A l’occasion de la « Journée internationale des femmes » (définition ONU) ou de la journée célébrant les combats pour les droits des femmes, voici une liste (non-exhaustive) de signatures féminines référencées par l’Observatoire dans le cadre des thématiques traitées dans notre veille documentaire:
filtre:
Dominique Bourg
2025
Jamais le monde politique, tant national qu’international, n’a promu des politiques publiques aussi orthogonales à une situation écologique dramatique, même potentiellement tragique et à courte échéance. En France, le Sénat, sous prétexte d’encourager la productivité agricole, ouvre les vannes à la destruction du vivant et de la santé humaine ; il n’est question dans les couloirs des assemblées et sur les plateaux que de supprimer l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou l’Office français de la biodiversité (OFB)
2024
Dans son dernier ouvrage, "Le marché contre l'humanité" (PUF), le philosophe Dominique Bourg plaide pour mettre fin à la souveraineté de la sphère économique, au profit des souverainetés politique et anthropologique. Il défend également une redéfinition de la notion de progrès. Son objectif est de sauver l'Humanité.
Ce livre est consacré aux processus de destructivité qui nous menacent tant individuellement que collectivement, aux forces qui pourraient emporter avec elles la vie sur Terre. Il est entièrement dédié à l’anatomie du mal, tant il est difficile d’en saisir l’esprit. Quelle peut en être la définition ? Quelles en sont les expressions les plus accomplies ? Quels en sont les modes de déploiement ? Enfin, quelles espérances raisonnables nous reste-t-il encore ? Nous montrons qu’il existe bien un mal radical et universel, en dépit de la relativité du jugement moral.
« Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation » déplorait récemment Dominique Bourg. En cette rentrée, le philosophe spécialiste des questions environnementales publie Dévastation – La question du mal aujourd’hui (PUF), un ouvrage consacré à l'anatomie du mal dans lequel il montre que la destruction de l'habitabilité de la planète constitue le crime absolu.
À quelques heures d'un scrutin historique, Futura s'est entretenu avec le philosophe Dominique Bourg. Au centre de l'échange, la crise climatique passée sous silence dans les débats publics. Silence lourd, dangereux, parfois interrompu par une expression qui l'est plus encore : celle d'écologie punitive.
Nous sommes désormais confrontés au mal radical, absolu et ultime. Est-il encore possible de bifurquer ? Dominique Bourg, philosophe spécialiste de l’écologie, veut y croire. Il développe cette idée dans Dévastation (PUF). Explications.
L’urgence écologique n’a jamais été aussi évidente et concrète. Les alertes, les mobilisations se succèdent et pourtant l’action des Etats est toujours jugée largement insuffisante face à la gravité de la situation. Le dernier rapport du GIEC est très…
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
La prétendue post-vérité est incomptable tant avec le débat démocratique qu’avec l’anticipation, la réaction et l’adaptation à une réalité physiquement changeante. La vie politique exige que l’on puisse interpréter différemment et/ou vouloir changer tel ou tel aspect du monde. S’il n’est plus aucune description préalable commune du monde environnant, il n’est ni interprétations opposées d’un monde commun, ni changement de tel aspect de la réalité possibles.
Non seulement on se détourne des avertissements provenant de scientifiques, mais encore on accuse les écologistes des malheurs climatiques qui seraient la cause des destructions qu’ils annoncent s’inquiètent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg et le mathématicien Nicolas Bouleau.
2023
Table ronde enregistrée à Orsay le 09/12/2022
Dominique Bourg distille dans ce « journal » ses commentaires et réflexions sur l’actualité, où le constat pessimiste côtoie l’espoir du sursaut écologique. Avec une grande compréhension des enjeux de notre temps, il évoque tour à tour la convention citoyenne, le véganisme, la forêt primaire, l’écoféminisme, la pandémie de Covid, le glyphosate, le fascisme climatique ou encore les fantasmes de fuite sur Mars ou de « grand remplacement ». Ces années affreuses, sales et méchantes sont la source d’une réflexion de philosophie politique destinée à cerner les contours d’une démocratie écologique, impensable en dehors d’une bascule de civilisation. Les événements majeurs de ces dernières années sont ainsi l’occasion de dresser un état des lieux des maux de notre époque comme des défis qui nous attendent.
Dans un amer journal « éco-philosophique » rassemblant chroniques et réflexions sur la structuration d’un courant politique « climatocynique », le philosophe Dominique Bourg trace une voie étroite pour la construction de démocraties vertes.
La réalité n’a que faire des illusions ou de l’apathie de l’opinion est des lâchetés des décideurs. Le dérèglement est là. Par Dominique Bourg, philosophe.
La Modernité occidentale est née de l’affirmation que la nature se réduisait à un agrégat mécanique de particules inertes, auquel les êtres humains étaient par nature et par destinée étrangers, puisque seuls au monde capables de penser. Quelques siècles plus tard, nous sommes sous la menace de chocs et d’effondrements successifs : l’essor impulsé par le mécanicisme moderne a fini par susciter les conditions de son propre dépassement, en rendant insoutenables ses conséquences environnementales et sociétales. Dominique Bourg, dans Primauté du Vivant, montre comment notre époque commence à comprendre à la fois que le vivant est un tout, et que ce tout pense.