Plastiques

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« La production effrénée de plastiques engendre une pollution aux impacts croissants, qui entraînera des coûts considérables à mesure que les crises qu’elle suscite se multiplieront. En ce qui concerne la crise climatique, l’industrie plastique est responsable de 5,3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (chiffres de 2019). Si rien ne change, ces émissions pourraient doubler, voire tripler d’ici 2050. »
Source : The Conversation

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2025

En Europe, au moins 28 % des décharges seraient situées en zones inondables. Des dépôts qui polluent les eaux avec des métaux lourds et des microplastiques. Reporterre a enquêté avec The Guardian, Investigate Europe et Watershed Investigations sur ce risque écologique et sanitaire majeur.
Entre 1950 et 2020, environ 32 millions de tonnes de plastique se seraient accumulées dans les océans. Face à cette menace pour la vie marine et le climat, des chercheurs ont mis au point un robot capable d'identifier et de ramasser les déchets au fond des océans grâce à l'intelligence artificielle.
Des chercheurs chinois viennent de franchir une étape décisive dans la quête d’un plastique à la fois durable, performant et biodégradable. En exploitant les propriétés uniques du bambou, ils ont mis au point un matériau révolutionnaire capable de rivaliser avec les polymères issus du pétrole tout en se décomposant naturellement en moins de deux mois.
L’analyse post-mortem de plusieurs milliers de tortues, oiseaux et mammifères marins révèle que l’ingestion de plastique est un phénomène répandu et que quelques débris peuvent provoquer la mort.
La planète étouffe sous le plastique et même l’ONU n’a pas réussi à s’entendre pour y mettre fin. Après l’échec des négociations à Genève, les pigeons sont allés sur le terrain. Dans les rayons des supermarchés, le plastique est partout — jusque dans les fruits et légumes “prêts à l’emploi”. Alors, que valent vraiment les promesses des grandes enseignes face à cette marée qui ne cesse d’enfler ?
Chaque jour, nous consommons des légumes que nous considérons comme sains et naturels. Pourtant, de nouvelles recherches mettent en évidence un problème inquiétant : même les produits frais peuvent être infiltrés par des particules de plastique si petites qu’elles échappent à l’œil nu. Une étude récente menée par l’Université de Plymouth révèle en effet que des nanoplastiques présents dans le sol peuvent pénétrer dans les parties comestibles des légumes, ce qui ouvre la voie à une exposition alimentaire insoupçonnée à cette pollution omniprésente.
De l’air que nous respirons à l’eau que nous buvons, les microplastiques sont omniprésents dans notre environnement. Ce deuxième épisode de notre série dresse l’état des connaissances sur les sources d’exposition à ces particules et les moyens de les éviter. (2/3)
Le gouvernement souhaite taxer les emballages et bouteilles en plastique non recyclés. Pour s’y opposer, les industriels du secteur trouvent des soutiens jusque chez les députés macronistes, au grand dam des associations environnementales.
C'est un granulé de plastique, rond et translucide le plus souvent, de 5 mm en moyenne, qui pris isolément semble inoffensif. Mais ce roi de l'évasion voyage en bande et quand ils se déversent par millions dans l'océan, il est quasiment impossible de les ramasser et d'enrayer leurs dégâts. Leur nom officiel? Granulés plastiques industriels ou GPI. Ils sont aussi appelés pellets ou "larmes de sirènes". Ces GPI sont les premiers maillons de la chaîne de fabrication du plastique, "l'intermédiaire entre le pétrole principalement et les produits plastiques finis", explique à l'AFP Kevin Tallec, du Cedre (organisme expert en pollution des eaux), docteur en biologie marine. L'usine est le milieu naturel de cette microbille qui, fondue avec des milliers d'autres, deviendra bidon, barquette ou tout autre objet plastique. Elle est produite par les géants de la pétrochimie, puis livrée par bateau ou camion aux plasturgistes qui la transforment.
"Une bombe à retardement": pour Ika Paul-Pont, écotoxicologue au Laboratoire des sciences de l'environnement marin (Lemar), entre sa "production exponentielle", "l'absence de gestion de fin de vie des déchets" et "sa haute toxicité", le plastique fait peser de gros risques sur l'environnement et les écosystèmes marins. "Nous ne mesurons pas encore l'étendue des dégâts de ce matériau et de sa toxicité, liée à ses composants chimiques, une boîte noire, avec 16.000 additifs dont environ un quart sont considérés comme préoccupants", développe auprès de l'AFP la directrice de recherche au CNRS qui, depuis 12 ans, étudie au sein de l'université de Brest les effets du plastique sur les invertébrés marins, et plus spécialement les mollusques bivalves comme les huîtres. "Quand nous avons commencé il y a une quinzaine d'années, nous pensions que c'était un matériau assez simple, que le seul problème était l'ingestion ou l'étranglement mais plus on l'étudie et plus on se rend compte de sa complexit
Principal composant des déchets marins, le plastique, charrié par les fleuves le plus souvent, arrive par millions de tonnes depuis des décennies dans l'océan. Histoire d'une submersion annoncée. - Une production exponentielle
Sur le plastique recyclé, autant que sur les polymères vierges, la Chine gagne du terrain. Une production à bas coût qui vient en concurrence directe avec l’industrie du recyclage européenne, au point de mettre en péril plusieurs sites et projets français.
Traversées par le Rhône, les eaux du lac Léman ne sont pas aussi propres qu’elles semblent l’être. Depuis sa source, un glacier au cœur des Alpes suisses, le fleuve est déjà pollué aux microplastiques. Vert a cherché à comprendre pourquoi, dans le troisième et dernier épisode de notre série en trois volets, «Méditerranée, le syndrome du fleuve plastique».
Des serres agricoles aux bouteilles d’eau, en passant par la recette du pain de mie, le plastique a transformé en profondeur toute l’industrie agroalimentaire. Face au problème grandissant de la pollution plastique, on peut s’inspirer, à travers l’approche des « métabolismes urbains », de ce qui était fait au début du XXe siècle.
Issus à 99 % du pétrole, les plastiques alimentent la crise écologique et climatique tout au long de leur cycle de vie. Derrière l’image trop familière des déchets qui polluent les rivières puis les océans, la production et le recyclage des plastiques sont aussi source d’émissions considérables de gaz à effet de serre, de quoi compromettre les efforts mondiaux de réduction des émissions. Surtout, les plastiques, un débouché du pétrole, entretiennent la dépendance de l’économie aux énergies fossiles. Le risque serait qu’ils deviennent la planche de salut des industriels de la pétrochimie à l’occasion de la COP30 sur le climat, qui se déroulera du 10 au 21 novembre 2025, à Belem, au Brésil.
Chaque jour, sans même le savoir, vous ingérez l’équivalent d’une carte de crédit en microplastiques. Ces particules invisibles ne se contentent pas de traverser votre organisme : elles modifient profondément l’écosystème bactérien de votre intestin, avec des conséquences que la science commence tout juste à comprendre. Une étude autrichienne présentée ce mois-ci révèle pour la première fois comment ces fragments de plastique reprogramment littéralement votre flore intestinale.
La production européenne de plastique est "au bord du gouffre" et son poids dans un marché mondial en hausse constante continue de s'éroder, a assuré mercredi l'organisation professionnelle Plastics Europe, en appelant à l'aide les autorités politiques européennes et nationales. L'Europe a produit plus de matières plastiques en 2024 qu'en 2023, 54,6 millions de tonnes (+0,4%). Mais l'année précédente avait été marquée par une forte baisse et sur le long terme le déclin est notable (62,3 millions de tonnes produits en 2018), selon le bilan annuel rendu public mercredi par Plastics Europe.
On parle souvent de “continents de plastique”… mais la réalité est bien plus surprenante (et inquiétante). La majorité du plastique des océans n’est pas là où on pense. 🧐 Dans cette vidéo, on suit le parcours d’un simple déchet de Nantes jusqu’aux profondeurs marines, pour comprendre où disparaissent les 99% de plastiques invisibles. Microplastiques, nanoplastiques, pollution des fonds marins, impacts sur la santé et sur le climat : le problème est partout, et il nous concerne directement. Alors, qui est vraiment responsable de cette pollution ? Et surtout, comment peut-on agir pour stopper l’hémorragie ?
Près de la métropole lyonnaise, 900 microplastiques transitent chaque seconde dans le Rhône. Ici, les répercussions environnementales sont immédiates et en partie dues aux rejets des industriels du secteur. Cette pollution se retrouve même dans la mer, à 300 kilomètres de là. Voici le deuxième épisode de notre série en trois volets «Méditerranée, le syndrome du fleuve plastique».
Des chercheurs ont développé un système pouvant capturer le CO₂ présent dans l’eau de mer et de le convertir en précurseurs de plastique biodégradable. Basé sur une conversion électrochimique facilitée par une bactérie marine génétiquement modifiée, le procédé atteindrait un rendement de 70 % pour une consommation d’environ 3 kWh par kilogramme, ce qui permettrait de réduire le coût de capture du CO₂ par rapport aux systèmes actuels.
Et si une seule invention permettait de s’attaquer à deux des plus graves crises environnementales du siècle ? C’est le pari d’une équipe de chercheurs de l’Université de Copenhague, qui vient de dévoiler un matériau capable de capturer le dioxyde de carbone tout en recyclant les plastiques les plus polluants. Une avancée qui pourrait bien changer la donne dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution des océans.
Hausse de la température de surface, pollution plastique et perte de la biodiversité… Toutes les zones de l’océan sont désormais affectées par les activités humaines, selon un rapport du programme européen Copernicus Marine.
Le service européen Copernicus publie ce mardi son grand rapport annuel sur l'état de l'océan. Produite par plus de 70 scientifiques, cette évaluation mondiale alerte sur la crise écologique multiforme qui touche les mers en chaque point de la planète.
En août 2025, le sommet de Genève sur la pollution plastique a encore échoué à négocier un traité international. En cause, notamment : des désaccords sur le recyclage et ses limites. Une question au cœur d’une récente expertise scientifique collective portée par le CNRS et l’Inrae.
Adopté il y a deux ans par les états membres des Nations Unies, le traité mondial de protection de la haute mer nécessitait la ratification de soixante pays pour enfin entrer en vigueur. C’est désormais chose faite avec la récente signature du Maroc. Que dit ce texte et quelles mesures seront possibles après son application en janvier 2026 ?
Dernièrement, un média a publié une infographie très parlante concernant la pollution plastique des océans. En effet, le document se basant sur des données relatives à la dernière décennie distingue les pays en fonction de leurs quantités de plastique finissant dans les océans. Sans grande surprise, les plus gros pollueurs se trouvent en majorité en Asie.
Une méta-analyse portant sur 62 études révèle que les microplastiques peuvent altérer la santé osseuse de diverses manières. Ils peuvent, par exemple, s’incruster profondément dans les tissus osseux, tels que la moelle, et en perturber des processus essentiels comme le renouvellement cellulaire et la croissance des os. Les chercheurs suggèrent que cela pourrait contribuer à expliquer la hausse de la prévalence de l’ostéoporose observée ces dernières décennies.
Face à ce constat inquiétant, les chercheurs tentent de comprendre ce qui alimente cette hausse inattendue. Et plusieurs pistes se dessinent.
Dans cette mer, d’ici à 2050, les déchets plastiques pourraient y être aussi nombreux que les poissons. Si la cité phocéenne est le symbole de cette pollution, elle n’en est pas la seule responsable. Pour comprendre, Vert a enquêté en remontant les flots du Rhône. Voici le premier épisode, à Marseille, de notre série en trois volets «Méditerranée, le syndrome du fleuve plastique».
Leurs responsabilité dans l'échec des conférences sur le climat ou le plastique est de plus pointée du doigt. Quelles sont les solutions?