Sélection du moment:
Le "flexitarisme" serait encore moins polluant que le végétalisme, et il serait plus facile de s'y tenir.
Le système alimentaire mondial est l'un des secteurs les plus fragilisés par les effets du dérèglement climatique, tout en étant l'un des responsables. Face à ce constat, l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a dévoilé dimanche une feuille de route pour concilier éradication de la faim dans le monde et objectifs climatiques. Un document inédit alors que le sujet est souvent laissé de côté à la table des négociations.
- ONU Info
Alors que la COP28 entame ses derniers jours de travaux à Dubaï, la FAO a présenté dimanche un plan révolutionnaire qui vise à transformer les systèmes agroalimentaires mondiaux en puits de carbone d’ici à 2050.
Dans cette région du sud du Vietnam, qui était connue comme l’un des greniers à riz de la planète, la salinité de l’eau pousse de plus en plus d’agriculteurs à se tourner vers d’autres cultures. Un reporter de ce journal néerlandais s’est rendu sur place.
A cause d’El Niño, phénomène météorologique naturel qui dure de neuf à douze mois et qui devrait se renforcer à la fin de cette année, les « conditions climatiques extrêmes » pourraient se multiplier.
Simultaneous harvest failures across major crop-producing regions are a threat to global food security. Concurrent weather extremes driven by a strongly meandering jet stream could trigger such events, but so far this has not been quantified. Specifically, the ability of state-of-the art crop and climate models to adequately reproduce such high impact events is a crucial component for estimating risks to global food security. Here we find an increased likelihood of concurrent low yields during summers featuring meandering jets in observations and models. While climate models accurately simulate atmospheric patterns, associated surface weather anomalies and negative effects on crop responses are mostly underestimated in bias-adjusted simulations. Given the identified model biases, future assessments of regional and concurrent crop losses from meandering jet states remain highly uncertain. Our results suggest that model-blind spots for such high-impact but deeply-uncertain hazards have to be anticipated and acc
abs_empty
A l’occasion du grand raout du Salon de l’Agriculture, le collectif « Nourrir » lance l’alerte. Avec 50% des agriculteurs en âge de partir à la retraite dans les 10 prochaines années, la France traverse un défi agricole sans précédent. Face à la crise climatique qui s’aggrave et aux écueils de la mondialisation, le pays doit former et installer 1 million de paysan.ne.s pour que l’objectif de souveraineté alimentaire de la France ne devienne pas un conte illusoire.
a Corne de l’Afrique et de nombreuses régions d’Afrique de l’Est sont au cœur d’une sécheresse dévastatrice. Pour la cinquième année consécutive, l’absence de pluie a été enregistrée. Les analystes s’attendent à ce que la sixième – qui débutera en mars prochain – soit également une saison «sans pluie». Alors que les champs sont en jachère et que des millions de têtes de bétail meurent de soif, les pays de la région connaissent une situation d’insécurité alimentaire et humanitaire sans précédent. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, quelque 22 millions de personnes en Ethiopie, en Somalie et au Kenya risquent de mourir de faim.
L'avenir de l'accès à l'alimentation sera à l'agenda de la COP27 en Égypte au début du mois de novembre.
La sécheresse met à mal les champs de pommes de terre très gourmandes en eau. Pas plus grandes que des balles de ping-pong, elles ne sont même plus commercialisables.
De nombreux produits alimentaires sont touchés par les conséquences d’une sécheresse historique. Une situation aggravée par la guerre en Ukraine.
Diminution sévère des chutes de neige et de pluie et températures très élevées : le nord de l’Italie affronte sa pire sécheresse depuis 70 ans. Alors que lacs et fleuves s’assèchent, l’agriculture et le secteur de l’énergie redoutent l’étendue des dégâts.
abs_empty
L'Inde a annoncé interdire les exportations de blé face aux vagues extrêmes de chaleur dans le pays.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste auprès de l’AFP la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons. Ses recherches au sein de la Nasa, au célèbre centre spatial Goddard, qui lui ont valu cette semaine de remporter le Prix mondial de l’alimentation, mettent particulièrement en garde contre l’impact du réchauffement sur l’alimentation.
La question alimentaire est cruciale dans la lutte contre le réchauffement, insiste auprès de l'AFP la scientifique Cynthia Rosenzweig, qui a passé des décennies à étudier les interactions entre le changement climatique et ce que nous mangeons.
Au drame humain, la guerre en Ukraine a ajouté une certaine confusion dans le chef de nos décideurs. La Commission vient d’annoncer une dérogation pour la culture des jachères, au nom de la sécurité alimentaire. Un seul mot d’ordre : « produire plus ». Selon certains, il faudrait « libérer la production agricole » et exploiter intensivement chaque recoin de terre. Or, s’il s’agit véritablement de répondre aux besoins urgents de populations en souffrance, il serait plus sage de s’interroger sur l’utilisation qui est faite de nos terres. En Wallonie comme en Europe, les deux tiers des cultures servent à nourrir nos voitures, ou des animaux d’élevage que nous consommons actuellement en quantités excessives. En sacrifiant la biodiversité sur l’autel de la production, nous commettons une erreur stratégique qui pourrait être irréparable, celle de compromettre notre capacité future à nourrir nos populations.
Au cours de l'été 2012, une sécheresse éclair survenue au pire des moments dans le centre des États-Unis a provoqué le flétrissement de la récolte de maïs. Résultat : plus de 35 milliards de dollars de perdus. Et des chercheurs nous préviennent aujourd'hui : les sécheresses éclair sont de plus en plus... éclair !
S’attaquer au défi climatique implique de remettre en cause les stéréotypes de genre, qui s’incarnent notamment dans l’alimentation. « Au même titre que le féminisme, le végétarisme est perçu comme un perturbateur social qui déstabiliserait une "identité nationale" primitive largement fantasmée et menacerait donc la masculinité hégémonique ; ce qui est vrai, concernant cette dernière, la viande étant le symbole ultime de la domination de l'être humain, et de l'homme en particulier, sur la nature : je te mange, donc je suis le plus fort.
Dans un communiqué rendu public le 16 août dernier, le Sifpaf (syndicat des industriels fabricants de pâtes alimentaires) et le CFSI (Comité français de la semoulerie industrielle) alertent sur l’impact qu’ont eu les phénomènes climatiques extrêmes de l’été 2021 sur l’approvisionnement en blé dur, ingrédient principal des pâtes. De quoi provoquer une inquiétude légitime sur une éventuelle hausse à venir du prix de celles-ci, voire d’une pénurie dans les mois qui viennent.
la plantation d’arbres a été présentée comme l’un des principaux moyens de lutter contre la crise climatique, mais la superficie nécessaire à la création de telles forêts serait énorme, et la plantation d’une fraction seulement de la superficie nécessaire pour compenser les émissions mondiales de gaz à effet de serre empiéterait sur les terres nécessaires aux cultures pour nourrir une population croissante,
La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois dans le sud de Madagascar, causant une famine qui touche plus d’un million de personnes. Selon l’ONU, « l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires ».
Septante-cinq ans après la fin de la guerre, le rationnement alimentaire reste un sujet tabou. Certains pays le pratiquent, hors conflit. Potentiellement pertinent pour affronter les changements climatiques, il pourrait même convaincre la population, pour autant que la démarche soit expliquée et anticipée. Le contraire de ce qu'on a observé au début de la crise du coronavirus, en somme.
Le géant dans le domaine de l’alimentation Nestlé admet dans une publication interne que plus de 60% des produits qu’il vend ne sont "pas conformes à la définition de la santé", selon le Financial Times, qui a consulté cette publication. De plus, Nestlé y admet que, quels que soient les efforts qui seront faits à l’avenir, certaines catégories de ses produits ne pourront jamais être considérées comme 'sains'.
Emballages alimentaires jetables, vaisselles en papier, en carton ou en fibres végétales moulées comme la restauration rapide nous en propose pour emporter nos hamburgers ou nos pizzas, nous pouvons trouver des perfluorés dans de nombreux objets quotidiens. Les perfluoroalkylées, les PFAS comme on les appelle, sont une famille chimique toxique qui regroupe près de 4500 composés distincts.
abs_empty
- France24
Dans un rapport publié jeudi, neuf ONG dont Générations futures, dénoncent la présence de produits chimiques perfluorés, connus pour leurs effets néfastes sur la santé, dans des emballages alimentaires vendus en Europe. Elles exigent de l'Union européenne leur interdiction pour "tout usage non essentiel".