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Pour la géographe Karine Hurel, il faut réinventer notre façon de cartographier le monde, afin de mieux le comprendre et pour protéger les écosystèmes dont nous dépendons.
Le programme des Nations Unies pour le développement publie depuis 1990 un rapport annuel qui dresse la situation des pays du monde et mesure les progrès effectués pour leur population en matière de qualité et de niveau de vie. Avec la version parue fin 2020, s’opère une révolution qui signe l’entrée dans l’anthropocène de cet outil international d’observation et de préconisation pour lutter contre les inégalités de développement : dans l’analyse produite pour mesurer l’état du monde sont maintenant intégrés des indicateurs de pression anthropique exercée sur la planète : émission de CO2 d’un côté et empreinte matière, autrement dit estimation du niveau d’extraction des ressources, de l’autre.