La multiplication des procès contre les militant·es écologistes reflète une tendance croissante à la judiciarisation de l’activisme environnemental. Des actions même symboliques peuvent entraîner désormais des poursuites judiciaires. Cette répression judiciaire, perçue comme dissuasive par certains, soulève des questions sur la liberté d’expression et l’état de nécessité face à l’urgence climatique. Malgré le stress et la charge financière que ces procédures représentent, de nombreux activistes y voient aussi une opportunité de visibiliser leur cause et de dialoguer avec les institutions…
Dix activistes du collectif Dernière Rénovation ont été condamnés par la justice, les 10 et 11 mai. Deux ont écopé de sursis pour avoir interrompu un match du Stade Toulousain, huit autres de travaux d’intérêt général et d’amendes ..