Veille 2.1

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Sélection du moment:

A la suite notamment de l’annonce de la révision du plan Ecophyto et à la présentation du projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole, un collectif d’associations de défense de l’environnement dénonce, dans une tribune au « Monde », les impacts néfastes de la politique agricole actuelle du gouvernement français, notamment en ce qui concerne l’usage accru des pesticides.
Le déclin des insectes et animaux pollinisateurs menacerait la production de café et de chocolat.
Dave Goulson, biologiste à l’université du Sussex, spécialiste mondialement reconnu des abeilles, bourdons, papillons...
Les pesticides ne passent pas de tests suffisamment protecteurs des abeilles et des pollinisateurs avant leur autorisation de mise sur le marché en Europe. Pourquoi ?
Les nouvelles biotechnologies industrielles basées sur l'ingénierie génétique sont en cours de déploiement sur tous les continents. Certaines d’entre elles ciblent particulièrement les insectes, notamment pour remplacer les pesticides chimiques dans les champs d’agriculture intensive. Des chercheurs ont démontré qu'elles pourraient causer une dégénération irréversible des abeilles, des bourdons, des papillons, et d’un grand nombre de pollinisateurs essentiels et parfois déjà menacés d’extinction, au cœur même de leur habitat naturel.
La disparition des abeilles et autres pollinisateurs tue prématurément 500 000 personnes dans le monde d’après une récente étude. La diminution du travail de pollinisation de ces insectes, nécessaire pour les trois-quarts de l’alimentation mondiale, vient perturber les régimes alimentaires à l’échelle du globe, ce qui impact considérablement notre santé.
L'agrochimie prépare une nouvelle génération d’insecticides génétiques, qui risquent d’accélérer le déclin en cours des pollinisateurs.
Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Bruxelles le 26 octobre 2022 – L’analyse de cheveux de 44 eurodéputés, journalistes et scientifiques révèle la présence de pesticides chez 91% des personnes testées. Des résultats qui montrent la contamination généralisée et persistante de notre environnement.
Préoccupés par l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs, une centaine de scientifiques ont lancé vendredi une mise en garde contre l’usage futur des « biotechnologies génétiques » dans l’agriculture.
Pour Pollinis, il s’agit d’une « décision historique ». Dans un arrêt rendu le 14 septembre, le Tribunal de l’Union européenne (UE) a invalidé plusieurs décisions de la Commission européenne qui, depuis 2018, refusait à cette ONG l’accès aux documents relatifs au blocage des « tests abeilles ». Ces protocoles scientifiques, établis en 2013 par l’Agence sanitaire européenne (EFSA) à la demande de la Commission européenne, ont pour but d’évaluer, avant leur mise sur le marché, la toxicité réelle des pesticides sur les pollinisateurs. Problème, comme le rappelait Pollinis dans un texte publié en mai dernier : ces « tests abeilles » ont depuis été révisés (ils sont désormais moins protecteurs) et surtout n’ont jamais été adoptés par les États membres. Et ce, « sans qu’aucune information sur les raisons de ce blocage n’ait été rendue publique par les institutions européennes ».
La stratégie nationale 2021-2030 en faveur des pollinisateurs vient d'être publiée. En se concentrant sur trois axes, elle a pour but d'augmenter la population d’insectes pollinisateurs de 50% et de réduire de moitié le nombre d’espèces sur le déclin d’ici à 2030.
Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
La Commission européenne a déploré jeudi le blocage par des États membres (Conseil) de sa proposition visant à limiter l'utilisation du pesticide Sulfoxaflor aux serres permanentes, afin de protéger les insectes pollinisateurs. La Belgique fait partie des pays qui bloquent. La Commission "réitère sa demande aux États membres" de soutenir cette proposition, dans le cadre de ses stratégies agroalimentaires ("De la ferme à la table") et de biodiversité.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments suggère qu’une réduction des populations de pollinisateurs de l’ordre de 10 % après un traitement est tolérable. Une affirmation contestée par les ONG.
Le gouvernement a publié le 21 novembre un plan visant à freiner l’effondrement des pollinisateurs. Si ces directives protègent mieux les abeilles, elles échouent à s’attaquer au problème de fond, regrettent les associations environnementales.
Les pesticides affectent durablement la santé reproductive et la croissance démographique des abeilles. Même quand elles n’y sont exposées qu’une seule fois dans leur vie, elles ont une descendance bien moins importante. Cela contribue, selon l’équipe de scientifiques, à l’effondrement dramatique de la population d’abeilles observée au cours des dernières décennies.
2021 est l’année la plus mauvaise de l’histoire en termes de rendements selon les chiffres de l’Union nationale de l’apiculture française. Le changement climatique et l'usage de pesticides sont les grands coupables de cette baisse de production. À moins d’une semaine de la COP26, les apiculteurs siciliens avaient déploré une saison désastreuse à cause d’un été caniculaire. Les abeilles ont étouffé dans des ruches transformées en four.
Si l’abeille à miel est devenue le symbole de la pollinisation, elle n’est en réalité qu’un des membres, certes illustre, d’une immense famille : celle des indispensables insectes butineurs.
Le bien-être de millions de personnes dépend des services écosystémiques des colibris, des abeilles, des papillons et d’autres animaux. Mais la destruction des habitats et l’utilisation de pesticides problème gravement leurs populations, ce qui constitue une grave non seulement environnemental, mais aussi économique et social. Aujourd’hui, une équipe internationale a créé le premier indice de risque mondial lié à sa baisse.
Les anciens tests se contentent de vérifier si les abeilles exposées aux pesticides ne meurent pas à court terme (toxicité aiguë). Ils ne prennent pas systématiquement en compte les effets d’un produit à long terme (toxicité chronique), ni ses nombreux effets «sublétaux», c’est-à-dire les dégâts qui ne tuent pas directement les pollinisateurs mais provoquent leur mort en différé : cerveau des abeilles endommagé et désorientation, malformations des larves, troubles de la reproduction, baisse de l’immunité etc. Les impacts des pesticides sur les abeilles solitaires et les bourdons, parfois plus vulnérables encore que les abeilles domestiques, sont également ignorés.
la quantité de pesticides utilisés au niveau mondial continue d’augmenter. Pollution des sols, des eaux et de l’air, baisse des populations de pollinisateurs, impacts sanitaires sur les écosystèmes et populations humaines, développement de résistances chez les ravageurs des cultures… Face aux problèmes que pose la dépendance aux pesticides, des alternatives basées sur l’agroécologie sont possibles. Avec d’autres auteurs internationaux, des chercheurs du Cirad et d’INRAE publient une analyse de plus de 400 références scientifiques et plaident pour un tournant vers une protection des cultures basée sur les principes de l’agroécologie.
Une récente étude parue dans Nature Food rend compte du rôle joué par une enzyme dans la protection des abeilles face aux pesticides auxquels elles sont exposées. Une découverte porteuse d’espoir pour la biodiversité et la filière apicole, bien que les chercheurs qui en sont à l’origine plaident plutôt pour une réduction radicale de l’usage des pesticides, notamment dans les milieux agricoles.
La Belgique soutient une mortalité acceptable de 23% des abeilles à la suite d'une exposition aux pesticides, dénoncent jeudi Nature Progrès Belgique et Pesticide Action Network (PAN) Europe, réagissant à une intervention du ministre fédéral de l'Agriculture, David Clarinval (MR), lundi en commission santé de la Chambre. La Suède, la France ou les Pays-Bas soutiennent quant à eux un maximum de 7%.
Les risques engendrés par le forçage génétique, qui permet de transmettre des gènes modifiés à l’ensemble d'une espèce, font surtout l’objet de modélisations théoriques. Pour la biologiste Virginie Courtier-Orgogozo, ce manque de connaissances en fait un outil potentiellement dangereux, dont les effets sur les écosystèmes demeurent incalculables.
Plusieurs associations européennes, dont Pollinis, France Nature Environnement (FNE) et OGM Dangers pour la France, ont commandé un sondage européen sur le forçage génétique. Ce sondage révèle que « la majorité des citoyens de l’UE rejette la modification génétique des espèces sauvages ».
Selon une analyse globale, l'abondance de nombreuses populations d'insectes déclinerait de 1 à 2% par an. Cela signifie que "vous perdez 10 à 20% des animaux en une seule décennie et c'est absolument terrifiant. Vous détruisez la tapisserie de la vie", s'alarme le professeur David Wagner. Les insectes remplissent en effet des rôles majeurs , ils aident les plantes à se reproduire via la pollinisation, ils décomposent et recyclent la matière organique et constituent un chaînon essentiel de la chaîne alimentaire.
Dans la continuité des OGM, le forçage génétique et la technique du « ciseau génétique » CRISPR-Cas9 permettent d’éditer le vivant de manière simple et rapide. Céline Lafontaine met en garde contre cette industrialisation de l’édition génomique qui menace nos écosystèmes et dont les risques demeurent largement inconnus.
Comment les firmes agro-industrielles sont en train de s'organiser pour faire main basse sur le vivant...
Malgré ces constats accablants, les sept principales molécules neurotoxiques, produites notamment par Bayer et Syngenta, continuent d’être écoulées sur le marché européen, parfois sous des appellations ou des formes nouvelles mais fonctionnant sur le même principe, selon l’association Pollinis, qui lutte activement pour la protection des abeilles.


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Pollinis

mai 2024

A la suite notamment de l’annonce de la révision du plan Ecophyto et à la présentation du projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole, un collectif d’associations de défense de l’environnement dénonce, dans une tribune au « Monde », les impacts néfastes de la politique agricole actuelle du gouvernement français, notamment en ce qui concerne l’usage accru des pesticides.

novembre 2023

Le déclin des insectes et animaux pollinisateurs menacerait la production de café et de chocolat.

avril 2023

Dave Goulson, biologiste à l’université du Sussex, spécialiste mondialement reconnu des abeilles, bourdons, papillons...

mars 2023

Les pesticides ne passent pas de tests suffisamment protecteurs des abeilles et des pollinisateurs avant leur autorisation de mise sur le marché en Europe. Pourquoi ?

janvier 2023

Les nouvelles biotechnologies industrielles basées sur l'ingénierie génétique sont en cours de déploiement sur tous les continents. Certaines d’entre elles ciblent particulièrement les insectes, notamment pour remplacer les pesticides chimiques dans les champs d’agriculture intensive. Des chercheurs ont démontré qu'elles pourraient causer une dégénération irréversible des abeilles, des bourdons, des papillons, et d’un grand nombre de pollinisateurs essentiels et parfois déjà menacés d’extinction, au cœur même de leur habitat naturel.
La disparition des abeilles et autres pollinisateurs tue prématurément 500 000 personnes dans le monde d’après une récente étude. La diminution du travail de pollinisation de ces insectes, nécessaire pour les trois-quarts de l’alimentation mondiale, vient perturber les régimes alimentaires à l’échelle du globe, ce qui impact considérablement notre santé.

décembre 2022

L'agrochimie prépare une nouvelle génération d’insecticides génétiques, qui risquent d’accélérer le déclin en cours des pollinisateurs.

octobre 2022

Les insectes pollinisateurs tels que les abeilles domestiques jouent un rôle essentiel dans le maintien de l’environnement naturel et des cultures. Le déclin des populations d’abeilles mellifères est un problème mondial avec des répercussions importantes sur la pollinisation des plantes et notre survie à long terme dans le contexte du changement climatique. Que se passerait-il si les animaux pollinisateurs disparaissaient ?
Bruxelles le 26 octobre 2022 – L’analyse de cheveux de 44 eurodéputés, journalistes et scientifiques révèle la présence de pesticides chez 91% des personnes testées. Des résultats qui montrent la contamination généralisée et persistante de notre environnement.
Préoccupés par l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs, une centaine de scientifiques ont lancé vendredi une mise en garde contre l’usage futur des « biotechnologies génétiques » dans l’agriculture.

septembre 2022

Pour Pollinis, il s’agit d’une « décision historique ». Dans un arrêt rendu le 14 septembre, le Tribunal de l’Union européenne (UE) a invalidé plusieurs décisions de la Commission européenne qui, depuis 2018, refusait à cette ONG l’accès aux documents relatifs au blocage des « tests abeilles ». Ces protocoles scientifiques, établis en 2013 par l’Agence sanitaire européenne (EFSA) à la demande de la Commission européenne, ont pour but d’évaluer, avant leur mise sur le marché, la toxicité réelle des pesticides sur les pollinisateurs. Problème, comme le rappelait Pollinis dans un texte publié en mai dernier : ces « tests abeilles » ont depuis été révisés (ils sont désormais moins protecteurs) et surtout n’ont jamais été adoptés par les États membres. Et ce, « sans qu’aucune information sur les raisons de ce blocage n’ait été rendue publique par les institutions européennes ».

mars 2022

La stratégie nationale 2021-2030 en faveur des pollinisateurs vient d'être publiée. En se concentrant sur trois axes, elle a pour but d'augmenter la population d’insectes pollinisateurs de 50% et de réduire de moitié le nombre d’espèces sur le déclin d’ici à 2030.

février 2022

Pas de surprise, mais une confirmation inquiétante. Réalisée à l'initiative du SPF Santé publique et Environnement, une note d'orientation publiée mardi confirme que les pesticides contribuent au déclin rapide des populations d'abeilles et d'insectes pollinisateurs en Belgique. Une tendance conforme à ce que de nombreuses études ont mis en évidence en Europe et ailleurs dans le monde.
La Commission européenne a déploré jeudi le blocage par des États membres (Conseil) de sa proposition visant à limiter l'utilisation du pesticide Sulfoxaflor aux serres permanentes, afin de protéger les insectes pollinisateurs. La Belgique fait partie des pays qui bloquent. La Commission "réitère sa demande aux États membres" de soutenir cette proposition, dans le cadre de ses stratégies agroalimentaires ("De la ferme à la table") et de biodiversité.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments suggère qu’une réduction des populations de pollinisateurs de l’ordre de 10 % après un traitement est tolérable. Une affirmation contestée par les ONG.

novembre 2021

Le gouvernement a publié le 21 novembre un plan visant à freiner l’effondrement des pollinisateurs. Si ces directives protègent mieux les abeilles, elles échouent à s’attaquer au problème de fond, regrettent les associations environnementales.
Les pesticides affectent durablement la santé reproductive et la croissance démographique des abeilles. Même quand elles n’y sont exposées qu’une seule fois dans leur vie, elles ont une descendance bien moins importante. Cela contribue, selon l’équipe de scientifiques, à l’effondrement dramatique de la population d’abeilles observée au cours des dernières décennies.
2021 est l’année la plus mauvaise de l’histoire en termes de rendements selon les chiffres de l’Union nationale de l’apiculture française. Le changement climatique et l'usage de pesticides sont les grands coupables de cette baisse de production. À moins d’une semaine de la COP26, les apiculteurs siciliens avaient déploré une saison désastreuse à cause d’un été caniculaire. Les abeilles ont étouffé dans des ruches transformées en four.

octobre 2021

Si l’abeille à miel est devenue le symbole de la pollinisation, elle n’est en réalité qu’un des membres, certes illustre, d’une immense famille : celle des indispensables insectes butineurs.

août 2021

Le bien-être de millions de personnes dépend des services écosystémiques des colibris, des abeilles, des papillons et d’autres animaux. Mais la destruction des habitats et l’utilisation de pesticides problème gravement leurs populations, ce qui constitue une grave non seulement environnemental, mais aussi économique et social. Aujourd’hui, une équipe internationale a créé le premier indice de risque mondial lié à sa baisse.

juillet 2021

Les anciens tests se contentent de vérifier si les abeilles exposées aux pesticides ne meurent pas à court terme (toxicité aiguë). Ils ne prennent pas systématiquement en compte les effets d’un produit à long terme (toxicité chronique), ni ses nombreux effets «sublétaux», c’est-à-dire les dégâts qui ne tuent pas directement les pollinisateurs mais provoquent leur mort en différé : cerveau des abeilles endommagé et désorientation, malformations des larves, troubles de la reproduction, baisse de l’immunité etc. Les impacts des pesticides sur les abeilles solitaires et les bourdons, parfois plus vulnérables encore que les abeilles domestiques, sont également ignorés.

juin 2021

la quantité de pesticides utilisés au niveau mondial continue d’augmenter. Pollution des sols, des eaux et de l’air, baisse des populations de pollinisateurs, impacts sanitaires sur les écosystèmes et populations humaines, développement de résistances chez les ravageurs des cultures… Face aux problèmes que pose la dépendance aux pesticides, des alternatives basées sur l’agroécologie sont possibles. Avec d’autres auteurs internationaux, des chercheurs du Cirad et d’INRAE publient une analyse de plus de 400 références scientifiques et plaident pour un tournant vers une protection des cultures basée sur les principes de l’agroécologie.
Une récente étude parue dans Nature Food rend compte du rôle joué par une enzyme dans la protection des abeilles face aux pesticides auxquels elles sont exposées. Une découverte porteuse d’espoir pour la biodiversité et la filière apicole, bien que les chercheurs qui en sont à l’origine plaident plutôt pour une réduction radicale de l’usage des pesticides, notamment dans les milieux agricoles.
La Belgique soutient une mortalité acceptable de 23% des abeilles à la suite d'une exposition aux pesticides, dénoncent jeudi Nature Progrès Belgique et Pesticide Action Network (PAN) Europe, réagissant à une intervention du ministre fédéral de l'Agriculture, David Clarinval (MR), lundi en commission santé de la Chambre. La Suède, la France ou les Pays-Bas soutiennent quant à eux un maximum de 7%.

janvier 2021

Les risques engendrés par le forçage génétique, qui permet de transmettre des gènes modifiés à l’ensemble d'une espèce, font surtout l’objet de modélisations théoriques. Pour la biologiste Virginie Courtier-Orgogozo, ce manque de connaissances en fait un outil potentiellement dangereux, dont les effets sur les écosystèmes demeurent incalculables.
Plusieurs associations européennes, dont Pollinis, France Nature Environnement (FNE) et OGM Dangers pour la France, ont commandé un sondage européen sur le forçage génétique. Ce sondage révèle que « la majorité des citoyens de l’UE rejette la modification génétique des espèces sauvages ».
Selon une analyse globale, l'abondance de nombreuses populations d'insectes déclinerait de 1 à 2% par an. Cela signifie que "vous perdez 10 à 20% des animaux en une seule décennie et c'est absolument terrifiant. Vous détruisez la tapisserie de la vie", s'alarme le professeur David Wagner. Les insectes remplissent en effet des rôles majeurs , ils aident les plantes à se reproduire via la pollinisation, ils décomposent et recyclent la matière organique et constituent un chaînon essentiel de la chaîne alimentaire.

décembre 2020

Dans la continuité des OGM, le forçage génétique et la technique du « ciseau génétique » CRISPR-Cas9 permettent d’éditer le vivant de manière simple et rapide. Céline Lafontaine met en garde contre cette industrialisation de l’édition génomique qui menace nos écosystèmes et dont les risques demeurent largement inconnus.

juillet 2020

Comment les firmes agro-industrielles sont en train de s'organiser pour faire main basse sur le vivant...

mars 2020

Malgré ces constats accablants, les sept principales molécules neurotoxiques, produites notamment par Bayer et Syngenta, continuent d’être écoulées sur le marché européen, parfois sous des appellations ou des formes nouvelles mais fonctionnant sur le même principe, selon l’association Pollinis, qui lutte activement pour la protection des abeilles.