2020
Entretien avec le géographe Guillaume Faburel, qui publie Pour en finir avec les grandes villes, manifeste pour une société écologique post-urbaine (Le passager clandestin, 2020). Enfermés au printemps, de nombreux citadins ont, au sortir du confinement, rêvé d’ailleurs. Souvent, d’une nouvelle vie à la campagne. Quelques mois plus tard, s’il est encore difficile de savoir si les départs effectifs seront de nature à évoquer un exode massif, le moment est opportun pour questionner nos vies dans les grandes villes.
Dans les années 2000, Glenn Albrecht ressent un choc émotionnel face au spectacle désolant qu’offre la Hunter Valley, une région au nord de Sydney soumise à l’exploitation minière, à la dynamite et aux pelleteuses. Le philosophe australien forge en 2003 le terme de « solastalgie », à partir du mot anglais solace (réconfort) et du suffixe grec algia (douleur). La solastalgie est décrite comme le « sentiment de désolation causé par la dévastation de son habitat et de son territoire. » Mais aussi comme « le mal du pays que vous éprouvez alors que vous êtes toujours chez vous. »
2019
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C’est le choix fait par certaines villes comme San Francisco. En seulement 50 ans, la bouteille d’eau en plastique a envahi la planète. Peut-elle devenir un objet du passé ?
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2018
Et la doter d’une personnalité juridique, pour la protéger, comme l’a fait la Nouvelle-Zélande avec l’un de ses fleuves ? Tandis que les droits des fleuves, montagnes et forêts victimes de destructions causées par l’homme et le dérèglement climatique sont réévalués partout dans le monde, l’association La Seine n’est pas à vendre étudie la possibilité de doter la Seine d’une personnalité juridique pour mieux la protéger. Nous en avons discuté avec Thierry Paquot, philosophe de l’urbain, qui s’inquiète des destructions irréversibles causées par l’urbanisation à l’échelle planétaire, et Valérie Cabanes, juriste en droit international et représentante en Europe de l’Alliance mondiale pour les droits de la nature,
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