Le secteur des assurances fait face à des défis croissants liés aux risques climatiques. Les données assurantielles des dernières décennies témoignent d’une aggravation des événements climatiques, tels que les tempêtes, les inondations et les sécheresses. Cette situation soulève plusieurs questions majeures pour le secteur. La soutenabilité financière : L’augmentation des coûts des sinistres liés aux risques climatiques met en question la viabilité à long terme du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. L’assurabilité des risques : Certains assureurs sont tentés de se désengager des zones les plus à risques. Enfin L’adaptation des modèles d’évaluation : Les assureurs doivent revoir leurs stratégies et leurs modèles d’évaluation des risques pour mieux intégrer et gérer les risques climatiques.
Assurances et risques climatiques
Cette notion récente s’inspire des travaux d’Elinor Ostrom sur les « communs » pour politiser la gouvernance des déchets industriels non recyclables. Trop souvent invisibilisés et relégués dans des territoires pauvres, ils nécessitent une communauté élargie et solidaire pour les prendre en charge.
La propriété commune d’une ressource conduit nécessairement à la ruine de celle-ci, concluait en 1968 un biologiste dans la revue Science. Son article, « La tragédie des communs », a façonné les raisonnements économiques et politiques de ces dernières décennies. L’historien Fabien Locher nous expose les enjeux de ce débat et en souligne les limites dans le cadre d’une pensée de l’environnement.
La question de la gouvernance des ressources naturelles utilisées conjointement par de nombreux individus revêt une importance croissante pour les analystes politiques. Tant la nationalisation que la privatisation ont été mises en avant mais ni l’État ni le marché n’ont été uniformément en mesure de résoudre les problèmes liés aux ressources communes.