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150 000 hectares d’espaces naturels devraient être détruits d'ici à 2050 par l’industrie photovoltaïque, dénoncent dans cette tribune plus de 60 scientifiques, politiques et personnalités. Pourtant, les alternatives existent.
L’élection de Donald Trump à la tête des États-Unis aura probablement un impact déterminant sur l’évolution de la lutte mondiale contre le changement climatique. Celui-ci ne cache pas en effet son ambition de libéraliser et développer le secteur des énergies fossiles, à rebours des recommandations des experts sur le climat....
Robin Greenfield cite Gandhi, se compare à Michael Jordan, flirte avec le conspirationnisme, mais sait parfaitement mettre en scène la radicalité de ses coups d’éclat, censés promouvoir les vertus de la sobriété. Rencontre à Los Angeles avec ce franc-tireur du militantisme, qui entend bien devenir un « leader global » de la cause écologique. Un article extrait du nouveau magazine d’Usbek & Rica, disponible en librairies, en Relay et sur abonnement.
A en croire les milliardaires de la Silicon Valley, notre destin passe inéluctablement par les métavers, l'intelligence artificielle, les robots autonomes et la conquête de l'espace, tandis que les énergies renouvelables et les voitures électriques nous permettraient de garder notre niveau de vie tout en poursuivant la croissance économique et en sauvant la planète au passage.
En juin 2022, le gouvernement a appelé les Français à multiplier « les petits gestes du quotidien » dans le cadre du Plan « sobriété énergétique », remettant cette démarche au premier plan.DéfinitionLa sobriété peut être définie comme la « limitation des biens et services produits et consommés à un niveau « suffisant » et non superflu », selon les termes de l'Ademe(1) (qui note toutefois qu'il « n'existe pas de définition précise et consensuelle » de la sobriété).
Le philosophe Pierre Charbonnier et la chercheuse Yamina Saheb échangent, pour « Le Monde », autour de cette notion qui prend un sens particulier en français. Elle sera au cœur de plusieurs discussions et conférences de La Nuit de l’énergie, organisée par l’Ecole normale supérieure le 20 septembre.
Les intelligences artificielles peuvent-elles voler au secours de la transition écologique ?
Les Français plébiscitent une production durable et une consommation responsable, et appellent à changer de système économique.
Des modèles d'innovation plus sobres, plus résilients, plus justes sont nécessaires pour l'économie de demain, selon Franck Aggeri.
Monsieur le président, Mesdames, Messieurs les députés, En ce jour des résultats du bac, une des portes d’entrée vers le monde professionnel, nous vous interpellons. Le monde que vous construisez aujourd’hui sera le nôtre demain, mais ce n’est pas celui dont nous voulons. Nous refusons. Nous refusons que le modèle économique dominant nous oblige à faire l’impasse sur tout débat à l’heure du dérèglement climatique. Nous refusons un modèle énergétique nucléaire fondé sur le risque. Le risque de ne plus disposer d’assez d’eau dans nos rivières pour refroidir les réacteurs. Le risque d’enfouir des déchets qui, dans 150 000 ans, seront peut-être redécouverts par des êtres humains ou non humains, malgré tous les signes affichant « danger » qui ne seront alors pas forcément compris.
La sobriété est un sujet qui requestionne notre rapport à la consommation et à nos besoins. Dans un contexte où les limites planétaires sont dépassées, la sobriété est une démarche indispensable consistant à questionner les besoins individuels et collectifs pour y répondre en respectant le vivant et les ressources finies. Il s’agit de réduire les consommations d’énergie, de matière et les émissions de gaz à effet de serre, tout en gardant un objectif d’équité et d’intérêt général. Pour cela, il est nécessaire d’opérer des changements de politiques publiques, d’organisation, des modes de production et de consommation et plus globalement des modes de vie. La sobriété des collectivités territoriales est un enjeu majeur pour la transition écologique des territoires en France. Note : La sobriété est complémentaire à une démarche d’efficacité (qui s’appuie essentiellement sur la performance technologique pour réduire les impacts) qui ne peut répondre à elle seule aux enjeux cités.
Et si, plutôt qu’une corne d’abondance, le numérique était un espace de choix pour expérimenter autour de la notion de limites ? La communauté du « permacomputing » fait le pari de réensauvager Internet grâce aux principes de la permaculture.
Et pourtant, l’habitabilité de notre planète en dépend. Le 6e rapport du GIEC est clair sur ce point : “Une politique climatique efficace doit s’appuyer sur la sobriété et l’équité”.
Yamina Saheb, experte du Giec et membre de l’association Négawatt, souhaite créer un laboratoire mondial de la sobriété. Une notion qui demeure peu définie et rarement appropriée par les pouvoirs publics.
Experte au sein du GIEC, la chercheuse Yamina Saheb vient de créer le Laboratoire mondial de la sobriété à Paris.
Cédric Philibert consacre son dernier ouvrage à la défense des voitures électriques. Il défend leur intérêt face à l'urgence climatique.
L'Ademe, en partenariat avec l'Obsoco, vient de publier le tout premier baromètre sur la sobriété et les Français. Tous les chiffres à retenir dans une infographie.
Présentation : Alors que les injonctions à la sobriété se multiplient, notre systéme économique est régulièrement questionné. Cette conférence va nous permettre de nous interroger sur la notion de croissance, modéle durable ou récit incompatible avec la transition écologique ? Nous interrogerons aussi ce que peut être un mode de vie sobre et en quoi cela peut bousculer chacun dans notre quotidien.
L'Ademe publie le résultat d'une enquête sur nos habitudes de consommation, et tout ce qui fait notre quotidien y passe : déplacements, logement, achats, alimentation, etc, avec 256 pages de résultats détaillés
La chercheuse Yamina Saheb vient de lancer le Laboratoire mondial de la sobriété (World Sufficiency Laboratory) afin de faire de la sobriété la feuille de route de la transition écologique et sociale.
Penser la relocalisation de la production en France sans fake news : tissu productif, industries, échelles de production, sobriété énergétique
Les trois premiers trimestres 2023 enregistrent un recul des émissions par rapport à 2022, principalement lié à la crise énergétique.
Malgré les discours sur la sobriété volontaire, la sobriété proposée par les pouvoirs publics reste dictée par la contrainte. Des leviers existent pourtant pour une sobriété « choisie ».
Les Français sont largement sensibilisés aux enjeux écologiques mais restent attachés à leur mode de vie. Peut-on alors espérer qu’ils accèdent durablement à la sobriété énergétique sans autre contrainte que celle exercée par l’inflation ? La question est posée par Virginie Raisson-Victor, géopolitogue, prospectiviste, Présidente du Giec des Pays de la Loire (GIEC-PDL) et co-fondatrice du Grand Défi des entreprises pour la planète.
depuis des siècles, les villes ont été les centres où se sont accumulés les richesses, les artefacts, les pouvoirs et les travailleurs et travailleuses. Cette accumulation a donné lieu à des mégalopoles mondiales de plusieurs millions de personnes, repoussant les activités agricoles et productives et les dénudant du vivant. A l’aune des transformations socio-écologiques nécessaires pour sauvegarder le vivant, quel rôle peuvent jouer les villes ? Pouvons-nous atteindre la sobriété et la reconnection avec le vivant tout en vivant en ville ? Si les villes ne sont plus la solution, alors à quoi ressembleront nos sociétés ?
Depuis quelques jours, une campagne publicitaire portée par l’Agence de la transition écologique (Ademe) autour de la sobriété provoque l’ire des acteurs du commerce, entraînant des désaccords jusqu’au sein du gouvernement.
L’Agence de la transition écologique a lancé un spot publicitaire contre la surconsommation. Une campagne validée par Christophe Béchu, mais fortement décriée par des ministres et des commerçants.
A la veille du Black Friday et de la période des achats de cadeaux de Noël, les spots publicitaires de l’Agence de la Transition écologique incitant les Français à moins consommer ont allumé les passions.
Nous avons assisté à la conférence « La sobriété au-delà de l’énergie », donnée par Yamina Saheb, autrice et membre du GIEC, à l'ULB.