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2024

Les clés du changement de modèle énergétique viennent de la combinaison des actions suivantes : laisser les stocks de pétrole, de gaz et de charbon sous terre ; stimuler les économies d’énergie ; électrifier les transports et l’ensemble de l’activité productive exigeante en énergie ; changer les sources en remplaçant les combustibles fossiles et nucléaires par des combustibles renouvelables (solaire, éolien, géothermique, marémotrice, etc.). Avec un développement particulier de la production décentralisée et de la production d’énergie, des systèmes de transport et de distribution de propriété publique et sociale dans un modèle qui prend en compte à la fois la dimension de la coordination des ressources pour permettre des synergies et des économies, et celle de la décentralisation pour rapprocher les décisions des individus et des communautés dans leurs facettes de producteurs et de consommateurs, pouvoir promouvoir la souveraineté et la démocratie dans les affaires des énergies qui satisfont les besoins.

2023

L’été 2023 s’annonçait comme le premier véritable été post-pandémique. Après trois ans de crise sanitaire, nous pouvions espérer un certain retour à la normale. Mais les feux de forêt qui ont frappé le Québec tout au long de la saison chaude nous ont rappelé qu’une crise encore plus grande se profile à l’horizon : celle liée aux changements climatiques. Tout comme la crise sanitaire, la crise climatique touche directement les milieux de travail. En ce sens, elle interpelle le mouvement syndical, qui peut prendre des mesures pour y faire face.
Mégafeux hors de contrôle au Canada, records de température à la surface des océans, glaces de l’Arctique disparaissant plus vite que prévu... Les dérèglements climatiques s’amplifient à un rythme inouï. Alors que l’habitabilité de notre planète est menacée, l’inaction des États perdure.
La crise écologique est déjà la question sociale et politique la plus importante du XXIe siècle, et le deviendra encore plus dans les mois et les années à venir. L’avenir de la planète, et donc de l’humanité, sera décidé dans les décennies à venir. Comme l’explique le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, si la température moyenne mondiale dépasse de 1,5 °C la période préindustrielle, il y a un risque de déclencher un processus irréversible et catastrophique de changement climatique.
La décroissance identifie et critique la croissance comme fondamentale pour le système capitaliste. La croissance enrichit les propriétaires et les riches, laissant le reste de l’humanité derrière lui avec des conséquences environnementales dévastatrices. Paul Fleckenstein, membre de Tempest, interviewe Gareth Dale sur la politique de la décroissance et la critique de l’idéologie de la croissance dans la société capitaliste.
L’ouragan Idalia a laissé une traînée d’inondations et de destructions de la Floride aux Carolines, inondant les villes côtières et laissant plus de 300 000 clients dans la région sans électricité. Idalia a touché terre en tant qu’ouragan de catégorie 3 et a ensuite été rétrogradé en tempête tropicale. C’était l’ouragan le plus puissant à frapper la section Big Bend de la Floride en plus de 125 ans.
Les membres des communautés autochtones, premiers lanceurs d’alerte concernant la consommation de combustibles fossiles, deviennent aujourd’hui, sous l’effet du dérèglement climatique, des déplacés sans espoir de retour.
Pour le gouvernement Trudeau, il serait possible de lutter contre le réchauffement climatique tout en exploitant le pétrole tiré des sables bitumineux, d’en développer la production et de l’exporter sur les divers marchés internationaux. Voilà la politique que ce gouvernement défend et qui se concrétise par le soutien à l’expansion de l’exploration et de l’exploitation des hydrocarbures.
On sait qu’une partie des extrêmes droites contemporaines, comme le FN/RN en France, tentent depuis quelques années de verdir leurs positions en affirmant que le nationalisme, en particulier la fermeture des frontières, seraient la solution enfin trouvée au basculement climatique. On sait moins que les sensibilités proprement écofascistes – qui se renforcent à mesure que s’approfondit la crise environnementale – ne sont pas nées dans un rapport d’extériorité radicale à l’écologie.
En l’espace de quelques années, le débat sur la façon d’encadrer les Big Tech est devenu un sujet de premier plan, discuté dans tout le spectre politique. Pourtant, jusqu’à présent, les propositions de régulation ne tiennent pas compte des dimensions capitalistes, impérialistes et environnementales du pouvoir numérique, qui, ensemble, creusent les inégalités mondiales et poussent la planète vers l’effondrement. Nous devons de toute urgence construire un écosystème numérique écosocialiste. Mais à quoi cela ressemblerait-il et comment pouvons-nous y parvenir ?