Au Feu !

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« La planète brûle et on regarde ailleurs … »

Vagues de chaleur, températures hors normes, incendies, méga-feux, la planète étouffe. Les records s’enchaînent, les conséquences sur les activités humaines aussi…

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chaleur Europe

août 2025

Le pourtour méditerranéen subit une nouvelle vague de canicules et d’incendies d’ampleur. Les pays touchés peinent à affronter les conséquences de ces événements intenses.
Plusieurs pays luttent toujours contre de violents incendies, favorisés par une vague de chaleur intense et prolongée, associée à une grave sécheresse.
Italie, France, Portugal, Balkans... La canicule sévit dans de nombreux pays d'Europe, où des incendies intenses et parfois meurtriers, comme en Espagne, poussent à des milliers d'évacuations. Les scientifiques pointent du doigt le changement climatique.
La Grèce s’attend à une « une journée très difficile », le Portugal est en alerte maximale, en Albanie la situation est hors de contrôle tandis que la situation s’est améliorée en France et en Italie.
En pleine canicule, des dizaines d'incendies frappent, lundi, plusieurs pays européens, dont l'Espagne, l'Italie, le Portugal et les Balkans. Un feu a déjà ravagé une partie du site touristique espagnol de Las Médulas, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco.
En Espagne, la canicule qui frappe depuis une semaine, avec des températures avoisinant les 40 °C, devrait se prolonger jusqu’à dimanche. En Albanie, au Monténégro ainsi qu’en Croatie, les pompiers sont débordés.
Sécheresses, canicules, inondations : juillet 2025 illustre la multiplication des extrêmes climatiques, malgré une pause temporaire dans la série de records mondiaux.
Depuis 2003, l’Europe a réalisé des progrès conséquents dans l’adaptation aux vagues de chaleur : en proportion, on meurt moins, même si les températures sont plus élevées. Et demain ?
Plusieurs régions espagnoles sont en alerte orange, avec des températures jusqu’à 10 °C au-dessus de la normale, tandis que le Portugal est en alerte pour un risque très élevé d’incendies.

juillet 2025

Plus de la moitié (52%) des sols en Europe et sur le pourtour méditerranéen étaient affectés par la sécheresse au début du mois de juillet, selon l'analyse par l'AFP des dernières données de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO).
La Grèce continue dimanche à faire face à de violents incendies de forêt attisés par des vents puissants, qui ont provoqué de nombreux dégâts et entraîné des évacuations.
Les pays nordiques souffrent d’une période prolongée de températures élevées, particulièrement dans les zones les plus au Nord, situées dans le cercle polaire.
En Belgique, deux zones sont particulièrement concernées.
Des températures "extrêmes" ont frappé le Vieux Continent lors de deux vagues de chaleur consécutives précoces, faisant du mois de juin 2025 le plus chaud jamais enregistré en Europe de l'Ouest, rapporte mercredi Copernicus. Au niveau mondial, le mois dernier était le troisième mois de juin le plus chaud.
C’est une hécatombe. Selon une analyse du Grantham Institute et de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, le changement climatique d’origine humaine a intensifié la récente vague de chaleur en Europe et augmenté le nombre de décès dus à la chaleur d’environ 1500 dans 12 villes européennes, sur 2300 morts au total. Sur la période du 23 juin au 2 juillet, le changement climatique aurait triplé le nombre de décès liés à la chaleur. La consommation d’énergies fossiles a augmenté les températures des vagues de chaleur jusqu’à 4°C dans les villes.
Des scientifiques ont estimé que les deux tiers des morts dues à la vague de chaleur dans plusieurs villes sont imputables aux degrés supplémentaires provoqués par la combustion des énergies fossiles.
Heat caused 2,300 deaths across 12 cities, of which 1,500 were down to climate crisis, scientists say
Une récente étude conclut que le dérèglement climatique a amplifié les températures caniculaires de juin de quelques degrés cruciaux, et serait ainsi responsable de 1 500 morts prématurées entre le 23 juin et le 2 juillet dans douze grandes villes européennes.
Le changement climatique causé par la combustion des énergies fossiles a rendu la récente vague de chaleur dans l’ouest de l’Europe jusqu’à 4 °C plus chaude dans de nombreuses villes, exposant des milliers de personnes vulnérables à un stress thermique dangereux, selon une "étude rapide" publiée mercredi.
En proie aux fortes chaleurs, l'Europe souffre des effets directs du réchauffement climatique, et se voit aussi exposée à ses effets indirects comme la dengue, le chikungunya et le virus du Nil occidental. D'ordinaire associées aux zones tropicales et arides, ces maladies infectieuses étendent leur territoire vers le nord.
Une grande partie de la France s'apprête à vivre mercredi une dernière journée de canicule après avoir suffoqué mardi sous des températures allant jusqu'à 41,4 °C. Deux personnes sont mortes "à la suite de malaises liés à la chaleur", a confirmé la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Cette vague de chaleur précoce a également concerné des millions d'Européens.
Deux personnes sont mortes en France "à la suite de malaises liés à la chaleur", a indiqué mercredi la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. L'Espagne a pour sa part annoncé la mort de trois personnes ce mardi.

juin 2025

Tout le sud du continent est frappé par cette canicule particulièrement précoce. En Italie comme en Grèce, les autorités ont pris des mesures drastiques pour limiter les activités professionnelles en pleine journée.
Un dôme de chaleur s’installe sur l’ouest de l’Europe et chez nous aussi. Les températures vont donc être de plus en plus élevées pour atteindre par endroits les 38 °C à l’ombre. L’Institut Royal Météorologique a donc publié un avertissement orange, nuancé en fonction des jours et des provinces. Avant le détail, voici l’explication de la situation météo.
Le mois dernier a été marqué par une température moyenne de 15,79 °C, soit 0,12 °C plus frais que le record enregistré il y a un an mais légèrement plus chaud que mai 2020, qui se classe troisième.

mai 2025

Une étude publiée ce jeudi 15 mai révèle pour la première fois, les liens entre le risque d’épidémies de maladies infectieuses transmises par les moustiques et le climat. L’urbanisation et les déplacements sont aussi pointés du doigt.
Les modèles saisonniers ont été mis à jour pour les mois de juin, juillet et août. Et c'est une saison torride qui s'annonce en Belgique.

avril 2025

Tempête Boris, pluies torrentielles en Espagne… En 2024, l’Europe n’a pas été épargnée par les conséquences du changement climatique. Le bilan annuel du climat de l'organisme européen Copernicus et de l'Organisation météorologique mondiale montre les conséquences dramatiques de l'année la plus chaude jamais enregistrée.
L’année a été la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent, avec des températures record dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Est. Les tempêtes ont été violentes et les inondations généralisées, selon le bilan de Copernicus.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
Records de chaleur, désastres climatiques : en 2024, l’Europe a été particulièrement touchée par le dérèglement climatique, révèle un épais rapport de Copernicus. Le point en infographies.
L’Europe est en première ligne face au dérèglement climatique et n’a pas été épargnée en 2024, avec un fort contraste entre l’est et l’ouest. C’est ce que révèlent l’organisme européen Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale dans leur bilan annuel ce mardi. On fait le point.
Le rapport sur l’état du climat de l’Europe en 2024 montre un contraste entre les conséquences de la crise climatique à l’est et à l’ouest du continent, alors qu’il est celui qui se réchauffe le plus vite sur la planète.
L’Europe, qui se réchauffe plus vite que le reste du monde, a connu son mois de mars le plus chaud jamais enregistré, s’accompagnant de précipitations extrêmes dans certaines régions tandis que d’autres se trouvaient dans la sécheresse.
Les températures ont encore atteint des records ce mois de mars 2025, le plus chaud d’Europe depuis l’ère préindustrielle, rapporte l’observatoire européen Copernicus ce mardi 8 avril. En Arctique, la glace de mer hivernale est à son niveau le plus bas jamais enregistré.En Europe, le mois de mars 2025 a été le plus chaud jamais enregistré depuis l’ère préindustrielle. Selon un rapport de l’observatoire européen Copernicus publié ce mardi 8 avril, les températures ont été majoritairement supérieures à la moyenne sur l’ensemble du Vieux Continent, les anomalies chaudes les plus importantes ayant été relevées en Europe de l’Est et dans le sud-ouest de la Russie.
Les températures mondiales se sont maintenues à des niveaux historiquement élevés en mars, poursuivant une série de près de deux ans de chaleur extraordinaire sur la planète, dans la fourchette haute des prévisions scientifiques sur le réchauffement climatique.

février 2025

Le marché européen des pompes à chaleur s’est nettement contracté en 2024. En cause, la baisse du pouvoir d’achat et les fluctuations des dispositifs publics soutenant ces systèmes de chauffage, pourtant jugés essentiels à la transition climatique.

janvier 2025

Une étude a estimé le nombre de décès qui pourraient survenir en Europe d'ici 2099 si rien n'est fait pour réduire les émissions de carbone.
C’est chaud ! Une publication britannique parue dans Nature medicine lundi a révélé que la chaleur devrait tuer plus que le froid d’ici à 2099 en Europe. La diminution du nombre de décès provoqués par les basses températures ne compensera pas l’augmentation de ceux liés à un mercure élevé, selon leurs projections.
Previous health impact assessments of temperature-related mortality in Europe indicated that the mortality burden attributable to cold is much larger than for heat. Questions remain as to whether climate change can result in a net decrease in temperature-related mortality. In this study, we estimated how climate change could affect future heat-related and cold-related mortality in 854 European urban areas, under several climate, demographic and adaptation scenarios. We showed that, with no adaptation to heat, the increase in heat-related deaths consistently exceeds any decrease in cold-related deaths across all considered scenarios in Europe. Under the lowest mitigation and adaptation scenario (SSP3-7.0), we estimate a net death burden due to climate change increasing by 49.9% and cumulating 2,345,410 (95% confidence interval = 327,603 to 4,775,853) climate change-related deaths between 2015 and 2099. This net effect would remain positive even under high adaptation scenarios, whereby a risk attenuation of 50%


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