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Anne-Claire Poirier
2025
Sous la pression de plusieurs pays, la Commission européenne va proposer ce mardi des assouplissements majeurs à l’interdiction de la vente de voitures thermiques neuves après 2035. Un nouveau recul environnemental doublé d’une erreur stratégique pour l’avenir de la filière automobile européenne, alertent nombre d’expert·es.
Le gouvernement a présenté vendredi sa Stratégie nationale bas carbone (SNBC) à horizon 2030 et 2050, une feuille de route attendue depuis deux ans. Plutôt que d’annoncer de nouveaux moyens pour atteindre les ambitieux objectifs climatiques édictés au niveau européen, il a opté pour une approche technosolutionniste et fait des clins d’œil à l’extrême droite.
Le documentaire à succès «Demain», de Mélanie Laurent et Cyril Dion, ressort en salle ce mercredi. Il y a dix ans, ce road trip écolo sur les solutions à la crise climatique remportait le César du meilleur documentaire de l’année après avoir conquis plus d’un million de spectateur·ices. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Pour Vert, Cyril Dion revient sur la décennie écoulée et les leçons à en tirer.
Près de 600 membres du Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) se réunissent cette semaine aux portes de Paris pour la préparation de leur septième rapport de référence. Dans un contexte de reculs écologiques, l’organisation onusienne voit son fonctionnement sévèrement attaqué.
Le 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat s’est achevé samedi à Belém (Brésil) par l’adoption d’un texte «plat» et «sans ambition» sur l’action climatique. Faute de consensus sur un plan de sortie des énergies fossiles, le Brésil a promis de continuer le travail avec les pays volontaires. Ils seraient plus de 80.
À quelques heures de la fin officielle du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat, la présidence brésilienne a présenté un projet de texte très décevant, immédiatement rejeté par une trentaine de pays. Pour espérer un sursaut collectif, elle doit donner des gages à chacun. L’intransigeance de la France sur tous les sujets financiers n’aide pas.
Intrusion, blocages, manifestations… Les représentant·es autochtones mettent une pression constante sur le 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat qui se déroule aux portes de l’Amazonie brésilienne. Leur porte-voix la plus charismatique, déjà célèbre au Brésil, a su braquer sur elle les caméras du monde entier et forcer le gouvernement brésilien à réagir. Vert l’a rencontrée.
En marge du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil), le ministre de l’environnement ukrainien a réclamé 43 milliards de dollars (37 milliards d’euros) de réparations climatiques à la Russie, pour compenser les immenses dégâts environnementaux et financer une reconstruction «plus verte» après la guerre. Une première.
Après une semaine de négociations, l’ambiance est prudemment optimiste au 30ème sommet mondial sur le climat à Belém (Brésil). Malgré des clivages tenaces entre pays, la présidence brésilienne manœuvre très habilement et de timides avancées se profilent sur la sortie des énergies fossiles ou la taxation des billets d’avion.
La coalition Kick Big Polluters Out a identifié plus de 1 600 lobbyistes des énergies fossiles parmi les 40 000 inscrit·es au 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil). C’est la plus forte concentration jamais observée à une COP.
Forêts en bourse, agrocarburants ou marchés carbone : la COP30 ou le sacre des «fausses solutions» ?
- Anne-Claire Poirier
Quelques jours après le début du 30ème sommet mondial (COP30) sur le climat, la tournure des discussions inquiète alors que l’hôte brésilien promeut des solutions jugées inefficaces voire dangereuses, avec la bénédiction des pays riches.
Parce que les énergies renouvelables coûtent moins cher que les fossiles, leur croissance exponentielle est désormais inarrêtable. Mais cela reste insuffisant pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, alors que la demande énergétique est hors de contrôle, prévient l’Agence internationale de l’énergie.
À quelques encablures du sommet onusien et de ses zones d’exposition officielles, le gouvernement brésilien a installé une «Agrizone», sponsorisée par les grands noms de l’agrobusiness. Les organisations de la société civile enragent de cette collusion affichée et dénoncent les multiples ravages de l’agriculture industrielle.
À l’occasion de la COP21, le 12 décembre 2015, près de 200 pays s’engageaient pour la première fois à lutter collectivement contre le réchauffement climatique en votant l’Accord de Paris. Dix ans plus tard, alors que s’ouvre ce lundi le sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil), le monde est encore loin d’être tiré d’affaire, malgré des progrès significatifs. Le tour en cinq graphiques.
Après trois éditions dans des États autoritaires, le prochain sommet mondial (COP30) sur le climat aura lieu au Brésil du 10 au 21 novembre prochains. Les organisations de la société civile comptent profiter de leur liberté retrouvée, mais les États, eux, viennent avec leur plus mauvaise volonté.
Après 24 heures de négociations difficiles, les 27 ministres de l’environnement européen·nes se sont entendu·es ce mercredi matin sur de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035 et 2040. À quelques jours du sommet mondial sur le climat, l’UE sauve son image et son ambition, au prix de sérieuses concessions aux États réticents.
À quelques jours du sommet mondial (COP30) sur le climat, l’ONU révèle que les derniers engagements climatiques des États réduisent seulement légèrement les projections de réchauffement mondial d’ici à 2100. Pourtant, les outils existent pour faire mieux.
Alors que les canicules sont les évènements climatiques les plus meurtriers, la généralisation des climatiseurs est-elle inéluctable en France ? Pour les expert·es, la réponse est double : rafraîchir les bâtiments va vite devenir indispensable, pas en climatisant à tout-va. Décryptage.
En pleine vague de chaleur, l’extrême droite a proposé un «grand plan climatisation». Un exemple typique de mal-adaptation au changement climatique, qui a pourtant reçu toute l’attention des médias et du champ politique.
Droite et extrême droite agitent depuis plusieurs semaines un chiffre choc – 300 milliards d’euros ! – censé démontrer le coût démesuré des énergies renouvelables. Habile, alors que le gouvernement veut sabrer à nouveau dans les dépenses publiques… mais Vert a refait les calculs.
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