Audio – podcast

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économie

2023

Manon et Laurent sont tous les deux économistes. Ils ont échangé sur les moyens d'enseigner l'économie d'une autre manière, afin d'inviter les étudiants à faire partie de la transition plutôt que continuer à répondre à un modèle qui ne fonctionne plus. Ce podcast a été réalisé par Manon dans le cadre du projet Feu Sur La Banquise 2023 avec l'asbl Graines de Soi et Mindchangers

2022

“De tijd is voorbij om toeschouwer te zijn.” — Serge de Gheldere
Dans ce 22ème épisode, j’ai eu la chance de sortir de ma zone de confort et de parler macroéconomie avec Antoine Godin. Le sujet central de notre discussion était la soutenabilité forte. Nous avons approché ce sujet d’abord par l’angle de l’impact sur le PIB du changement climatique pour ensuite parler des vulnérabilités des différents pays à une transition bas carbone. Nous avons également parlé des COP et des fameux CDN (contribution déterminée au niveau national). Antoine Godin est Économiste et Modélisateur, son expertise se concentre sur les liens entre le climat et l’économie. Il est chargé du programme de développement et de suivi de l’outil de modélisation macroéconomique GEMMES. Mis au point par l’AFD, celui-ci intègre les risques économiques et financiers liés aux dérèglements climatiques et à la raréfaction des ressources. Antoine Godin a un diplôme d’ingénieur en mathématiques appliquées de l’Université catholique de Louvain et un doctorat en Sciences économiques de l’université de Pavie (Italie).
De energiecrisis is een complex weefwerk van oorlog, politieke keuzes en economische dynamieken. De meeste aandacht gaat – terecht – naar de ontploffende prijzen en de sociale gevolgen daarvan. Opvallend minder aandacht gaat naar het eigenaarschap van de energiebedrijven. Nochtans geloven sommigen dat de prijzen pas onder controle gebracht kunnen worden als de aandeelhouders van gedaante en dus ook van logica veranderen. Een gesprek tussen Nick Meynen en, zoals altijd, onze host Tjhoi Ng Sauw.
Au contraire, nous explique notre invité, Timothée Parrique pour qui “cette obsession moderne pour l’accumulation est un frein au progrès social et un accélérateur de l’effondrement écologique”.
Économiste à l’OFCE, professeur à Sciences-Po et à Stanford
Une économie peut-elle prospérer sans croissance ? Oui, répond Timothée Parrique.
En récupérant un discours environnementaliste vidé de sa substance, le greenwashing est l’outil principal du maintient du status quo, déguisé derrière un monde écologisé grâce aux énergies décarbonées, aux smart cities, à l’économie circulaire ou à la capture du carbone.
Comment adapter notre économie aux enjeux climatiques? C’est l’ambition de l’ouvrage «Plan de transformation de l’économie française» (Odile Jacob), porté par Jean-Marc Jancovici, président du think tank «The Shift project». Un programme pour sortir des énergies fossiles tout en maintenant l'emploi.

2021

Richard Heinberg est un des penseurs qui m’a le plus influencé ces derniers temps. Il fait partie de ces trop rares personnes qui parviennent à prendre de la hauteur pour remettre en perspectives plusieurs des grands enjeux actuels, parmi lesquels l’économie, l’énergie, l’écologie. En étudiant le pouvoir et la puissance, leur signification, leurs différents aspects, il parvient à capturer une des grandes dynamiques d’évolution de l’humanité et pose un diagnostic limpide et sans appel sur les enjeux actuels.
À l’heure du défi climatique, écologique et énergétique, doit-on, ou même peut-on continuer à vouloir faire croitre nos économies ? La question est encore très largement taboue tant la perspective de la fin de la croissance fait peur. Malgré les baisses drastiques des émissions de CO2 qui sont visées, malgré une prise de conscience grandissante, on refuse largement de parler du sujet. Penser la décroissance c’est émettre l’hypothèse que non, cette croissance n’est pas éternelle, et par ailleurs qu’elle n’est plus souhaitable dans le contexte actuel.

2020

Alors que l'on s'interroge sur la soutenabilité de la dette publique, creusée à coup de milliards d'euros de relance, le spectre d'une autre dette, plus grave encore, se dessine : la dette écologique. Pour prospérer, nos économies consomment de la nature, usent des "services écosystémiques" comme on dit dans le jargon. Mais à force d'en extraire les ressources, certains points de rupture ont été atteints, si bien que l'on n'est plus certains aujourd’hui d’être en mesure d’entretenir capital si précieux.

2018