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L’empreinte eau d’un Français est en moyenne de 4 900 litres... par jour. Un chiffre astronomique, principalement dû à notre alimentation, explique l’hydrologue Charlène Descollonges.
Plus de la moitié de la consommation d'électricité de l'Allemagne sera neutre pour le climat pour la première fois en 2023, selon les principaux organismes de recherche sur les énergies renouvelables.
« Les e-carburants apparaissent comme une des solutions possibles pour décarboner les secteurs aérien et maritime en 2050 tout en restant sur des technologies de motorisation proches de celles d’aujourd’hui. Les récents règlements européens ReFuelEU Aviation et FuelEU Maritime fixent, de 2025 à 2050, des objectifs ambitieux d’incorporation progressive de carburants durables. Pour l’aviation, le règlement fixe un minimum de 35% d’e-carburants d’ici à 2050, et pour le transport maritime une baisse de 80% d’intensité en gaz à effet de serre des carburants des navires. »
Pour redistribuer dans une économie de postcroissance, le chercheur Martin François propose, dans une tribune au « Monde », d’explorer de nouvelles idées politiques, comme celle d’un revenu maximal.
L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.
Ce lundi, les experts climat de l’ONU dévoilent une synthèse des connaissances sur le changement climatique très axée sur les actions urgentes à prendre. Un accouchement dans la douleur qui a pris deux jours de plus que prévu.
New Delhi a lancé une mission de plus de 460 millions d’euros pour développer l’exploitation minière en eaux profondes.
Selon un rapport publié lors de la COP27, deux tiers des nouveaux projets développés sur le continent sont portés par des multinationales étrangères et la majorité sont tournés vers l’exportation.
A-t-on vraiment besoin d’ingénieurs ? Ces derniers répondent-ils aux besoins fondamentaux de la société tout entière ou à ceux, particuliers, du système capitaliste et productiviste ? Les ingénieurs œuvrent-ils à la défense des biens communs et de l’intérêt général ou à celle des intérêts privés ? Quels pourraient être aujourd’hui leurs responsabilités et leur rôle ? Et peut-on être ingénieur et décroissant ? C’est à toutes ces questions – et à bien d’autres – que répond Vincent Liegey, ingénieur de formation, chercheur interdisciplinaire, et l’un des porte-paroles les plus en vue du mouvement de la décroissance.
Nous avons besoin de plus en plus de métaux, mais leur disponibilité limitée et les impacts socio-environnementaux de leur extraction nous imposent d’interroger la voie de la sobriété collective. Il n’y a en effet aucune alternative.
Le gouvernement a demandé à Engie de reporter la fermeture du réacteur de Tihange 2 du 1er février à fin mars 2023 pour aider à garantir la sécurité d'approvisionnement électrique cet hiver. Pour l'énergéticien, c'est trop tard, écrit Le Soir dans son édition de samedi.
A vrai dire, la dépendance actuelle de l’Europe est immense et implique de développer, tant du point de vue de l’énergie que du point de vue des matières premières, des analyses approfondies sur les possibilités de réduire les besoins et donc la demande.
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
Avant le début de l'offensive russe en Ukraine, cette centrale avait une capacité de 5 700 mégawatts, soit de quoi couvrir plus de 20% des besoins du pays en électricité.
Le ministre marocain de l’Agriculture, Mohamed Sadiki a déclaré récemment devant les députés de son pays, que le Maroc s’attendait à perdre 53% de sa récolte de céréales cette année. Cela, après que le pays a connu sa pire sécheresse depuis des décennies. Une situation qui pousse ce pays de l'Afrique du Nord à augmenter ses importations pour pallier aux besoins locales.
Des terrils de charbon luisent en plein soleil aux abords d'une centrale thermique à Dadri dans le nord de l'Inde, économie émergente confrontée à une pression accrue pour repenser sa dépendance au combustible fossile en raison de l'urgence climatique. L'Inde, troisième émetteur mondial de CO2, dépend du "diamant noir" pour 70% de ses énormes besoins énergétiques.
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.
Le ciel et la mer au large de la côte sri-lankaise sont sans nuage, mais l'aggravation de la crise économique retient les bateaux de pêche au port de Negombo, sans essence pour sortir en mer. Les fonds marins généreux regorgent des crevettes et maquereaux qui composent traditionnellement les currys, la base de la nourriture quotidienne au Sri Lanka. Mais avec la crise, il n'y a plus assez d'essence pour aller pêcher. Un phénomène qui se répercute directement sur les besoins alimentaires du pays.
La part des Belges menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale a légèrement augmenté en 2021 par rapport à 2020. C'est ce qui ressort des données publiées ce lundi par l'office statistique Statbel. L'enquête européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montre que, l'année dernière, 13,1 % de la population belge était considérée comme exposée au risque de pauvreté monétaire parce qu'elle appartenait à un ménage à faible revenu. En outre, 11,9 % vivaient dans un ménage où le taux de chômage était élevé et 6,3 % ne pouvaient satisfaire un certain nombre de besoins fondamentaux (privation matérielle grave). Parmi la population, 2,2 %, soit quelque 246 000 Belges, appartiennent aux trois groupes à risque.
Faute de devises, le Sri Lanka peine à financer les importations essentielles pour le pays et ses quelque 22 millions d'habitants: carburant mais aussi alimentation et médicaments. Or, l'île dépend entièrement des importations pour ses besoins en pétrole.
Une équipe scientifique chinoise affirme avoir découvert d'immenses réserves de lithium dans la région du Mont Everest, qui pourraient constituer le troisième plus gros gisement du pays. Une trouvaille majeure alors que la Chine dépend largement des importations pour ses besoins.
La question pose le choix de la frugalité ou de la technologie. Même si la réponse peut paraître évidente, elle est néanmoins contrastée, en fonction des besoins à satisfaire. La solution réside très certainement dans un équilibre savamment étudié entre les deux approches. Analyse.
En 2030, l'Europe ne produira pas plus de 30% de ses besoins en minerais stratégiques pour les batteries électriques de la transition énergétique, tels que lithium, cobalt ou nickel qu'elle sera obligée d'importer largement, indique lundi un rapport remis au gouvernement français.
Il ne fait aucun doute que dans quelques décennies, le rendement énergétique de l’extraction du pétrole sera négatif. Or, même dans cette situation, il n’est pas impossible que cette extraction se poursuive. Mais que se passera-t-il lorsqu’il y aura besoin de deux barils de pétrole pour en extraire un seul ?
L’injonction de consommer moins mais mieux est devenu une réalité, analyse Cécile Désaunay dans son essai "La société de déconsommation, la révolution du vivre mieux en consommant moins". La tendance est volontairement portée par les plus diplômés et les femmes mais aussi par l’évolution structurelle de la population, plus âgée et avec de moindres besoins. Sans s’en apercevoir, la société a-t-elle ainsi atteint un "peak stuff" ?
Plusieurs études publiées récemment s’accordent sur le fait que, s’il est impossible de prédire précisément combien nous consommerons d’énergie en 2050, atteindre la neutralité exigera de réduire drastiquement nos besoins.
De plus en plus d’exploitants accueillent sur leurs terrains des dispositifs photovoltaïques en contrepartie d’un loyer généreux. Mais des experts s’inquiètent du dévoiement de la pratique, qui privilégierait la production d’énergie au détriment des besoins agricoles.
Les fonctionnaires technique et délégué de la Région wallonne ont donné leur feu vert à la construction d’une centrale biomasse au creux de la sablière de Mont-Saint-Guibert. C’est l’entreprise Green Belgian Environmental Solutions (GBES, une filiale de Veolia) qui pilote ce projet dont l’objectif est de couvrir 100% des besoins en énergie de l’UCLouvain (chauffage et électricité), avec une énergie considérée comme verte et renouvelable.
On est dans une impasse. L'évolution à laquelle on est confronté, celle de l'augmentation des prix d'énergie est inexorable. Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les taxes qui font que les prix de l'énergie augmentent. C'est qu'on a des besoins mondiaux d'énergie et en particulier d'énergies fossiles qui ne cessent d'augmenter. Or, l'humanité s'est engagée à sortir de ces énergies fossiles.
Selon lui, les Etats européens, auxquels la Russie fournit un tiers de leurs besoins en gaz, ont commis "l'erreur" de se "reposer sur la main invisible du marché" en tablant sur des achats au comptant plutôt que de multiplier les contrats de long terme avec Moscou ces dernières années.


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mars 2024

L’empreinte eau d’un Français est en moyenne de 4 900 litres... par jour. Un chiffre astronomique, principalement dû à notre alimentation, explique l’hydrologue Charlène Descollonges.

décembre 2023

Plus de la moitié de la consommation d'électricité de l'Allemagne sera neutre pour le climat pour la première fois en 2023, selon les principaux organismes de recherche sur les énergies renouvelables.

novembre 2023

« Les e-carburants apparaissent comme une des solutions possibles pour décarboner les secteurs aérien et maritime en 2050 tout en restant sur des technologies de motorisation proches de celles d’aujourd’hui. Les récents règlements européens ReFuelEU Aviation et FuelEU Maritime fixent, de 2025 à 2050, des objectifs ambitieux d’incorporation progressive de carburants durables. Pour l’aviation, le règlement fixe un minimum de 35% d’e-carburants d’ici à 2050, et pour le transport maritime une baisse de 80% d’intensité en gaz à effet de serre des carburants des navires. »

juin 2023

Pour redistribuer dans une économie de postcroissance, le chercheur Martin François propose, dans une tribune au « Monde », d’explorer de nouvelles idées politiques, comme celle d’un revenu maximal.

avril 2023

L’économie solidaire, qui concentre l’activité économique sur la satisfaction des besoins humains, le développement durable et la justice sociale, joue un rôle d’une importance particulière dans les pays en développement, où elle favorise la réduction de la pauvreté et améliore la qualité de vie des communautés locales grâce à l’appropriation collective ou communautaire, gestion participative et redistribution équitable des bénéfices.

mars 2023

Ce lundi, les experts climat de l’ONU dévoilent une synthèse des connaissances sur le changement climatique très axée sur les actions urgentes à prendre. Un accouchement dans la douleur qui a pris deux jours de plus que prévu.

janvier 2023

New Delhi a lancé une mission de plus de 460 millions d’euros pour développer l’exploitation minière en eaux profondes.

novembre 2022

Selon un rapport publié lors de la COP27, deux tiers des nouveaux projets développés sur le continent sont portés par des multinationales étrangères et la majorité sont tournés vers l’exportation.
A-t-on vraiment besoin d’ingénieurs ? Ces derniers répondent-ils aux besoins fondamentaux de la société tout entière ou à ceux, particuliers, du système capitaliste et productiviste ? Les ingénieurs œuvrent-ils à la défense des biens communs et de l’intérêt général ou à celle des intérêts privés ? Quels pourraient être aujourd’hui leurs responsabilités et leur rôle ? Et peut-on être ingénieur et décroissant ? C’est à toutes ces questions – et à bien d’autres – que répond Vincent Liegey, ingénieur de formation, chercheur interdisciplinaire, et l’un des porte-paroles les plus en vue du mouvement de la décroissance.

septembre 2022

Nous avons besoin de plus en plus de métaux, mais leur disponibilité limitée et les impacts socio-environnementaux de leur extraction nous imposent d’interroger la voie de la sobriété collective. Il n’y a en effet aucune alternative.

juillet 2022

Le gouvernement a demandé à Engie de reporter la fermeture du réacteur de Tihange 2 du 1er février à fin mars 2023 pour aider à garantir la sécurité d'approvisionnement électrique cet hiver. Pour l'énergéticien, c'est trop tard, écrit Le Soir dans son édition de samedi.

mai 2022

A vrai dire, la dépendance actuelle de l’Europe est immense et implique de développer, tant du point de vue de l’énergie que du point de vue des matières premières, des analyses approfondies sur les possibilités de réduire les besoins et donc la demande.
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
Avant le début de l'offensive russe en Ukraine, cette centrale avait une capacité de 5 700 mégawatts, soit de quoi couvrir plus de 20% des besoins du pays en électricité.

avril 2022

Le ministre marocain de l’Agriculture, Mohamed Sadiki a déclaré récemment devant les députés de son pays, que le Maroc s’attendait à perdre 53% de sa récolte de céréales cette année. Cela, après que le pays a connu sa pire sécheresse depuis des décennies. Une situation qui pousse ce pays de l'Afrique du Nord à augmenter ses importations pour pallier aux besoins locales.
Des terrils de charbon luisent en plein soleil aux abords d'une centrale thermique à Dadri dans le nord de l'Inde, économie émergente confrontée à une pression accrue pour repenser sa dépendance au combustible fossile en raison de l'urgence climatique. L'Inde, troisième émetteur mondial de CO2, dépend du "diamant noir" pour 70% de ses énormes besoins énergétiques.
La Finlande et l'Estonie prévoient de louer un navire-terminal d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre de leurs efforts se passer de gaz russe, ont annoncé les deux pays jeudi. "Cela permettra d'assurer les besoins industriels en gaz si les importations de gaz depuis la Russie devaient cesser", a déclaré le ministre finlandais de l'Economie Mika Lintilä sur Twitter.

mars 2022

Le ciel et la mer au large de la côte sri-lankaise sont sans nuage, mais l'aggravation de la crise économique retient les bateaux de pêche au port de Negombo, sans essence pour sortir en mer. Les fonds marins généreux regorgent des crevettes et maquereaux qui composent traditionnellement les currys, la base de la nourriture quotidienne au Sri Lanka. Mais avec la crise, il n'y a plus assez d'essence pour aller pêcher. Un phénomène qui se répercute directement sur les besoins alimentaires du pays.
La part des Belges menacés de pauvreté ou d'exclusion sociale a légèrement augmenté en 2021 par rapport à 2020. C'est ce qui ressort des données publiées ce lundi par l'office statistique Statbel. L'enquête européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montre que, l'année dernière, 13,1 % de la population belge était considérée comme exposée au risque de pauvreté monétaire parce qu'elle appartenait à un ménage à faible revenu. En outre, 11,9 % vivaient dans un ménage où le taux de chômage était élevé et 6,3 % ne pouvaient satisfaire un certain nombre de besoins fondamentaux (privation matérielle grave). Parmi la population, 2,2 %, soit quelque 246 000 Belges, appartiennent aux trois groupes à risque.
Faute de devises, le Sri Lanka peine à financer les importations essentielles pour le pays et ses quelque 22 millions d'habitants: carburant mais aussi alimentation et médicaments. Or, l'île dépend entièrement des importations pour ses besoins en pétrole.

février 2022

Une équipe scientifique chinoise affirme avoir découvert d'immenses réserves de lithium dans la région du Mont Everest, qui pourraient constituer le troisième plus gros gisement du pays. Une trouvaille majeure alors que la Chine dépend largement des importations pour ses besoins.

janvier 2022

La question pose le choix de la frugalité ou de la technologie. Même si la réponse peut paraître évidente, elle est néanmoins contrastée, en fonction des besoins à satisfaire. La solution réside très certainement dans un équilibre savamment étudié entre les deux approches. Analyse.
En 2030, l'Europe ne produira pas plus de 30% de ses besoins en minerais stratégiques pour les batteries électriques de la transition énergétique, tels que lithium, cobalt ou nickel qu'elle sera obligée d'importer largement, indique lundi un rapport remis au gouvernement français.

décembre 2021

Il ne fait aucun doute que dans quelques décennies, le rendement énergétique de l’extraction du pétrole sera négatif. Or, même dans cette situation, il n’est pas impossible que cette extraction se poursuive. Mais que se passera-t-il lorsqu’il y aura besoin de deux barils de pétrole pour en extraire un seul ?
L’injonction de consommer moins mais mieux est devenu une réalité, analyse Cécile Désaunay dans son essai "La société de déconsommation, la révolution du vivre mieux en consommant moins". La tendance est volontairement portée par les plus diplômés et les femmes mais aussi par l’évolution structurelle de la population, plus âgée et avec de moindres besoins. Sans s’en apercevoir, la société a-t-elle ainsi atteint un "peak stuff" ?
Plusieurs études publiées récemment s’accordent sur le fait que, s’il est impossible de prédire précisément combien nous consommerons d’énergie en 2050, atteindre la neutralité exigera de réduire drastiquement nos besoins.
De plus en plus d’exploitants accueillent sur leurs terrains des dispositifs photovoltaïques en contrepartie d’un loyer généreux. Mais des experts s’inquiètent du dévoiement de la pratique, qui privilégierait la production d’énergie au détriment des besoins agricoles.

novembre 2021

Les fonctionnaires technique et délégué de la Région wallonne ont donné leur feu vert à la construction d’une centrale biomasse au creux de la sablière de Mont-Saint-Guibert. C’est l’entreprise Green Belgian Environmental Solutions (GBES, une filiale de Veolia) qui pilote ce projet dont l’objectif est de couvrir 100% des besoins en énergie de l’UCLouvain (chauffage et électricité), avec une énergie considérée comme verte et renouvelable.

octobre 2021

On est dans une impasse. L'évolution à laquelle on est confronté, celle de l'augmentation des prix d'énergie est inexorable. Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les taxes qui font que les prix de l'énergie augmentent. C'est qu'on a des besoins mondiaux d'énergie et en particulier d'énergies fossiles qui ne cessent d'augmenter. Or, l'humanité s'est engagée à sortir de ces énergies fossiles.
Selon lui, les Etats européens, auxquels la Russie fournit un tiers de leurs besoins en gaz, ont commis "l'erreur" de se "reposer sur la main invisible du marché" en tablant sur des achats au comptant plutôt que de multiplier les contrats de long terme avec Moscou ces dernières années.