Le secteur des assurances fait face à des défis croissants liés aux risques climatiques. Les données assurantielles des dernières décennies témoignent d’une aggravation des événements climatiques, tels que les tempêtes, les inondations et les sécheresses. Cette situation soulève plusieurs questions majeures pour le secteur. La soutenabilité financière : L’augmentation des coûts des sinistres liés aux risques climatiques met en question la viabilité à long terme du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. L’assurabilité des risques : Certains assureurs sont tentés de se désengager des zones les plus à risques. Enfin L’adaptation des modèles d’évaluation : Les assureurs doivent revoir leurs stratégies et leurs modèles d’évaluation des risques pour mieux intégrer et gérer les risques climatiques.
Assurances et risques climatiques
Les changements climatiques pèsent lourdement sur les paysan·nes et les habitant·es. Quand un·e paysan·ne ne peut plus vivre de la terre qu’iel cultive parce que les conditions climatiques ont changé : sécheresses récurrentes, saisons des pluies raccourcies, déplacées, voire diluviennes avec inondations, que la montée de la mer noie les terres comme au Bangladesh, ou que les températures déjà élevées dans la région du Sahel sont devenues excessives, que fera-t-il ou elle ?....
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La course effrénée aux ressources naturelles conduit à une surexploitation de la planète. Elle la menace aussi puisque, pour limiter le réchauffement climatique à 2 degrés Celsius à la fin du siècle, il faut s’empêcher d’exploiter 80 % des ressources en énergie fossile de la planète. Dans l’ouvrage collectif Creuser jusqu’où ? Extractivisme et limites à la croissance, Nicolas Sersiron revient sur les risques que l’extractivisme, c’est-à-dire la trop grande exploitation des ressources naturelles, fait peser.