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Les négociations sur un accord de prévention et de lutte contre les pandémies sont prolongées au maximum pour un an, afin de surmonter les différends et sauvegarder les acquis, ont décidé les pays membres de l'OMS samedi à Genève.
Après plus de deux ans de travail pour tenter d'arracher un traité sur la prévention et la lutte contre les pandémies, les négociations ont pris fin vendredi, sans accord.
La 4ᵉ session de négociations internationales (INC 4) pour parvenir à un traité contre la pollution plastique se déroule actuellement au Canada. Les 175 pays réunis à Ottawa ont jusqu’au 29 avril pour avancer sur une version du traité. Le document provisoire de travail (zero draft), tel qu’il a été élaboré lors de la 3ᵉ session à Nairobi, ressemble pour l’heure surtout à un catalogue de toutes les options possibles sur lesquelles il va falloir trancher. 196 lobbyistes inscrits aux débats Deux blocs s’opposent (...)
Des microplastiques dans notre eau de bouteille. Et donc dans notre corps. C’est l’une des dernières alertes qui a retenti dans les médias. Le plastique est nocif pour notre planète et pour notre santé. On le sait, et pourtant sa production continue à augmenter. 174 pays négocient en ce moment à Ottawa (Canada) pour mettre le holà, via un traité international contraignant visant à réduire la pollution plastique. En principe, du moins.
Parvenir au premier traité mondial contre la pollution plastique : c'est le but des négociations internationales qui reprennent mardi à Ottawa, au Canada, mais de nombreux points de désaccord restent encore à trancher. L'objectif fixé en 2022 est de finaliser ce texte d'ici la fin de l'année pour lutter par des mesures concrètes contre la prolifération de déchets qui inondent la nature, du fond des océans au sommet des montagnes.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre les déchets plastiques, qui inondent la nature du fond des océans au sommet des montagnes, ont repris mardi à Ottawa au Canada. "Le message est clair. Le monde compte sur nous pour mettre en place un nouveau traité qui guidera les actions et la coopération internationale nécessaires pour un avenir sans pollution plastique" a déclaré Luis Valdivieso, le président du Comité international de négociations (INC) de l'ONU-Environnement.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, qui inonde la...
Le mercredi 10 avril, les députés européens ont donné leur feu vert au “pacte migratoire” qui réforme la politique des 27 États membres en matière de gestion des flux de demandeurs d’asile. Un changement longuement attendu, mais qui est loin de satisfaire tout le monde.
Jeudi 14 décembre, réunis dans le cadre du Conseil européen, les leaders des 27 États membres ont décidé que les négociations officielles pour faire entrer Kiev dans l’UE pouvaient commencer.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï. Le dernier projet d'accord mis sur la table est jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Un accord sur la fin du charbon, du pétrole et du gaz reste à trouver à la COP28 à Dubaï, mais les négociations s'accélèrent vendredi à Dubaï dans une atmosphère trépidante, le président émirati Sultan Al Jaber et les ministres des pays s'engageant pour la dernière ligne droite.- Pas encore pessimistes -"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé Sultan Al Jaber vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.
Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a tancé mercredi les pays en négociations à la COP28 à Dubaï, les accusant de camper sur leurs positions à six jours de la fin prévue de la conférence."Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a dénoncé un sévère Stimon Stiell dans une courte conférence de presse.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question? Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'énergie.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Sur la défensive, le président émirati de la COP28 a réaffirmé lundi respecter la science climatique, qui préconise une baisse abrupte des émissions de gaz à effet de serre, mais le sort précis des énergies fossiles pour atteindre cet objectif était toujours loin d'être tranché. "Nous sommes ici parce que nous croyons et nous respectons la science", a déclaré Sultan Al Jaber dans une conférence de presse, à laquelle il avait convoqué Jim Skea, le président du Giec, le groupe d'experts climatiques mandatés par l'ONU.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuses négociations sur les moyens de parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler les renouvelables -C'est l'objectif qui a le vent en poupe: plus de la majorité des nations, au moins 118, veulent tripler les capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) et doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030.
Le 30 novembre marque le début de la COP28, une nouvelle saison de négociations climatiques mondiales. Malgré l’attention médiatique croissante sur ce rendez-vous annuel, une question persiste : l’effervescence réussira-t-elle à convaincre les pays de mettre en place des actions significatives pour protéger le climat ?
La 28e édition de la Conférence des Parties sur les changements climatiques s’ouvre aujourd’hui aux Émirats arabes...
Lors du sommet à Dubaï, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre, les négociations climatiques feront l’objet de vives discussions entre des blocs de pays regroupés par intérêts.
Les négociations sur le climat font l'objet d'un bras de fer diplomatique continuel entre des blocs de pays regroupés par intérêts, mais parfois aussi divisés par les tensions géopolitiques.
Les mesures annoncées pour faciliter la présence des peuples autochtones à la COP28, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, sont insuffisantes, estime sur le site de “Radio-Canada” la directrice d’Indigenous Climate Action. Elle veut plus : une voix dans le processus décisionnel.
Etats et industriels de la pétrochimie ont tenté pendant une semaine de concrétiser le premier traité mondial sur les déchets plastiques, en vain. Les ONG environnementales accusent certains pays d’avoir bloqué les maigres progrès.
Les négociations pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique ont débuté lundi au Kenya. Un large consensus existe sur la nécessité d'un traité, mais les positions divergent entre les différents pays, les défenseurs de l'environnement et les industriels du plastique.
Des représentants de 175 pays et des industriels de la pétrochimie se retrouvent à partir de lundi 13 novembre au Kenya pour tenter de négocier un traité mondial inédit sur les déchets plastiques.
La concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques, revendication incontournable des pays en développement, s'impose à Abou Dhabi comme la question la plus urgente à résoudre d'ici la COP28, avant l'âpre débat attendu sur la fin des énergies fossiles.Dans les couloirs feutrés de l'Emirates Palace, fastueux complexe hôtelier en bord de mer, quelque 70 ministres sont réunis jusqu'à mardi soir pour un savant ballet diplomatique à huis clos.
La concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques, revendication incontournable des pays en développement, s'est imposée mardi à Abou Dhabi comme la question la plus urgente à résoudre d'ici la COP28, avant l'âpre débat attendu sur la fin des énergies fossiles.
Après l'échec de la dernière réunion sur le fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique, la France et le Bangladesh ont été chargés de lancer "une nouvelle tentative" pour dénouer cet "enjeu crucial" de la COP28.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création de ce fonds, mais restait à en définir sa forme, son siège, ses bénéficiaires et ses contributeurs avant la COP28 à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.
Une réunion cruciale sur les "pertes et dommages" climatiques avant la COP28 s'est séparée sur un constat d'échec, pays du Nord et du Sud n'étant pas parvenus à se mettre d'accord, selon des sources concordantes samedi.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d'un fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Les organisations internationales – COP, Giec, Pnue – ont échoué à préserver le climat, laissant les grosses entreprises orienter les négociations. Une mascarade détaillée par Fabrice Nicolino dans « Le grand sabotage climatique ».
L’exploitation minière des profondeurs de l’océan pourrait devenir réalité d’ici à 2025. La possibilité d’une «pause de précaution», défendue par de plus en plus d’Etats, est débattue en Jamaïque, au siège de l’AIFM.
Sortie des énergies fossiles, financement des pertes et dommages, objectif 1,5°C, triplement des énergies renouvelables... Voici les principaux sujets qui seront à l'ordre du jour de la COP28, le prochain sommet international pour le climat qui se tiendra en décembre à Dubaï. Son président, Sultan Al Jaber, vient de présenter ses objectifs, tandis que des coalitions pour plus d'ambition se forment et que les relations climatiques Chine-États-Unis reprennent.
Face aux vives contestations contre le président de la COP28, patron de la compagnie pétrolière nationale émiratie, le chef de l'ONU Climat Simon Stiell salue "l'éclairage unique" que Sultan al-Jaber apporte aux négociations grâce à son expérience dans les énergies fossiles comme dans les renouvelables.
L’armée du général Bourhane accuse les paramilitaires du général Daglo de ne pas respecter leurs engagements de cessez-le-feu afin d’acheminer de l’aide humanitaire.
Devant les représentants de 175 pays réunis à Paris, Emmanuel Macron, entre autres, a rappelé l’urgence absolue : la réduction de la production de nouveaux plastiques.
Le monde produit aujourd’hui deux fois plus de déchets plastiques qu’il y a vingt ans. Au total, 460 millions de...
La France a organisé à Paris une réunion où ministres et représentants d'une soixantaine de pays débattaient, samedi 27 mai, au siège de l'Unesco, des solutions à la crise mondiale du plastique. Cet avant-sommet vise à préparer la deuxième session de négociations sur le tout premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique, qui se tiendra du 29 mai au 2 juin à l’Unesco. Le sommet réunira les représentants de 175 États afin de définir les premiers contours d'un traité contraignant sur la pollution plastique sous l'égide des Nations Unies.
175 États vont se réunir à Paris pour établir un traité limitant la production et l’utilisation de plastique. Quelques pays, dont la France, défendent un texte ambitieux. Mais les États pétroliers pourraient bloquer tout progrès.
Vers un traité international sur la pollution par les plastiques : enjeux, options, positions de négociations SABINE ROUX DE BEZIEUX ET NATHALIE VAN DEN BROECK Alors que 81 % des produits fabriqués en plastique finissent en déchet en moins d’un an et que sa production devrait doubler d’ici 2050, la pollution plastique, problème planétaire croissant, exige une réponse internationale urgente. Dans ce contexte, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a adopté, en mars 2022, une résolution historique qui a ouvert la voie à la négociation d’un traité mondial pour mettre fin à la pollution plastique. En se saisissant du sujet, le CESE souhaite porter la voix de la société civile organisée dans ces négociations en posant les conditions d’un traité ambitieux dans ses objectifs car juridiquement contraignant.
Dans les années à venir et dans moins d’un an, quand s’ouvrira la campagne pour les prochaines élections parlementaires européennes, le dialogue social, les négociations collectives et diverses autres interactions indispensables entre les intérêts du travail et ceux du capital, devront occuper une place centrale dans les débats, si nous souhaitons éviter la présence de l’extrême droite, comme en Italie ou en Hongrie.
Appel aux 27 Chefs d’État et de gouvernement.
Les profondeurs océaniques sont de nouveau sous le feu des projecteurs. Une nouvelle session de négociations internationales s’est ouverte le 16 mars au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), visant à autoriser ou non l’exploitation minière des océans. Les positions sont tendues entre les pros et les anti-mines sous-marines. D’un côté, les compagnies minières, appuyées par certains États insulaires, poussent pour le démarrage de cette industrie dès cet été. De l’autre, le nombre de (...)
Jeudi 16 mars, Emmanuel Macron reçoit Sultan Al Jaber, président de la COP28 sur le climat et... PDG d’une compagnie pétrolière. Cette nouvelle doit provoquer un « électrochoc », espèrent les auteurs de ce texte. Nicolas Haeringer est activiste climat à 350.org et Maxime Combes est économiste spécialiste des questions climatiques. La présidence de la COP28, qui va héberger les prochaines négociations climatiques internationales en décembre 2023, a été confiée à Sultan Al Jaber. Il est à la fois ministre de (...)
Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
À la COP15 Biodiversité, qui se tient depuis le 7 décembre à Montréal, au Canada, les négociations n’ont pas avancé sur les points majeurs que sont les financements Nord-Sud et l’objectif de protéger 30% de la planète. L’arrivée des ministres de l’Environnement du monde entier pour le segment de haut niveau, jeudi 15 décembre, devrait permettre de donner un coup d’accélérateur. Mais il est d’ores et déjà acté qu’un certain nombre d’éléments ne seront finalisés que l’an prochain à la COP16 en Turquie.
Les États sont réunis à Punta del Este, en Uruguay, du 28 novembre au 2 décembre. L’Union européenne soutient un accord juridiquement contraignant, à la différence des États-Unis.
La COP27 s’est achevée le 20 novembre 2022 dans un climat tendu et mitigé. D’un côté, une victoire historique pour les pays en développement qui attendaient depuis plusieurs décennies la reconnaissance d’un financement pour les pertes et préjudices. D’un autre côté, les décisions finales occultent largement l’urgence d’accélérer la sortie de toutes les énergies fossiles.
Les négociations s'intensifient à deux jours de la fin de la conférence sur le climat, mais elles patinent toujours sur la question d'un fonds d'indemnisation pour les dégâts subis par les pays pauvres. L'annonce d'un possible accord pourrait être reportée à samedi.
Finir le bec dans l’eau. De nombreux·ses observateur·rices espéraient que la 27ème Conférence des parties (COP27) sur le climat lance un élan autour de la préservation des écosystèmes, en amont de la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain. Un espoir douché par l’absence d’attention portée au sujet.
La conférence mondiale de l'ONU sur le climat, dont les négociations patinent notamment sur les questions de financement pour les pays pauvres, sera prolongée jusqu'à samedi, a annoncé vendredi son président égyptien Sameh Choukri.
Le courant passe mal. La 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat est percutée par la crise énergétique mondiale, au point de risquer l’avarie. Retour sur ses origines et la façon dont elle perturbe aujourd’hui les négociations.
A la COP27 de Charm el-Cheikh, les "pertes et dommages" seront l'un des principaux points de tensions diplomatiques entre les pays développés et en développement.
La COP27 qui s'ouvre le 6 novembre prochain à Charm-el-Cheikh, en Egypte, doit permettre d'avancer sur la lutte contre le changement climatique. Mais elle peut aussi être l'opportunité pour la communauté internationale de mettre la pression sur le pays hôte, accusé d'être à l’origine de "l’une des crises des droits humains les plus graves du pays depuis des décennies".
Le financement des pertes et dommages devrait bien être à l'ordre du jour de la COP27, qui se tient à Charm-el-Cheikh du 6 au 18 novembre. Une victoire majeure pour les pays du Sud qui ont tout fait pour maintenir la pression sur l’Égypte, pays hôte du sommet. Mais que désignent les pertes et dommages ? Qui bloque et pourquoi ? Qu'attendre de la COP27 ? Novethic revient sur ce concept clé des futures négociations climatiques.
Malgré des progrès, les négociations menées dans le cadre des Nations unies ont bloqué sur la question du partage des ressources génétiques.
Nouvelle avarie pour le traité destiné à protéger les zones marines extraterritoriales, toujours pas signé après un cinquième round de négociations. Une autre session pourrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année.
Aucun accord n'a été trouvé entre les États membres de l'ONU réunis depuis deux semaines pour s'entendre sur un traité de protection de la haute mer, qui passerait notamment par la création d'aires marines protégées. Greenpeace a dénoncé l'"avidité" de l'UE, des États-Unis et du Canada à garder les ressources génétiques de la haute mer pour eux.
Les États membres de l'ONU sont réunis jusqu'au 26 août pour une cinquième session de négociations qui devraient aboutir à un traité international pour la protection de la haute mer. À l'heure actuelle, ces eaux internationales, pourtant essentielles à la survie de millions d'espèces dont l'espèce humaine, ne disposent pas de cadre juridique. Depuis 2018, les discussions patinent sur plusieurs points sur lesquels les États membres espèrent cette fois trouver des compromis.
Les pays pauvres ont clamé leur "déception" jeudi à la fin de pourparlers censés donner un élan à la prochaine conférence climat de novembre en Égypte, mais qui n'ont débouché sur aucune avancée notable, avec des pays riches taxés "d'hypocrisie" par les militants écolos. Les représentants de près de 200 pays étaient réunis depuis 10 jours à Bonn, siège de l'agence spécialisée onusienne, pour débroussailler comment concrétiser l'ambition affichée il y a six mois, lors de la COP26 de Glasgow.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'ouvre lundi à Vienne avec au programme, un projet de résolution occidentale admonestant l'Iran, sur fond d'impasse des négociations pour restaurer l'accord nucléaire de 2015. Ce texte élaboré par les Etats-Unis et l'E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à "coopérer pleinement" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Les Nations unies mènent d'intenses et discrètes négociations pour libérer des dizaines de millions de tonnes de céréales ukrainiennes et empêcher une crise alimentaire mondiale, a confirmé le coordinateur de l'ONU en Ukraine, faisant part d'un optimisme très prudent.
Le nouveau gouvernement australien veut faire oublier l’attitude de mauvais élève de son pays dans les négociations climat. Il promet de rehausser ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre, un changement de cap bienvenu.
Comment en est-on arrivé là ? Les négociations climatiques devaient permettre d'aboutir à des objectifs contraignants de réduction d'émissions, basées dans un juste partage des efforts pour le climat entre pays ? Alors qu'est-ce qui a foiré ? Pour y voir plus clair, on va remonter dans le temps, et refaire l'histoire des négociations climatiques, de Rio à Paris, en passant par Kyoto et Copenhague.
Elles se suivent et se ressemblent. Vendredi 20 mai, la quinzième COP sur la désertification s’est achevée avec un goût d’amertume, à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Deux semaines durant, les délégués des 196 États réunis à ce sommet ont travaillé à l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour protéger les terres contre la désertification, les sécheresses et l’appauvrissement des sols. Si l’agriculture intensive a été pointée du doigt, rien de concret n’est sorti de ces longues négociations.
Le scandale McKinsey, qui a éclaté pendant la campagne présidentielle, a révélé l’influence des cabinets de conseil dans les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Leur emprise est cependant loin de se cantonner à la France ou au mandat d’Emmanuel Macron ; voilà des années que les cabinets de conseil essayent de peser sur les négociations climatiques.
La Batna, ou meilleure alternative à la solution négociée, permet d’entamer sereinement la discussion. Une chronique signée Tanguy della Faille, médiateur agréé.
Moscou va poursuivre les négociations de paix avec Kiev, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, tout en accusant l'Ukraine de "faire semblant" de discuter et mettant en garde contre le danger "réel" d'une troisième guerre mondiale.
Comment freiner la surchauffe de la planète et enrayer les dégâts et souffrances qu’elle inflige, tant aux humains qu’à la nature ? C’est à cette épineuse question, éminemment politique, que doit répondre le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans un nouveau rapport qui devrait être publié lundi 4 avril, à 17 heures.
Les conditions pour une première rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine depuis le début de l’invasion russe le 24 février, sont désormais « suffisantes » , a affirmé le négociateur en chef ukrainien, à l’issue des négociations.
La question de la "neutralité" de l'Ukraine, l'un des points centraux des négociations avec la Russie pour mettre fin au conflit, est "étudiée en profondeur", a assuré dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une interview à des médias russes.
Nos océans devront encore attendre. Les négociations pour la haute mer, qui se déroulaient du 7 au 18 mars à New York, n’ont pas abouti à un traité. Les 141 États présents devront de nouveau se réunir afin d’accoucher d’un texte permettant de protéger la moitié de notre planète bleue.
Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l’Ukraine se tiendra lundi, a confirmé dimanche soir Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Les négociations climatiques entre États risquent d’être paralysées par la guerre menée par la Russie. Missions entre chercheurs annulées, passes d’armes entre diplomates… Les premières conséquences sont déjà là.
Le mandat de négociations couvre un très large spectre de sujets, de la production du plastique à son utilisation « durable » en passant par la gestion des déchets.
La plus haute instance des Nations unies sur l’environnement a entamé ce lundi un cycle de négociations qui visent à aboutir à un traité international «historique» pour lutter contre la pollution plastique.
Ce dimanche, le Kremlin a réitéré sa proposition et a assuré être prêt à négocier avec l'Ukraine, proposant comme lieu de rencontre Gomel au Bélarus, pays d'où la Russie a envahi son voisin. Une délégation de représentants des "ministères des Affaires étrangères, de la Défense et d'autres services, notamment de l'administration présidentielle est arrivée au Bélarus pour des négociations avec les Ukrainiens", selon le porte-parole de la présidence russe, cité par les agences nationales.
A quelques semaines d'une assemblée environnement de l'ONU qui pourrait lancer des négociations sur un tel accord, le Fonds mondial pour la nature publie un volumineux rapport sur les impacts de la pollution plastique sur les océans, la biodiversité et les écosystèmes marins. Synthèse des conclusions de plus de 2.000 études scientifiques distinctes sur ces questions.
Une rencontre virtuelle des principaux pollueurs mondiaux organisée jeudi par les États-Unis n’a pas permis de relancer une dynamique entravée par les préoccupations nationales des gouvernements.
Les négociations climatiques de la COP26 ont abouti au Pacte de Glasgow, une déclaration jugée décevante par de nombreux observateurs. Le climatologue Jean Jouzel dresse un premier bilan de la COP26 de Glasgow plus nuancé. Lisez notre entretien avec l’ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel pour faire le point sur les négociations climatiques.
Les principaux points du "Pacte de Glasgow sur le Climat" adopté à la COP26, au terme de deux semaines de négociations:
Après deux semaines d'âpres négociations, la COP26 a pris fin, samedi 13 novembre, avec un accord en demi-teinte, déjà largement critiqué et dont le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a lui-même relevé les faiblesses.
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
La présidence britannique de la COP26 tentait samedi de défendre son projet qui selon elle "fait réellement avancer les choses", alors que plusieurs points controversés notamment sur l’aide aux pays pauvres menaçaient de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète.
La COP26 va s’achever à Glasgow après deux semaines de négociations. Décriée pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas permis l’adoption de décisions suffisantes pour répondre à l’urgence et aux défis des pays les plus impactés par le changement climatique.
Après quinze jours de négociations, les États ont adopté sur le fil, samedi, un texte commun à la COP26 pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique.
Le deuxième projet d’accord publié ce vendredi matin à Glasgow assouplit la demande faite aux pays d’accélérer l’élimination progressive du charbon et des énergies fossiles.
La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, est une puissante défenseuse des nations insulaires, particulièrement vulnérables au changement climatique. À Glasgow, elle dynamite les négociations.
Ils auront parlé financements, énergie, jeunesse et transports. Même les forêts et les océans ont eu leur place dans les négociations de Glasgow. L’agriculture, elle, n’aura pas fait date.
Le climat n’est plus aujourd’hui une simple question environnementale : il est devenu un sujet politique incontournable, touchant à la fois à l’équilibre des forces et des pouvoirs, aux modèles de développement, à nos modes de production et de consommation. Il est ainsi le terrain d’interactions complexes entre États.
Après une première semaine riche en annonces plus ou moins significatives, la COP26 entre dans le dur. Les négociations sur le climat, qui doivent s’achever vendredi, deviennent plus techniques. Les dirigeants sont en train de bûcher sur «de nouveaux plans climatiques d’ici 2023 pour maintenir 1,5°C à portée de main, les flux financiers, les règles de reporting et le fonctionnement des marchés mondiaux du carbone», résume l’European Climate Foundation. Avec trois mauvais élèves qui tentent de freiner les actions ambitieuses : l’Arabie saoudite, le Brésil et l’Australie. Libération fait le point sur trois dossiers brûlants.
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
"Le greenwashing est le nouveau déni climatique": l'économiste française Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat et l'une des architectes de l'accord de Paris en 2015, met en garde contre des engagements climatiques dont la plupart restent difficiles à vérifier. "Crédibilité et redevabilité seront les mots clés pour cette semaine" ultime de négociations à la COP26, dit-elle.
Sortie des énergies fossiles dès 2022, absence de la France dans des décisions, manifestations en masse à Glasgow... Alors que s’ouvre la deuxième semaine de négociations de la COP26 en Écosse, retour sur ce qu’il ne fallait pas manquer.
La présence massive des représentants de l’industrie des combustibles fossiles dans les négociations internationales sur le climat inquiète les ONG environnementales, qui demandent des règles plus strictes.
Aucun État ne veut réduire trop drastiquement ses émissions de peur de perdre les avantages économiques et compétitifs liés à une économie carbonée. Ce faisant, c’est le suicide collectif.
Une grande marche a animé les rues de Glasgow ce vendredi après-midi, au cinquième jour de la Conférence des Nations unies pour le climat. A la fin de la manifestation, Greta Thunberg a fustigé l’«échec» de la COP26.
Que dit ce rapport du GIEC et pourquoi est-il si important? Que faut-il en retenir? On vous explique tout, en quelques minutes! Les rapports du GIEC sont au coeur des négociations internationales sur le climat telles que la COP1 à Paris en 2015 et la COP26 à Glasgow en 2021.
Après les grands discours et les quelques annonces - notamment autour de la déforestation et de la lutte contre le méthane - qui ont ponctué le début de la COP26, les négociations rentrent désormais dans le dur. Mais elles risquent d'être particulièrement tendues alors que les pays les moins avancés estiment que les efforts ne sont pas au rendez-vous, notamment en ce qui concerne les 100 milliards de dollars qui devaient leur être versés chaque année à compter de 2020. Ils souhaitent aussi mettre sur la table la question des pertes et dommages.
Depuis, certains de ces engagements climatiques ont été revus, et serviront de base aux négociations entre les 196 pays présents à cette COP. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces nouvelles promesses sont loin d’être suffisantes pour rester sous la barre des 1,5°C, et même des 2°C, laissant présager d’âpres négociations afin d’élever les ambitions climatiques.
Les dirigeants du G20 se sont entendus dimanche sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, avec une formulation plus ambitieuse que dans l’accord de Paris, selon plusieurs sources proches des négociations.
Une centaine de jeunes français triés sur le volet participent à la COP26, qui démarre dimanche à Glasgow, en Écosse. La curiosité de découvrir les coulisses de la diplomatie climatique, une volonté de faire entendre leur voix, le désir d'échanger avec des associations du monde entier… Quatre participants expliquent à France 24 leurs aspirations avant le début de la Conférence.
Il faut cesser de surestimer le pouvoir des COP, selon le politologue François Gemenne : elles restent des négociations sans fin entre États, sur une catastrophe qui a déjà commencé. Elles sont toutefois cruciales et gagneraient, d’après lui, à être ouvertes aux acteurs non étatiques.
Contrairement à la COP25 de Madrid qui est complètement passée sous le radar médiatique (avec l’échec des négociations autour de l’Article 6), l’excitation autour de la COP26 commence tout doucement à monter. Nous pouvons déjà lire que la COP26 sera “décisive”, que c’est “maintenant ou jamais”… Ce qui n’est pas totalement faux.
Sandrine Mathy est économiste de l’environnement au CNRS. Dans cet entretien, elle revient sur les engagements des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les enjeux économiques de la COP26.
"3M a conclu un accord commun pour résoudre les litiges et les négociations en cours liés aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) près de l'usine de 3M à Decatur (Alabama)", a indiqué le groupe dans un communiqué.
La COP26 se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021. Au terme de 2 semaines de négociations entre États, ce sommet pour le climat doit déboucher sur un accord afin de mettre en œuvre l’Accord de Paris. Son ambition est de limiter le réchauffement climatique à 2°C, ce qui demande aux États de renforcer leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Retour rapide sur plus de 30 ans de négociations climatiques, puis bilan et perspectives pour la tant attendue COP26.
La Chine donnera lundi le coup d’envoi de la Cop15 biodiversité, des négociations cruciales pour tenter de restaurer une nature abîmée par l’homme et menacée par le changement climatique, après l’échec de la communauté internationale à agir sur la décennie écoulée.
La Chine donnera lundi le coup d'envoi de la COP15 biodiversité, des négociations cruciales pour tenter de restaurer une nature abîmée par l'homme et menacée par le changement climatique, après l'échec de la communauté internationale à agir sur la décennie écoulée. La 15e Conférence des parties (COP) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations Unies s'ouvrira de manière virtuelle du 11 au 15 octobre, avant la tenue de négociations à proprement parler à Kunming, dans le sud-ouest de la Chine, du 25 avril au 8 mai 2022.
Antonio Guterres, ONU. A un mois de la COP26 sur le climat, les dirigeants de la planète sont pressés de toutes parts d'agir vite et fort pour brider un réchauffement "catastrophique", mais entre crise du Covid-19 et colère des plus vulnérables, les négociations s'annoncent houleuses.
Les attentes envers le prochain cycle de négociations sur les changements climatiques sont très élevées. Trop élevées? Le Détecteur de rumeurs fait le point.
À travers les accords de commerce multilatéraux et bilatéraux, les États ont consenti à réduire de manière démesurée leurs capacités de régulation. L’élargissement progressif de l’agenda des négociations commerciales a eu pour effet de multiplier les règles de discipline auxquelles ils se sont soumis de leur plein gré. Et les accords dits « de nouvelle génération » risquent d’aggraver encore la situation.
Alors que plus de 2 000 scientifiques demandent ce lundi un traité de non-prolifération du charbon, du pétrole et du gaz, la reconnaissance de l’urgence par tous les pays membres des Nations unies est un long chemin.
Cet accord, signé en 1987, a permis d’éviter une augmentation de la température de 2,5 °C. Une réussite en termes de négociations internationales environnementales.
Alors que les catastrophes naturelles en chaîne rappellent l'urgence de lutter contre le réchauffement climatique, les discussions censées préparer la COP26, grand rendez-vous international sur le climat, capotent. Les États ne parviennent pas à se mettre d'accord, ni sur des objectifs clés, comme la limitation du réchauffement à 1,5 °C, ni sur les stratégies pour y parvenir.
Pendant deux ans d'intenses négociations prévues, les émissions mondiales de CO2 continueront pour atteindre un niveau record en 2023. Les citoyens européens ne peuvent plus attendre, il faut agir. Pour atténuer rapidement les conséquences de ces émissions et répondre à la double crise de l'environnement et des inégalités, un fonds d'urgence citoyen fort est nécessaire pour 2022.
Ce projet de taxe numérique doit servir à financer le plan de relance européen, mais Washington estime qu’il sera discriminant pour les géants américains et qu’il risque de faire échouer les négociations sur la fiscalité mondiale des multinationales.
D’après un rapport interne du Giec, les conséquences du réchauffement climatique sont encore plus dramatiques que prévu. À la veille des négociations internationales sur le climat, les scientifiques appellent à un sursaut : « Nous avons besoin d’une transformation radicale. Nous devons redéfinir notre mode de vie et de consommation », alertent-ils.
Malheureusement, force est de constater qu’après des mois de négociations, la loi Climat européenne ne va pas assez loin pour limiter la hausse de la température mondiale à 2°C, encore moins 1,5°C. Pourtant, c’est, selon les scientifiques, l’objectif que nous devons atteindre. La loi Climat a été édulcorée par les lobbys des énergies fossiles et par les gouvernements de l’Union européenne. Elle ne respecte ni les demandes des scientifiques ni les objectifs de l’Accord de Paris.
Egypte, Ethiopie et Soudan n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le barrage éthiopien et la nervosité monte.


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négociations

juin 2024

Les négociations sur un accord de prévention et de lutte contre les pandémies sont prolongées au maximum pour un an, afin de surmonter les différends et sauvegarder les acquis, ont décidé les pays membres de l'OMS samedi à Genève.

mai 2024

Après plus de deux ans de travail pour tenter d'arracher un traité sur la prévention et la lutte contre les pandémies, les négociations ont pris fin vendredi, sans accord.

avril 2024

La 4ᵉ session de négociations internationales (INC 4) pour parvenir à un traité contre la pollution plastique se déroule actuellement au Canada. Les 175 pays réunis à Ottawa ont jusqu’au 29 avril pour avancer sur une version du traité. Le document provisoire de travail (zero draft), tel qu’il a été élaboré lors de la 3ᵉ session à Nairobi, ressemble pour l’heure surtout à un catalogue de toutes les options possibles sur lesquelles il va falloir trancher. 196 lobbyistes inscrits aux débats Deux blocs s’opposent (...)
Des microplastiques dans notre eau de bouteille. Et donc dans notre corps. C’est l’une des dernières alertes qui a retenti dans les médias. Le plastique est nocif pour notre planète et pour notre santé. On le sait, et pourtant sa production continue à augmenter. 174 pays négocient en ce moment à Ottawa (Canada) pour mettre le holà, via un traité international contraignant visant à réduire la pollution plastique. En principe, du moins.
Parvenir au premier traité mondial contre la pollution plastique : c'est le but des négociations internationales qui reprennent mardi à Ottawa, au Canada, mais de nombreux points de désaccord restent encore à trancher. L'objectif fixé en 2022 est de finaliser ce texte d'ici la fin de l'année pour lutter par des mesures concrètes contre la prolifération de déchets qui inondent la nature, du fond des océans au sommet des montagnes.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre les déchets plastiques, qui inondent la nature du fond des océans au sommet des montagnes, ont repris mardi à Ottawa au Canada. "Le message est clair. Le monde compte sur nous pour mettre en place un nouveau traité qui guidera les actions et la coopération internationale nécessaires pour un avenir sans pollution plastique" a déclaré Luis Valdivieso, le président du Comité international de négociations (INC) de l'ONU-Environnement.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, qui inonde la...
Le mercredi 10 avril, les députés européens ont donné leur feu vert au “pacte migratoire” qui réforme la politique des 27 États membres en matière de gestion des flux de demandeurs d’asile. Un changement longuement attendu, mais qui est loin de satisfaire tout le monde.

décembre 2023

Jeudi 14 décembre, réunis dans le cadre du Conseil européen, les leaders des 27 États membres ont décidé que les négociations officielles pour faire entrer Kiev dans l’UE pouvaient commencer.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï. Le dernier projet d'accord mis sur la table est jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Un accord sur la fin du charbon, du pétrole et du gaz reste à trouver à la COP28 à Dubaï, mais les négociations s'accélèrent vendredi à Dubaï dans une atmosphère trépidante, le président émirati Sultan Al Jaber et les ministres des pays s'engageant pour la dernière ligne droite.- Pas encore pessimistes -"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé Sultan Al Jaber vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.
Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a tancé mercredi les pays en négociations à la COP28 à Dubaï, les accusant de camper sur leurs positions à six jours de la fin prévue de la conférence."Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a dénoncé un sévère Stimon Stiell dans une courte conférence de presse.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question? Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'énergie.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Sur la défensive, le président émirati de la COP28 a réaffirmé lundi respecter la science climatique, qui préconise une baisse abrupte des émissions de gaz à effet de serre, mais le sort précis des énergies fossiles pour atteindre cet objectif était toujours loin d'être tranché. "Nous sommes ici parce que nous croyons et nous respectons la science", a déclaré Sultan Al Jaber dans une conférence de presse, à laquelle il avait convoqué Jim Skea, le président du Giec, le groupe d'experts climatiques mandatés par l'ONU.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuses négociations sur les moyens de parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler les renouvelables -C'est l'objectif qui a le vent en poupe: plus de la majorité des nations, au moins 118, veulent tripler les capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) et doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030.
Le 30 novembre marque le début de la COP28, une nouvelle saison de négociations climatiques mondiales. Malgré l’attention médiatique croissante sur ce rendez-vous annuel, une question persiste : l’effervescence réussira-t-elle à convaincre les pays de mettre en place des actions significatives pour protéger le climat ?

novembre 2023

La 28e édition de la Conférence des Parties sur les changements climatiques s’ouvre aujourd’hui aux Émirats arabes...
Lors du sommet à Dubaï, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre, les négociations climatiques feront l’objet de vives discussions entre des blocs de pays regroupés par intérêts.
Les négociations sur le climat font l'objet d'un bras de fer diplomatique continuel entre des blocs de pays regroupés par intérêts, mais parfois aussi divisés par les tensions géopolitiques.
Les mesures annoncées pour faciliter la présence des peuples autochtones à la COP28, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, sont insuffisantes, estime sur le site de “Radio-Canada” la directrice d’Indigenous Climate Action. Elle veut plus : une voix dans le processus décisionnel.
Etats et industriels de la pétrochimie ont tenté pendant une semaine de concrétiser le premier traité mondial sur les déchets plastiques, en vain. Les ONG environnementales accusent certains pays d’avoir bloqué les maigres progrès.
Les négociations pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique ont débuté lundi au Kenya. Un large consensus existe sur la nécessité d'un traité, mais les positions divergent entre les différents pays, les défenseurs de l'environnement et les industriels du plastique.
Des représentants de 175 pays et des industriels de la pétrochimie se retrouvent à partir de lundi 13 novembre au Kenya pour tenter de négocier un traité mondial inédit sur les déchets plastiques.

octobre 2023

La concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques, revendication incontournable des pays en développement, s'impose à Abou Dhabi comme la question la plus urgente à résoudre d'ici la COP28, avant l'âpre débat attendu sur la fin des énergies fossiles.Dans les couloirs feutrés de l'Emirates Palace, fastueux complexe hôtelier en bord de mer, quelque 70 ministres sont réunis jusqu'à mardi soir pour un savant ballet diplomatique à huis clos.
La concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques, revendication incontournable des pays en développement, s'est imposée mardi à Abou Dhabi comme la question la plus urgente à résoudre d'ici la COP28, avant l'âpre débat attendu sur la fin des énergies fossiles.
Après l'échec de la dernière réunion sur le fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique, la France et le Bangladesh ont été chargés de lancer "une nouvelle tentative" pour dénouer cet "enjeu crucial" de la COP28.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création de ce fonds, mais restait à en définir sa forme, son siège, ses bénéficiaires et ses contributeurs avant la COP28 à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.
Une réunion cruciale sur les "pertes et dommages" climatiques avant la COP28 s'est séparée sur un constat d'échec, pays du Nord et du Sud n'étant pas parvenus à se mettre d'accord, selon des sources concordantes samedi.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d'un fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.

septembre 2023

Les organisations internationales – COP, Giec, Pnue – ont échoué à préserver le climat, laissant les grosses entreprises orienter les négociations. Une mascarade détaillée par Fabrice Nicolino dans « Le grand sabotage climatique ».

juillet 2023

L’exploitation minière des profondeurs de l’océan pourrait devenir réalité d’ici à 2025. La possibilité d’une «pause de précaution», défendue par de plus en plus d’Etats, est débattue en Jamaïque, au siège de l’AIFM.
Sortie des énergies fossiles, financement des pertes et dommages, objectif 1,5°C, triplement des énergies renouvelables... Voici les principaux sujets qui seront à l'ordre du jour de la COP28, le prochain sommet international pour le climat qui se tiendra en décembre à Dubaï. Son président, Sultan Al Jaber, vient de présenter ses objectifs, tandis que des coalitions pour plus d'ambition se forment et que les relations climatiques Chine-États-Unis reprennent.

juin 2023

Face aux vives contestations contre le président de la COP28, patron de la compagnie pétrolière nationale émiratie, le chef de l'ONU Climat Simon Stiell salue "l'éclairage unique" que Sultan al-Jaber apporte aux négociations grâce à son expérience dans les énergies fossiles comme dans les renouvelables.

mai 2023

L’armée du général Bourhane accuse les paramilitaires du général Daglo de ne pas respecter leurs engagements de cessez-le-feu afin d’acheminer de l’aide humanitaire.
Devant les représentants de 175 pays réunis à Paris, Emmanuel Macron, entre autres, a rappelé l’urgence absolue : la réduction de la production de nouveaux plastiques.
Le monde produit aujourd’hui deux fois plus de déchets plastiques qu’il y a vingt ans. Au total, 460 millions de...
La France a organisé à Paris une réunion où ministres et représentants d'une soixantaine de pays débattaient, samedi 27 mai, au siège de l'Unesco, des solutions à la crise mondiale du plastique. Cet avant-sommet vise à préparer la deuxième session de négociations sur le tout premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique, qui se tiendra du 29 mai au 2 juin à l’Unesco. Le sommet réunira les représentants de 175 États afin de définir les premiers contours d'un traité contraignant sur la pollution plastique sous l'égide des Nations Unies.
175 États vont se réunir à Paris pour établir un traité limitant la production et l’utilisation de plastique. Quelques pays, dont la France, défendent un texte ambitieux. Mais les États pétroliers pourraient bloquer tout progrès.

avril 2023

Vers un traité international sur la pollution par les plastiques : enjeux, options, positions de négociations SABINE ROUX DE BEZIEUX ET NATHALIE VAN DEN BROECK Alors que 81 % des produits fabriqués en plastique finissent en déchet en moins d’un an et que sa production devrait doubler d’ici 2050, la pollution plastique, problème planétaire croissant, exige une réponse internationale urgente. Dans ce contexte, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a adopté, en mars 2022, une résolution historique qui a ouvert la voie à la négociation d’un traité mondial pour mettre fin à la pollution plastique. En se saisissant du sujet, le CESE souhaite porter la voix de la société civile organisée dans ces négociations en posant les conditions d’un traité ambitieux dans ses objectifs car juridiquement contraignant.

mars 2023

Dans les années à venir et dans moins d’un an, quand s’ouvrira la campagne pour les prochaines élections parlementaires européennes, le dialogue social, les négociations collectives et diverses autres interactions indispensables entre les intérêts du travail et ceux du capital, devront occuper une place centrale dans les débats, si nous souhaitons éviter la présence de l’extrême droite, comme en Italie ou en Hongrie.
Appel aux 27 Chefs d’État et de gouvernement.
Les profondeurs océaniques sont de nouveau sous le feu des projecteurs. Une nouvelle session de négociations internationales s’est ouverte le 16 mars au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), visant à autoriser ou non l’exploitation minière des océans. Les positions sont tendues entre les pros et les anti-mines sous-marines. D’un côté, les compagnies minières, appuyées par certains États insulaires, poussent pour le démarrage de cette industrie dès cet été. De l’autre, le nombre de (...)
Jeudi 16 mars, Emmanuel Macron reçoit Sultan Al Jaber, président de la COP28 sur le climat et... PDG d’une compagnie pétrolière. Cette nouvelle doit provoquer un « électrochoc », espèrent les auteurs de ce texte. Nicolas Haeringer est activiste climat à 350.org et Maxime Combes est économiste spécialiste des questions climatiques. La présidence de la COP28, qui va héberger les prochaines négociations climatiques internationales en décembre 2023, a été confiée à Sultan Al Jaber. Il est à la fois ministre de (...)

décembre 2022

Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
À la COP15 Biodiversité, qui se tient depuis le 7 décembre à Montréal, au Canada, les négociations n’ont pas avancé sur les points majeurs que sont les financements Nord-Sud et l’objectif de protéger 30% de la planète. L’arrivée des ministres de l’Environnement du monde entier pour le segment de haut niveau, jeudi 15 décembre, devrait permettre de donner un coup d’accélérateur. Mais il est d’ores et déjà acté qu’un certain nombre d’éléments ne seront finalisés que l’an prochain à la COP16 en Turquie.

novembre 2022

Les États sont réunis à Punta del Este, en Uruguay, du 28 novembre au 2 décembre. L’Union européenne soutient un accord juridiquement contraignant, à la différence des États-Unis.
La COP27 s’est achevée le 20 novembre 2022 dans un climat tendu et mitigé. D’un côté, une victoire historique pour les pays en développement qui attendaient depuis plusieurs décennies la reconnaissance d’un financement pour les pertes et préjudices. D’un autre côté, les décisions finales occultent largement l’urgence d’accélérer la sortie de toutes les énergies fossiles.
Les négociations s'intensifient à deux jours de la fin de la conférence sur le climat, mais elles patinent toujours sur la question d'un fonds d'indemnisation pour les dégâts subis par les pays pauvres. L'annonce d'un possible accord pourrait être reportée à samedi.
Finir le bec dans l’eau. De nombreux·ses observateur·rices espéraient que la 27ème Conférence des parties (COP27) sur le climat lance un élan autour de la préservation des écosystèmes, en amont de la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain. Un espoir douché par l’absence d’attention portée au sujet.
La conférence mondiale de l'ONU sur le climat, dont les négociations patinent notamment sur les questions de financement pour les pays pauvres, sera prolongée jusqu'à samedi, a annoncé vendredi son président égyptien Sameh Choukri.
Le courant passe mal. La 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat est percutée par la crise énergétique mondiale, au point de risquer l’avarie. Retour sur ses origines et la façon dont elle perturbe aujourd’hui les négociations.
A la COP27 de Charm el-Cheikh, les "pertes et dommages" seront l'un des principaux points de tensions diplomatiques entre les pays développés et en développement.

octobre 2022

La COP27 qui s'ouvre le 6 novembre prochain à Charm-el-Cheikh, en Egypte, doit permettre d'avancer sur la lutte contre le changement climatique. Mais elle peut aussi être l'opportunité pour la communauté internationale de mettre la pression sur le pays hôte, accusé d'être à l’origine de "l’une des crises des droits humains les plus graves du pays depuis des décennies".
Le financement des pertes et dommages devrait bien être à l'ordre du jour de la COP27, qui se tient à Charm-el-Cheikh du 6 au 18 novembre. Une victoire majeure pour les pays du Sud qui ont tout fait pour maintenir la pression sur l’Égypte, pays hôte du sommet. Mais que désignent les pertes et dommages ? Qui bloque et pourquoi ? Qu'attendre de la COP27 ? Novethic revient sur ce concept clé des futures négociations climatiques.

août 2022

Malgré des progrès, les négociations menées dans le cadre des Nations unies ont bloqué sur la question du partage des ressources génétiques.
Nouvelle avarie pour le traité destiné à protéger les zones marines extraterritoriales, toujours pas signé après un cinquième round de négociations. Une autre session pourrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année.
Aucun accord n'a été trouvé entre les États membres de l'ONU réunis depuis deux semaines pour s'entendre sur un traité de protection de la haute mer, qui passerait notamment par la création d'aires marines protégées. Greenpeace a dénoncé l'"avidité" de l'UE, des États-Unis et du Canada à garder les ressources génétiques de la haute mer pour eux.
Les États membres de l'ONU sont réunis jusqu'au 26 août pour une cinquième session de négociations qui devraient aboutir à un traité international pour la protection de la haute mer. À l'heure actuelle, ces eaux internationales, pourtant essentielles à la survie de millions d'espèces dont l'espèce humaine, ne disposent pas de cadre juridique. Depuis 2018, les discussions patinent sur plusieurs points sur lesquels les États membres espèrent cette fois trouver des compromis.

juin 2022

Les pays pauvres ont clamé leur "déception" jeudi à la fin de pourparlers censés donner un élan à la prochaine conférence climat de novembre en Égypte, mais qui n'ont débouché sur aucune avancée notable, avec des pays riches taxés "d'hypocrisie" par les militants écolos. Les représentants de près de 200 pays étaient réunis depuis 10 jours à Bonn, siège de l'agence spécialisée onusienne, pour débroussailler comment concrétiser l'ambition affichée il y a six mois, lors de la COP26 de Glasgow.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'ouvre lundi à Vienne avec au programme, un projet de résolution occidentale admonestant l'Iran, sur fond d'impasse des négociations pour restaurer l'accord nucléaire de 2015. Ce texte élaboré par les Etats-Unis et l'E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à "coopérer pleinement" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Les Nations unies mènent d'intenses et discrètes négociations pour libérer des dizaines de millions de tonnes de céréales ukrainiennes et empêcher une crise alimentaire mondiale, a confirmé le coordinateur de l'ONU en Ukraine, faisant part d'un optimisme très prudent.

mai 2022

Le nouveau gouvernement australien veut faire oublier l’attitude de mauvais élève de son pays dans les négociations climat. Il promet de rehausser ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre, un changement de cap bienvenu.
Comment en est-on arrivé là ? Les négociations climatiques devaient permettre d'aboutir à des objectifs contraignants de réduction d'émissions, basées dans un juste partage des efforts pour le climat entre pays ? Alors qu'est-ce qui a foiré ? Pour y voir plus clair, on va remonter dans le temps, et refaire l'histoire des négociations climatiques, de Rio à Paris, en passant par Kyoto et Copenhague.
Elles se suivent et se ressemblent. Vendredi 20 mai, la quinzième COP sur la désertification s’est achevée avec un goût d’amertume, à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Deux semaines durant, les délégués des 196 États réunis à ce sommet ont travaillé à l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour protéger les terres contre la désertification, les sécheresses et l’appauvrissement des sols. Si l’agriculture intensive a été pointée du doigt, rien de concret n’est sorti de ces longues négociations.
Le scandale McKinsey, qui a éclaté pendant la campagne présidentielle, a révélé l’influence des cabinets de conseil dans les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Leur emprise est cependant loin de se cantonner à la France ou au mandat d’Emmanuel Macron ; voilà des années que les cabinets de conseil essayent de peser sur les négociations climatiques.

avril 2022

La Batna, ou meilleure alternative à la solution négociée, permet d’entamer sereinement la discussion. Une chronique signée Tanguy della Faille, médiateur agréé.
Moscou va poursuivre les négociations de paix avec Kiev, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, tout en accusant l'Ukraine de "faire semblant" de discuter et mettant en garde contre le danger "réel" d'une troisième guerre mondiale.
Comment freiner la surchauffe de la planète et enrayer les dégâts et souffrances qu’elle inflige, tant aux humains qu’à la nature ? C’est à cette épineuse question, éminemment politique, que doit répondre le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans un nouveau rapport qui devrait être publié lundi 4 avril, à 17 heures.

mars 2022

Les conditions pour une première rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine depuis le début de l’invasion russe le 24 février, sont désormais « suffisantes » , a affirmé le négociateur en chef ukrainien, à l’issue des négociations.
La question de la "neutralité" de l'Ukraine, l'un des points centraux des négociations avec la Russie pour mettre fin au conflit, est "étudiée en profondeur", a assuré dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une interview à des médias russes.
Nos océans devront encore attendre. Les négociations pour la haute mer, qui se déroulaient du 7 au 18 mars à New York, n’ont pas abouti à un traité. Les 141 États présents devront de nouveau se réunir afin d’accoucher d’un texte permettant de protéger la moitié de notre planète bleue.
Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l’Ukraine se tiendra lundi, a confirmé dimanche soir Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Les négociations climatiques entre États risquent d’être paralysées par la guerre menée par la Russie. Missions entre chercheurs annulées, passes d’armes entre diplomates… Les premières conséquences sont déjà là.
Le mandat de négociations couvre un très large spectre de sujets, de la production du plastique à son utilisation « durable » en passant par la gestion des déchets.

février 2022

La plus haute instance des Nations unies sur l’environnement a entamé ce lundi un cycle de négociations qui visent à aboutir à un traité international «historique» pour lutter contre la pollution plastique.
Ce dimanche, le Kremlin a réitéré sa proposition et a assuré être prêt à négocier avec l'Ukraine, proposant comme lieu de rencontre Gomel au Bélarus, pays d'où la Russie a envahi son voisin. Une délégation de représentants des "ministères des Affaires étrangères, de la Défense et d'autres services, notamment de l'administration présidentielle est arrivée au Bélarus pour des négociations avec les Ukrainiens", selon le porte-parole de la présidence russe, cité par les agences nationales.
A quelques semaines d'une assemblée environnement de l'ONU qui pourrait lancer des négociations sur un tel accord, le Fonds mondial pour la nature publie un volumineux rapport sur les impacts de la pollution plastique sur les océans, la biodiversité et les écosystèmes marins. Synthèse des conclusions de plus de 2.000 études scientifiques distinctes sur ces questions.

janvier 2022

Une rencontre virtuelle des principaux pollueurs mondiaux organisée jeudi par les États-Unis n’a pas permis de relancer une dynamique entravée par les préoccupations nationales des gouvernements.

novembre 2021

Les négociations climatiques de la COP26 ont abouti au Pacte de Glasgow, une déclaration jugée décevante par de nombreux observateurs. Le climatologue Jean Jouzel dresse un premier bilan de la COP26 de Glasgow plus nuancé. Lisez notre entretien avec l’ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel pour faire le point sur les négociations climatiques.
Les principaux points du "Pacte de Glasgow sur le Climat" adopté à la COP26, au terme de deux semaines de négociations:
Après deux semaines d'âpres négociations, la COP26 a pris fin, samedi 13 novembre, avec un accord en demi-teinte, déjà largement critiqué et dont le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a lui-même relevé les faiblesses.
Le dernier projet de décision invite les États parties à l'accord de Paris à relever leurs engagements de réduction d'émissions dès la fin 2022. Le texte, ce qui serait une première s'il était adopté, appelle à accélérer la sortie du charbon (sans technique de capture du carbone). Si la formulation a été édulcorée par rapport à un premier brouillon de texte, l'évocation, même à demi-mots et de manière alambiquée, de la fin du charbon et des énergies fossiles est vue par les ONG comme une (demi-)victoire.
La présidence britannique de la COP26 tentait samedi de défendre son projet qui selon elle "fait réellement avancer les choses", alors que plusieurs points controversés notamment sur l’aide aux pays pauvres menaçaient de faire dérailler la conclusion d’un accord destiné à freiner le réchauffement de la planète.
La COP26 va s’achever à Glasgow après deux semaines de négociations. Décriée pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas permis l’adoption de décisions suffisantes pour répondre à l’urgence et aux défis des pays les plus impactés par le changement climatique.
Après quinze jours de négociations, les États ont adopté sur le fil, samedi, un texte commun à la COP26 pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique.
Le deuxième projet d’accord publié ce vendredi matin à Glasgow assouplit la demande faite aux pays d’accélérer l’élimination progressive du charbon et des énergies fossiles.
La Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, est une puissante défenseuse des nations insulaires, particulièrement vulnérables au changement climatique. À Glasgow, elle dynamite les négociations.
Ils auront parlé financements, énergie, jeunesse et transports. Même les forêts et les océans ont eu leur place dans les négociations de Glasgow. L’agriculture, elle, n’aura pas fait date.
Le climat n’est plus aujourd’hui une simple question environnementale : il est devenu un sujet politique incontournable, touchant à la fois à l’équilibre des forces et des pouvoirs, aux modèles de développement, à nos modes de production et de consommation. Il est ainsi le terrain d’interactions complexes entre États.
Après une première semaine riche en annonces plus ou moins significatives, la COP26 entre dans le dur. Les négociations sur le climat, qui doivent s’achever vendredi, deviennent plus techniques. Les dirigeants sont en train de bûcher sur «de nouveaux plans climatiques d’ici 2023 pour maintenir 1,5°C à portée de main, les flux financiers, les règles de reporting et le fonctionnement des marchés mondiaux du carbone», résume l’European Climate Foundation. Avec trois mauvais élèves qui tentent de freiner les actions ambitieuses : l’Arabie saoudite, le Brésil et l’Australie. Libération fait le point sur trois dossiers brûlants.
Le premier “brouillon” de la décision finale de la COP26 ne mentionne pas les énergies fossiles et leur responsabilité évidente dans le réchauffement. Un “oubli flagrant” dénonce Greenpeace tandis que le pétrole, le charbon et le gaz ont pléthore de “négociateurs” infiltrés à Glasgow, selon Global Witness.
"Le greenwashing est le nouveau déni climatique": l'économiste française Laurence Tubiana, directrice de la Fondation européenne pour le climat et l'une des architectes de l'accord de Paris en 2015, met en garde contre des engagements climatiques dont la plupart restent difficiles à vérifier. "Crédibilité et redevabilité seront les mots clés pour cette semaine" ultime de négociations à la COP26, dit-elle.
Sortie des énergies fossiles dès 2022, absence de la France dans des décisions, manifestations en masse à Glasgow... Alors que s’ouvre la deuxième semaine de négociations de la COP26 en Écosse, retour sur ce qu’il ne fallait pas manquer.
La présence massive des représentants de l’industrie des combustibles fossiles dans les négociations internationales sur le climat inquiète les ONG environnementales, qui demandent des règles plus strictes.
Aucun État ne veut réduire trop drastiquement ses émissions de peur de perdre les avantages économiques et compétitifs liés à une économie carbonée. Ce faisant, c’est le suicide collectif.
Une grande marche a animé les rues de Glasgow ce vendredi après-midi, au cinquième jour de la Conférence des Nations unies pour le climat. A la fin de la manifestation, Greta Thunberg a fustigé l’«échec» de la COP26.
Que dit ce rapport du GIEC et pourquoi est-il si important? Que faut-il en retenir? On vous explique tout, en quelques minutes! Les rapports du GIEC sont au coeur des négociations internationales sur le climat telles que la COP1 à Paris en 2015 et la COP26 à Glasgow en 2021.
Après les grands discours et les quelques annonces - notamment autour de la déforestation et de la lutte contre le méthane - qui ont ponctué le début de la COP26, les négociations rentrent désormais dans le dur. Mais elles risquent d'être particulièrement tendues alors que les pays les moins avancés estiment que les efforts ne sont pas au rendez-vous, notamment en ce qui concerne les 100 milliards de dollars qui devaient leur être versés chaque année à compter de 2020. Ils souhaitent aussi mettre sur la table la question des pertes et dommages.
Depuis, certains de ces engagements climatiques ont été revus, et serviront de base aux négociations entre les 196 pays présents à cette COP. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ces nouvelles promesses sont loin d’être suffisantes pour rester sous la barre des 1,5°C, et même des 2°C, laissant présager d’âpres négociations afin d’élever les ambitions climatiques.

octobre 2021

Les dirigeants du G20 se sont entendus dimanche sur un objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, avec une formulation plus ambitieuse que dans l’accord de Paris, selon plusieurs sources proches des négociations.
Une centaine de jeunes français triés sur le volet participent à la COP26, qui démarre dimanche à Glasgow, en Écosse. La curiosité de découvrir les coulisses de la diplomatie climatique, une volonté de faire entendre leur voix, le désir d'échanger avec des associations du monde entier… Quatre participants expliquent à France 24 leurs aspirations avant le début de la Conférence.
Il faut cesser de surestimer le pouvoir des COP, selon le politologue François Gemenne : elles restent des négociations sans fin entre États, sur une catastrophe qui a déjà commencé. Elles sont toutefois cruciales et gagneraient, d’après lui, à être ouvertes aux acteurs non étatiques.
Contrairement à la COP25 de Madrid qui est complètement passée sous le radar médiatique (avec l’échec des négociations autour de l’Article 6), l’excitation autour de la COP26 commence tout doucement à monter. Nous pouvons déjà lire que la COP26 sera “décisive”, que c’est “maintenant ou jamais”… Ce qui n’est pas totalement faux.
Sandrine Mathy est économiste de l’environnement au CNRS. Dans cet entretien, elle revient sur les engagements des pays à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les enjeux économiques de la COP26.
"3M a conclu un accord commun pour résoudre les litiges et les négociations en cours liés aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) près de l'usine de 3M à Decatur (Alabama)", a indiqué le groupe dans un communiqué.
La COP26 se déroulera à Glasgow du 31 octobre au 12 novembre 2021. Au terme de 2 semaines de négociations entre États, ce sommet pour le climat doit déboucher sur un accord afin de mettre en œuvre l’Accord de Paris. Son ambition est de limiter le réchauffement climatique à 2°C, ce qui demande aux États de renforcer leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Retour rapide sur plus de 30 ans de négociations climatiques, puis bilan et perspectives pour la tant attendue COP26.
La Chine donnera lundi le coup d’envoi de la Cop15 biodiversité, des négociations cruciales pour tenter de restaurer une nature abîmée par l’homme et menacée par le changement climatique, après l’échec de la communauté internationale à agir sur la décennie écoulée.
La Chine donnera lundi le coup d'envoi de la COP15 biodiversité, des négociations cruciales pour tenter de restaurer une nature abîmée par l'homme et menacée par le changement climatique, après l'échec de la communauté internationale à agir sur la décennie écoulée. La 15e Conférence des parties (COP) de la Convention sur la diversité biologique (CDB) des Nations Unies s'ouvrira de manière virtuelle du 11 au 15 octobre, avant la tenue de négociations à proprement parler à Kunming, dans le sud-ouest de la Chine, du 25 avril au 8 mai 2022.
Antonio Guterres, ONU. A un mois de la COP26 sur le climat, les dirigeants de la planète sont pressés de toutes parts d'agir vite et fort pour brider un réchauffement "catastrophique", mais entre crise du Covid-19 et colère des plus vulnérables, les négociations s'annoncent houleuses.

septembre 2021

Les attentes envers le prochain cycle de négociations sur les changements climatiques sont très élevées. Trop élevées? Le Détecteur de rumeurs fait le point.
À travers les accords de commerce multilatéraux et bilatéraux, les États ont consenti à réduire de manière démesurée leurs capacités de régulation. L’élargissement progressif de l’agenda des négociations commerciales a eu pour effet de multiplier les règles de discipline auxquelles ils se sont soumis de leur plein gré. Et les accords dits « de nouvelle génération » risquent d’aggraver encore la situation.
Alors que plus de 2 000 scientifiques demandent ce lundi un traité de non-prolifération du charbon, du pétrole et du gaz, la reconnaissance de l’urgence par tous les pays membres des Nations unies est un long chemin.

août 2021

Cet accord, signé en 1987, a permis d’éviter une augmentation de la température de 2,5 °C. Une réussite en termes de négociations internationales environnementales.
Alors que les catastrophes naturelles en chaîne rappellent l'urgence de lutter contre le réchauffement climatique, les discussions censées préparer la COP26, grand rendez-vous international sur le climat, capotent. Les États ne parviennent pas à se mettre d'accord, ni sur des objectifs clés, comme la limitation du réchauffement à 1,5 °C, ni sur les stratégies pour y parvenir.

juillet 2021

Pendant deux ans d'intenses négociations prévues, les émissions mondiales de CO2 continueront pour atteindre un niveau record en 2023. Les citoyens européens ne peuvent plus attendre, il faut agir. Pour atténuer rapidement les conséquences de ces émissions et répondre à la double crise de l'environnement et des inégalités, un fonds d'urgence citoyen fort est nécessaire pour 2022.
Ce projet de taxe numérique doit servir à financer le plan de relance européen, mais Washington estime qu’il sera discriminant pour les géants américains et qu’il risque de faire échouer les négociations sur la fiscalité mondiale des multinationales.

juin 2021

D’après un rapport interne du Giec, les conséquences du réchauffement climatique sont encore plus dramatiques que prévu. À la veille des négociations internationales sur le climat, les scientifiques appellent à un sursaut : « Nous avons besoin d’une transformation radicale. Nous devons redéfinir notre mode de vie et de consommation », alertent-ils.
Malheureusement, force est de constater qu’après des mois de négociations, la loi Climat européenne ne va pas assez loin pour limiter la hausse de la température mondiale à 2°C, encore moins 1,5°C. Pourtant, c’est, selon les scientifiques, l’objectif que nous devons atteindre. La loi Climat a été édulcorée par les lobbys des énergies fossiles et par les gouvernements de l’Union européenne. Elle ne respecte ni les demandes des scientifiques ni les objectifs de l’Accord de Paris.

mai 2021

janvier 2021

Egypte, Ethiopie et Soudan n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le barrage éthiopien et la nervosité monte.