Veille 2.1

OA - Liste OA - Liste

Sélection du moment:

Une enquête du New York Times révèle l’identité des responsables des atrocités commises à Boutcha, début mars. En raison de leur caractère «systématique et généralisé», ces meurtres pourraient constituer des «crimes contre l’humanité».
Alexander de Croo a dénoncé la "guerre inutile et illégale" menée par les Russes en Ukraine, au cours d'un discours aux Nations Unies.
Le mois dernier, la ville de Boutcha avait été le théâtre d'atrocités commises par les forces armées russes. Des clichés montraient des centaines de corps jonchés au sol des rues de cette banlieue de Kiev. Il est reproché à Moscou de s'être rendu coupable de nombreux faits abominables.
Samedi 2 avril, une équipe de l’AFP a enfin pu se rendre à Boutcha, à proximité de Kiev. C’était l’obsession de nombreux journalistes : savoir ce que vivaient les habitants restés dans ces villes de banlieue occupées par les troupes russes, impossibles d’accès et enfin libérées. David Kemp, Ronaldo Schemidt et Nicolas Garcia ont découvert l’horreur : une rue jonchée de cadavres. Ils sont les premiers journalistes à pouvoir en témoigner. L’ONU a documenté le "meurtre, y compris certains par exécution sommaire", de 50 civils, après une mission dans la ville.
Il est des travaux journalistiques qu’il convient de lire, de saluer, et de partager, surtout, avec le plus grand nombre. D’autant plus en période de guerre, lorsque l’affrontement se déroule aussi sur le terrain de la communication. Le grand format du New York Times consacré au massacre de Boutcha est de ceux-là.
Aidés par les hackers d'Anonymous, Inform Napalm, collectif ukrainien de veille en ligne, auraient identifiées les premiers coupables des crimes commis à Boutcha. Ils appartiennent à l'unité 51460, correspondant la fameuse 64ème brigade. Grâce aux données divulguées le 3 avril dernier, les coordonnées du 120 000 soldats russes ont pu être analysées, notamment celles de la 64ème brigade.
Les services de renseignement allemands (BND) ont enregistré des communications radio de soldats russes dans lesquelles ils évoquent les exactions commises à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, où des dizaines de cadavres ont été découverts, suscitant l'indignation, affirme jeudi le magazine der Spiegel.
Les images de corps de civils dans les rues ont suscité de vives réactions internationales, et interrogent sur de possibles crimes de guerre russe, dans cette ville comme dans d’autres, que nie la Russie.
Les images choc de corps éparpillés sur une route de la ville ukrainienne de Boutcha évoquent des crimes de guerre, mais apporter une preuve juridique et plus encore juger les coupables est un exercice fastidieux, a mis en garde un expert international.
Tandis que Moscou dément avoir commis tout crime de guerre à Boutcha et accuse l'Ukraine d'avoir procédé à une mise en scène, plusieurs experts dressent un parallèle entre les atrocités découvertes dans cette ville ukrainienne et les crimes de guerre de l’armée russe en Tchétchénie. Une stratégie visant à susciter la terreur dans le but de soumettre les populations civiles à l’occupant.
Après la France et l'Allemagne lundi, l'Italie, le Danemark, la Suède et l'Espagne ont à leur tour expulsé mardi des dizaines de diplomates russes, marquant une nouvelle dégradation des relations avec Moscou après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev, à Boutcha. Massacres à Boutcha en Ukraine: environ 150 diplomates russes expulsés d'Europe en 48 heures
Les accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, qu’elles proviennent des autorités ukrainiennes, des médias ou d’ONG, se sont multipliées depuis l’invasion de l’Ukraine par les Russes, le 24 février.
Depuis dimanche, la ville de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, fait la une de l'actualité. Pour de bien tristes raisons puisqu'au moins 410 corps, des civils pour la plupart, ont été découverts gisant à même le sol ou enterrés à la hâte dans des fosses communes. Si l'Ukraine accuse les troupes russes, la Russie a quant à elle démenti toute implication et invoqué une "mise en scène". Une analyse des images satellites par le New York Times montre que les nombreux cadavres découverts dans la ville ukrainienne gisent là depuis des semaines. Cette conclusion contredit l'affirmation russe selon laquelle les corps ont été jetés aux alentours du 30 mars, après le départ des troupes russes.
Une analyse des images satellites par le New York Times montre que les nombreux cadavres découverts dans la ville ukrainienne de Boutcha gisent là depuis des semaines. Cette conclusion contredit l'affirmation russe selon laquelle les corps ont été jetés aux alentours du 30 mars, après le départ des troupes russes. Le journal américain s'est appuyé sur des images satellites de Maxar Technologies et sur plusieurs vidéos pour montrer qu'au moins onze corps se trouvaient déjà sur place le 11 mars, alors que les troupes russes occupaient encore la ville.
Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu lundi à Boutcha, ville proche de Kiev récemment reprise par les troupes ukrainiennes où il a dénoncé les exactions de l'armée russe, des "crimes de guerre" qui seront "reconnus comme un génocide".
La découverte de centaines de cadavres de civils ukrainiens dans les environs de Kiev marque une rupture dans ce conflit. Mais l’indignation ne suffit plus. La justice internationale doit pouvoir être rendue dans des délais réalistes, sans que les coupables puissent couler des jours paisibles.
Le gouvernement ukrainien a confirmé samedi que toute la région autour de Kyiv avait été libérée des forces russes. Sur place, des témoignages font état d’exécutions de civils dans la ville de Boutcha, des «atrocités» dénoncées par la communauté internationale.
L’Ukraine a accusé dimanche la Russie de commettre un «génocide», au lendemain de la découverte de nombreux corps de civils dans la ville de Boutcha près de Kiev après le retrait des troupes de Moscou, qui a déclenché l’indignation en Europe et aux États-Unis.
Des dizaines de cadavres, parfois les mains liées dans le dos, jonchent les rues après le retrait des forces russes de cette ville située en périphérie de Kyiv. Des exactions qui pourraient être qualifiées de crimes de guerre.


Langue(3/3)
Médias(8/8)
Résultats pour:
Boutcha

décembre 2022

Une enquête du New York Times révèle l’identité des responsables des atrocités commises à Boutcha, début mars. En raison de leur caractère «systématique et généralisé», ces meurtres pourraient constituer des «crimes contre l’humanité».

septembre 2022

Alexander de Croo a dénoncé la "guerre inutile et illégale" menée par les Russes en Ukraine, au cours d'un discours aux Nations Unies.

avril 2022

Le mois dernier, la ville de Boutcha avait été le théâtre d'atrocités commises par les forces armées russes. Des clichés montraient des centaines de corps jonchés au sol des rues de cette banlieue de Kiev. Il est reproché à Moscou de s'être rendu coupable de nombreux faits abominables.
Samedi 2 avril, une équipe de l’AFP a enfin pu se rendre à Boutcha, à proximité de Kiev. C’était l’obsession de nombreux journalistes : savoir ce que vivaient les habitants restés dans ces villes de banlieue occupées par les troupes russes, impossibles d’accès et enfin libérées. David Kemp, Ronaldo Schemidt et Nicolas Garcia ont découvert l’horreur : une rue jonchée de cadavres. Ils sont les premiers journalistes à pouvoir en témoigner. L’ONU a documenté le "meurtre, y compris certains par exécution sommaire", de 50 civils, après une mission dans la ville.
Il est des travaux journalistiques qu’il convient de lire, de saluer, et de partager, surtout, avec le plus grand nombre. D’autant plus en période de guerre, lorsque l’affrontement se déroule aussi sur le terrain de la communication. Le grand format du New York Times consacré au massacre de Boutcha est de ceux-là.
Aidés par les hackers d'Anonymous, Inform Napalm, collectif ukrainien de veille en ligne, auraient identifiées les premiers coupables des crimes commis à Boutcha. Ils appartiennent à l'unité 51460, correspondant la fameuse 64ème brigade. Grâce aux données divulguées le 3 avril dernier, les coordonnées du 120 000 soldats russes ont pu être analysées, notamment celles de la 64ème brigade.
Les services de renseignement allemands (BND) ont enregistré des communications radio de soldats russes dans lesquelles ils évoquent les exactions commises à Boutcha, au nord-ouest de Kiev, où des dizaines de cadavres ont été découverts, suscitant l'indignation, affirme jeudi le magazine der Spiegel.
Les images de corps de civils dans les rues ont suscité de vives réactions internationales, et interrogent sur de possibles crimes de guerre russe, dans cette ville comme dans d’autres, que nie la Russie.
Les images choc de corps éparpillés sur une route de la ville ukrainienne de Boutcha évoquent des crimes de guerre, mais apporter une preuve juridique et plus encore juger les coupables est un exercice fastidieux, a mis en garde un expert international.
Tandis que Moscou dément avoir commis tout crime de guerre à Boutcha et accuse l'Ukraine d'avoir procédé à une mise en scène, plusieurs experts dressent un parallèle entre les atrocités découvertes dans cette ville ukrainienne et les crimes de guerre de l’armée russe en Tchétchénie. Une stratégie visant à susciter la terreur dans le but de soumettre les populations civiles à l’occupant.
Après la France et l'Allemagne lundi, l'Italie, le Danemark, la Suède et l'Espagne ont à leur tour expulsé mardi des dizaines de diplomates russes, marquant une nouvelle dégradation des relations avec Moscou après la découverte de massacres imputés aux forces russes près de Kiev, à Boutcha. Massacres à Boutcha en Ukraine: environ 150 diplomates russes expulsés d'Europe en 48 heures
Les accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, qu’elles proviennent des autorités ukrainiennes, des médias ou d’ONG, se sont multipliées depuis l’invasion de l’Ukraine par les Russes, le 24 février.
Depuis dimanche, la ville de Boutcha, au nord-ouest de Kiev, fait la une de l'actualité. Pour de bien tristes raisons puisqu'au moins 410 corps, des civils pour la plupart, ont été découverts gisant à même le sol ou enterrés à la hâte dans des fosses communes. Si l'Ukraine accuse les troupes russes, la Russie a quant à elle démenti toute implication et invoqué une "mise en scène". Une analyse des images satellites par le New York Times montre que les nombreux cadavres découverts dans la ville ukrainienne gisent là depuis des semaines. Cette conclusion contredit l'affirmation russe selon laquelle les corps ont été jetés aux alentours du 30 mars, après le départ des troupes russes.
Une analyse des images satellites par le New York Times montre que les nombreux cadavres découverts dans la ville ukrainienne de Boutcha gisent là depuis des semaines. Cette conclusion contredit l'affirmation russe selon laquelle les corps ont été jetés aux alentours du 30 mars, après le départ des troupes russes. Le journal américain s'est appuyé sur des images satellites de Maxar Technologies et sur plusieurs vidéos pour montrer qu'au moins onze corps se trouvaient déjà sur place le 11 mars, alors que les troupes russes occupaient encore la ville.
Le président Volodymyr Zelensky s'est rendu lundi à Boutcha, ville proche de Kiev récemment reprise par les troupes ukrainiennes où il a dénoncé les exactions de l'armée russe, des "crimes de guerre" qui seront "reconnus comme un génocide".
La découverte de centaines de cadavres de civils ukrainiens dans les environs de Kiev marque une rupture dans ce conflit. Mais l’indignation ne suffit plus. La justice internationale doit pouvoir être rendue dans des délais réalistes, sans que les coupables puissent couler des jours paisibles.
Le gouvernement ukrainien a confirmé samedi que toute la région autour de Kyiv avait été libérée des forces russes. Sur place, des témoignages font état d’exécutions de civils dans la ville de Boutcha, des «atrocités» dénoncées par la communauté internationale.
L’Ukraine a accusé dimanche la Russie de commettre un «génocide», au lendemain de la découverte de nombreux corps de civils dans la ville de Boutcha près de Kiev après le retrait des troupes de Moscou, qui a déclenché l’indignation en Europe et aux États-Unis.
Des dizaines de cadavres, parfois les mains liées dans le dos, jonchent les rues après le retrait des forces russes de cette ville située en périphérie de Kyiv. Des exactions qui pourraient être qualifiées de crimes de guerre.