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La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.
L'énergéticien français EDF, opérateur du parc nucléaire outre-Manche, a annoncé mardi dans un communiqué qu'il "prévoit d'investir 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros, ndlr) supplémentaires dans les cinq centrales nucléaires en production du Royaume-Uni sur la période 2024-2026".
Le dossier sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires en Belgique connaît un nouveau rebondissement.
Eau secours. Emmanuel Macron clôt ce jeudi 16 novembre sa visite d’État de deux jours en Suisse. Parmi les sujets à l'ordre du jour, le président de la République a abordé la question du Rhône dont il souhaite augmenter le débit. Refroidissement des centrales nucléaires, production hydroélectrique, irrigation, industrie, eau potable… les besoins français ne cessent d'augmenter alors que les effets du changement climatique pèsent déjà sur ce puissant fleuve.
Le coup d'État au Niger a fait craindre que Niamey ne réduise ses exportations d'uranium, ce qui risquerait d'entraver la production d'énergie nucléaire en France. À ce jour, la diversification des sources ainsi que des stocks conséquents devraient permettre d'atténuer toute perturbation à court terme. Mais l’approvisionnement en uranium soulève aussi des questions d’ordre géostratégique et éthique. Décryptage.
Jean-Marc Jancovici a souhaité répondre, via Facebook à la question qui lui est souvent posée : « Restera-t-il assez d'eau pour refroidir les centrales nucléaires dans un pays qui connaîtra de plus en plus de sécheresses ? » Il s'appuie pour cela sur une étude de la SFEN (Société Française d'Energie Nucléaire) et en tire des conclusions rassurantes qui méritent, à mon sens, quelques éclairages !
L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF de lui transmettre "rapidement" des éléments permettant de justifier au regard de la sûreté l'hypothèse d'une prolongation des réacteurs actuels "jusqu'à 60 ans et au-delà", selon un avis publié mercredi.Alors que les centrales nucléaires françaises ont entre 30 et 40 ans de moyenne d'âge, le gouvernement veut prolonger le plus possible celles qui peuvent l'être, dans le cadre de son vaste plan de relance de la production d'électricité nucléaire.
Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu'elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).
Désireuse d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, la Chine va, outre le renouvelable, grandement miser sur le nucléaire. Avec une production qui va exploser dans les prochaines décennies, jusqu’à dépasser celle des États-Unis et la laisser loin derrière.
Il y a un "besoin d'anticiper" dès ces "prochains étés" la manière dont seront gérées les canicules et sécheresses dans les centrales nucléaires d'EDF, estime l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans une note publiée lundi.EDF a présenté le 13 avril au collège de l'ASN "son projet ADAPT d'adaptation de ses centrales nucléaires au changement climatique", explique le gendarme du nucléaire.Le réchauffement planétaire a, en effet, un impact sur la disponibilité en eau, ressource indispensable au refroidissement des réacteurs nucléaires.
S’ils se réjouissent de la sortie du pays du nucléaire, le 15 avril, les militants anti-atome restent particulièrement prudents, assure “Die Tageszeitung”. Car le démantèlement des centrales pose lui aussi de nombreuses questions.
L'irrigation, l'eau potable et le refroidissement des centrales nucléaires sont les principaux usages de l'eau douce en France, susceptibles de causer des conflits d'usages en cas de pénuries. Le point secteur par secteur.La France prélève en moyenne 33 milliards de mètres cubes d'eau par an sur les près de 208 milliards disponibles en moyenne chaque année dans les cours d'eau, les lacs ou les nappes, selon le ministère de la Transition écologique.
En France, environ 31 milliards de m3 d'eau douce sont prélevés chaque année dans la nature. Alors que la sécheresse hivernale en cours fait craindre un nouvel été marqué par des restrictions, se pose la question de la répartition des usages.
La prolongation des centrales nucléaires au-delà de 60 ans, espérée par EDF et par le gouvernement, passera-t-elle le test climatique ? L'Autorité de sûreté nucléaire exige que les impacts à long terme du changement climatique soient désormais inclus dans les documents que doit lui fournir l'énergéticien en vue de prolonger ses réacteurs. Partage de la ressource en eau, prévisions à la baisse de la production d'électricité, impacts sur les milieux naturels, tout autant d'enjeux qui devront être intégrés.
Les Pays-Bas vont construire deux nouvelles centrales nucléaires dans le sud de leur territoire afin de réduire leur dépendance aux combustibles fossiles, a annoncé vendredi le gouvernement. Situées près de la ville de Borssele, elles devraient être achevées d'ici à 2035 et fournir jusqu'à 13% de l'électricité dont le pays a besoin, a déclaré le Premier ministre Mark Rutte. "En ajoutant le nucléaire à notre bouquet énergétique, nous réduirons les émissions de dioxyde de carbone liées à la production d'électricité et nous nous rendrons moins dépendants des pays d'où proviennent ces combustibles fossiles", a déclaré à la presse M. Rutte.
Cette notion récente s’inspire des travaux d’Elinor Ostrom sur les « communs » pour politiser la gouvernance des déchets industriels non recyclables. Trop souvent invisibilisés et relégués dans des territoires pauvres, ils nécessitent une communauté élargie et solidaire pour les prendre en charge.
Plusieurs mouvements sociaux sont toujours en cours ce mercredi 12 octobre dans plusieurs centrales nucléaires françaises. Le mouvement sera rejoint jeudi par Gravelines, la centrale la plus puissante d’Europe de l’Ouest.
L’utilisation par Vladimir Poutine des centrales ukrainiennes comme moyen d’intimidation des Occidentaux met en lumière la faiblesse des conventions internationales qui protègent ces installations civiles.
Contrairement à ce que souhaite l’Allemagne, prolonger la durée de vie de deux centrales nucléaires du pays n’est pas acquis. Et c’est l’exploitant lui-même qui le dit.
Deux centrales du sud du pays, Isar 2 (près de Munich) et Neckarwestheim 2 (dans le Bade-Wurtemberg, sud-ouest), resteront en veille pour faire face à toute situation d’urgence énergétique.
L'Allemagne va maintenir en veille jusqu'au printemps 2023 deux centrales nucléaires, une volte-face jugée nécessaire pour faire face à d'éventuelles pénuries énergétiques. Le gouvernement d'Olaf Scholz, au sein duquel siègent des écologistes, revient ainsi sur la fermeture définitive des trois dernières centrales allemandes prévue pour fin 2022, selon le calendrier de sortie du nucléaire décidé par Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima.
Alors que la crise énergétique frappe de plein fouet les ménages, le gouvernement a assuré qu'il veut s'attaquer à ces surprofits.
Les dérogations environnementales accordées aux centrales nucléaires du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Golfech (Tarn-et-Garonne) et de Saint-Alban (Isère) en cette période de sécheresse, qui devaient expirer le 8 août, ont été prolongées jusqu’au 11 septembre. Elles ont aussi été étendues à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), a rapporté Actu-environnement mardi 16 août.
Le secrétaire général de l'ONU a qualifié lundi de "suicidaire" toute attaque contre des centrales nucléaires et a appelé à l'arrêt des opérations militaires autour de celle de Zaporijjia, en Ukraine, afin que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) puisse y accéder.
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe. "Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. "Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
Le chancelier allemand a évoqué, mercredi, la poursuite de l’exploitation des trois dernières centrales en activité, alors que l’Allemagne craint une crise énergétique, en partie privée du gaz russe.
La France fait face à son troisième épisode caniculaire de l'été, qui a débuté lundi, dans le sud du pays. La hausse du thermomètre pèse sur la production électrique nucléaire, très dépendantes de l'eau. Une dérogation temporaire aux règles environnementales avait déjà été accordée à quatre centrales en juillet. Faut-il, dès lors, s’inquiéter d'impacts écologiques et de la sécurité nucléaire ? Analyses croisées.
Une dérogation temporaire aux règles environnementales a été accordée pour permettre à trois centrales nucléaires de continuer à fonctionner "à un niveau minimal de puissance" pendant la canicule, ont indiqué EDF, RTE, l'ASN et le ministère de la Transition énergétique vendredi.
Dans les centrales nucléaires, les travailleurs témoignent d’un recours à la sous-traitance qui ne cesse d’augmenter, de collectifs de travail abîmés, d’un inquiétant vieillissement du matériel et d’une sûreté fragilisée. Enquête.
La sécurité de l’approvisionnement électrique plutôt que la protection des poissons. C’est en substance ce qu’a choisi le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE en demandant à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d’autoriser le fonctionnement de trois centrales nucléaires même en cas de dépassement de la température réglementaire des rivières situées à proximité, selon le média Montel. Cette décision intervient alors que la France traverse son pire épisode de canicule depuis 2003.


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centrales nucléaires

mars 2024

La Cour des comptes demande des investissements supplémentaires pour adapter les 18 centrales nucléaires, les barrages et le réseau de distribution d'électricité français au réchauffement climatique.Le changement climatique "est largement intégré dans les référentiels et normes de sûreté, mais l'adaptation fait peser des exigences nouvelles pour les exploitants", en particulier la Compagnie Nationale du Rhône (CNR), gestionnaire de barrages, et EDF, souligne la Cour dans son rapport publié mardi.

janvier 2024

L'énergéticien français EDF, opérateur du parc nucléaire outre-Manche, a annoncé mardi dans un communiqué qu'il "prévoit d'investir 1,3 milliard de livres (1,5 milliard d'euros, ndlr) supplémentaires dans les cinq centrales nucléaires en production du Royaume-Uni sur la période 2024-2026".

décembre 2023

Le dossier sur la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires en Belgique connaît un nouveau rebondissement.

novembre 2023

Eau secours. Emmanuel Macron clôt ce jeudi 16 novembre sa visite d’État de deux jours en Suisse. Parmi les sujets à l'ordre du jour, le président de la République a abordé la question du Rhône dont il souhaite augmenter le débit. Refroidissement des centrales nucléaires, production hydroélectrique, irrigation, industrie, eau potable… les besoins français ne cessent d'augmenter alors que les effets du changement climatique pèsent déjà sur ce puissant fleuve.

août 2023

Le coup d'État au Niger a fait craindre que Niamey ne réduise ses exportations d'uranium, ce qui risquerait d'entraver la production d'énergie nucléaire en France. À ce jour, la diversification des sources ainsi que des stocks conséquents devraient permettre d'atténuer toute perturbation à court terme. Mais l’approvisionnement en uranium soulève aussi des questions d’ordre géostratégique et éthique. Décryptage.

juillet 2023

Jean-Marc Jancovici a souhaité répondre, via Facebook à la question qui lui est souvent posée : « Restera-t-il assez d'eau pour refroidir les centrales nucléaires dans un pays qui connaîtra de plus en plus de sécheresses ? » Il s'appuie pour cela sur une étude de la SFEN (Société Française d'Energie Nucléaire) et en tire des conclusions rassurantes qui méritent, à mon sens, quelques éclairages !

juin 2023

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) demande à EDF de lui transmettre "rapidement" des éléments permettant de justifier au regard de la sûreté l'hypothèse d'une prolongation des réacteurs actuels "jusqu'à 60 ans et au-delà", selon un avis publié mercredi.Alors que les centrales nucléaires françaises ont entre 30 et 40 ans de moyenne d'âge, le gouvernement veut prolonger le plus possible celles qui peuvent l'être, dans le cadre de son vaste plan de relance de la production d'électricité nucléaire.
Les centrales nucléaires françaises ont eu recours pendant un total de 24 jours à des dérogations liées à la température maximale des eaux qu'elles ont rejetées en 2022, année marquée par des épisodes de canicule, a indiqué mardi la division lyonnaise de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Dans le détail, ces dérogations ont été mises en place neuf jours pour la centrale du Tricastin (Drôme), huit jours pour celle du Bugey (Ain), six jours pour Golfech (Tarn-et-Garonne) et un jour pour Saint-Alban (Isère).

avril 2023

Désireuse d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, la Chine va, outre le renouvelable, grandement miser sur le nucléaire. Avec une production qui va exploser dans les prochaines décennies, jusqu’à dépasser celle des États-Unis et la laisser loin derrière.
Il y a un "besoin d'anticiper" dès ces "prochains étés" la manière dont seront gérées les canicules et sécheresses dans les centrales nucléaires d'EDF, estime l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans une note publiée lundi.EDF a présenté le 13 avril au collège de l'ASN "son projet ADAPT d'adaptation de ses centrales nucléaires au changement climatique", explique le gendarme du nucléaire.Le réchauffement planétaire a, en effet, un impact sur la disponibilité en eau, ressource indispensable au refroidissement des réacteurs nucléaires.
S’ils se réjouissent de la sortie du pays du nucléaire, le 15 avril, les militants anti-atome restent particulièrement prudents, assure “Die Tageszeitung”. Car le démantèlement des centrales pose lui aussi de nombreuses questions.

mars 2023

L'irrigation, l'eau potable et le refroidissement des centrales nucléaires sont les principaux usages de l'eau douce en France, susceptibles de causer des conflits d'usages en cas de pénuries. Le point secteur par secteur.La France prélève en moyenne 33 milliards de mètres cubes d'eau par an sur les près de 208 milliards disponibles en moyenne chaque année dans les cours d'eau, les lacs ou les nappes, selon le ministère de la Transition écologique.
En France, environ 31 milliards de m3 d'eau douce sont prélevés chaque année dans la nature. Alors que la sécheresse hivernale en cours fait craindre un nouvel été marqué par des restrictions, se pose la question de la répartition des usages.

janvier 2023

La prolongation des centrales nucléaires au-delà de 60 ans, espérée par EDF et par le gouvernement, passera-t-elle le test climatique ? L'Autorité de sûreté nucléaire exige que les impacts à long terme du changement climatique soient désormais inclus dans les documents que doit lui fournir l'énergéticien en vue de prolonger ses réacteurs. Partage de la ressource en eau, prévisions à la baisse de la production d'électricité, impacts sur les milieux naturels, tout autant d'enjeux qui devront être intégrés.

décembre 2022

Les Pays-Bas vont construire deux nouvelles centrales nucléaires dans le sud de leur territoire afin de réduire leur dépendance aux combustibles fossiles, a annoncé vendredi le gouvernement. Situées près de la ville de Borssele, elles devraient être achevées d'ici à 2035 et fournir jusqu'à 13% de l'électricité dont le pays a besoin, a déclaré le Premier ministre Mark Rutte. "En ajoutant le nucléaire à notre bouquet énergétique, nous réduirons les émissions de dioxyde de carbone liées à la production d'électricité et nous nous rendrons moins dépendants des pays d'où proviennent ces combustibles fossiles", a déclaré à la presse M. Rutte.
Cette notion récente s’inspire des travaux d’Elinor Ostrom sur les « communs » pour politiser la gouvernance des déchets industriels non recyclables. Trop souvent invisibilisés et relégués dans des territoires pauvres, ils nécessitent une communauté élargie et solidaire pour les prendre en charge.

octobre 2022

Plusieurs mouvements sociaux sont toujours en cours ce mercredi 12 octobre dans plusieurs centrales nucléaires françaises. Le mouvement sera rejoint jeudi par Gravelines, la centrale la plus puissante d’Europe de l’Ouest.

septembre 2022

L’utilisation par Vladimir Poutine des centrales ukrainiennes comme moyen d’intimidation des Occidentaux met en lumière la faiblesse des conventions internationales qui protègent ces installations civiles.
Contrairement à ce que souhaite l’Allemagne, prolonger la durée de vie de deux centrales nucléaires du pays n’est pas acquis. Et c’est l’exploitant lui-même qui le dit.
Deux centrales du sud du pays, Isar 2 (près de Munich) et Neckarwestheim 2 (dans le Bade-Wurtemberg, sud-ouest), resteront en veille pour faire face à toute situation d’urgence énergétique.
L'Allemagne va maintenir en veille jusqu'au printemps 2023 deux centrales nucléaires, une volte-face jugée nécessaire pour faire face à d'éventuelles pénuries énergétiques. Le gouvernement d'Olaf Scholz, au sein duquel siègent des écologistes, revient ainsi sur la fermeture définitive des trois dernières centrales allemandes prévue pour fin 2022, selon le calendrier de sortie du nucléaire décidé par Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima.
Alors que la crise énergétique frappe de plein fouet les ménages, le gouvernement a assuré qu'il veut s'attaquer à ces surprofits.

août 2022

Les dérogations environnementales accordées aux centrales nucléaires du Blayais (Gironde), du Bugey (Ain), de Golfech (Tarn-et-Garonne) et de Saint-Alban (Isère) en cette période de sécheresse, qui devaient expirer le 8 août, ont été prolongées jusqu’au 11 septembre. Elles ont aussi été étendues à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), a rapporté Actu-environnement mardi 16 août.
Le secrétaire général de l'ONU a qualifié lundi de "suicidaire" toute attaque contre des centrales nucléaires et a appelé à l'arrêt des opérations militaires autour de celle de Zaporijjia, en Ukraine, afin que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) puisse y accéder.
Les Etats-Unis ont appelé lundi la Russie à cesser toute activité militaire dans et autour des centrales nucléaires en Ukraine dont celle de Zaporijjia, la plus grande d'Europe et tenue par l'armée russe. "Nous continuons à appeler la Russie à cesser toutes ses opérations militaires dans et autour des centrales nucléaires ukrainiennes et à en redonner le contrôle à l'Ukraine", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean Pierre, lors d'un point presse à bord d'Air Force One. "Combattre autour d'une centrale nucléaire est dangereux", a-t-elle dit tout en soulignant que, selon les données recueillies, "heureusement, nous n'avons aucune indication d'une augmentation anormale des niveaux de radioactivité".
Le chancelier allemand a évoqué, mercredi, la poursuite de l’exploitation des trois dernières centrales en activité, alors que l’Allemagne craint une crise énergétique, en partie privée du gaz russe.
La France fait face à son troisième épisode caniculaire de l'été, qui a débuté lundi, dans le sud du pays. La hausse du thermomètre pèse sur la production électrique nucléaire, très dépendantes de l'eau. Une dérogation temporaire aux règles environnementales avait déjà été accordée à quatre centrales en juillet. Faut-il, dès lors, s’inquiéter d'impacts écologiques et de la sécurité nucléaire ? Analyses croisées.

juillet 2022

Une dérogation temporaire aux règles environnementales a été accordée pour permettre à trois centrales nucléaires de continuer à fonctionner "à un niveau minimal de puissance" pendant la canicule, ont indiqué EDF, RTE, l'ASN et le ministère de la Transition énergétique vendredi.
Dans les centrales nucléaires, les travailleurs témoignent d’un recours à la sous-traitance qui ne cesse d’augmenter, de collectifs de travail abîmés, d’un inquiétant vieillissement du matériel et d’une sûreté fragilisée. Enquête.
La sécurité de l’approvisionnement électrique plutôt que la protection des poissons. C’est en substance ce qu’a choisi le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE en demandant à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d’autoriser le fonctionnement de trois centrales nucléaires même en cas de dépassement de la température réglementaire des rivières situées à proximité, selon le média Montel. Cette décision intervient alors que la France traverse son pire épisode de canicule depuis 2003.