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2022
Comment protéger des espaces naturels sans compromettre les modes de vie et les droits des communautés locales ? C’est la question que pose Marine Gauthier, experte en gouvernance forestière et climatique.
Pour Catherine Le Gall, journaliste et autrice de l’Imposture océanique, le concept d’économie bleue s’est imposé comme un modèle durable d’exploitation des océans alors que ceux-ci seraient déjà à bout de souffle. Selon elle, cette approche économique de la protection des mers a été insufflée par les grands intérêts capitalistes, qui défendent le développement d’activités maritimes au détriment des pêcheurs et des communautés locales.
2021
Le changement climatique impacte déjà les sociétés africaines, mais il est peu probable qu’il entraîne une hausse massive des migrations vers l’Europe. Les contraintes financières et les coûts migratoires sont tels qu’il devrait surtout amplifier les migrations internes et intra-régionales.
Micro-particules, additifs chimiques, enchevêtrements de déchets… la présence massive du plastique dans les océans a de nombreux effets sur les milieux marins. Si les scientifiques n’en mesurent pas encore tous les ravages, des solutions pourraient déjà être appliquées.
Le couple océan-climat, stabilisé depuis 8000 ans, est remis en question par les activités humaines. Pour Catherine Jeandel, océanologue géochimiste au laboratoire d’études en géophysique et océanographiques spatiales (Legos) et directrice de recherche au CNRS, il est urgent de réduire les émissions de carbone pour maintenir l’équilibre entre l’océan et l’atmosphère.
Qu’est-ce que les montagnes ont à nous apprendre sur la crise climatique en cours ? C’est la question que pose Bernard Francou, glaciologue et auteur du livre Coup de chaud sur les montagnes (2021, éditions Paulsen) avec sa co-auteure, la climatologue Marie-Antoinette Mélières. Pour lui, étudier les conséquences du changement climatique en montagne permet de comprendre les mutations futures de notre environnement global.
Assemblée populaire du Rhône à Arles fin août, Assemblées de la Loire à Tours ce mois-ci… Les imaginations bouillonnent pour trouver des moyens de représenter les intérêts des fleuves en « retournant les points de vue anthropocentrés ».
Publié à l’occasion du troisième anniversaire de la première grève scolaire pour le climat lancée par Greta Thunberg, un rapport de l’UNICEF assure que plus d’un milliard d’enfants sont « très fortement exposés » aux impacts de la crise climatique. Une situation qui met en péril leur santé et leurs droits, et à laquelle il convient même d’ajouter d’autres types d’expositions, d’ordre psychologique et politique.
La végétalisation de la ville et sa biodiversité sont indispensables pour rendre les cités de demain plus vivantes et, par là, plus vivables. Mais si la plupart des collectivités ont intégré cette réflexion, les actions ne suivent pas toujours. Plaidoyer pour un véritable « urbanisme écosystémique ».
Les scénarios de transition bas carbone de l’Agence internationale de l’énergie prévoient une augmentation de la demande de métaux critiques. En effet, la construction d’un panneau solaire ou d’une éolienne peut nécessiter plus d’une dizaine de ressources minérales différentes. Or, cet accroissement des besoins ne pourra pas être immédiatement compensé par l’ouverture de nouvelles mines. Le développement de nouvelles capacités d’extraction est en effet un processus long et coûteux.
l’Afrique : le continent connaît déjà davantage de phases de chaleur extrême, davantage de sécheresse mais aussi de précipitations exceptionnelles que dans un passé récent. Ces phénomènesvont inexorablement se renforcer Ils interviennent qui plus est dans des sociétés particulièrement vulnérables à ces bouleversements.
La déforestation perturbe la circulation des agents pathogènes et favorise l’émergence de nouvelles maladies. Mais les recherches sont encore rares et la connaissance manque pour comprendre ces phénomènes complexes. Entretien avec deux spécialistes.
Faut-il mettre la forêt sous cloche pour la conserver ? Déplacer des populations pour créer des aires protégées ? Interdire certaines pratiques traditionnelles de chasse ou de culture sur des terres coutumières ? Armer des écogardes pour faire respecter les règles ? Si la sanctuarisation d’espaces naturels est envisagée comme rempart à la sixième extinction de masse du vivant, elle n’est pas sans poser des questions complexes. Les zones riches en biodiversité, susceptibles d’obtenir un statut spécial de protection, sont précisément celles où vivent des peuples autochtones. Pourtant, cette relation millénaire continue de faire l’objet de vives discussions.
L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime la perte nette de forêts à 178 millions d’hectares depuis 1990. Si le rythme de déforestation a ralenti sur la décennie 1990-2000, 10 millions d’hectares de forêt ont disparu chaque année entre 2015 et 2020. Cette tendance menace de nombreuses espèces végétales et animales et pèse fortement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
La diminution progressive des écosystèmes intacts, qui disparaissent sous l’effet du feu ou du défrichement notamment, est dangereuse à tous égards. Avec la disparition et la dégradation des forêts, les services écosystémiques indispensables à la régulation du climat, au maintien des paysages et des ressources en eau, se réduisent considérablement. Sur les images satellites dont nous disposons, de nombreuses forêts ressemblent désormais à des quartiers de ville sillonnés par des routes. Ces routes et pistes forestières sont entretenues pour permettre l’exploitation du bois. De gros engins, tels que des abatteuses ou des transporteurs de bois de plus en plus imposants, ont pénétré dans les forêts, en vertu d’une logique de rentabilité économique. Or, la fragmentation de ces espaces pose un problème majeur pour les écosystèmes.
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Si le prix du carbone s’appliquait à l’ensemble des pays, sans frontières, les règles du jeu seraient identiques pour tous. À l’inverse, un prix du carbone appliqué à une seule zone peut impacter les échanges commerciaux. Il risquerait d’inciter les entreprises à délocaliser les émissions vers les régions sans tarification carbone plutôt qu’à les réduire. C’est le risque dit de « fuites de carbone », qui soulève la question du lien entre la politique climatique de l’Union européenne (UE) et sa politique commerciale.
L’Union européenne a introduit en 2005 le système d’échange de quotas d’émission plus communément appelé « marché carbone ». Quel bilan peut-on en tirer aujourd’hui ? Premier volet de notre série « Quinze ans de marché carbone, pour quoi faire ? ».
Les chiffres de la FAO pour l’année 2021 indiquent que l’élevage est responsable de 50 % des émissions de méthane dans le monde, de 24 % des émissions de protoxyde d’azote et de 26 % des émissions de dioxyde de carbone (tous des gaz à effets de serre). Des chiffres qui interrogent : faudrait-il ne pas manger de viande pour sauver la planète ?