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Des militants samis et écologistes, dont la Suédoise Greta Thunberg, ont bloqué les entrées de ministères vendredi à Oslo pour réclamer la démolition d'éoliennes déclarées illégales il y a deux ans en Norvège mais toujours en activité.Au troisième jour d'actions coup de poing contre 151 turbines installées sur la péninsule de Fosen, dans l'ouest de la Norvège, des dizaines de militants, pour beaucoup vêtus d'un costume traditionnel sami, se sont assis devant l'entrée de plusieurs ministères.
le consensus qui semble a posteriori s’être imposé en faveur du « progrès » technique a incité plusieurs penseurs à diagnostiquer un transfert de sacralité des religions traditionnelles vers les technologies contemporaines. L’historien britannique Arnold J. Toynbee notait au milieu du siècle dernier combien « la technologie a pris la place de la Religion comme intérêt suprême et objet d’aspiration (1) ». Jacques Ellul creusait la même idée en affirmant dans les années 1970, alors que grandissaient de nombreux doutes à l’égard du système technique industriel, que « ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique (2) ».
Des militants écologistes et samis ont bloqué vendredi à Oslo l'accès au bureau du Premier ministre norvégien pour protester contre le maintien en activité d'éoliennes près de 600 jours après une décision de justice les déclarant illégales.La Cour suprême norvégienne, la plus haute instance judiciaire du pays, avait conclu le 11 octobre 2021 que deux parcs d'éoliennes érigés sur la péninsule de Fosen bafouaient le droit de familles de la minorité samie à pratiquer leur culture, en l'occurrence l'élevage de rennes, un droit garanti par un texte de l'ONU.
Le gouvernement norvégien a présenté ses excuses jeudi à des éleveurs de rennes samis pénalisés par des éoliennes déclarées illégales par la justice mais toujours en exploitation au grand dam de la population autochtone qui multiplie les actions coup de poing depuis une semaine.
On avait laissé Greta Thunberg en Allemagne à la mi-janvier. Sourire moqueur aux lèvres, elle était embarquée par la police, avec d’autres opposants à l’extension de la mine de charbon de Lützerath. Le 27 février, c’est à Oslo que l’on a retrouvé la militante écologiste. Avec quelques camarades de lutte, elle bloquait pacifiquement l’accès au ministère du Pétrole et de l’Énergie norvégien.
Greta Thunberg et des dizaines de militants samis en costume traditionnel ont bloqué l'entrée du ministère norvégien de l'Energie lundi pour protester contre des éoliennes toujours en place malgré une décision de justice."Nous ne pouvons pas utiliser la soi-disant transition climatique comme couverture pour du colonialisme", a déclaré la jeune Suédoise, chaudement emmitouflée, alors qu'elle bloquait les portes du ministère à Oslo.