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Alors que les dirigeants mondiaux se sont réunis à la COP29 en Azerbaïdjan pour discuter de l’action climatique, des scientifiques se demandent s’il est encore possible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré Celsius par rapport aux moyennes préindustrielles.
Ilian Moundib, ingénieur en Stratégie de Résilience Climatique, auteur de "S'adapter Fake or Not", était l'invité de Laure Closier dans Good Morning Business, ce jeudi 12 décembre. Ils sont revenus sur les nouvelles projections de hausse de températures en France d'ici la fin du siècle par Météo-France et les moyens de s'adapter à ce changement climatique, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Among the many things global warming will be melting this century—sea ice, land glaciers and tourist businesses in seaside towns across the world—is permafrost. Lying underneath 15% of the northern hemisphere, permafrost consists of accumulating dead biomass that remains frozen, never having had a chance to release all its carbon.
Selon un rapport de l’Agence d’observation atmosphérique et océanique américaine, la région polaire vient d’opérer un «changement spectaculaire» : elle n’est désormais plus un puits de carbone, mais bien une source supplémentaire.
De précédentes études, dont celles du GIEC, estimaient que la neutralité carbone d'ici 2050 permettrait de limiter le réchauffement climatique sous les 2 °C. Une nouvelle étude basée sur une IA de prédiction avancée avance cependant que cet objectif est en réalité presque hors d’atteinte.
L’Arctique est entrée dans un « nouveau régime », radicalement différent de celui d’il y a à peine une ou deux décennies, alerte l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique dans un rapport publié mardi 10 décembre.
2024 sera la première année où le réchauffement de la Terre dépassera les 1,5 °C. Le franchissement durable de ce seuil décuplerait les dégâts du changement climatique et le risque de franchir d'irréversibles points de bascule.
Selon le service changement climatique du programme d’observation européen Copernicus, l’année 2024 sera la plus chaude que la Terre ait connue depuis l’apparition des relevés. Et l’augmentation de la température atmosphérique moyenne dépasse le seuil critique de + 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
Avec un mois de novembre très chaud, l’année 2024 va battre avec certitude le record de 2023. Pour la première fois, la moyenne des températures mesurées entre janvier et décembre franchira temporairement l’objectif de l’Accord de Paris.
Encore plus chaude que le record de 2023: il est maintenant certain que 2024 sera la première année au-delà de la barre de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle, limite à long terme fixée par l'accord de Paris.
Les points de basculement climatique (CTP) sont des conditions au-delà desquelles les changements dans une partie du système climatique deviennent auto-entretenus. Ces changements peuvent entraîner des impacts brusques, irréversibles et dangereux, avec de graves implications pour l’humanité. Le déclenchement de CTP entraîne des impacts importants et pertinents, notamment une élévation substantielle du niveau de la mer due à l’effondrement des calottes glaciaires, le dépérissement de biomes biodiversifiés tels que la forêt amazonienne ou les coraux d’eau chaude, et la libération de carbone due au dégel du pergélisol.
L'analyse de bulles d'air emprisonnées dans des carottes de glace vieilles de plus de 200 000 ans témoigne de moments dans l'histoire de la planète où la concentration de CO2 dans l'atmosphère a subitement augmenté. Et suggère que nous pourrions être à l'aube d'un événement similaire...
Une nouvelle alerte sur le manque d'ambition des politiques mondiales de réduction des gaz à effet de serre. Selon l'outil Climate Action Tracker, nous sommes sur la voie d'un réchauffement de 2,7°C à la fin de ce siècle.Et ce ne sont pas les marchés carbone qui vont nous aider. Si leur régulation a été adoptée au début de cette COP, il reste des zones d'ombre. Et ces crédits pourraient au mieux être inefficaces et au pire nous faire perdre un temps précieux.
Les émissions de CO2 issues des énergies fossiles ont augmenté de 0,8 % par rapport à 2023, estiment les scientifiques du Global Carbon Project dans un rapport. Ce qui augure d'un réchauffement de 2 °C atteint dans 27 ans.
Les émissions de CO2 pour 2024 vont battre un nouveau record, selon la nouvelle édition du Global Carbon Budget, publié ce 13 novembre.