Veille 2.1

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Sur base de tests sanguins réalisés lors du biomonitoring, 95% des Wallonnes et des Wallons présentent une teneur en PFAS dans le sang supérieur au seuil de risque. C’est le chiffre qu’a mentionné ce mardi la ministre de l’Environnement, Céline Tellier, en audition au Parlement wallon. Face à l’ampleur de cette contamination généralisée et au vu de la grande persistance de ces substances, seule une interdiction totale d’utilisation permettra de limiter l’exposition de la population. Pourtant, certains partis politiques s’y opposent.
En 2018 et 2019, les pavés belges avaient vu défiler des milliers de personnes réclamant que le climat devienne une priorité politique. Cinq ans plus tard, le « Gouvernement wallon du Climat » a-t-il tenu ses promesses ?
Une note du Conseil Européen ayant fait l’objet d’une fuite, donne un aperçu des priorités stratégiques que les États membres souhaitent proposer à la nouvelle Commission européenne. Qu’en ressort-il ? Les chefs de gouvernement veulent carrément mettre de côté le Green Deal européen ! Canopea et Natagora demandent au Gouvernement belge, qui préside le Conseil, de remettre le climat, la nature et la santé au cœur des priorités européennes. C’est la seule façon de garantir un avenir serein sur le long terme aux citoyen·nes d’Europe et d’ailleurs.
La prise en compte de l’environnement progresse-t-elle au sein des partis politiques ? Cette prise en compte est-elle de façade ou s’inscrit-elle dans les limites planétaires ? Le mouvement environnemental a fait l’exercice périlleux, à partir des réponses des partis à 38 mesures phares, d’évaluer quelle coalition wallonne serait la plus encline à inscrire dans sa Déclaration de Politique lesdites mesures. • Six mesures n’ont aucune chance de se retrouver dans une DPR • Dix autres ont de grandes chances de se retrouver dans une DPR car elles sont partagées par tous les partis susceptibles de faire partie d’une une coalition gouvernementale. Et les 22 autres ? Tout va dépendre de la coalition qui sera en place !
Le mouvement environnemental (Canopea, Greenpeace, Natagora, BBL, Natuurpunt) a envoyé 38 propositions à l’ensemble des partis politiques flamands et wallons. Pour chacune, les partis se sont positionnés de « tout à fait favorable » (5/5) à « tout à fait défavorable » (1/5), en argumentant leur évaluation. Sur cette base, les ONGs proposent une évaluation de l’alignement des partis avec l’ensemble des propositions.
La coalition pour la biodiversité tire la sonnette d’alarme. En dépit d’un large plébiscite populaire, d’un accord négocié avec soin en trilogue et d’un vote favorable au Parlement européen, le pouvoir exécutif des États membres pourrait s’opposer à l’adoption de la loi sur la restauration de la nature lors du vote au Conseil des ministres du 25 mars 2024. Sans raison valable, le soutien de la Hongrie ne serait en effet plus assuré, mettant ainsi la loi en péril. Les récentes allégations concernant les prises de positions partisanes au sein de la Présidence belge du Conseil sont alarmantes. La Belgique doit prendre à cœur son rôle de médiateur impartial et efficace au sein de l’Union européenne.
La Commission Européenne a lancé une consultation publique ouverte concernant l’évaluation de la Directive Nitrate. Cette Directive, adoptée en 1991, vise à protéger les eaux souterraines, les rivières, les lacs et les mers contre la pollution causée par les nitrates d’origine agricole. Fit for purpose ? La Directive est-elle bien calibrée pour remplir ses objectifs ? C’est la question que pose la Commission à travers cette consultation. Canopea y a répondu.
Nous plaidons pour que l’Europe, notamment au travers de la Belgique, devienne le laboratoire d’un nouveau système politique, social et économique qui respecte les limites de la planète tout en maintenant un bien-être accessible à toutes et tous.
La colère gronde dans le monde agricole. Depuis quelques mois, les agriculteurs sont vent debout un peu partout en Europe. Récemment, les manifestations et blocages se sont multipliés, bénéficiant d’une grande mobilisation en France et maintenant en Belgique. Cette colère d’une profession aux multiples facettes est légitime et compréhensible. Les conditions de travail d’une partie non négligeable d’agriculteur·trice·s n’ont cessé de se dégrader depuis de nombreuses années, et davantage encore récemment. Alors que les constats sur les causes de cette régression sont clairs et alarmants, ne nous trompons pas de coupable ! Unissons-nous pour faire converger les objectifs de l’agriculture, de l’environnement et de la santé.
Fin 2023, la Défense a mis en vente l’ancien domaine militaire du Sart-Hulet à Jambes, qui couvre une trentaine d’hectares répartis en 6 lots. Comme d’autres sites militaires, il abrite une riche biodiversité et des habitats naturels encore préservés : zones humides, prés de fauche, zones sableuses et vieilles forêts feuillues. D’énormes silos de sable, fruit du génie militaire sur le site, font office d’hôtels à insectes géants et laissent présager un intérêt entomologique majeur. Malgré le manque de données naturalistes liées à un accès très limité au site, plusieurs espèces très rares sont mentionnées telles que la jasione des montagnes (Jasione montana), l’œillet velu (Dianthus armeria) ou la catapode rigide (Catapodium rigidum), toutes les trois sur la liste rouge de la flore de Wallonie. Des espèces liées aux vieilles forêts feuillues sont aussi présentes, telles que le pic mar (Dendrocoptes medius) et la salamandre tachetée (Salamandra salamandra).
Le 30 novembre 2023, la Cour d’Appel de Bruxelles a condamné l’Etat belge, la Région flamande et la Région bruxelloise pour inaction climatique. Seule la Région wallonne s’en sort « indemne », notamment grâce à l’engagement de réduire ses émissions de gaz à effets de serre fixé par décret. Un Arrêt inédit
À travers leurs (in) décisions, nos décideurs forcent une “pause environnementale” – pour ne pas dire régression – et sabotent nos dernières chances de préserver la stabilité de la biosphère, compromettant ainsi à moyen terme l’habitabilité de notre Terre.
Le 08 novembre, le magazine Investigation de la RTBF faisait état d’une alarmante contamination de l’eau du robinet en Hainaut par des PFAS, les ‘polluants éternels’, substances chimiques que l’on retrouve un peu partout et dont l’une des caractéristiques est d’être quasiment indestructibles. L’émission pointe, à raison, un manque de transparence de la SWDE (Société wallonne des eaux) qui aurait manqué de proactivité dans sa communication vers les citoyen·nes concerné·es. Canopea estime que plus fondamentalement, la responsabilité principale incombe aux entreprises qui ont mis ces substances sur le marché sans une évaluation suffisante de leur impact environnemental.
Ce 9 novembre, les institutions européennes se sont réunies pour décider d’un accord préliminaire sur le texte final de la loi européenne sur la restauration de la nature. La Coalition Biodiversité a des sentiments mitigés : « Nous sommes heureux que l’accord reprenne tous les écosystèmes qui étaient initialement inclus dans le projet de loi, mais les articles sont affaiblis par rapport à la proposition de la Commission européenne et à la position du Conseil. Il est décevant de constater que de nombreuses exceptions ont été incluses et que les obligations des États membres sont trop souples. »
Malgré le contexte de crise de la biodiversité au niveau mondial, la Wallonie ne s’est jamais dotée d’une Stratégie régionale qui permettrait de se fixer des objectifs ambitieux et ce, malgré de nombreuses tentatives politiques. Vers une vraie Stratégie biodiversité ?


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Canopéa

mai 2024

Sur base de tests sanguins réalisés lors du biomonitoring, 95% des Wallonnes et des Wallons présentent une teneur en PFAS dans le sang supérieur au seuil de risque. C’est le chiffre qu’a mentionné ce mardi la ministre de l’Environnement, Céline Tellier, en audition au Parlement wallon. Face à l’ampleur de cette contamination généralisée et au vu de la grande persistance de ces substances, seule une interdiction totale d’utilisation permettra de limiter l’exposition de la population. Pourtant, certains partis politiques s’y opposent.
En 2018 et 2019, les pavés belges avaient vu défiler des milliers de personnes réclamant que le climat devienne une priorité politique. Cinq ans plus tard, le « Gouvernement wallon du Climat » a-t-il tenu ses promesses ?

avril 2024

Une note du Conseil Européen ayant fait l’objet d’une fuite, donne un aperçu des priorités stratégiques que les États membres souhaitent proposer à la nouvelle Commission européenne. Qu’en ressort-il ? Les chefs de gouvernement veulent carrément mettre de côté le Green Deal européen ! Canopea et Natagora demandent au Gouvernement belge, qui préside le Conseil, de remettre le climat, la nature et la santé au cœur des priorités européennes. C’est la seule façon de garantir un avenir serein sur le long terme aux citoyen·nes d’Europe et d’ailleurs.
La prise en compte de l’environnement progresse-t-elle au sein des partis politiques ? Cette prise en compte est-elle de façade ou s’inscrit-elle dans les limites planétaires ? Le mouvement environnemental a fait l’exercice périlleux, à partir des réponses des partis à 38 mesures phares, d’évaluer quelle coalition wallonne serait la plus encline à inscrire dans sa Déclaration de Politique lesdites mesures. • Six mesures n’ont aucune chance de se retrouver dans une DPR • Dix autres ont de grandes chances de se retrouver dans une DPR car elles sont partagées par tous les partis susceptibles de faire partie d’une une coalition gouvernementale. Et les 22 autres ? Tout va dépendre de la coalition qui sera en place !

mars 2024

Le mouvement environnemental (Canopea, Greenpeace, Natagora, BBL, Natuurpunt) a envoyé 38 propositions à l’ensemble des partis politiques flamands et wallons. Pour chacune, les partis se sont positionnés de « tout à fait favorable » (5/5) à « tout à fait défavorable » (1/5), en argumentant leur évaluation. Sur cette base, les ONGs proposent une évaluation de l’alignement des partis avec l’ensemble des propositions.
La coalition pour la biodiversité tire la sonnette d’alarme. En dépit d’un large plébiscite populaire, d’un accord négocié avec soin en trilogue et d’un vote favorable au Parlement européen, le pouvoir exécutif des États membres pourrait s’opposer à l’adoption de la loi sur la restauration de la nature lors du vote au Conseil des ministres du 25 mars 2024. Sans raison valable, le soutien de la Hongrie ne serait en effet plus assuré, mettant ainsi la loi en péril. Les récentes allégations concernant les prises de positions partisanes au sein de la Présidence belge du Conseil sont alarmantes. La Belgique doit prendre à cœur son rôle de médiateur impartial et efficace au sein de l’Union européenne.
La Commission Européenne a lancé une consultation publique ouverte concernant l’évaluation de la Directive Nitrate. Cette Directive, adoptée en 1991, vise à protéger les eaux souterraines, les rivières, les lacs et les mers contre la pollution causée par les nitrates d’origine agricole. Fit for purpose ? La Directive est-elle bien calibrée pour remplir ses objectifs ? C’est la question que pose la Commission à travers cette consultation. Canopea y a répondu.
Nous plaidons pour que l’Europe, notamment au travers de la Belgique, devienne le laboratoire d’un nouveau système politique, social et économique qui respecte les limites de la planète tout en maintenant un bien-être accessible à toutes et tous.

janvier 2024

La colère gronde dans le monde agricole. Depuis quelques mois, les agriculteurs sont vent debout un peu partout en Europe. Récemment, les manifestations et blocages se sont multipliés, bénéficiant d’une grande mobilisation en France et maintenant en Belgique. Cette colère d’une profession aux multiples facettes est légitime et compréhensible. Les conditions de travail d’une partie non négligeable d’agriculteur·trice·s n’ont cessé de se dégrader depuis de nombreuses années, et davantage encore récemment. Alors que les constats sur les causes de cette régression sont clairs et alarmants, ne nous trompons pas de coupable ! Unissons-nous pour faire converger les objectifs de l’agriculture, de l’environnement et de la santé.
Fin 2023, la Défense a mis en vente l’ancien domaine militaire du Sart-Hulet à Jambes, qui couvre une trentaine d’hectares répartis en 6 lots. Comme d’autres sites militaires, il abrite une riche biodiversité et des habitats naturels encore préservés : zones humides, prés de fauche, zones sableuses et vieilles forêts feuillues. D’énormes silos de sable, fruit du génie militaire sur le site, font office d’hôtels à insectes géants et laissent présager un intérêt entomologique majeur. Malgré le manque de données naturalistes liées à un accès très limité au site, plusieurs espèces très rares sont mentionnées telles que la jasione des montagnes (Jasione montana), l’œillet velu (Dianthus armeria) ou la catapode rigide (Catapodium rigidum), toutes les trois sur la liste rouge de la flore de Wallonie. Des espèces liées aux vieilles forêts feuillues sont aussi présentes, telles que le pic mar (Dendrocoptes medius) et la salamandre tachetée (Salamandra salamandra).
Le 30 novembre 2023, la Cour d’Appel de Bruxelles a condamné l’Etat belge, la Région flamande et la Région bruxelloise pour inaction climatique. Seule la Région wallonne s’en sort « indemne », notamment grâce à l’engagement de réduire ses émissions de gaz à effets de serre fixé par décret. Un Arrêt inédit

décembre 2023

À travers leurs (in) décisions, nos décideurs forcent une “pause environnementale” – pour ne pas dire régression – et sabotent nos dernières chances de préserver la stabilité de la biosphère, compromettant ainsi à moyen terme l’habitabilité de notre Terre.

novembre 2023

Le 08 novembre, le magazine Investigation de la RTBF faisait état d’une alarmante contamination de l’eau du robinet en Hainaut par des PFAS, les ‘polluants éternels’, substances chimiques que l’on retrouve un peu partout et dont l’une des caractéristiques est d’être quasiment indestructibles. L’émission pointe, à raison, un manque de transparence de la SWDE (Société wallonne des eaux) qui aurait manqué de proactivité dans sa communication vers les citoyen·nes concerné·es. Canopea estime que plus fondamentalement, la responsabilité principale incombe aux entreprises qui ont mis ces substances sur le marché sans une évaluation suffisante de leur impact environnemental.
Ce 9 novembre, les institutions européennes se sont réunies pour décider d’un accord préliminaire sur le texte final de la loi européenne sur la restauration de la nature. La Coalition Biodiversité a des sentiments mitigés : « Nous sommes heureux que l’accord reprenne tous les écosystèmes qui étaient initialement inclus dans le projet de loi, mais les articles sont affaiblis par rapport à la proposition de la Commission européenne et à la position du Conseil. Il est décevant de constater que de nombreuses exceptions ont été incluses et que les obligations des États membres sont trop souples. »

septembre 2023

Malgré le contexte de crise de la biodiversité au niveau mondial, la Wallonie ne s’est jamais dotée d’une Stratégie régionale qui permettrait de se fixer des objectifs ambitieux et ce, malgré de nombreuses tentatives politiques. Vers une vraie Stratégie biodiversité ?