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Les pays du monde entier ont jusqu'au 10 février 2025 pour soumettre leurs nouvelles feuilles de routes climatiques, selon les obligations de l'accord de Paris de 2015, duquel 195 pays sont membres, en incluant les États-Unis qui pourraient en sortir sous Donald Trump l'an prochain. Mais quelles sont les objectifs et obligations de chacun ?
Les pays du monde entier ont jusqu'en février 2025 pour déposer leurs nouvelles feuilles de route climatiques à l'ONU, selon les obligations de l'accord de Paris de 2015, duquel 195 pays sont membres, en incluant les Etats-Unis qui pourraient en sortir sous la présidence de Donald Trump l'an prochain.- A quoi oblige l'accord de Paris?
Jancovici enterre l'accord de Paris par une simple démonstration
La Cour européenne des droits de l’homme a estimé que « la radicalité de ses convictions politiques ne [suffisait] pas à matérialiser » un risque de débordement.
Quelle différence entre l'empreinte carbone et la comptabilité carbone du GIEC ? La comptabilité carbone du GIEC ne prend pas en compte les émissions importées. (émissions de consommation.) Quels arguments permettent d'affirmer que l'UE doit être neutre en carbone en 2033 ? Pour respecter les accords de Paris, on nous annonce qu'il faut être neutre en carbone en 2050, mais les émissions passées n'ont pas été prise en compte. Si on les prend en compte, il faut alors être neutre en 2033. Pourquoi le changement de comportement ne fait pas partie de la sobriété selon Saheb ? Car le changement de comportement ne se produit que grâce aux normes sociales que les politiques inventent. Si vous n'avez pas de politique de sobriété, vous n'aurez pas de normes sociales, et donc vous n'aurez pas de changement de comportement.
L’activité humaine contemporaine émet dans l’atmosphère des gaz à effet de serre en telle quantité que le climat en est modifié. L’humanité doit - nous devons - réduire drastiquement les émissions dès à présent afin de maintenir des conditions favorables à la vie sur Terre. La dépendance de toute notre économie aux énergies fossiles est la principale cause de ces émissions. Pour réaliser des actes aussi fondamentaux que manger, se loger, se vêtir, se déplacer, nous brûlons généralement des combustibles fossiles. Se déplacer en avion est aujourd’hui un moyen très efficace de rejoindre le lointain : ce mode de transport permet un élargissement des horizons. C’est en revanche aussi une des manières les plus efficaces d’émettre une quantité importante de gaz à effet de serre dans un temps court1 . L’usage de l’avion de manière régulière est par ailleurs réservé à une faible part de la population mondiale. Même au sein d’un pays occidental comme la France, la « démocratisation » annoncée n’a pas vraiment eu lieu2
Ce matin, huit organisations climat ont fermé symboliquemnt le ministère de la Transition écologique et l’ont renommé « ministère de la trahison écologique ». Ce sont 193 militant·es d’ANV-COP21, Alternatiba Paris, Dernière rénovation, Extinction Rebellion Île-de-France, Greenpeace France, Les Amis de la terre, Réseau Sortir du nucléaire et 350.org qui sont venu·es dénoncer à l’unisson la politique énergétique du gouvernement qui va à contre-sens de l’urgence climatique et sociale. Nous avons construit un mur de parpaings devant l’entrée du ministère, déployé des banderoles sur la façade et dans les arbres, et occupé les lieux pour faire passer ce message. Cette action non-violente fait suite à notre tribune diffusée dans Reporterre « Nous, le mouvement climat, demandons la fin du sabotage climatique »
Le G20 de Delhi était le premier grand rendez-vous en amont de la COP28, et il se solde par un échec. Pourtant, l'occasion était belle de se saisir du premier bilan de l'action climatique, publiée la veille de l'ouverture du sommet, et ainsi donner l'élan tant attendu pour une action climatique d'envergure. Au lieu de cela, les lignes de fracture entre les pays ne font que s'amplifier, signant un recul inquiétant.
Les pays du monde entier doivent faire "beaucoup plus, maintenant, sur tous les fronts" en matière de lutte contre le changement climatique, selon un premier bilan de la mise en oeuvre de l'accord de Paris de 2015, publié vendredi par l'ONU à 83 jours de la COP28.