil ce week-end, alors que la pluie menace dans le sud du pays.
La fin de l’été austral est marquée par une chaleur inédite à Rio de Janeiro ou Sao Paulo, où l'on a atteint jusqu’à 62 degrés, et par des inondations et du froid dans le sud du pays. Un phénomène en partie dû à El Nino.
Impossible de travailler sereinement dans de pareilles conditions. Alors que des températures de 41 °C à 45 °C sont attendues toute la semaine, les autorités du Soudan du Sud ont annoncé samedi 16 mars la fermeture des établissements scolaires à partir de lundi et pour une durée indéterminée. Si les fortes chaleurs ne sont pas rares dans ce pays d’Afrique de l’Est, c’est la première fois que le gouvernement décide de suspendre les cours.
En 2023, El Niño a fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, réchauffe brutalement l’atmosphère dont les effets se font ressentir partout sur la planète. Inscrit dans l’histoire de nos civilisations, il va avoir un impact violent.
Les autorités de ce pays d’Afrique de l’Est ont annoncé ce samedi 16 mars la fermeture des établissements scolaires dès lundi, alors que des températures de 41°C à 45°C sont attendues toute la semaine.
Les eaux de surface des océans du globe atteignent sans interruption, depuis mars 2023, des températures jamais enregistrées auparavant.
Selon une étude sur les risques économiques que fait peser la crise climatique, les canicules pourraient provoquer des dommages allant jusqu’à 25 000 milliards de dollars par an d’ici à 2060. Aucun pays ne sera épargné par les vagues de chaleur extrême, au moins indirectement, par le biais de la rupture des chaînes d’approvisionnement.
Elizabeth Kolbert on a record-breaking rise in global sea-surface temperatures, which suggests that scientists may not understand how fast the climate is changing.
Marginaux il y a de cela encore quelques années, les modèles saisonniers qui tentent de cerner les contours des prévisions à moyen terme, deviennent de plus en plus présents et pertinents. Leur fiabilité n’est pas encore totalement établie, mais le sérieux avec lequel les plus importants services météo du monde y travaillent, démontre qu’il s’agit là de nouveaux outils pour tenter de prévoir un minimum l’impact des dérèglements climatiques sur nos régions…. Si le modèle de prévisions saisonnières Copernicus indique une tendance à la hausse des températures pour cet été en Belgique, cela suggérerait que, en moyenne, les températures estivales pourraient être plus élevées que la normale.
Les eaux de surface des océans du globe atteignent sans interruption, depuis mars 2023, des températures jamais enregistrées auparavant.
Présentation : Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, notre systéme économique est régulièrement questionné. Cette conférence va nous permettre de nous interroger sur la notion de croissance, modéle durable ou récit incompatible avec la transition écologique ? Nous interrogerons aussi ce que peut être un mode de vie sobre et en quoi cela peut bousculer chacun dans notre quotidien.
Dangers of wildfires, extreme weather and other factors outgrowing preparedness, European Environment Agency says
Février 2024 a été le mois de février le plus chaud jamais enregistré, annonce l'observatoire européen du climat Copernicus ce jeudi. Les températures de l’océan atteignent aussi un niveau record, à 21,06 °C.
Après un été et un automne records, le monde a connu son hiver le plus chaud jamais enregistré, selon le dernier bulletin, publié jeudi, de l'observatoire européen Copernicus, qui pointe la responsabilité des émissions de gaz à effet de serre et du phénomène climatique El Niño.
Near-real time updates of key global climate variables from the the Copernicus Climate Change Service (C3S)
Les trois derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, février s’inscrivant dans une série de neuf records mensuels consécutifs, sous l’effet de la poursuite des émissions de gaz à effet de serre et du phénomène climatique El Niño, selon Copernicus. L’observatoire européen a égrené, dans son dernier bulletin mensuel publié jeudi, une nouvelle série de chiffres chocs : avec une température de l’air de 13,54°C en moyenne, le mois passé s’est inscrit 1,77°C au-dessus d’un février moyen sur la période 1850-1900. C’est aussi 0,12°C de plus que le record précédent pour un mois de février, qui remontait à 2016.
Juillet, septembre, octobre… mois après mois, les records se suivent et se ressemblent. Février 2024 est le mois de février le plus chaud jamais enregistré dans le monde depuis l’ère pré-industrielle, a annoncé jeudi 7 mars l’observatoire européen Copernicus. C’est la neuvième fois consécutive qu’un record mensuel est battu.
Le Maroc enregistre des records de chaleur cet hiver, avec le mois de janvier le plus chaud recensé dans le royaume depuis 1940, a indiqué mercredi à l'AFP la Direction générale de la météorologie (DGM), imputant le phénomène au réchauffement climatique.
La Tunisie face à l’épreuve du changement climatique (3). La fréquence des périodes caniculaires et des infrastructures inadaptées risquent de peser lourd sur l’avenir du secteur touristique.
Jusqu’à présent, le site global-climat.com publiait les données journalières de température qui n’étaient pas facilement accessibles, à moins d’utiliser des logiciels dédiés pour extraire les données. Il fallait en outre coder en Python, un langage informatique, pour extraire des données plus détaillées sur l’historique. Mais bonne nouvelle, Copernicus a lancé un nouvel outil, et il est remarquable. Une page dédiée, « Climate Pulse », permet de visualiser les données journalières (anomalies, valeurs absolues) sous forme de graphique, de fichier CSV et de carte d’anomalies. Le lien vers cette page est le suivant : https://pulse.climate.copernicus.eu.
L’Organisation météorologique mondiale a déclaré mardi 5 mars que le phénomène de réchauffement océanique devrait continuer à avoir un impact dans les mois à venir, se conjuguant avec «les gaz à effet de serre issus des activités humaines».
Le phénomène météorologique El Nino a atteint son pic en décembre et il est l'un des cinq plus puissants jamais enregistrés, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale, qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.
Le Texas est ravagé par des feux de broussaille qui ont tué deux personnes et brûlé 400 000 hectares depuis une semaine. Un brasier permis par le dérèglement climatique et l’augmentation des températures.
Le phénomène météorologique El Niño a atteint son pic en décembre et il est l'un des cinq plus puissants jamais enregistrés, a indiqué mardi l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui prédit des températures au-dessus de la normale entre mars et mai sur la terre ferme.
La phase El Niño touche doucement à sa fin en ce début de mois de mars 2024, et celui-ci devrait être complètement terminé en avril. Mais pour autant, son effet réchauffant sur la météo mondiale...
L’année 2023 a été classée comme la plus chaude enregistrée depuis 1850, avec 14,98 °C de moyenne sur l’ensemble du globe. La tendance continue en 2024. Le principal coupable : le réchauffement lié aux gaz à effet de serre d’origine humaine.
L'hiver météorologique 2024 a été le deuxième le plus chaud jamais enregistré ressort-il du bilan climatique saisonnier de l'Institut royal météorologique (IRM) communiqué vendredi.
Conclu par un mois de février exceptionnellement doux, l’hiver météorologique devrait se classer juste derrière ceux de 2020 et 2016 en termes de température, note Météo-France ce jeudi 29 février.
Des soldats de Tsahal ont tiré à balles réelles sur des Palestiniens qui se ruaient sur des camions d’aide humanitaire à Gaza. Des sources israéliennes, qui ont confirmé ces tirs, ont indiqué que les soldats se sont sentis «menacés».
Entre début décembre et fin février, le mercure devrait dépasser "d'environ deux degrés" les normales de saison en France, annoncé jeudi Météo France. C'est la sixième année consécutive que les températures des trois mois d'hiver sont plus chaudes d'au moins 0,8°C que les moyennes des trois dernières décennies.
Excepté de courtes séquences hivernales, les températures sont dignes du printemps. L’hiver 2023-2024 termine au troisième rang des hivers les plus doux jamais mesurés en France, derrière 2020 (+2,3 °C) et 2016 (+2,1 °C), a annoncé Météo-France le 29 février. Selon ses prévisionnistes, le mercure devrait ainsi dépasser « d’environ 2 °C » les normales de saison.
Le mois de février 2024 dépasse de façon spectaculaire les records de chaleur dans le monde entier. La température des océans est très élevée. La glace marine Antarctique est très réduite. Le phéno…
Des feux de forêts sur fond de record de chaleur ravagent le Texas aux Etats-Unis. Une usine d’armement nucléaire a dû arrêter ses activités face au risque des incendies.
Un nouveau record de température pour le mois de février.
Twee jaar na de Russische invasie woedt de oorlog in Oekraïne nog steeds in alle hevigheid. Ondanks de vernietigende impact van het geweld is het einde nog niet in zicht. Volgens de vredesbeweging faalt de militaire aanpak en is het de hoogste tijd om te ijveren voor een staakt-het-vuren en diplomatie. "Vrede is niet alleen mogelijk maar ook noodzakelijk."
Volgens milieu- en actiegroepen loost bouwheer Lantis bij het bouwen van de Oosterweeltunnel weldegelijk PFAS vervuild grondwater in de Schelde. Toen minister van Omgeving Zuhal Demir de vergunning verleende, ging zij er onterecht vanuit dat Lantis het PFAS vervuild grondwater kon zuiveren. Intussen toont de studie van Vlaams Instituut voor Technologisch Onderzoek (VITO) aan dat Lantis niet alle PFAS kan zuiveren. Minister Demir had dan ook bij het verlenen van de vergunning aandacht moeten schenken aan de impact van de PFAS-lozingen op de Schelde. Dat stelt een recent waterarrest van 8 februari 2024.
Jonathan Watts Traduction Deepl Josette – The Guardian - Le mois de février est en passe de battre un nombre record de records de chaleur, selon les météorologues, car le réchauffement climatique d’origine humaine et le phénomène naturel El Niño font grimper les températures sur terre et dans les océans.
Rapid ocean warming and unusually hot winter days recorded as human-made global heating combines with El Niño
Vendredi 16 février 2024, le Conseil régional de Bretagne a adopté une feuille de route pêche désastreuse.
Le Maroc subit, en plein mois de février, des chaleurs dantesques. Selon les données du service d’information météorologique Ogimet, cités par Ouest France, le mercure a atteint mercredi 14 février 36,6 °C à Tan-Tan, dans le sud du pays, 36,4 °C à Essaouira, 36 °C à Agadir, 34,8 °C à Casablanca et 33,9 °C à Rabat. « À minuit, il faisait encore 30.5 °C à Sidi Ifni », décrit l’agroclimatologue Serge Zaka sur X (ex-Twitter).
Alors que la Compagnie des pêches de Saint-Malo exploite le plus grand chalutier du monde, l'Annelies Ilena, la Bretagne s'apprête quant à elle à voter ce vendredi 16 février sa nouvelle feuille de route sur la pêche. Or, les associations de défense de l'environnement y voient la perpétuation d'une pêche toujours plus industrielle et écologiquement destructrice.
L’hiver serait-il déjà terminé ? Avec 25 °C au pied des Pyrénées, 23 °C sur le Pays basque, entre 17 et 20 °C dans la vallée du Rhône et 15 °C à Paris, les températures du mois de février sont particulièrement chaudes. Ceci à cause « d’un flux de sud-ouest à sud qui amène sur le pays des masses d’air très doux », selon Météo France.
L’accumulation de jours particulièrement doux se poursuit en ce mois de février. Résultat : la saison est en train de se hisser au niveau de l’hiver 2019-2020, où la barre des 20 degrés avait été franchie 88 fois, un record en France.
Surexploitation des stocks de poisson, importantes émissions de CO2 et fragilisation des écosystèmes, voici les impacts du chalut de fond.
Marine heat waves will become a regular occurrence in the Arctic in the near future and are a product of higher anthropogenic greenhouse-gas emissions, according to a study just released by Dr. Armineh Barkhordarian from Universität Hamburg's Cluster of Excellence for climate research CLICCS. Since 2007, conditions in the Arctic have shifted, as confirmed by data recently published in the journal Communications Earth & Environment. Between 2007 and 2021, the marginal zones of the Arctic Ocean experienced 11 marine heat waves, producing an average temperature rise of 2.2 degrees Celsius above seasonal norm and lasting an average of 37 days. Since 2015, there have been Arctic marine heat waves every year.
Overexploitation and habitat loss pose extinction threats for migratory fish, birds and others, worldwide
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale de chaleur (chauffage, eau chaude sanitaire, procédés industriels) progresse en France métropolitaine, mais elle était de 27,2% seulement en 2022, dernier chiffre disponible publié vendredi par les industriels du secteur.Les progrès sont là: c'était 13,3% en 2008, 18% en 2014, 22,3% en 2021, selon le Panorama 2023 de la chaleur renouvelable et de récupération, publié par le Syndicat des énergies renouvelables (SER) et les associations spécialisées AFPG, CIBE, FEDENE, UNICLIMA, avec l'Ademe.
Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne mondiale 1,7 °C au-dessus des niveaux préindustriels.
Pour répondre aux objectifs climatiques, le secteur financier privé doit aussi participer massivement en s’alignant sur cette priorité et contribuer ainsi à la transformation de l’ensemble de l’économie.
Le mois de janvier 2024 a été le plus chaud jamais enregistré dans le monde et, pour la première fois, la barre de 1,5 °C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle a été franchie sur 12 mois consécutifs, selon les données de l'observatoire européen Copernicus.
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
La planète a dépassé sur 12 mois consécutifs la barre de 1,5°C de réchauffement selon les données de l’observatoire Copernicus, un «avertissement brutal sur l’urgence des mesures à prendre pour limiter le changement climatique».
Les fortes températures ont engendré la mort de 5 167 personnes, annonce ce jeudi 8 février Santé publique France. L’un des niveaux les plus élevés des dernières années.
Quand la grosse chaleur d’été de Rio nous met au défi.
La température moyenne au cours des 12 derniers mois est la plus haute jamais enregistrée. Elle dépasse de 1,52 °C la température moyenne de la période préindustrielle, franchissant ainsi le seuil limite fixé dans l’accord de Paris.
"C'est officiel", a annoncé le porte-parole de l'agence météorologique.
Europees Commissievoorzitter Ursula von der Leyen trok gisteren het voorstel van de nieuwe Pesticidenrichtijn in. Hierdoor verdwijnt het noodzakelijke Europese doel om het gebruik van pesticiden tegen 2030 te halveren, weer uit beeld. Het is schandalig dat Belgisch premier De Croo deze beslissing bejubelt. Dit betekent de overwinning van de agrochemische industrie en een stap achteruit in de bescherming van onze gezondheid en de biodiversiteit, stelt Bond Beter Leefmilieu.
Pour se préparer aux impacts futurs du changement climatique, la Wallonie étudie des scénarios de réchauffement. Des étés plus chauds et plus secs, mais avec des épisodes de précipitations extrêmes.
Les températures atteignent de nouveaux sommets, mais le monde ne réduit (toujours) pas ses émissions - Résumé analytique
Le niveau inédit de 21,1 °C en moyenne dans les eaux de surface a été atteint en août 2023, et de nouveau en janvier 2024. Un symptôme du réchauffement aux conséquences majeures sur la biodiversité et la capacité du milieu marin à stocker le CO₂.
Le gouvernement catalan a annoncé ce jeudi 1er février l’état d’urgence sécheresse à Barcelone et ses alentours après trois ans d’intense aridité. Une situation inédite, renforcée par le changement climatique.
Avec +0,6 degré pour le mois de janvier, voilà 24 mois consécutifs que les températures en France ne sont pas passées sous les normales de saison, a indiqué Météo France ce jeudi 1er février.
Un week-end printanier en plein hiver. En Espagne et dans le sud de la France, de nouveaux records de chaleurs sont tombés pour un mois de janvier. Un impressionnant redoux qui inquiète les scientifiques.
Près de 400 stations météo ont enregistré des températures égales ou supérieures à 20 °C dans le sud et l’est de l’Espagne jeudi 25 janvier, avec une pointe à 29,5 °C à Valence. Une «anomalie» inquiétante.
Si la tendance observée mercredi par Météo France se poursuit ce jeudi 25 janvier, le premier mois de l’année 2024 serait le vingt-quatrième mois d’affilée observant des températures supérieures aux moyennes.
Habituée aux fortes températures, l’Espagne est confrontée à des épisodes de chaleur de plus en plus nombreux et rapprochés, parfois en dehors des mois d’été, qui inquiètent les scientifiques.
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Mon
Cette méthode de pêche décriée à cause des dégâts quasiment irréversibles qu’elle occasionne aux fonds marins est aussi particulièrement émettrice de CO₂, d’après une nouvelle étude.
Cette pratique controversée consistant à ratisser les fonds marins libère deux fois plus de dioxyde de carbone que la consommation de carburant des bateaux, révèle une étude publiée ce jeudi 18 janvier. Cela renforce le réchauffement climatique et l’acidification des océans.
De klimaatverandering vormt een steeds grotere bedreiging voor het vermogen van bossen om CO2 uit de lucht te halen, blijkt uit nieuw Amerikaans onderzoek.
Alors que la température moyenne annuelle de la planète s'approche rapidement du seuil critique de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, l'année dernière a officiellement battu le record mondial de température, a confirmé vendredi l'agence météorologique des Nations Unies (OMM).
2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l'année dernière, a d'ores et déjà mis en garde l'ONU vendredi, appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour combattre le changement climatique.
Le phénomène météorologique El Nino devrait pousser les températures mondiales vers de nouveaux sommets, surpassant l’année 2023 déjà record, annonce l’Organisation météorologique mondiale ce vendredi 12 janvier.
2024 pourrait bien battre le record de chaleur établi l'année dernière, a d'ores et déjà mis en garde l'ONU vendredi, appelant à réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre pour combattre le changement climatique.Sous l'impulsion du phénomène météorologique El Nino, la tendance au réchauffement -qui a vu chaque mois entre juin et décembre 2023 battre son record de chaleur- devrait se poursuivre cette année, explique l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Dans son bilan annuel publié mardi, l'observatoire européen Copernicus a indiqué que l'année écoulée a été 1,48°C plus chaude que le climat de l'ère pré-industrielle, confirmant que 2023 est bien l'année la plus chaude de l'histoire pour la planète.
Les températures records de 2023 obligent les «warming stripes», ces rayures colorées utilisées pour représenter les températures moyennes enregistrées sur une année, à être révisées.
L'année 2023 a été 1,48 degré plus chaude dans le monde que le climat de l'ère pré-industrielle, a annoncé mardi le service européen Copernicus, confirmant qu'il s'agit de l'année la plus chaude de l'histoire pour la planète.
2023 a bien été l’année la plus chaude au niveau mondial. 'Une année exceptionnelle où les records climatiques sont...
L'année "2023 est l'année la plus chaude jamais enregistrée", confirme le programme Copernicus dans une étude publiée ce mardi.
Il n’a jamais fait aussi chaud qu’en 2023. En tout cas, depuis 1850 et les premiers enregistrements des températures mondiales. C’est le bilan du programme européen d’observation du climat Copernicus, dévoilé le 9 janvier. « Les températures mondiales en 2023 ont atteint des niveaux exceptionnellement élevés », relève l’organisme.
Climate records tumbled "like dominoes" in 2023, with temperatures far above any recorded level.
La page « Température mondiale actuelle » change de période de référence. La période 1981-2010 est abandonnée au profit de 1991-2020, conformément à la recommandation de l’Organisation Météorologique Mondiale. Par exemple, la carte du 3 janvier 2024 montre les anomalies relatives à 1991-2020 au lieu de 1981-2010 (utilisée sur Global-Climat.com jusqu’à fin 2023).
Avec une température moyenne de 14,4°C à la surface, l’année écoulée se classe juste derrière 2022 parmi les années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle, annonce Météo France vendredi 5 janvier.
Een ambitieus klimaatbeleid waar elke Vlaming beter van wordt: dat beloven de klimaatplannen van minister Zuhal Demir (N-VA) ons. Maar na vijf jaar wanbeleid onder het mom van ‘haalbaar en betaalbaar’ is het tijd om de vinger op de wonde te leggen, vindt Karel Pype van Reset.Vlaanderen.
Avec +1.044°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de décembre 2023 poursuit la série des records mensuels de chaleur. L’année 2023 dans son ensemble est la plus chaude jamais observée, frôlant pour la première fois le seuil de 1.5°C au-dessus de la température préindustrielle.
Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a visité jeudi les zones touchées par les inondations dans le Land de Saxe-Anhalt. Il...
L'AIEA a déclaré mercredi n'avoir pas eu accès aux salles de plusieurs réacteurs de la centrale nucléaire ukrainienne de ZapMRorijjia, touchée par des coupures de courant à répétition. Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) "ne peuvent toujours pas accéder à toutes les parties du site" dans le sud de l'Ukraine, a indiqué l'agence onusienne dans un communiqué.
Il n’a jamais fait aussi chaud sur Terre qu’en 2023. Les répercussions de telles chaleurs sur les forêts françaises sont majeures, explique Jonathan Lenoir, du CNRS.
Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
Longtemps réputée pour son large littoral et ses fonds marins où diverses espèces pullulaient, l’Algérie peine désormais à fournir suffisamment de poisson à la population pour sa propre consommation. La faute, explique “Raseef22”, à une pêche clandestine et prédatrice qui ravage les ressources halieutiques du pays.
De Perpignan à Paris, le jour de Noël a été particulièrement doux cette année. Une tendance qui se répète à cause du changement climatique, estime François Gourand, météorologue à Météo-France.
La politique climatique chinoise est à l’image du visage de la déesse scandinave Hel. Un côté clair : la ratification de l’accord de Paris, la production et l’installation à grande échelle d’équipements bas carbone, le renforcement des législations environnementales… Une face sombre : presque 30 % des émissions mondiales de CO2, une construction massive de centrales à charbon, l’absence de relèvement significatif des engagements pris lors de la COP21…
Een CO2-reductie met 55 procent tegen 2030 is nog veraf, volgens de jongste cijfers. Maar wie de energietransitie kostenefficiënt wil houden, moet ambitieuzer zijn.
L’expert en énergie Jean-Marc Jancovici livre ses réflexions autour de la baisse des effectifs dans l’agriculture dans la perspective d’une réduction des énergies fossiles.
Alors que 2023 touche à sa fin, elle devrait être la troisième année la plus chaude depuis le début des relevés en Belgique, annonce l'Institut royal météorologique (IRM) mardi, à l'occasion de la publication de son bilan annuel. Les années record restent 2022 et 2020.
La planète qui n'a jamais eu aussi chaud qu'en 2023 n'a jamais consommé autant de charbon: la demande mondiale a atteint 8,53 milliards de tonnes cette année, un record historique, indique vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
L'armée israélienne a annoncé vendredi que des soldats opérant dans la bande de Gaza ont tué trois otages israéliens "identifiés par erreur" comme une "menace".
La ville du sud de l'Espagne a enregistré un record de chaleur le 10 décembre.
Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
Si la tendance se maintient, les homards auront des difficultés à survivre d’ici 2100. C’est ce qu’avait révélé une étude de 2016 menée par des scientifiques du Maine. Mais est-ce la même réalité pour les homards dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse ?
L’armée israélienne intensifie les opérations contre le mouvement islamiste palestinien, alors que l’Assemblée générale de l’ONU doit se prononcer dans l’après-midi sur l’appel ou non à «un cessez-le-feu humanitaire» dans la bande de Gaza.
L'été 2023 a été le plus chaud jamais enregistré dans l'Arctique, selon un rapport américain de référence, qui dresse un tableau alarmant de cette région du monde, particulièrement soumise aux effets du réchauffement climatique.
Depuis Rafah, une travailleuse humanitaire raconte à «Libération» les immenses difficultés pour fournir un abri, des vêtements, de la nourriture ou de l’eau aux centaines de milliers de déplacés qui fuient les bombardements israéliens.
Des ours ont été aperçus errant dans un état second en Sibérie, en raison d'une perturbation de leur cycle d’hibernation provoquée par des températures anormalement chaudes.
La température moyenne est la plus élevée mesurée sur les onze premiers mois de l’année : 0,13 °C de plus que les onze premiers mois de 2016, l’année la plus chaude jusqu’à maintenant.
Après un mois de novembre "extraordinaire", 2023 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’histoire, a annoncé mercredi le service européen Copernicus.
Novembre, avec une moyenne de 14,22 °C à la surface du globe, dépasse de 0,32 °C le record précédent de novembre 2020. L’automne boréal (septembre à novembre dans l’hémisphère nord) est ainsi le plus chaud de l’histoire, avec 15,30 °C.
L’année 2023 sera la plus chaude de l’histoire après un mois de novembre “extraordinaire” qui est devenu le sixième mois consécutif à battre des records, a déclaré mercredi le service européen Copernicus en pleines négociations climatiques à la COP28.
A l'issue de chaque mois, le service européen sur le changement climatique Copernicus fournit les données sur les températures moyennes globales. Une référence pour les observateurs scientifiques du réchauffement de la planète. Pour ces mesures, Copernicus utilise notamment des données générées par les satellites. Depuis l’été 2023, l’analyse se répète : les mois les plus chauds jamais observés se succèdent. Novembre 2023 n’échappe pas à cette série. Encore une fois un record, celui du mois de novembre le plus chaud (globalement). 1,75° de plus en novembre 2023 qu'entre 1850 et 1900
Alors que la Cop28 bat son plein, de tristes records ont été annoncés ce mercredi.
Avec +1.092°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de novembre 2023 poursuit la série des records de chaleur. Le précédent record de 2020 (+0.775°C) est dépassé de 0.32°C. L’année 2023 sera la plus chaude jamais observée et le seuil de 1.5°C au-dessus de la température préindustrielle devrait être atteint sur la moyenne annuelle.
L’amincissement de la stratosphère mène à des changements de températures plus brutaux près du sol. Il provoque aussi une aggravation des turbulences.
Après une vague de chaleur tardive en août et un automne de tous les records, l’année 2023 devrait être la deuxième plus chaude mesurée en France, juste derrière 2022, annonce Météo France ce jeudi 30 novembre.
L’année 2023 devrait par ailleurs se classer au deuxième rang des années les plus chaudes dans l’Hexagone avec une température moyenne de 14,2 °C, selon le bilan climatique de l’agence météorologique.
« Ces excuses portent sur l’un des chapitres les plus sombres de notre histoire », a déclaré le premier ministre australien plus de soixante ans après les cas de malformations dues au médicament.
Il est connu depuis des années que la rénovation de l’hôpital par l’Etat hébreu dans les années 1980 a conduit à la réalisation de structures souterraines. Ce qui ne veut pas dire que les tunnels dévoilés par Tsahal sont le fait d'Israël.
CheckNews a reconstitué la carte des galeries mises au jour, prouvant selon Tsahal que l’hôpital servait bien de «base opérationnelle» au Hamas. L’armée israélienne a annoncé vendredi matin que des tunnels avaient été détruits.
La chaleur extrême qui a touché l’île de l’Océan indien au cours du mois d’octobre n’aurait pas été possible sans le changement climatique, directement causé par l’activité humaine, explique une étude publiée ce 23 novembre par le WWA.
La ministre flamande Zuhal Demir est prête à venir témoigner au parlement wallon.
L’observatoire européen Copernicus a annoncé lundi 20 novembre que la température mondiale de la journée de vendredi avait été supérieure de plus de 2 °C à celle de la moyenne saisonnière à l’ère préindustrielle. Ce record représente le premier dépassement de la limite haute prévue par l’Accord de Paris en 2015.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Selon des données provisoires, les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,06°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué sur X (ex-Twitter) Samantha Burgess, cheffe adjointe du service changement climatique (C3S) de Copernicus.
La journée de vendredi a vu la température moyenne mondiale dépasser de 2,06°C celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, dépassant la limite fixée par l'accord de Paris en 2015. Les mois de juin à octobre avaient déjà été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde.
En dépassant pour la première fois de 2°C la moyenne 1850-1900, la température moyenne de la Terre vient de battre un nouveau record.
Les Nations unies estiment que si les États actuels ne revoient pas leurs engagements actuels pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique s'élèvera au moins à 2,5°C degrés d'ici 2100.
De bosbranden dit jaar in Canada hebben niet alleen lokaal, maar wereldwijd ernstige gevolgen gehad voor de luchtkwaliteit. Nieuw onderzoek toont aan dat het volledige noordelijk halfrond, inclusief Europa en China getroffen werd.
+2 °C en moyenne par rapport à l’ère préindustrielle. Le 17 novembre, la température mondiale a franchi ce seuil symbolique qui représente l’objectif officiel à ne pas dépasser défendu lors des COP sur le climat.
La température moyenne mondiale a atteint un record, le 17 novembre, rapporte la presse américaine. Un signe particulièrement inquiétant pour l’avenir de l’humanité.
Après l'annonce du décès d'une spectactrice juste avant le concert de Taylor Swift au Brésil, d'autres fans ont fait état de brûlures occasionnées dans le stade dans lequel se produisait la star américaine.
Pour la première fois, la température moyenne mondiale a été vendredi plus de 2°C supérieure à celle de la moyenne saisonnière à l'ère pré-industrielle, soit au-dessus sur une journée de la limite haute de l'accord de Paris, a annoncé l'observatoire européen Copernicus.Les températures mondiales ont été, le 17 novembre, 2,07°C au dessus de la moyenne de 1850 à 1900, a indiqué lundi sur X (ex-Twitter) le service changement climatique (C3S) de Copernicus.
À l’approche de la COP28 organisée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, la génération climat a-t-elle encore des... Vous faites partie d’une génération qui se bat depuis 2019 pour plus de justice climatique et sociale. Est-ce qu’aujourd’hui, c’est une génération désenchantée ?
Un millier de fans de la chanteuse Taylor Swift ont fait des malaises en attendant son concert, en raison de fortes...
Les autorités sanitaires de Rio ont annoncé qu'Ana Benevides était morte vendredi soir après un arrêt cardio-respiratoire dans le stade Nilton Santos durant le concert auquel assistaient 60.000 spectateurs
Un nouveau record de chaleur a été battu mardi à Rio de Janeiro avec 58,5 °C de température ressentie dans la mégapole brésilienne, ont annoncé les autorités.Une grande partie du Brésil connaît depuis ce week-end une vague de canicule extrême. L'Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 Etats du sud-est, du centre-ouest et d'une partie du nord du pays, ainsi que la capitale, Brasilia, en alerte maximale.
Selon un rapport publié mercredi par des experts internationaux dans la revue The Lancet, les décès annuels liés à la chaleur devraient augmenter de 370 % d'ici à 2050, soit une multiplication par 4,7. Et ce scénario se base sur un réchauffement planétaire de 2° C d'ici la fin du siècle, alors qu'il est actuellement en voie d'atteindre 2,7° C.
Un rapport issu des travaux de 114 experts établit l’impact du réchauffement en matière de mortalité, d’insécurité alimentaire et de transmission des maladies.
Près de cinq fois plus de personnes risquent de mourir sous l'effet de la chaleur extrême sur Terre dans les prochaines décennies, alertent des experts internationaux dans un rapport publié mercredi, avertissant que "la santé de l'humanité est en grave danger" si rien n'est fait contre le changement climatique.
Le rapport publié ce mercredi 15 novembre dans la revue «The Lancet» aligne les prévisions alarmantes, qui pourraient notamment amener environ 520 millions de personnes de plus en insécurité alimentaire.
Alors que Brasília a enregistré 37,3 °C mardi 14 novembre, un record pour un mois de novembre, les températures élevées dans tout le pays ont également généré un pic de consommation d’électricité sans précédent.
Une grande partie du Brésil connaît depuis ce week-end une vague de canicule extrême. L’Institut national de météorologie (Inmet) a placé 15 États du sud-est, du centre-ouest et d’une partie du nord du pays, ainsi que la capitale, Brasilia, en alerte maximale. Mardi, le système Alerta Rio a noté la "sensation thermique la plus élevée depuis le début des relevés" en 2014, à 58,5 °C.
Cultured meat is an emerging biotechnology that aims to produce meat from animal cell culture, rather than from the raising and slaughtering of livestock, on environmental and animal welfare grounds. The detailed understanding and accurate manipulation of cell biology are critical to the design of cultured meat bioprocesses. Recent years have seen significant interest in this field, with numerous scientific and commercial breakthroughs. Nevertheless, these technologies remain at a nascent stage, and myriad challenges remain, spanning the entire bioprocess. From a cell biological perspective, these include the identification of suitable starting cell types, tuning of proliferation and differentiation conditions, and optimization of cell–biomaterial interactions to create nutritious, enticing foods. Here, we discuss the key advances and outstanding challenges in cultured meat, with a particular focus on cell biology, and argue that solving the remaining bottlenecks in a cost-effective, scalable fashion will req
Une grande partie du Brésil était plongé dans la canicule ce week-end, avec les températures les plus élevées de l'année à Rio de Janeiro et Sao Paulo, en plein milieu du printemps.
Une grande partie du Brésil était plongée dans la canicule ce week-end, avec les températures les plus élevées de l’année à Rio de Janeiro et Sao Paulo, en plein milieu du printemps. À Rio, les habitants se sont précipités vers le bord de mer pour se rafraîchir. Les plages iconiques d’Ipanema et Copacabana étaient tellement noires de monde qu’il était presque impossible de voir le sable, les paréos et les parasols occupant toute la place, jusqu’au bord de l’eau.
De Vlaamse milieuminister Zuhal Demir riep een maand geleden in een persbericht op om de Belgische delegatie naar de VN-klimaattop in Dubai (COP28) te beperken tot slechts één onderhandelaar en enkele experten. Op die manier geeft ze de indruk dat ze onze aanwezigheid als jongeren daar ietwat overbodig vindt. Nochtans gaan wij daar echt niet naartoe om mee te spelen in een soort klimaatpoppenkast of om er wat selfies te nemen, zoals Demir lijkt te geloven. 
La Terre vient de vivre une période alarmante, marquée par les douze mois les plus chauds jamais enregistrés.
L’année 2023 est en passe de devenir la plus chaude jamais enregistrée, selon les climatologues. Encore plus alarmant, 2024 risque aussi de battre le record.
Réchauffement climatique oblige, les températures ne cessent d'augmenter. Le mois d'octobre aurait ainsi été le plus chaud jamais mesuré.
L’été caniculaire qui vient d’être vécu en 2023 autour du bassin méditerranéen est-il la préfiguration de ce qui risque de devenir une situation normale pour les années à venir, voire annonce-t-il une situation bien pire ?
Depuis janvier, la température moyenne sur Terre est la plus chaude jamais mesurée les dix premiers mois de l’année et chaque mois depuis juin a battu un record mensuel, ce qui fait dire aux experts que « l’année 2023 sera l’année la plus chaude dans les annales ».
Ce mercredi 8 novembre, le service européen sur le changement climatique Copernicus fait le bilan d’un mois d’octobre marqué par de fortes anomalies de température, dans la lignée des mois précédents.
Les gouvernements prévoient de produire environ 110 % de plus de combustibles fossiles en 2030 que le niveau qui serait compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5°C, et 69 % de plus que ce qui serait compatible avec une hausse de 2°C, selon un rapport de l’Onu.
En installant une pompe à chaleur dans sa maison sur les hauteurs d'Oslo, Øyvind Solstad a fait d'une pierre trois coups,...
Avec +1.09°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois d’octobre 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2019 (+0.69°C) est dépassé de 0.4°C. L’année 2023 sera sans aucun doute la plus chaude jamais observée.
Zita Sebesvari, directeur adjoint de l’Institute for Environment and Human Security de l’université des Nations unies, nous met en garde. « Nous approchons de bord de la falaise et une fois que...
«Libé» a assisté à une des projections de la vidéo documentant les atrocités commises par le Hamas le 7 octobre. Nous avons fait le choix de livrer le détail de ces séquences dont le récit n'est pas accessible au grand public.
Une nouvelle controverse vient bousculer la préparation de la COP28. Une enquête menée sur les chantiers de la prochaine conférence sur le climat révèle que plusieurs ouvriers ont été exposés à des chaleurs extrêmes, les mettant en danger. La COP devrait pourtant être l’occasion d’aborder les risques posés par le changement climatique sur la santé.
L’émission «BFM Politique» a été perturbée et interrompue deux fois ce dimanche 22 octobre par des militants de Dernière rénovation.
In Europa wordt steeds meer schaliegas gebruikt om onze huizen te verwarmen en dat is geen goed nieuws, schrijft Bart Dewaele van de ngo Join For Water. De schaliegaswinning leidt immers tot een ongeziene uitputting van onze watervoorraden.
Après un mois de septembre aux températures record, l'année 2023 sera avec quasi-certitude la plus chaude jamais enregistrée, selon un rapport publié vendredi par l'agence américaine de référence.
La crainte d’une escalade régionale s’intensifie, alimentée par les accrochages entre le Hezbollah libanais et l'armée israélienne et par les lourds soupçons d’une implication en sous-main de l’Iran dans l’attaque du 7 octobre.
Fruits abîmés par le soleil, cultures précoces, arbres en fleurs… Les fortes chaleurs de cet automne ont de multiples effets sur l’agriculture. Dans la Drôme, le constat est accablant.
Les autorités de l’archipel espagnol ont décidé ce mardi 10 octobre de suspendre les cours, de la maternelle jusqu’au lycée, après plusieurs évanouissements et coups de chaud. Le mercure dépasse les 30°C.
« Le fleuve emportant tout, on dit qu’il est violent. Mais nul ne taxe de violence les rives qui l’enserrent. » Bertolt Brecht   Les attaques meurtrières et les enlèvements dont ont été victimes depuis ce 7 octobre 2023 des centaines de civil·es habitant des localités israéliennes proches de la bande de Gaza constituent des crimes de […]
La Disparition du Fleuve Mississippi : Une Conséquence Dire de la Sécheresse et des Températures Élevées - TS2 SPACE
Earth just had the hottest September on record – and by a record-breaking margin, according to leading international datasets which are used by the World Meteorological Organization (WMO) for its State of the Global Climate monitoring reports.
Le mois de septembre 2023 a été plus chaud de 1,75 °C par rapport à un mois de septembre préindustriel, révèle l’observatoire européen Copernicus ce jeudi 5 septembre. L’année 2023 est en passe d’être la plus chaude jamais enregistrée.
Avec +1.128°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de septembre 2023 est de très loin le plus chaud des archives ERA5. Le précédent record de 2020 (+0.63°C) est dépassé de 0.5°C. A trois mois…
L’Hexagone va vivre une deuxième période de chaleur exceptionnelle pour octobre, à partir de ce week-end. Christine Berne, de Météo France, explique que la hausse de la fréquence de ces épisodes automnaux peut avoir de graves conséquences.
Des records de températures sont prévus, lundi 2 octobre en France, au lendemain d'une chaleur déjà inédite pour un mois d'octobre, avec 32 à 34 degrés attendus dans le centre et le sud-ouest, et jusqu'à 36 dans le Béarn, prévient Météo-France.
Alors qu’un épisode de chaleur exceptionnellement tardif sévit dans l’Hexagone ce lundi 2 octobre, les températures ont été particulièrement élevées dans le Sud-Ouest, où les 35 °C ont été dépassés.
Une vague de chaleur historique a frappé la péninsule ibérique ce week-end avec des températures dépassant les 32°, a annoncé lundi l'agence météorologique nationale espagnole (Aemet).
Un été sans fin ? L’année 2023 continue de battre tous les records de température, sous l’effet du changement climatique. En France, jamais un mois de septembre n’a été aussi chaud. Et octobre semble déjà prendre la même tournure.
Les températures maximales seront supérieures de près de 10 °C aux normales de saison sur une grande partie du pays, prévoit Météo-France.
Après un mois de septembre déjà historiquement chaud, la France débute octobre par un épisode de chaleur "exceptionnel" selon Météo-France avec, dimanche et lundi, des températures inédites pour ce mois d'automne.
Le mois de septembre a été le plus chaud depuis le début des relevés en Belgique, en 1833, avec plusieurs records de température battus, a annoncé dimanche l'Institut royal météorologique (IRM), soulignant aussi qu'il a été "particulièrement ensoleillé", avec peu de journées de précipitations.
Des records de température, avec des pics à 35 °C, sont attendus en ce début de mois d’octobre. Des chaleurs automnales amenées à se répéter, explique Tristan Amm, de Météo-France.
D’après l’institut météorologique, les températures mensuelles n’ont jamais été aussi élevées pour un mois de septembre qu’en 2023.
L'été sans fin ? Avec un mois de septembre devenu très largement le plus chaud jamais mesuré en France, Allemagne, Pologne ou encore en Suisse, l'année 2023 continue d'aligner les records en Europe comme dans le reste du monde sous l'effet du réchauffement climatique.
Après un été de chaos climatique, le mois de septembre 2023 sera le plus chaud jamais enregistré en France.
Le président Emmanuel Macron a annoncé lundi sa volonté de tripler le nombre de pompes à chaleur produites sur le sol français d'ici 2027, à un million d'unités par an, dans le cadre de la planification écologique du gouvernement pour réduire les émissions de CO2 du pays.1 Qu'est-ce qu'une pompe à chaleur ?
De Vlaamse Regering wil dat vanaf 2029 geen nieuwe wagens met verbrandingsmotoren meer verkocht worden. De Barometer Elektrisch Autorijden, die Bond Beter Leefmilieu vandaag publiceert, toetst deze doelstelling af aan de hand van vijf cruciale parameters: de betaalbaarheid en het marktaandeel van de elektrische wagens, het aantal en de spreiding van de laadpalen en de uitfasering van fossiele wagens. “Aan de huidige trend is slechts 46% van de nieuwe wagens volledig elektrisch in 2029.”
De wereld moet een flinke inhaalbeweging maken als we de klimaatdoelen van Parijs willen halen, blijkt uit cijfers van consultancybedrijf PwC. Vanaf nu moet de uitstoot elk jaar 17,2% dalen – of zeven keer sneller dan het huidige tempo.
Qui aurait pu prédire que le talon d’Achille du chalutage était sa dépendance structurelle au pétrole ? Qui aurait pu prédire que le chalutage était condamné à disparaître dès lors que l’augmentation des prix du carburant allait le rendre non rentable ? Qui aurait pu prédire que la guerre en Ukraine allait se prolonger et provoquer une hausse continue des cours du pétrole sur les marchés mondiaux ? Qui aurait pu prédire que les gouvernements n’allaient pas pouvoir indéfiniment subventionner l’achat de gasoil ?
De wereld moet een flinke inhaalbeweging maken als we de klimaatdoelen van Parijs willen halen, blijkt uit cijfers van consultancybedrijf PwC. Vanaf nu moet de uitstoot elk jaar 17,2 procent dalen - of zeven keer sneller dan het huidige tempo.