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planification
Alors que plusieurs indicateurs montrent un affaissement des objectifs de décarbonation de la France, les acteurs de la cause climatique craignent un abandon des efforts de transition écologique, alimenté par la crise politique.
Ilian Moundib, ingénieur en Stratégie de Résilience Climatique, auteur de "S'adapter Fake or Not", était l'invité de Laure Closier dans Good Morning Business, ce jeudi 12 décembre. Ils sont revenus sur les nouvelles projections de hausse de températures en France d'ici la fin du siècle par Météo-France et les moyens de s'adapter à ce changement climatique, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La planification écologique est essentielle pour notre avenir, tant les projets environnementaux prennent du temps à être mis en place.
Le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé que les travaux de planification dans le domaine de l'énergie et du climat "vont reprendre immédiatement" sur la base des travaux déjà effectués, mardi dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.Cela se fera "avec les outils dont nous disposons: la Stratégie française énergie-climat, le troisième plan national d'adaptation au changement climatique, la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie", a-t-il déclaré.
Cadrage et enjeux
Alors que le capitalisme néolibéral et ses dogmes de croissance et de concurrence montrent chaque jour leurs limites pour faire face aux crises environnementales, la planification écologique semble indispensable. Elle va mettre au cœur de son existence la structure la plus puissante qu’ait inventé l’espère humaine, l’Etat. Quel rôle celui-ci peut-il être amené à jouer ? Quelles institutions peut-on mettre en place pour piloter la transition écologique et assurer sa dimension démocratique ?
L’océan absorbe plus de 90% des excédents de chaleur et jusqu’à un tiers des émissions de CO2 produits par les activités humaines, il est « notre plus grand allié contre le réchauffement climatique » selon l’ONU, mais la France, la plus importante puissance maritime mondiale (10 millions de km2) avec les Etats-Unis, s’entête à l’ignorer, sauf lorsque l’océan peut « rapporter » politiquement et médiatiquement. C’est ainsi que l’océan, grand régulateur du climat mondial est passé sous silence lors des grandes annonces concernant la « planification écologique », mais sorti du chapeau pour des raouts diplomatiques à potentiel médiatique, tel que le One Ocean Summit à Brest en février 2022 ou la prochaine conférence de l’ONU sur l’océan qui sera accueillie par la France à Nice en juin 2025.
Emmanuel Macron présente, lundi, sa planification écologique qui doit permettre à la France de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990. Les objectifs pour chaque secteur sont déjà connus, mais pas les moyens d’y parvenir. Voici une liste de mesures qui, si elles étaient appliquées, montreraient la réelle volonté du chef de l’État.
La France sortira du charbon d'ici à 2027, en convertissant ses deux dernières centrales, a déclaré dimanche le président Emmanuel Macron, qui en revanche ne souhaite pas interdire les chaudières à gaz dans le cadre de la planification écologique.
A quoi devra ressembler la France en 2030 si le pays veut atteindre son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030 par rapport à 1990? Le plan, présenté aux partis à Matignon lundi, avait été dévoilé dans ses grandes lignes en juillet.
La crise énergétique qui touche l’Europe depuis plus d’un an n’a pas commencé avec la guerre en Ukraine. Elle a commencé six mois plus tôt, en septembre 2021, quand les deux plus gros importateurs mondiaux de gaz, l’Union européenne et la Chine, ont relancé leurs activités économiques après la pandémie. C’est à ce moment-là que les prix du gaz se sont véritablement envolés. Nous sommes entrés dans l’ère des limites physiques à la croissance, et il y a fort à parier que ce que nous observons sur le gaz se produise prochainement sur le pétrole et sur un certain nombre de métaux critiques.
Le travail novateur du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), créé il y a un an, manifeste un grand progrès dans l’approche des politiques climatiques. Ce travail peut permettre à la France d’ouvrir le chemin vers l’économie bas-carbone, à condition de se traduire maintenant par des choix politiques audacieux et cohérents. Des choix historiques dont la matérialisation demeure pour le moins incertaine, à l’heure où le gouvernement tarde à annoncer ses arbitrages dans le cadre de la nouvelle Stratégie nationale bas-carbone, la SNBC 3. Le Shift Project retrouve dans les documents de cadrage qu’a publié le SGPE l’approche qu’il recommande :
- Belga
Une chose est sûre : la campagne sera de moindre importance comparée aux précédentes.
Le changement climatique pose un problème complexe et sans précédent. Avec la hausse des températures, le climat mondial devient de plus en plus instable. Les incidences sur le climat, telles que l’élévation du niveau de la mer et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, ont de graves répercussions sur les systèmes écologiques et humains. Bien que le changement climatique soit un phénomène mondial, des conséquences uniques et graves se produisent à l’échelle locale. Une érosion côtière incontrôlable, des inondations dévastatrices ou des températures extrêmes atypiques peuvent facilement submerger une communauté non préparée. Les incidences sur le climat risquent d’être coûteuses : en 2025, le Canada devrait subir des pertes de 25 milliards de dollars en raison du changement climatique, et d’ici 2100, les pertes annuelles pourraient atteindre 100 milliards de dollars (Sawyer et coll., 2022). Ces risques soulignent l’importance de l’adaptation, le processus par lequel les communautés anticipent et
Avec la création du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) en juillet 2022, placé directement auprès de la Première ministre, le gouvernement français a voulu marquer son attachement à un pilotage plus coordonné et transversal de l’action publique en matière de transition écologique, afin d’en faire la « politique des politiques »Citation du discours d’Emmanuel Macron du 16 avril 2022. Voir France Info, 2 mai 2022 : C'est quoi la planification écologique, dont Emmanuel Macron veut charger son futur Premier ministre ? https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/c-est-quoi-la-planification-ecologique-dont-emmanuel-macron-veut-charger-son-futur-premier-ministre_5103736.html. Alors que débute une année 2023 particulièrement dense sur le volet des politiques de transition bas-carbone, ce billet de blog invite à une prise de recul sur les enjeux de coordination et de rationalisation des différents processus de gouvernance climat, autour de 5 constats et enjeux clés.
Les plans de sauvetage ne manquent pas de surgir face à l'emballement des catastrophes et des inégalités. S'ensuit une renaissance de l'idée de « planification » pour piloter les sociétés industrielles dans un monde globalement instable. En retraçant l'histoire de cette idée, Geneviève Azam nous rappelle ici qu'aucune planification écologique ne pourra s’extraire de notre condition terrestre, de ses limites et de ses multiples interdépendances.
- Julien
La France doit "doubler" son "taux d'effort" pour réduire ses émissions de carbone si elle veut atteindre ses objectifs en 2030, a admis samedi le président Emmanuel Macron, en traçant un calendrier -de février à juin- des échéances à respecter par secteur d'activité (transports, agriculture...).
Avec l’aggravation de la crise environnementale au cours des dernières décennies, certains des partisans de la planification démocratique ont récemment intégré les questions environnementales à leurs modèles. Bien que ces efforts soient certainement utiles, nous pensons qu’il est possible de franchir le pas suivant de façon à ce que les modèles de planification démocratique de l’économie puissent pleinement tenir compte des bases biophysiques et écologiques des processus socioéconomiques.
France Nation Verte. C'est le nouveau nom à retenir. Il a été choisi par le gouvernement pour définir sa planification écologique. Lancé ce vendredi 21 octobre 2022 par Élisabeth Borne, la Première ministre, il doit permettre à la France de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
Depuis quelques semaines, l’éclairage nocturne fait l’objet de nombreux débats politiques et médiatiques. Avec l’augmentation actuelle du prix de l’énergie, la sobriété (re)devient un enjeu de souveraineté nationale. En particulier, l’éclairage des monuments, purement esthétique, est de plus en plus jugé superflu.
Une planification écologique, d’une part, et une démocratie locale qui définirait de quels écosystèmes les collectivités ont besoin, de l’autre, seraient les deux leviers d’un nouvel horizon politique et citoyen.
La sécheresse généralisée de cet été n'est malheureusement qu'un début. Gestion publique, tarification progressive, réinvention du modèle agricole... Une planification de l'usage de l'eau se fait criante.
Le concept de « planification écologique », pivot du programme de Jean-Luc Mélenchon, a été repris par Emmanuel Macron au cours de l’entre-deux-tours pour son second quinquennat.
Entre les deux tours de la présidentielle 2022 a émergé le sujet d’une « planification écologique ». Le terme a été prononcé à maintes reprises, comme une façon de remettre l’environnement sur le devant de la scène, tout en justifiant l’absence d’engagement en faveur de mesures précises et immédiatement applicables dès l’élection du nouveau locataire de l’Élysée.
Les liens entre la mobilité humaine, les variations climatiques et les catastrophes sont de plus en plus évidents. Cette année, la Journée mondiale de l'environnement nous rappelle que la planification et la gestion de la réduction des risques de catastrophe (RRC) en vue de soutenir la mobilité humaine dans un climat en évolution ne doivent plus être reportées.
La planification a le vent en poupe, singulièrement en matière écologique : un consensus inattendu semble s’être dessiné durant la campagne présidentielle entre les Insoumis et la majorité présidentielle. Mais il cache en réalité des divergences sensibles d’interprétation.
La planification écologique s’est imposée dans le paysage politique jusqu’à Emmanuel Macron, qui se l’est appropriée dans l’entre-deux-tours de la présidentielle. Retour sur un concept clé qui pousse aussi l’écologie politique à réinterroger son rapport à l’État.
À l'heure où la planification écologique semble hégémoniser le débat, le modèle de l'État simplement régulateur ne tient plus. Cette étude fait l'hypothèse de ce que pourrait être un État développementaliste appliqué à la transition, bâtissant des coalitions au service d'une « politique industrielle verte ».
Le marché chinois du charbon a connu une croissance de sa production depuis fin février dans le cadre des efforts du pays pour stabiliser la production et assurer l'offre du marché, a annoncé l'organe suprême de planification économique. La production quotidienne chinoise de charbon s'est maintenue à un niveau de plus de douze millions de tonnes depuis fin février, en hausse de 10% en glissement annuel, a indiqué la Commission nationale du développement et de la réforme.
Quel que soit le chemin choisi, il sera "impératif d'agir rapidement" et d'engager dans la décennie une "planification" concertée des transformations (aménagement du territoire, investissements...), pointe l'établissement public.
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Alors que plusieurs indicateurs montrent un affaissement des objectifs de décarbonation de la France, les acteurs de la cause climatique craignent un abandon des efforts de transition écologique, alimenté par la crise politique.
Ilian Moundib, ingénieur en Stratégie de Résilience Climatique, auteur de "S'adapter Fake or Not", était l'invité de Laure Closier dans Good Morning Business, ce jeudi 12 décembre. Ils sont revenus sur les nouvelles projections de hausse de températures en France d'ici la fin du siècle par Météo-France et les moyens de s'adapter à ce changement climatique, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
La planification écologique est essentielle pour notre avenir, tant les projets environnementaux prennent du temps à être mis en place.
Le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé que les travaux de planification dans le domaine de l'énergie et du climat "vont reprendre immédiatement" sur la base des travaux déjà effectués, mardi dans sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.Cela se fera "avec les outils dont nous disposons: la Stratégie française énergie-climat, le troisième plan national d'adaptation au changement climatique, la nouvelle programmation pluriannuelle de l'énergie", a-t-il déclaré.
Cadrage et enjeux
Alors que le capitalisme néolibéral et ses dogmes de croissance et de concurrence montrent chaque jour leurs limites pour faire face aux crises environnementales, la planification écologique semble indispensable. Elle va mettre au cœur de son existence la structure la plus puissante qu’ait inventé l’espère humaine, l’Etat. Quel rôle celui-ci peut-il être amené à jouer ? Quelles institutions peut-on mettre en place pour piloter la transition écologique et assurer sa dimension démocratique ?
L’océan absorbe plus de 90% des excédents de chaleur et jusqu’à un tiers des émissions de CO2 produits par les activités humaines, il est « notre plus grand allié contre le réchauffement climatique » selon l’ONU, mais la France, la plus importante puissance maritime mondiale (10 millions de km2) avec les Etats-Unis, s’entête à l’ignorer, sauf lorsque l’océan peut « rapporter » politiquement et médiatiquement. C’est ainsi que l’océan, grand régulateur du climat mondial est passé sous silence lors des grandes annonces concernant la « planification écologique », mais sorti du chapeau pour des raouts diplomatiques à potentiel médiatique, tel que le One Ocean Summit à Brest en février 2022 ou la prochaine conférence de l’ONU sur l’océan qui sera accueillie par la France à Nice en juin 2025.
Emmanuel Macron présente, lundi, sa planification écologique qui doit permettre à la France de réduire ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport à 1990. Les objectifs pour chaque secteur sont déjà connus, mais pas les moyens d’y parvenir. Voici une liste de mesures qui, si elles étaient appliquées, montreraient la réelle volonté du chef de l’État.
La France sortira du charbon d'ici à 2027, en convertissant ses deux dernières centrales, a déclaré dimanche le président Emmanuel Macron, qui en revanche ne souhaite pas interdire les chaudières à gaz dans le cadre de la planification écologique.
A quoi devra ressembler la France en 2030 si le pays veut atteindre son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 55% d'ici 2030 par rapport à 1990? Le plan, présenté aux partis à Matignon lundi, avait été dévoilé dans ses grandes lignes en juillet.
La crise énergétique qui touche l’Europe depuis plus d’un an n’a pas commencé avec la guerre en Ukraine. Elle a commencé six mois plus tôt, en septembre 2021, quand les deux plus gros importateurs mondiaux de gaz, l’Union européenne et la Chine, ont relancé leurs activités économiques après la pandémie. C’est à ce moment-là que les prix du gaz se sont véritablement envolés. Nous sommes entrés dans l’ère des limites physiques à la croissance, et il y a fort à parier que ce que nous observons sur le gaz se produise prochainement sur le pétrole et sur un certain nombre de métaux critiques.
Le travail novateur du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), créé il y a un an, manifeste un grand progrès dans l’approche des politiques climatiques. Ce travail peut permettre à la France d’ouvrir le chemin vers l’économie bas-carbone, à condition de se traduire maintenant par des choix politiques audacieux et cohérents. Des choix historiques dont la matérialisation demeure pour le moins incertaine, à l’heure où le gouvernement tarde à annoncer ses arbitrages dans le cadre de la nouvelle Stratégie nationale bas-carbone, la SNBC 3. Le Shift Project retrouve dans les documents de cadrage qu’a publié le SGPE l’approche qu’il recommande :
Une chose est sûre : la campagne sera de moindre importance comparée aux précédentes.
Le changement climatique pose un problème complexe et sans précédent. Avec la hausse des températures, le climat mondial devient de plus en plus instable. Les incidences sur le climat, telles que l’élévation du niveau de la mer et la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes, ont de graves répercussions sur les systèmes écologiques et humains. Bien que le changement climatique soit un phénomène mondial, des conséquences uniques et graves se produisent à l’échelle locale. Une érosion côtière incontrôlable, des inondations dévastatrices ou des températures extrêmes atypiques peuvent facilement submerger une communauté non préparée. Les incidences sur le climat risquent d’être coûteuses : en 2025, le Canada devrait subir des pertes de 25 milliards de dollars en raison du changement climatique, et d’ici 2100, les pertes annuelles pourraient atteindre 100 milliards de dollars (Sawyer et coll., 2022). Ces risques soulignent l’importance de l’adaptation, le processus par lequel les communautés anticipent et
Avec la création du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) en juillet 2022, placé directement auprès de la Première ministre, le gouvernement français a voulu marquer son attachement à un pilotage plus coordonné et transversal de l’action publique en matière de transition écologique, afin d’en faire la « politique des politiques »Citation du discours d’Emmanuel Macron du 16 avril 2022. Voir France Info, 2 mai 2022 : C'est quoi la planification écologique, dont Emmanuel Macron veut charger son futur Premier ministre ? https://www.francetvinfo.fr/elections/presidentielle/c-est-quoi-la-planification-ecologique-dont-emmanuel-macron-veut-charger-son-futur-premier-ministre_5103736.html. Alors que débute une année 2023 particulièrement dense sur le volet des politiques de transition bas-carbone, ce billet de blog invite à une prise de recul sur les enjeux de coordination et de rationalisation des différents processus de gouvernance climat, autour de 5 constats et enjeux clés.