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La Cour internationale de justice a demandé vendredi à Israël de faire tout son possible pour protéger la population de Gaza des risques de génocide. L’instance onusienne n’a pas ordonné un cessez-le-feu, mais réclame le respect du droit international humanitaire. Une décision contraignante dont elle ne peut cependant pas contrôler l'application.
Climatologue, Hervé Douville explique en quoi consiste le travail du GIEC, quelles sont ses certitudes - le réchauffement climatique et ses causes anthropiques - mais aussi la difficulté à travailler sur des modèles prévisionnels en vue de préparer l'avenir. Loin d'être un frein, ces incertitudes doivent servir de leviers pour l'action. Cet entretien s'inscrit dans le cadre du cycle de conférences organisé par Dario Mantovani au Collège de France, Lire les rapports du GIEC pour comprendre le monde qui (...)
La Déclaration de Politique régionale wallonne du 16 septembre 2019 indiquait la volonté du Gouvernement de Wallonie de mettre en place des outils de gestion des risques afin de pouvoir prévenir et réagir rapidement lors des crises et aussi d’aléas climatiques et sanitaires (p. 75). La DPR précisait également que des mesures seraient prises pour protéger les ressources en eau, notamment face aux risques de pollutions, au maintien et au développement des habitats naturels humides ou aux problèmes d’approvisionnement (p. 82). D’autres types de risques devaient également être anticipés comme les risques numériques et sanitaires (exposition aux ondes, p. 90), les risques menant à l’exclusion et à la pauvreté (p. 117), les risques chimiques (phytosanitaires, p. 118), etc. [1]
L’incertitude est, grossièrement, une situation subjective et/ou objective dans laquelle l’individu ne sait pas quelque chose et/ou ne sait pas tout au sujet de quelque chose. En raisonnant à la limite, on voit immédiatement que l’incertitude est fille de l’impermanence. Tout change tout le temps partout, il est donc impossible d’établir la moindre certitude sur rien. Une interprétation stricte du sens de la connaissance scientifique, de son caractère falsifiable, conduit à admettre que si demain tout ce que nous croyions savoir de plus ou moins certain sur le monde venait à être démenti par l’intervention fracassante d’un Dieu quelconque (deus ex machina), qui rebattrait toutes les cartes, modifierait toutes les lois de la physique, déplacerait tous les corps dans l’espace en remplaçant notre soleil et nos planètes voisines par d’autres, alors nous devrions nous incliner et reconnaître que nous ne savions strictement rien, et que notre incertitude était bel et bien totale depuis toujours.
Écrit par un ancien membre du gouvernement de Barack Obama, Steven E. Koonin, l’ouvrage remet en cause les conclusions des experts du climat. La régie publicitaire en charge de sa promotion justifie son apparition dans les gares parisiennes.
Bon nombre des technologies propres nécessaires pour atteindre le scénario de 1,5 °C sont déjà techniquement disponibles. Toutefois, leur mise à l'échelle nécessitera d'énormes investissements supplémentaires en R&D. Découvrez comment l'élimination des risques peut soutenir le processus de mise sur le marché de technologies de pointe et avoir un impact significatif sur la réduction des émissions.
L'ONU aimerait renouveler l'Initiative de la mer Noire en faveur des céréales pour un an.
Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Inde a annoncé interdire les exportations de blé face aux vagues extrêmes de chaleur dans le pays.
Dans l'entrelacs de canalisations jaune vif qui sortent de terre, du gaz russe est acheminé en abondance mais la Bulgarie, sanctionnée par Moscou pour avoir refusé de payer en roubles, a désormais interdiction d'y toucher. En apparence, l'arrêt des livraisons par le géant Gazprom, le 27 avril, n'a pas changé grand-chose pour la station de compression d'Ihtiman, située à 60 km de la capitale Sofia. Le précieux produit continue à affluer. Seule différence, et de taille pour ce pays des Balkans dépendant à 90% du gaz russe, il se dirige désormais exclusivement vers la Grèce ou la Macédoine du Nord voisines.
Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
À quels risques nos systèmes alimentaires sont-ils exposés ? Quelle est la robustesse des différentes filières alimentaires ? Quelles sont les régions les mieux armées pour absorber les chocs à venir et se réinventer ? Et, surtout, quelles sont les voies à explorer afin de bâtir un nouveau modèle alimentaire et gagner en résilience ?
L'Anthropocène : une période où l'action de l'homme est devenue en mesure de dérégler durablement le système climatique planétaire pour introduire des changements irréversibles. Comment vivre dans cette ère qui s'ouvre, faite d'inconnus et d'incertitudes ? Laurent nous fournit quelques éléments dans son talk, direct et sans concessions.
Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
Quatre réacteurs ont été mis à l’arrêt par EDF, à la centrale de Civaux et celle de Chooz, en raison d’une défaillance sur une pièce essentielle en cas d’accident. De nombreuses incertitudes persistent sur les conséquences de cette découverte.
Le prochain volet du sommet international COP15 sur la biodiversité, qui aurait dû avoir lieu en janvier à Genève, a été repoussé à cause des "incertitudes" liées au variant Omicron du Covid-19, ont annoncé jeudi les organisateurs de cet événement des Nations unies.
"Les incertitudes s’accumulent": la Chine a vu sa croissance s’essouffler au troisième trimestre, avec une hausse du PIB de 4,9%, conséquence de la crise de l’immobilier et des pénuries d’électricité qui pénalisent les entreprises.
Le Giec vient de publier le premier volet de son nouveau rapport, accompagné de son résumé aux décideurs, sur le changement climatique et ses impacts sur la planète. Christophe Cassou, directeur de recherche CNRS au laboratoire Climat, environnement, couplages et incertitudes et co-auteur du rapport, nous explique l’élaboration et les conclusions de ces documents.
Symbole d’une incertitude et d’une imprévisibilité que toute génération semble croire inédite et propre à son époque, cette œuvre semble proposer une lecture presque universelle de l’ère que nous traversons. Aujourd’hui, les vagues (justement) successives de l’épidémie s’enchaînent et nous laissent rarement un répit suffisant pour reconstruire. Le message de turbulence et de chaos que transmet cette Grande Vague fait écho à ce sentiment d’impuissance face à un phénomène naturel contre lequel on se sent bien impuissant.
L’actualité nous montre des images d’apocalypse par le feu en Californie, rappelant celles que nous avons vu au Brésil récemment et précédemment, en Australie. Pendant que des rapports nous annoncent que l’Humanité est en train d’exploiter et détruire la nature à une échelle jamais vue. L’année 2020 pourrait devenir la plus chaude jamais mesurée. Bref, il semble que le concept « d’effondrement » sorte de la catégorie des concepts théoriques pour devenir un questionnement pratique sur notre réel, le où et le quand nous vivons tous
La théorie de la résilience est fondée sur la complexité du monde, qui nous oblige à vivre des situations d’incertitude. Appliquée à un système socioécologique, elle désigne sa capacité à absorber les perturbations d’origine naturelle (un feu, une sécheresse, une maladie, etc.) ou humaine (une coupe forestière, la création d’un marché, une politique agricole, etc.) et à se réorganiser de façon à maintenir ses fonctions et sa structure.
la leçon du Covid-19 est que nous allons devoir apprendre à vivre avec l’incertitude et repenser la démocratie dans cette optique. Notre approche implique une transformation profonde des structures collectives qui nous gouvernent. A la nécessité d’un contrôle renforcé prôné par les partisans de l’autoritarisme et de l’ "efficacité", elle oppose la nécessité d’un lâcher-prise et d’une mise en capacité des citoyens pour expérimenter et féconder de nouvelles voies
Cette publication examine les risques associés au rejet d'azote en excès dans l'environnement (changement climatique, appauvrissement de la couche d'ozone, pollution de l'air, pollution de l'eau, perte de biodiversité, détérioration de la qualité des sols). Le rapport examine également l'incertitude associée à la capacité de l'azote de passer d'un écosystème à un autre et de provoquer des « effets en cascade ». Outre une meilleure gestion des risques liés à l'azote au niveau local, il faut considérer les risques au niveau global liés à l’augmentation continue des concentrations d’hémioxyde d’azote et prévenir l’excès d’azote sous toutes ses formes en élaborant des stratégies efficaces au regard de leurs coûts pour toutes les sources. La publication fournit des indications sur l’utilisation des instruments de politique relative à l’azote et sur la manière d’assurer la cohérence avec des objectifs tels que la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et les objectifs environnementaux autres que la
Pourquoi la globalisation du monde oblige-t-elle à repenser la façon dont on gère les problèmes de notre temps (capitalisme, terrorisme...) ? Qu'est-ce que la planétarisation du monde ? Pourquoi parle-t-on de globalisation des risques ? Comment les gouverner ? Retrouvez l'intervention de Magali Reghezza dans le cadre de la Chaire Géopolitique du Risque. Magali Reghezza revient sur ce nouveau monde dans lequel nous vivons, produit de la rencontre entre globalisation, mondialisation et planétarisation...


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incertitude

janvier 2024

La Cour internationale de justice a demandé vendredi à Israël de faire tout son possible pour protéger la population de Gaza des risques de génocide. L’instance onusienne n’a pas ordonné un cessez-le-feu, mais réclame le respect du droit international humanitaire. Une décision contraignante dont elle ne peut cependant pas contrôler l'application.

mai 2023

Climatologue, Hervé Douville explique en quoi consiste le travail du GIEC, quelles sont ses certitudes - le réchauffement climatique et ses causes anthropiques - mais aussi la difficulté à travailler sur des modèles prévisionnels en vue de préparer l'avenir. Loin d'être un frein, ces incertitudes doivent servir de leviers pour l'action. Cet entretien s'inscrit dans le cadre du cycle de conférences organisé par Dario Mantovani au Collège de France, Lire les rapports du GIEC pour comprendre le monde qui (...)

décembre 2022

La Déclaration de Politique régionale wallonne du 16 septembre 2019 indiquait la volonté du Gouvernement de Wallonie de mettre en place des outils de gestion des risques afin de pouvoir prévenir et réagir rapidement lors des crises et aussi d’aléas climatiques et sanitaires (p. 75). La DPR précisait également que des mesures seraient prises pour protéger les ressources en eau, notamment face aux risques de pollutions, au maintien et au développement des habitats naturels humides ou aux problèmes d’approvisionnement (p. 82). D’autres types de risques devaient également être anticipés comme les risques numériques et sanitaires (exposition aux ondes, p. 90), les risques menant à l’exclusion et à la pauvreté (p. 117), les risques chimiques (phytosanitaires, p. 118), etc. [1]
L’incertitude est, grossièrement, une situation subjective et/ou objective dans laquelle l’individu ne sait pas quelque chose et/ou ne sait pas tout au sujet de quelque chose. En raisonnant à la limite, on voit immédiatement que l’incertitude est fille de l’impermanence. Tout change tout le temps partout, il est donc impossible d’établir la moindre certitude sur rien. Une interprétation stricte du sens de la connaissance scientifique, de son caractère falsifiable, conduit à admettre que si demain tout ce que nous croyions savoir de plus ou moins certain sur le monde venait à être démenti par l’intervention fracassante d’un Dieu quelconque (deus ex machina), qui rebattrait toutes les cartes, modifierait toutes les lois de la physique, déplacerait tous les corps dans l’espace en remplaçant notre soleil et nos planètes voisines par d’autres, alors nous devrions nous incliner et reconnaître que nous ne savions strictement rien, et que notre incertitude était bel et bien totale depuis toujours.

décembre 2022

Écrit par un ancien membre du gouvernement de Barack Obama, Steven E. Koonin, l’ouvrage remet en cause les conclusions des experts du climat. La régie publicitaire en charge de sa promotion justifie son apparition dans les gares parisiennes.
Bon nombre des technologies propres nécessaires pour atteindre le scénario de 1,5 °C sont déjà techniquement disponibles. Toutefois, leur mise à l'échelle nécessitera d'énormes investissements supplémentaires en R&D. Découvrez comment l'élimination des risques peut soutenir le processus de mise sur le marché de technologies de pointe et avoir un impact significatif sur la réduction des émissions.

octobre 2022

L'ONU aimerait renouveler l'Initiative de la mer Noire en faveur des céréales pour un an.

juillet 2022

Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.

mai 2022

L'Inde a annoncé interdire les exportations de blé face aux vagues extrêmes de chaleur dans le pays.
Dans l'entrelacs de canalisations jaune vif qui sortent de terre, du gaz russe est acheminé en abondance mais la Bulgarie, sanctionnée par Moscou pour avoir refusé de payer en roubles, a désormais interdiction d'y toucher. En apparence, l'arrêt des livraisons par le géant Gazprom, le 27 avril, n'a pas changé grand-chose pour la station de compression d'Ihtiman, située à 60 km de la capitale Sofia. Le précieux produit continue à affluer. Seule différence, et de taille pour ce pays des Balkans dépendant à 90% du gaz russe, il se dirige désormais exclusivement vers la Grèce ou la Macédoine du Nord voisines.

mars 2022

Plusieurs importateurs ont interrompu leurs achats de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie. Cette décision fait suite à l'incertitude des acheteurs face à la vague de sanctions infligées à la Russie par plusieurs pays occidentaux. La réticence des importateurs alimente les inquiétudes concernant les pénuries d'énergie et la hausse des prix.
À quels risques nos systèmes alimentaires sont-ils exposés ? Quelle est la robustesse des différentes filières alimentaires ? Quelles sont les régions les mieux armées pour absorber les chocs à venir et se réinventer ? Et, surtout, quelles sont les voies à explorer afin de bâtir un nouveau modèle alimentaire et gagner en résilience ?

janvier 2022

L'Anthropocène : une période où l'action de l'homme est devenue en mesure de dérégler durablement le système climatique planétaire pour introduire des changements irréversibles. Comment vivre dans cette ère qui s'ouvre, faite d'inconnus et d'incertitudes ? Laurent nous fournit quelques éléments dans son talk, direct et sans concessions.

décembre 2021

Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
Quatre réacteurs ont été mis à l’arrêt par EDF, à la centrale de Civaux et celle de Chooz, en raison d’une défaillance sur une pièce essentielle en cas d’accident. De nombreuses incertitudes persistent sur les conséquences de cette découverte.
Le prochain volet du sommet international COP15 sur la biodiversité, qui aurait dû avoir lieu en janvier à Genève, a été repoussé à cause des "incertitudes" liées au variant Omicron du Covid-19, ont annoncé jeudi les organisateurs de cet événement des Nations unies.

octobre 2021

"Les incertitudes s’accumulent": la Chine a vu sa croissance s’essouffler au troisième trimestre, avec une hausse du PIB de 4,9%, conséquence de la crise de l’immobilier et des pénuries d’électricité qui pénalisent les entreprises.

août 2021

Le Giec vient de publier le premier volet de son nouveau rapport, accompagné de son résumé aux décideurs, sur le changement climatique et ses impacts sur la planète. Christophe Cassou, directeur de recherche CNRS au laboratoire Climat, environnement, couplages et incertitudes et co-auteur du rapport, nous explique l’élaboration et les conclusions de ces documents.

mai 2021

Symbole d’une incertitude et d’une imprévisibilité que toute génération semble croire inédite et propre à son époque, cette œuvre semble proposer une lecture presque universelle de l’ère que nous traversons. Aujourd’hui, les vagues (justement) successives de l’épidémie s’enchaînent et nous laissent rarement un répit suffisant pour reconstruire. Le message de turbulence et de chaos que transmet cette Grande Vague fait écho à ce sentiment d’impuissance face à un phénomène naturel contre lequel on se sent bien impuissant.

décembre 2020

octobre 2020

octobre 2020

L’actualité nous montre des images d’apocalypse par le feu en Californie, rappelant celles que nous avons vu au Brésil récemment et précédemment, en Australie. Pendant que des rapports nous annoncent que l’Humanité est en train d’exploiter et détruire la nature à une échelle jamais vue. L’année 2020 pourrait devenir la plus chaude jamais mesurée. Bref, il semble que le concept « d’effondrement » sorte de la catégorie des concepts théoriques pour devenir un questionnement pratique sur notre réel, le où et le quand nous vivons tous

mai 2020

La théorie de la résilience est fondée sur la complexité du monde, qui nous oblige à vivre des situations d’incertitude. Appliquée à un système socioécologique, elle désigne sa capacité à absorber les perturbations d’origine naturelle (un feu, une sécheresse, une maladie, etc.) ou humaine (une coupe forestière, la création d’un marché, une politique agricole, etc.) et à se réorganiser de façon à maintenir ses fonctions et sa structure.

mai 2020

la leçon du Covid-19 est que nous allons devoir apprendre à vivre avec l’incertitude et repenser la démocratie dans cette optique. Notre approche implique une transformation profonde des structures collectives qui nous gouvernent. A la nécessité d’un contrôle renforcé prôné par les partisans de l’autoritarisme et de l’ "efficacité", elle oppose la nécessité d’un lâcher-prise et d’une mise en capacité des citoyens pour expérimenter et féconder de nouvelles voies

mai 2019

Cette publication examine les risques associés au rejet d'azote en excès dans l'environnement (changement climatique, appauvrissement de la couche d'ozone, pollution de l'air, pollution de l'eau, perte de biodiversité, détérioration de la qualité des sols). Le rapport examine également l'incertitude associée à la capacité de l'azote de passer d'un écosystème à un autre et de provoquer des « effets en cascade ». Outre une meilleure gestion des risques liés à l'azote au niveau local, il faut considérer les risques au niveau global liés à l’augmentation continue des concentrations d’hémioxyde d’azote et prévenir l’excès d’azote sous toutes ses formes en élaborant des stratégies efficaces au regard de leurs coûts pour toutes les sources. La publication fournit des indications sur l’utilisation des instruments de politique relative à l’azote et sur la manière d’assurer la cohérence avec des objectifs tels que la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et les objectifs environnementaux autres que la

mars 2017

Pourquoi la globalisation du monde oblige-t-elle à repenser la façon dont on gère les problèmes de notre temps (capitalisme, terrorisme...) ? Qu'est-ce que la planétarisation du monde ? Pourquoi parle-t-on de globalisation des risques ? Comment les gouverner ? Retrouvez l'intervention de Magali Reghezza dans le cadre de la Chaire Géopolitique du Risque. Magali Reghezza revient sur ce nouveau monde dans lequel nous vivons, produit de la rencontre entre globalisation, mondialisation et planétarisation...