Le secteur des assurances fait face à des défis croissants liés aux risques climatiques. Les données assurantielles des dernières décennies témoignent d’une aggravation des événements climatiques, tels que les tempêtes, les inondations et les sécheresses. Cette situation soulève plusieurs questions majeures pour le secteur. La soutenabilité financière : L’augmentation des coûts des sinistres liés aux risques climatiques met en question la viabilité à long terme du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. L’assurabilité des risques : Certains assureurs sont tentés de se désengager des zones les plus à risques. Enfin L’adaptation des modèles d’évaluation : Les assureurs doivent revoir leurs stratégies et leurs modèles d’évaluation des risques pour mieux intégrer et gérer les risques climatiques.
Assurances et risques climatiques
Des modèles d'innovation plus sobres, plus résilients, plus justes sont nécessaires pour l'économie de demain, selon Franck Aggeri.
Modérer la croissance sans fin de la production de biens matériels et des besoins est devenu une nécessité. C’est précisément l’objet de la sobriété. Celle-ci consiste à modérer autant la consommation que la production afin de réduire l’empreinte environnementale, et en particulier matérielle (consommation de ressources) qui leur sont associées.
pour sortir de la dépendance au sentier vis-à-vis des technologies carbonées, il faudrait mettre en œuvre des politiques incitatives volontaristes. Quatre leviers sont ainsi identifiés pour encourager l’innovation verte : la fiscalité écologique, les subventions à la R&D, la diffusion des technologies vertes couplée à une taxe carbone aux frontières et l’éducation des citoyens. Faut-il prendre pour argent comptant cette thèse simpliste ?
Depuis les années 1990, la mise en place du principe européen de « responsabilité élargie des producteurs » (REP) oblige ces derniers (fabricants, distributeurs, importateurs) à contribuer à la gestion de la fin de vie de certains produits mis sur le marché.
ExxonMobil, Apple, Hewlett-Packard, Coca-Cola… : même aux États-Unis, des centaines de grandes entreprises entreprises américaines ont appelé avant l’été le président Trump à ce qu’il n’abandonne pas l’Accord de Paris sur le climat.Cette mobilisation illustre le revirement qui s’est opéré en moins de 25 ans dans les entreprises à propos du changement climatique