Veille 2.1

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Sélection du moment:

La COP27 s’est conclue sur la création d’un fond de pertes et dommages pour les pays victimes du réchauffement climatique. Les parties gardent l’objectif de limiter le réchauffement de 1.5°C. Les émissions de carbone devaient être progressivement ralenties, atteindre un maximum en 2025 puis diminuer. Malheureusement, la date butoir de 2025 et le rythme de réduction prévu ont disparu cette année. Or si nous ne limitons pas les émissions au rythme voulu, si nous en rajoutons plus que prévu chaque année, l’accumulation de gaz carbonique dans l’atmosphère sera plus importante et les températures dépasseront probablement les 1.5°C.
Jean-Marc Jancovici, ingénieur, professeur à l'École des Mines, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4 et président du think tank The Shift Project, est l'invité du Grand entretien de France Inter ce jeudi.
La COP27 sur le climat, qui s'est achevée ce week-end à Charm el-Cheikh, en Egypte, laisse un goût amer. Si elle a effectivement avancé au-delà des espérances sur les pertes et dommages, en créant un fonds dédié, elle a en revanche échoué à s'attaquer aux principales causes du changement climatique, les énergies fossiles. Sous la pression intense des lobbyistes et des États pétroliers et gaziers.
Bien, mais pas Cop. Outre une annonce historique en faveur de la justice entre pays du Nord et du Sud, l’accord conclu à l’issue de la 27ème Conférence des Nations unies (COP27) manque d’ambition sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du changement climatique.
La COP27 s’est achevée sur un bilan mitigé : un accord historique a été adopté sur la question des pertes et dommages, mais les États n’ont pas renforcé leur ambition climatique, toujours insuffisante.
Avec plus de 24h de retard, la COP27 vient de se terminer sur un parfum d’inachevé. Si des progrès ont été obtenus, comme la création d’un fonds pour les pertes et préjudices, les énergies fossiles n’ont toujours pas été mentionnées dans l’accord final.
L’accord signé à Charm El-Chekh sur l’aide aux pays pauvres victimes du changement climatique est bienvenu, mais aucun progrès n’a été fait sur les seuils d’émissions de CO2 ou l’abandon progressif des énergies fossiles, déplorent les experts.
La COP27 s'est terminée dimanche à l'aube avec l'adoption d'un texte qualifié d'"historique" sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, mais sans nouvelles ambitions concernant la baisse des gaz à effet de serre. Un accord "mi-figue, mi-raisin" que regrette une grande partie de la communauté internationale.
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
Si la création d’un fonds consacré aux pertes et préjudices des pays en développement face au changement climatique est saluée par tous, d’autres volets de l’accord laissent sur leur faim.
Les délégations présentes pour la 27e édition de la conférence annuelle des Nations unies sur le climat ont trouvé, à la dernière minute, un accord final par consensus, que ce soit sur la réduction des émissions ou l’aide aux pays vulnérables.
Les avis ce dimanche après la fin de la conférence sur le climat en Égypte sont mitigés. Les pays du Sud saluent la création d’un fonds destiné aux «pertes et dommages» du réchauffement climatique tandis que de nombreuses voix dénoncent des objectifs de réductions des émissions à l’arrêt.
Système mondial d’alerte pour les fuites de méthane, initiative pour refondre le système financier mondial, « bouclier assurantiel » pour les pays vulnérables, accords internationaux pour la transition énergétique de pays producteurs de charbon… Les annonces de la COP27 restent maigres en attendant son texte final.
L’une des plus longues COP de l’histoire a pris fin dans la nuit de samedi à dimanche en Egypte après de rudes négociations. Le deal comprend une résolution sur «pertes et dommages» mais pas de nouveaux engagements pour la baisse des gaz à effet de serre.
La conférence climat de Charm El-Cheikh a reconnu pour la première fois la nécessité d’aider financièrement les pays les plus vulnérables à faire face aux dégâts causés par le réchauffement. Mais les 196 pays présents ont échoué à s’attaquer aux énergies fossiles.
La plupart des engagements à la neutralité carbone des entreprises, villes ou régions ne sont pas à la hauteur des récentes recommandations du groupe d'experts de l'ONU dédié à cette question, selon une analyse publiée mardi à la COP27.
En pleine COP27 sur le climat, une COP africaine qui se déroule en Egypte, un nouveau rapport de l'ONG Urgewald vient pointer le niveau très élevé de projets d'énergies fossiles sur le continent. TotalEnergies apparaît comme le premier développeur de projets fossiles en Afrique. Des projets le plus souvent tournés vers l'étranger, qui ne bénéficient pas aux populations alors que 600 millions d'Africains n'ont toujours pas accès à l'électricité.
« Les émissions mondiales de CO2 en 2022 restent à des niveaux records, sans aucun signe de la diminution nécessaire et urgente pour limiter le réchauffement à 1,5 °C », a alerté le Global Carbon Project dans son dernier rapport publié le 11 novembre. Fruit du travail d’une centaine de scientifiques à travers le monde, il prévoit pour 2022 des émissions de 40,6 gigatonnes équivalent CO2 (GteqCO2) (36,6 GteqCO2 d’émissions, auquel s’ajoute 3,9 GteqCO2 liés au changement d’affectation des sols). Soit 1 % de plus que l’année dernière. À ce rythme, le réchauffement climatique atteindrait 1,5 °C d’ici neuf ans. Pour atteindre la neutralité carbone, il faudrait réduire nos émissions de 1,4 GteqCO2/an, une baisse similaire à celle observée lors de la première vague de Covid-19, en 2020.
In his Cop27 speech this week, our will-he-go, won’t-he-go prime minister said that stopping the planet dangerously overheating was still within our grasp, leaving many wondering just what planet he was on. According to Rishi Sunak, last year’s Cop26 climate conference in Glasgow was all about keeping alive the possibility of preventing the global average temperature rise since the Industrial Revolution from climbing above 1.5C. That is “alive”, as in connected to a drip, in a coma and suffering cardiac arrest every few hours.
Alors que la première semaine à la COP27 s’achève, la nouvelle édition du Global Carbon Project, publiée ce vendredi 11 novembre, ne montre aucune évolution significative en matière de réduction des émissions carbone au niveau mondial, avec encore des niveaux records prévus pour 2022. Si bien que l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C semble bel et bien enterré.
« Si tous les pays suivaient l’approche de la Russie, le réchauffement en 2100 dépasserait les 4 °C », estime l’analyste des politiques climatiques Carbon Action Tracker. La Russie ne joue-t-elle pas la carte d’un réchauffement qui lui serait favorable ?
Niveau record d’émissions anthropiques de CO2, hausse de la concentration de méthane, réduction de l’absorption de CO2 par les océans et les écosystèmes terrestres… Les signaux scientifiques d’alerte se multiplient sur les risques d’emballement destructeur du réchauffement de la planète, confirme le Global Carbon Project. Comment réagira la COP 27 ?
La prise de nouveaux engagements climatiques est une priorité de la COP27 pour espérer limiter le réchauffement climatique à +1,5°C, comme convenu dans l’Accord de Paris. Les chef.fes d’État et de gouvernement présent·es à Charm el-Cheikh s’exhortent les uns les autres à plus d’ambition, mais aucun n’est aujourd’hui à la hauteur, comme le révèle cette carte tenue à jour par les experts du Climate Action Tracker. Depuis 2015, ils analysent dans le détail les contributions nationales déterminées (CDN), les feuilles de route climatiques, de 40 pays représentant 85 % des émissions mondiales.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, António Guterres, s’est exprimé dans le cadre de la COP27, avec une allocution pour le moins offensive.
Chaleur est grave. À l’échelle mondiale, les huit dernières années risquent d’être les plus chaudes jamais mesurées, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce dimanche, alors que s’ouvre la 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat.
Lentes, complexes, inefficaces : de nombreux activistes jugent durement le bilan des conférences sur le climat alors que les États ne respectent pas leurs engagements pour maintenir le thermomètre sous la barre fatidique des 2 degrés celsius d'ici la fin du siècle. Dans ce contexte, la COP27 qui débute dimanche en Égypte est-elle condamnée à décevoir ?
François Gemenne plaide pour que la 27e conférence de l'ONU sur le climat fixe comme objectif de limiter la hausse générale des températures à deux degrés d'ici la fin du siècle, soit l'engagement signé à Paris en 2015.
Quel est le but d’une COP ? Qu’ont apporté ces sommets mondiaux sur le climat, qui se tiennent depuis 1995 ? Pourquoi sont-ils considérés comme décisifs, mais aussi insuffisants ? Précisions en graphiques.
“The Economist” adopte un ton fataliste en une de son édition du 5 novembre, estimant que l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C est inatteignable. Il préconise de revoir les ambitions climatiques à la baisse pour se fixer des buts réalistes.
Le Programme des Nations unies pour l’environnement lance un appel à développer massivement les efforts destinés à limiter les impacts du réchauffement sur les sociétés et les écosystèmes.


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novembre 2022

La COP27 s’est conclue sur la création d’un fond de pertes et dommages pour les pays victimes du réchauffement climatique. Les parties gardent l’objectif de limiter le réchauffement de 1.5°C. Les émissions de carbone devaient être progressivement ralenties, atteindre un maximum en 2025 puis diminuer. Malheureusement, la date butoir de 2025 et le rythme de réduction prévu ont disparu cette année. Or si nous ne limitons pas les émissions au rythme voulu, si nous en rajoutons plus que prévu chaque année, l’accumulation de gaz carbonique dans l’atmosphère sera plus importante et les températures dépasseront probablement les 1.5°C.
Jean-Marc Jancovici, ingénieur, professeur à l'École des Mines, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4 et président du think tank The Shift Project, est l'invité du Grand entretien de France Inter ce jeudi.
L’accord signé à Charm El-Chekh sur l’aide aux pays pauvres victimes du changement climatique est bienvenu, mais aucun progrès n’a été fait sur les seuils d’émissions de CO2 ou l’abandon progressif des énergies fossiles, déplorent les experts.
La COP27 s’est achevée sur un bilan mitigé : un accord historique a été adopté sur la question des pertes et dommages, mais les États n’ont pas renforcé leur ambition climatique, toujours insuffisante.
Avec plus de 24h de retard, la COP27 vient de se terminer sur un parfum d’inachevé. Si des progrès ont été obtenus, comme la création d’un fonds pour les pertes et préjudices, les énergies fossiles n’ont toujours pas été mentionnées dans l’accord final.
La COP27 sur le climat, qui s'est achevée ce week-end à Charm el-Cheikh, en Egypte, laisse un goût amer. Si elle a effectivement avancé au-delà des espérances sur les pertes et dommages, en créant un fonds dédié, elle a en revanche échoué à s'attaquer aux principales causes du changement climatique, les énergies fossiles. Sous la pression intense des lobbyistes et des États pétroliers et gaziers.
Bien, mais pas Cop. Outre une annonce historique en faveur de la justice entre pays du Nord et du Sud, l’accord conclu à l’issue de la 27ème Conférence des Nations unies (COP27) manque d’ambition sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du changement climatique.
L’une des plus longues COP de l’histoire a pris fin dans la nuit de samedi à dimanche en Egypte après de rudes négociations. Le deal comprend une résolution sur «pertes et dommages» mais pas de nouveaux engagements pour la baisse des gaz à effet de serre.
La conférence climat de Charm El-Cheikh a reconnu pour la première fois la nécessité d’aider financièrement les pays les plus vulnérables à faire face aux dégâts causés par le réchauffement. Mais les 196 pays présents ont échoué à s’attaquer aux énergies fossiles.
Système mondial d’alerte pour les fuites de méthane, initiative pour refondre le système financier mondial, « bouclier assurantiel » pour les pays vulnérables, accords internationaux pour la transition énergétique de pays producteurs de charbon… Les annonces de la COP27 restent maigres en attendant son texte final.
Les avis ce dimanche après la fin de la conférence sur le climat en Égypte sont mitigés. Les pays du Sud saluent la création d’un fonds destiné aux «pertes et dommages» du réchauffement climatique tandis que de nombreuses voix dénoncent des objectifs de réductions des émissions à l’arrêt.
Les délégations présentes pour la 27e édition de la conférence annuelle des Nations unies sur le climat ont trouvé, à la dernière minute, un accord final par consensus, que ce soit sur la réduction des émissions ou l’aide aux pays vulnérables.
Si la création d’un fonds consacré aux pertes et préjudices des pays en développement face au changement climatique est saluée par tous, d’autres volets de l’accord laissent sur leur faim.
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
La COP27 s'est terminée dimanche à l'aube avec l'adoption d'un texte qualifié d'"historique" sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, mais sans nouvelles ambitions concernant la baisse des gaz à effet de serre. Un accord "mi-figue, mi-raisin" que regrette une grande partie de la communauté internationale.