Bombes Carbone
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2024
Des scientifiques tirent l'alarme sur l'effondrement plus rapide qu'anticipé d'un système complexe de courants océaniques dans l'Atlantique, susceptible d'avoir des conséquences "catastrophiques" pour les pays nordiques plongés dans le froid tandis que le reste de la planète se réchauffe.
Le ralentissement de ce système de courants marins pourrait avoir des conséquences «catastrophiques» pour les pays nordiques, mais aussi pour d’autres parties du monde, alerte une quarantaine d’experts dans une lettre ouverte.
Peut-on encore inverser le changement climatique ? Les entreprises technologiques affirment que c’est possible grâce au développement d’outils sophistiqués capables d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Cependant, des recherches récentes remettent en question l’idée selon laquelle il serait possible de refroidir la planète après qu’elle ait dépassé un seuil critique de réchauffement pour éviter des dommages graves. Une étude publiée dans la revue Nature souligne que de nombreuses conséquences du changement climatique, telles que l’élévation du niveau des mers et la perte de logements, seront irréversibles.
Cancer du poumon, endométriose, perturbateurs endocriniens… A quelques semaines de la fin des négociations du traité international contre la pollution plastique, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a réuni des chercheurs au Sénat. Ils ont détaillé les risques de la pollution plastique et des produits chimiques sur la santé humaine.
après une action alertant sur l’effondrement de la biodiversité et l’urgence climatique. Jeudi 26 septembre 2024, le Tribunal de police de Paris a relaxé quatre scientifiques et activistes de Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion qui étaient poursuivi·es suite à une conférence- occupation tenue au Muséum National d’Histoire Naturelle le 9 avril 2022 pour alerter sur les conséquences de l’inaction climatique du gouvernement et l’extinction des espèces.
Des chercheurs ont simulé des milliers de civilisations extraterrestres. Découvrez ce qui les anénantit à chaque fois !
Par Lucie Marinier, professeure du Cnam, titulaire de la chaire d’ingénierie de la culture et de la création, responsable du projet de l’école des transitions du Cnam.
« Nous sommes au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Il s’agit sans aucun doute d’une urgence mondiale. Une grande partie du tissu même de la vie sur Terre est en péril. » Les années passent et les alertes catastrophées des scientifiques s’empilent dramatiquement. Celle-ci est issue du Rapport sur l’état du climat 2024, publié dans la revue BioScience le 8 octobre par une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’université d’État de l’Oregon, aux États-Unis.
Des milliers d’épaves de navires jonchent les fonds des mers et des océans. Leur impact sur l’environnement est de plus en plus étudié.
Chercheurs et chercheuses face à la catastrophe
Alors que les populations de poissons et de crustacés se sont rapidement effondrées, des chercheurs décrivent la faillite du système actuel de gestion des prises et proposent onze actions pour le réformer.
Plusieurs chercheurs réunis par l’ONG plaident pour une vision écosystémique de la notion de durabilité en remplacement de l’approche monospécifique actuelle.
Les pires dingueries de la vidéo du «Raptor» sur le climat décryptées avec des scientifiques du Giec
- Anne-Claire Poirier,
Dans une vidéo de 1h20, déjà vue des centaines de milliers de fois, l’influenceur d’extrême droite parvient à énoncer des dizaines de fausses informations censées démonter «l’escroquerie climatiste». Décryptage de ses principaux mensonges avec les premiers intéressés : les scientifiques du climat.
Entre 1991 et 2024, le trou gigantesque perdu en Russie a plus que triplé de taille.
Après le cœur, les poumons, la moelle osseuse, les testicules ou encore le sperme, ils se répandent maintenant dans notre cerveau. Et c'est un problème.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Les scientifiques, qu’ils travaillent ou pas sur le climat, ont un rôle prépondérant à jouer pour sensibiliser au changement climatique. Si beaucoup d’entre eux sont prêts à s’impliquer plus pour cela, plusieurs obstacles les freinent. C’est ce qui ressort de l’étude de grande ampleur publiée le 5 août dans la revue Nature Climate Change. Les chercheurs néerlandais ont envoyé un questionnaire à 200 000 scientifiques dans 115 pays, toute discipline et niveau de carrière confondus. Objectif : mesurer quelles (...)
Le continent blanc, qui se réchauffe le plus vite dans le monde, a enregistré des températures anormalement élevées en juillet et début août.
Une coalition de scientifiques s’est formée pour peser dans les négociations et y faire valoir des arguments scientifiques. Une façon de peser contre le lobbying des industriels.
Une équipe met en lumière une lacune dans les modèles concernant une propriété physique clé du système climatique : l'albédo de la glace.
La disparition progressive des arbres situés au bord du fleuve de la forêt primaire a eu pour conséquence de décimer les bancs de poissons et tout l’écosystème qui en dépend, dans le sud-est du pays.
Les véhicules à hydrogène retardent la transition énergétique et ne devraient pas être promus par Toyota pendant les Jeux olympiques de Paris, affirment une centaine de scientifiques dans une lettre ouverte publiée mardi.Cinq cents Toyota Mirai, la seule berline du marché équipée d'une pile à combustible, doivent intégrer la flotte officielle de l'événement, avant d'être reconverties en taxi à l'issue des Jeux. Une dizaine de bus doivent aussi transporter les athlètes.
À l’approche d’une journée électorale cruciale pour la France, la revue spécialisée “Science” donne la parole au monde scientifique et universitaire. Elle relaie ses craintes de l’accession au pouvoir du RN, en particulier pour ce qui concerne le financement de la recherche ou l’accueil de scientifiques étrangers.
Les PFAS sont surnommés 'produits chimiques éternels' car ils sont extrêmement persistants. Une fois rejetés dans...
A l’approche du 1er tour des législatives, 2 500 scientifiques, dont les climatologues Valérie Masson-Delmotte et Christophe Cassou, et le sociologue Didier Fassin, appellent à lutter contre le Rassemblement national. Ils dénoncent également les discours présentant le Nouveau Front Populaire comme une menace pour la République.
La communauté scientifique russe fait depuis plusieurs années l’objet de nombreuses arrestations, sous couvert d’accusations de haute trahison. Mais, selon les critiques du régime russe, les raisons seraient tout autres.
À la veille des élections, des scientifiques mènent des actions dans la capitale pour alerter sur les risques climatiques. Les rapports alarmants sur le climat se multiplient, mais le monde politique n’en tient pas suffisamment compte aux yeux des scientifiques. Pour mieux se faire entendre, des chercheurs et académiques belges et internationaux ont donc décidé, en cette veille d’élections, d’opter pour la désobéissance civile.
Ce matin une vingtaine de scientifiques ont bloqué les entrées de la Commission européenne afin de réclamer la décroissance vue comme “la seule option pour sortir de l’impasse sociale et environnementale”
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Le journal britannique « The Guardian » a interrogé 380 des plus grands scientifiques du climat. Selon la majorité d’entre eux, la température moyenne sur la planète va augmenter d’au moins 2,5 °C, avec des conséquences désastreuses. « Désespérée et brisée », « Nous vivons à l’ère des fous ! », « Je suis soulagé de ne pas avoir d’enfants, sachant ce que l’avenir nous réserve »… La plupart des scientifiques du climat interrogés par The Guardian ont une vision très pessimiste du futur. Dans cette enquête alarmante (en (...)
Etat des lieux scientifique, quiz pour tester vos connaissances, repères pour s'approprier les propositions des candidats: «Libé» publie une série en cinq épisodes imaginée par les chercheurs entrés en désobéissance civile pour le climat.
Face à l’urgence climatique, des scientifiques appellent les familles politiques à signer un accord préélectoral multipartite dans lequel elles s’engageraient à atteindre les objectifs de décarbonisation et de conservation de la nature.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Inondations, chaleurs, incendies... De nombreux records climatiques ont été battus en 2023 en Europe, selon un bilan de Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale. L’inventaire, dévoilé par le climatologue Carlo Buontempo, est glaçant : « En 2023, l’Europe a affronté le plus grand incendie de forêt jamais enregistré, l’une des années les plus humides, des canicules marines extrêmes et des inondations dévastatrices généralisées. » Le 22 avril, une grande photographie de l’état du climat en (...)
« La défiance grandissante qui s’installe dans notre communauté vis-à-vis du pouvoir politique ne devrait étonner personne. [...] Comme scientifiques, nous pensons que ne pas participer à la légitimation de discours déconnectés du réel est une responsabilité éthique. » Le ton de la tribune est d’une virulence rare, de la part de scientifiques.
La surchauffe des océans, qui ne cesse mois après mois de s’aggraver depuis un an, menace la vie marine et entraîne une humidité plus importante dans l’atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles.
Professeure émérite de physique de l'atmosphère et du climat à la Sorbonne, Katia Laval a contribué au développement du premier modèle climatique français. Invitée lundi dans La Matinale, elle souligne l'urgence de comprendre les variations brutales et les événements climatiques récents, inexpliqués par les modèles actuels.
A intervalle régulier, des publications apparaissent sur internet pour prétendre qu’un grand nombre de scientifiques...
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
L’Antarctique est-il proche d’un point de bascule, ce seuil menant à terme à une fonte massive et rapide, en raison du réchauffement climatique ? Ce scénario s’est en tout cas produit il y a 8000 ans, selon une nouvelle étude. Celle-ci “met en lumière la rapidité avec laquelle la glace de l’Antarctique pourrait fondre si les températures continuent de monter en flèche”, avertissent ses auteurs.
Mardi 5 mars 2024, le New York Times annonçait qu’à l’issue d’un vote, le collectif international de scientifiques chargés d’analyser les preuves éventuelles de l’entrée dans une nouvelle époque géologique se prononçait contre l’officialisation de l’entrée en Antropocène. Faut-il pour autant se débarrasser de cette notion, riche matière à penser pour d'autres disciplines et organisations ? C'est la question que pose Thomas Gauthier, responsable du dispositif pédagogique « Futurs Durables » à emlyon business school et contributeur régulier d'Usbek & Rica.
Les microplastiques sont partout, dans tous les environnements du globe. De cette triste réalité, les scientifiques ont voulu tirer profit, en les utilisant comme marqueur temporel pour dater les séries géologiques et notamment le début de l’Anthropocène. Problème : ces minuscules particules semblent avoir la capacité de migrer à travers des couches géologiques plus anciennes !
À l’initiative du réseau de chercheurs en sciences humaines et sociales travaillant sur les pesticides, 140 scientifiques s’insurgent contre le recul du gouvernement Attal sur le plan Ecophyto pour satisfaire les syndicats agricoles. Ils rappellent que la nocivité des pesticides est un fait scientifique.
Des scientifiques soulignent, dans une tribune au « Monde », combien la mise en pause du plan Ecophyto, annoncée le 1ᵉʳ février par le premier ministre, Gabriel Attal, contredit l’objectif de réduction de l’usage des pesticides.
La recherche sur les conséquences climatiques de la fonte des terres gelées du pergélisol, potentiellement dévastatrices, patine, faute de financements suffisants.
CDD à gogo, manque criant de postes... « On sent une lassitude chez les scientifiques », déplore Philippe Bousquet. Directeur d’un laboratoire climat et environnement, il s’élève contre la précarisation de la recherche.
2023
Angoisse, peur, sentiment d’impuissance, colère, culpabilité… De plus en plus de jeunes dans le monde sont profondément inquiets en raison de l’urgence climatique. Face à cette « crise de santé publique émergente » selon les experts, une des réponses est de sortir de l’isolement et de choisir sa façon de passer à l’action. Cette semaine, RFI vous emmène au contact de ceux qui, en France, ont transformé leur éco-anxiété en action : ce jeudi 28 décembre, l'exemple des scientifiques qui documentent l'effondrement de la biodiversité et la crise climatique.
La COP28 récemment réunie à Dubaï a fait l’objet d’amples débats autour de la nécessité d’engagements des États de sortir des fossiles, en plus du respect des engagements de réduction des émissions de carbone pris après l’accord de Paris de 2015. Les militants du climat proposent de mettre en place des mécanismes contraignants ciblant les exploitations de charbon, de pétrole et de gaz dans tous les pays disposant de ressources, sans tenir compte des responsables des émissions directes de CO2 que sont les consommateurs de fossiles.
Des scientifiques genevois et français sont parvenus à simuler de manière complète l’emballement de l’effet de serre, qui peut rendre une planète totalement inhabitable. Sur Terre, une élévation de quelques dizaines de degrés suffirait.
Le 9 octobre 2022, il y a un peu plus d’un an, des scientifiques membres du collectif Scientifiques en rébellion organisaient, conjointement avec Extinction Rébellion, l’occupation de la grande galerie de l’évolution du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN), à Paris. L’objectif, alerter sur l’urgence de la situation écologique, dénoncer l’inaction politique et informer les visiteurs des causes aussi bien que des conséquences du dérèglement climatique.
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Les pays développés de l'OCDE doivent abandonner toutes les énergies fossiles d'ici 2040, et le reste du monde d'ici 2050, selon une réévaluation de climatologues réputés, qu'ils ont adressée vendredi au patron de l'ONU et à l'ONU Climat, en pleines négociations de la COP28.Cette note, consultée par l'AFP, conclut à la nécessité d'adopter un tel calendrier, plus serré que prévu, si le monde veut limiter le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, coeur des négociations qui se tiennent à Dubaï jusqu'au 12 décembre.
Plus d’un millier de scientifiques spécialistes du climat exhortent le public à devenir des activistes Nous avons besoin de vous », déclare Scientist Rebellion, qui comprend les auteurs des rapports du GIEC sur les changements climatiques, alors que les diplomates se réunissent dans le cadre de la Cop28.
L’Académie du Climat et CNRS Editions ont convié à une table ronde animée par Juliette Nouel Christophe Cassou, David Chavalarias, Valérie Masson-Delmotte et Magali Reghezza-Zitt autour du livre « Tout comprendre (ou presque) sur le climat », médaille de la médiation scientifique du CNRS 2023,. De nombreuses questions ont été abordées : quels bénéfices du livre en termes de lutte contre le scepticisme et le déni ? Ces progrès sont-ils durables, notamment sur les réseaux sociaux ? Comment la situation évolue-t-elle ? Comment lutter contre « les mercenaires de l’intox » sans entrer dans leur jeu ? Y a-t-il des terrains d’engagement encore inexplorés…?
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.
Il est "désormais inévitable" que le seuil de 1,5°C de réchauffement de la planète soit dépassé "de manière constante sur plusieurs années" et il y a une chance sur deux pour que cela arrive dans seulement sept ans, ont alerté mardi les scientifiques du Global Carbon Project, qui appellent à agir.Selon cette étude de référence présentée à la réunion de l'ONU sur le climat à Dubaï, les émissions de CO2 produites par l'utilisation du charbon, du gaz et du pétrole dans le monde pour se chauffer, s'éclairer ou rouler devraient en effet franchir un nouveau record en 2023.
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La COP28 est une mascarade que les scientifiques refusent de cautionner. Les scientifiques en rébellion ont tenu à Bordeaux une contre-COP.
Le collectif Scientifiques en rébellion organise une COP alternative à Bordeaux afin de dénoncer l’échec de la gouvernance climatique mondiale et d’inventer de nouveaux imaginaires.
Désabusé face aux « échecs » successifs que représentent pour eux les COP, le collectif Scientifiques en Rébellion organise dans plusieurs pays des « COPalternatives » visant à valoriser le pouvoir du militantisme. En parallèle de la COP28 qui se déroule à Dubaï, les initiatives françaises culminent ce week-end à Bordeaux pour une contre-COP mêlant débats, performances artistiques et actions de désobéissance civile.
Réunis dans le sud-ouest de la France jusqu’à dimanche en parallèle du sommet mondial sur le climat aux Emirats arabes unis, les scientifiques en rébellion donne à voir et à penser à un public en quête de réflexion et de mobilisations.
Changer de COP. Alors que s’est ouverte, jeudi, la 28ème conférence des Nations Unies (COP28) sur le climat à Dubaï, une alter COP, organisée par le collectif Scientifiques en Rébellion, a installé ses quartiers à Bordeaux.
Huit scientifiques et activistes ont été jugés le 30 novembre à Paris pour avoir occupé le Muséum national d’histoire naturelle en 2022. L’affaire a été mise en délibéré et le jugement sera rendu le 15 janvier.
La COP 28 aura lieu cette année à Dubaï. Cette nouvelle COP interroge, tant par le fait que l’événement soit présidé par le patron de la plus grande entreprise d’énergies fossiles des Emirats arabes unis, le Sultan Ahmed Al-Jaber, que par l’annonce d’Abou Dhabi prévoyant d’augmenter sa production de barils de 25 % d’ici à 2027.
Alors que les États membres de l'Union européenne n'ont pas réussi à trancher sur la ré-approbation ou non du glyphosate le mois dernier, un comité d'appel doit à nouveau se pencher sur la question jeudi. À cette occasion, près de 300 scientifiques belges et néerlandais ont rappelé mercredi à leurs gouvernements, qui se sont abstenus lors du dernier vote, que rien
C’est la glace. Les plus grand·es spécialistes de la cryosphère sont réuni·es au One Polar Summit, du 8 au 10 novembre à Paris, pour proposer leurs recommandations aux gouvernements afin de mieux comprendre les zones glaciaires terrestres et ralentir la fonte des glaces.
Des chercheurs et des scientifiques internationaux ont appelé mercredi à mieux financer la recherche polaire face à l'érosion accélérée des glaciers et des pôles, au premier jour du "One Planet Polar Summit" à Paris.Organisé par l'Elysée dans la lignée d'autres sommets sous la bannière "One Planet" ces dernières années, le rassemblement vise à partager les constats et les projections de la communauté scientifique sur la fonte des glaces, et proposer des recommandations aux gouvernements pour une meilleure protection des régions glaciaires et polaires.
La disparition de ces barrages naturels a des effets importants sur les glaciers, dont les points d’ancrage au sol reculent et qui déversent plus de glace qu’auparavant.
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Combien de CO2 l'humanité peut-elle encore émettre si elle veut tenir les objectifs de l'accord de Paris? Une nouvelle étude montre qu'il reste sans doute moins de temps que prévu pour limiter les émissions et le réchauffement, tout en soulignant les incertitudes entourant cette question.
La fonte des glaces de l'Antarctique occidental devrait s'accélérer considérablement au cours des prochaines décennies et pourrait augmenter le niveau des mers, même si le monde respecte ses engagements pour limiter le réchauffement climatique, selon une étude publiée lundi 23 octobre.
En état de cierge. En 2023, les indicateurs utilisés pour mesurer les crises écologiques s’affolent et l’humanité n’en fait toujours pas assez pour combattre le réchauffement climatique, alerte un groupe de scientifiques.
Dans deux publications séparées, une coalition de chercheurs et l’ONU avertissent que nos conditions de vie risquent de basculer à cause du changement climatique en cours et appellent à un sursaut collectif pour éviter le pire.
Une mise à jour du rapport mondial des scientifiques sur le climat, publié en 2020 et cosigné par plus de 15 000 climatologues de 163 pays, met en évidence les dangers auquel les changements climatiques nous exposent.
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Selon une étude parue dans la revue Nature Climate Change, rien n’empêchera la fonte glaciaire du pôle Sud. Un processus qui ne pourra plus être inversé, même en respectant la limite de 1,5 degré de l'Accord de Paris.
Les émissions mondiales de dioxyde de carbone, essentiellement dues à la combustion des énergies fossiles et à l'origine du réchauffement de la planète, devraient augmenter d'environ 1% pour atteindre un nouveau record en 2023, ont annoncé mardi des scientifiques dans une étude préliminaire.
Le glyphosate augmente-t-il le risque de cancers ? C’est la question qui divise l’OMS et l’Autorité européenne de sécurité des aliments. On vous explique pourquoi, alors que l’UE vient de refuser de reconduire pour dix ans l’autorisation de cet herbicide.
Le biologiste Marc-André Selosse, président du collectif Biogée, défend l’urgence à faire des sciences du vivant l’affaire de tous.
Face à l’urgence absolue de la situation, de plus en plus de scientifiques ont décidé de se rebeller et d’agir en accord avec les alertes écologiques qu’ils lancent, souvent en vain, depuis des années. Si cet engagement de la science dans le débat public n’est pas nouveau dans l’histoire, le mouvement interpelle par son ampleur et sa détermination. Avec un mode d’action de plus en plus répandu : la désobéissance civile. On pourrait dire que tout a commencé en septembre 2020 avec le lancement de Scientist Rébellion, mouvement international qui regroupe désormais des milliers de scientifiques. Mais en réalité, quelques mois plus tôt déjà, en février 2020, 1000 scientifiques français appelaient à la rébellion dans une tribune au Monde. Dans la foulée, le mouvement français Scientifiques en rébellion voit le jour. Depuis, il est de plus en plus fréquent de voir sur les réseaux sociaux ou dans les médias des scientifiques en blouse blanche prendre part aux actions de désobéissance civile pour alerter l’opinion pub
Les émissions de CO2 continuent d’augmenter. L’urgence appelle une action collective rapide et efficace pour décarboner notre monde industrialisé. Bâtissons un centre de recherche scientifique européen en lien direct avec l’industrie. À l’image de l’investissement américain qui a mis au point la première bombe atomique.
Alors que Thomas Brail est en grève de la faim depuis 33 jours, des scientifiques prennent la parole pour le soutenir. Ils rappellent l’absurdité climaticide du projet d’autoroute A69 contre lequel se bat le grimpeur.
Face à l’inaction des politiques, quand les tribunes et les alertes restent inaudibles, d’autres formes d’intervention doivent s’inventer. Par Virginie Maris, philosophe.
Des chercheurs au Japon ont confirmé avoir trouvé des microplastiques dans les nuages, et leur présence pourrait modifier le climat de façons encore mal comprises.
Hasard du calendrier ou pas, au moment où Thomas Brail, le défenseur des arbres, est délogé à Paris, 200 scientifiques du collectif toulousain Atécopol publient une tribune dans Mediapart. Ils demandent l'arrêt immédiat des...
L’interminable controverse sur les dangers du glyphosate, entre les agences réglementaires et les institutions scientifiques, nourrit le relativisme et la défiance, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Les auteurs d'une étude, publiée lundi dans la revue PNAS, ont recensé l'extinction de 73 genres. Ce phénomène aurait dû prendre 18 000 ans, et non 500.
Avec la disparition rapide de nombreuses espèces animales, les humains provoquent la perte de branches entières de l'"arbre de la vie", selon une nouvelle étude publiée lundi, qui alerte sur la menace d'une sixième extinction de masse.
L’appel «contre un nouveau programme nucléaire» lancé en juin a récemment dépassé les 1 000 signatures de professionnels des sciences, dont une part infime travaille sur le nucléaire. Il est soutenu par une vingtaine de parlementaires.
La croissance du PIB ne permettra pas la préservation d’une Terre viable, révèle une étude d’envergure. La croissance durable étant impossible, il faut adopter une économie post-croissance, estiment les scientifiques.
Alors que la mer Méditerranée et l’Atlantique Nord connaissent des records de chaleur, une zone dans l’océan Pacifique se refroidit, depuis maintenant trente ans. Un mystère que les scientifiques s’échinent à comprendre pour évaluer au mieux l’impact de cette “langue froide”, qui pourrait faire basculer notre avenir climatique.
Alors que les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus sentir en France et dans le monde, les détracteurs de la science accentuent leurs attaques contre les experts du climat. Notamment sur X, anciennement appelé Twitter.
Insultes, caricatures, montages… Sur les réseaux sociaux, les climatosceptiques ne prennent pas de vacances. Ils ciblent scientifiques et vulgarisateurs, qui se demandent comment faire face.
Alors que les budgets consacrés à cette technique pour provoquer la pluie, pratiquée depuis 2020, ne sont pas rendus publics, les chercheurs demandent une évaluation scientifique du rapport coûts-bénéfices.
A partir de ce lundi, des chercheurs se réunissent en Australie pour évoquer la diminution rapide voire irréversible de la superficie de la banquise. Jamais, depuis le début des relevés, une surface aussi petite qu’en 2023 n’avait été mesurée. Ce phénomène pourrait créer une spirale infernale accélérant le réchauffement climatique et la montée du niveau des mers.
Les “oscillations” mystérieuses de particules subatomiques, observées dans l’accélérateur de particules américain Fermilab, suggèrent l’existence d’une cinquième “force” naturelle, jusqu’alors inconnue.
L'Antarctique subit des changements climatiques majeurs. Ces perturbations inédites menacent l'équilibre global et l'écosystème marin.
les scientifiques du climat sont horrifiés et exaspérés par les prévisions mondiales. Par 7 experts du Climat - Alors que l’hémisphère nord brûle, les experts ressentent une profonde tristesse – et du ressentiment – en redoutant ce qui attend l’été australien. Le Guardian Australia a demandé à sept éminents climatologues de décrire ce qu’ils ressentent alors qu’une grande partie de l’hémisphère nord est engloutie par des vagues de chaleur torrides et qu’un certain nombre de records climatiques terrestres et océaniques mondiaux sont battus.
Des chercheurs de l’Université de Chicago ont mis au point des modèles d’IA capables d’anticiper les futures avancées scientifiques.
Le lac Crawford, près de Toronto au Canada, a été choisi mardi comme le site de référence mondial du commencement de l'Anthropocène, cette nouvelle époque géologique caractérisée par l'impact de l'humanité sur la Terre que des scientifiques tentent de faire reconnaître officiellement.
A vue d'oeil c'est un minuscule lac comme il y en a des milliers au Canada. Mais ce qui se trouve sous la surface le rend hors du commun: l'exceptionnelle conservation de ses couches géologiques en fait la nouvelle référence mondiale de l'Anthropocène.
Canicules, tornades, tsunamis… La météo tend à s’intensifier à mesure que le réchauffement climatique gagne du terrain. Pointée du doigt par la série documentaire "Alerte météo", cette évolution de notre climat pourrait avoir des conséquences dévastatrices si des mesures ne sont pas prises rapidement.
Deux scientifiques belges spécialisés dans la communication, Wim Vermeulen et Inez Schoenaers de l’agence de communication Bubka, et le professeur Gino Verleye enseignant à l’UGent, à la VUB et à l’imec sont parvenus à déchiffrer le langage de la durabilité. Ils ont ainsi défini les six caractéristiques qui confèrent de la crédibilité aux communications d’entreprise en matière de durabilité destinées au grand public. Les recherches apportent une contribution de taille à la science de la communication internationale et ont été publiées la semaine dernière par Frontiers, l’une des plus importantes maisons d’édition de revues scientifiques au monde. L’article s’est vu attribuer la classification A1, la plus élevée qui soit.
Face à l’urgence climatique et à l’inaction politique, certains scientifiques sortent du labo et cherchent à se faire entendre autrement. La philosophe Bernadette Bensaude-Vincent et l’historien Steve Hagimont apportent leur éclairage.
Plus de 500 universitaires et scientifiques de France ont signé un appel visant à "refuser tout nouveau programme nucléaire", mettant en garde contre les dangers de cette énergie et remettant en cause sa pertinence pour limiter le changement climatique.Cet appel, publié par le média écologiste Reporterre, intervient alors que le gouvernement a décidé de relancer cette industrie et de construire dans les prochaines années six réacteurs EPR2 de nouvelle génération, avec une option pour huit supplémentaires.
Considérant les risques et les conséquences des installations nucléaires, plus de 200 chercheurs, universitaires et ingénieurs appellent à signer l’appel suivant à refuser le nouveau programme nucléaire.
L’agrochimie compte vaporiser des petits bouts de code génétique sur les champs afin d’éradiquer certains ravageurs. Ces nouveaux pesticides vont accélérer l’effondrement de la biodiversité, alertent scientifiques et ONG.
Des chercheurs basés aux Etats-Unis ont utilisé un outil de modélisation de la croissance des algues, en se concentrant sur quatre espèces qui pourraient être cultivées en pleine mer.
Les climatosceptiques canadiens accusent les écologistes et les autorités d’avoir allumé les feux qui ravagent le pays. Des scientifiques tentent de contrer ce discours.
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Des scientifiques sont confrontés à une déferlante d'insultes voire de menaces sur Twitter. Des scientifiques confrontés à une déferlante d'insultes, voire de menaces, sur Twitter quittent désormais le réseau social, où le négationnisme climatique a bondi depuis sa prise de contrôle par Elon Musk. Peter Gleick, un spécialiste du climat et de l'eau suivi par près de 99 000 personnes sur Twitter, a annoncé le 21 mai qu'il ne publierait plus de messages sur la plateforme, l'accusant d'amplifier le racisme et le sexisme.
Depuis qu’Elon Musk a acheté Twitter il y a six mois, le milliardaire Elon Musk a assoupli la modération des contenus problématiques et laissé revenir des personnalités auparavant bannies, comme Donald Trump.
Des scientifiques confrontés à une déferlante d'insultes voire de menaces sur Twitter quittent désormais le célèbre réseau social. Depuis la prise de contrôle par Elon Musk, le négationnisme climatique a bondi sur le réseau social.
Des membres du collectif Scientifiques en Rébellion se sont invités à l’Assemblée Générale de la BNP pour dénoncer son impact environnemental.
Des militants pour le climat ont bloqué vendredi 12 mai le port du Havre pour dénoncer l’inaction climatique et le projet de terminal méthanier flottant porté par TotalÉnergies.
Distributeur de billets peinturluré de noir, ballon géant en forme de « bombe climatique », agences bancaires couvertes de tract… Le 10 mai, des dizaines de scientifiques à travers la France ont participé à des actions visant la BNP Paribas.
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La surface des mers a battu en avril son record annuel et se maintient depuis à des niveaux inédits: le phénomène, alarmant mais sans surprise pour les scientifiques, illustre surtout comment les activités humaines ont transformé les océans en "bombe à retardement" du réchauffement climatique.
Appel de scientifiques contre un nouveau programme nucléaire
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Une décharge de déchets plastiques qui flotte et s'étale à la surface du Pacifique. Une image loin de faire rêver ... sauf pour certaines espèces de coquillages et d'anémones, qui y voient un lieu accueillant et un bon moyen de transport, révèle une étude parue lundi.
De plus en plus d’études trompeuses se glissent dans des revues scientifiques et remettent en cause le réchauffement climatique.
Yamina Saheb appelle à un changement de paradigme économique, indispensable pour faire face au changement climatique.
Huit chercheurs, un spécialiste du forage et un guide de montagne se lancent ce mardi 4 avril dans une course contre la montre pour sauver du réchauffement des siècles de données climatiques. Ils vont faire des carottages pendant 20 jours.
Alors que les députés doivent se prononcer sur la régulation des jets privés ce jeudi, un collectif de scientifiques appelle à s’en passer et à investir dans des moyens de transport moins carbonés comme le train.
Nous, scientifiques, soutenons les mouvements de résistances aux projets de méga-bassines. Sans utilité réellement prouvée, ces retenues à ciel ouvert menacent la préservation de l’eau et des écosystèmes, et freinent la transformation de notre modèle agro-économique face aux sécheresses actuelles et à venir. Plus de dialogue est nécessaire entre agriculteur·ice·s, citoyen·ne·s et institutions.
Ce week-end, les militants et militantes anti-bassines se retrouvent dans les Deux-Sèvres pour protester une nouvelle fois contre le projet de 16 réserves de substitution dans le département. Le débat qui confronte des citoyens,...
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec) a publié, lundi, sa très attendue synthèse du sixième rapport d'évaluation sur les changements climatiques. Un document d'une trentaine de pages qui souligne les dégâts déjà causés par le réchauffement de la planète et la difficulté d'atteindre l'objectif de limiter la hausse des températures. Mais les travaux des scientifiques démontrent aussi que l'effort en vaut la peine, y compris économiquement.
BP met en chantier une plateforme gazière en mer avec un gazoduc qui traverse le plus grand récif corallien en eau profonde et froide au monde au large des côtes du Sénégal et de la Mauritanie. L’évaluation de l’impact environnemental du projet a été décrite comme une aberration par un groupe de chercheurs en biologie marine Un groupe de scientifiques se bat depuis quatre ans pour la modifier. Leurs demandes sont en train d’être étudiées.
La paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte définit son engagement par une diffusion des connaissances scientifiques. Raison pour laquelle elle s’investit depuis 2015, sans compter ses heures, au sein du Giec. [Série 2/4] [Série 2/4] Vous lisez l’enquête « Crise écologique : la révolte des scientifiques ». Pour ne pas rater le prochain épisode, abonnez-vous à notre lettre d’info. Si la patience avait un visage, ce serait sans doute le sien. La paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte semble dotée d’un (...)
Face à la crise climatique, de plus en plus de scientifiques s’engagent. Le phénomène n’est pas nouveau, mais frappe par son ampleur et sa radicalité. [Série 1/4] [Série 1/4] Vous lisez l’enquête « Crise écologique : la révolte des scientifiques ». Pour ne pas rater le prochain épisode, abonnez-vous à notre lettre d’info. Blouse blanche et menottes aux poignets. En novembre dernier, une douzaine de chercheurs ont été placés en détention en Allemagne. Leur délit ? S’être collés avec de la glu à des (...)
Une nouvelle maladie a récemment été identifiée par des scientifiques sur des oiseaux de mer originaires d'Australie....
Depuis les années 1990, la pensée d’Isabelle Stengers a bouleversé la philosophie des sciences en la croisant avec l’écologie. Dans la droite ligne de son œuvre, la philosophe belge appelle les scientifiques à se politiser. Selon elle, ils ont trop longtemps véhiculé un optimisme de progrès technoscientifique en refusant de voir comment leurs recherches pouvaient nourrir la catastrophe écologique en cours. Devant ce constat, Isabelle Stengers invite les scientifiques inquiets à sortir du mythe confortable de leur neutralité, qui les conduit à s’aveugler sur la soumission de leur discipline aux lois du marché, et à s’engager, à la façon dont une jeune génération de chercheurs et d’activistes se met à lutter. Autrement dit, à « désigner les ennemis ».
Le discours ambiant nous fait croire que tous les problèmes pourront trouver des solutions dans des technologies meilleures et nouvelles. Un trompe-l'oeil qui masque que la sobriété est un impératif de survie.
Scientifiques en rébellion alerte sur la disparition des insectes en marge du salon de l’agriculture
- Loup Espargilière
Samedi, à l’appel des collectifs Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion, une centaine de personnes ont formé un cortège «funèbre» au pied du Museum national d’histoire naturelle (MNHN), à Paris.
L’action, organisée samedi en parallèle du Salon de l’agriculture, fait référence au livre « Printemps silencieux », de la biologiste nord-américaine Rachel Carson, première lanceuse d’alerte en 1962 sur la dangerosité des pesticides de synthèse.
Séismes, inondations ou tempêtes: le monde n'est pas assez préparé à affronter les catastrophes, auxquelles les gouvernements ne font trop souvent que réagir après coup, déplore un rapport publié mardi qui appelle à repenser la gestion des risques.
La pression continue de monter sur BNP Paribas. Le lendemain d’une plainte déposée par trois ONG contre la banque sur son plan de vigilance, ce sont 600 scientifiques français qui ont publié une lettre ouverte à destination de son conseil d'administration. Ils appellent ses membres à démissionner si BNP Paribas continue de soutenir directement ou indirectement l’ouverture de nouveaux gisements d’énergies fossiles.
En Europe, l’abondance d’insectes pourrait avoir chuté de près de 80 % au cours des trois ou quatre dernières décennies, mais il est très probable que nos sociétés soient incapables d’infléchir la course au désastre, explique, dans sa chronique, Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Trop, c’est trop. Une dizaine de scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) ont dénoncé, mercredi 8 février, l’instrumentalisation de leurs rapports par TotalÉnergies pour justifier la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles. Le géant pétrolier « est très loin de prendre en compte les conclusions du Giec », ont alerté les chercheurs dans une tribune publiée sur Franceinfo. La climatologue Valérie Masson-Delmotte, le géophysicien Christophe (...)
Dans une tribune publiée sur franceinfo, une dizaine d'auteurs du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) critiquent la stratégie du groupe pétrolier, qui a récemment utilisé leurs travaux pour justifier la poursuite de ses investissements dans les énergies fossiles.
Le collectif Bassines non merci a publié un contre-rapport critiquant les résultats du BRGM. Cette étude relance le débat sur l’utilité de ces gigantesques réservoirs d’eau. Les bassines sont-elles bénéfiques aux nappes phréatiques ? La bataille scientifique fait rage vis-à-vis de ces énormes réservoirs d’eau qui doivent être construits dans le Marais poitevin. Dernier épisode de cette joute entre experts hydrologues : la publication le 30 janvier d’un contre-rapport critiquant une expertise du Bureau de (...)
Il y a quelques semaines, Rose Abramoff, une scientifique américaine, était licenciée après avoir arboré une banderole appelant les scientifiques à l’action, lors d’un congrès. Un choc pour ses collègues du monde entier, dont Jérôme Santolini, biochimiste, directeur de recherche au CEA et l’un des coordinateurs de "Scientifiques en rébellion", lancé en 2020 en France. Pour Novethic, il revient sur ce coup de tonnerre et explique en quoi, derrière l'image des "bons élèves", il est du devoir des scientifiques de "servir l'intérêt général".
Sécheresses à venir: que nous disent les données climatiques? Qu’est-ce qui va changer dans notre quotidien? À quel point allons-nous manquer d’eau sur la France? Vous découvrirez ici des pépites pour investiguer sous un angle original et concrêt ces sujets.
Les deux types d’experts parlent, depuis trente ans, deux langues différentes, les premiers abordant le sujet par les prix, les seconds raisonnant par les quantités, dans un monde aux ressources finies.
Il n'y aura bientôt plus assez de place sur le cloud pour les données générées par les smartphones et le numérique, selon les chercheurs.
La technique relève de la "géoingénierie", qui consiste à modifier artificiellement la composition des océans ou de l’atmosphère, et fait débat.
2022
Si le terme s'est démocratisé dans le vocabulaire médiatique et scientifique, l’Anthropocène n’a jamais été formellement inscrit sur une échelle chronologique. Une cohorte de chercheurs enquête depuis treize ans pour dater avec précision les débuts de cette période qui a vu l’Homme devenir une force géologique à part entière. Verdict attendu fin décembre.
Un consortium international de plus de 70 scientifiques vient de publier un article qui alerte sur les menaces que fait peser le dérèglement climatique sur les insectes, piliers du bon fonctionnement des écosystèmes. La synthèse parue dans la revue Ecological Monographs fait directement écho aux avertissements du GIEC sur les risques liés à l'augmentation rapide des températures moyennes du globe et l’intensification des événements extrêmes. Les scientifiques expliquent que si aucune mesure n'est prise, nous réduirons considérablement et définitivement notre capacité à construire un avenir durable basé sur des écosystèmes sains et fonctionnels. L’article formule plusieurs recommandations clés à adopter pour aider les insectes face au changement climatique.
Des scientifiques ont enfin expliqué la mystérieuse augmentation du méthane - un puissant gaz à effet de serre - dans l’atmosphère en 2020, malgré les confinements associés à la pandémie de Covid-19. Le ralentissement de l’activité économique s’était alors traduit par une baisse des émissions de méthane liées à l’industrie des énergies fossiles.
La journée mondiale du climat le 8 décembre est l'occasion de dresser le portrait de quelques chercheuses et chercheurs qui ont révolutionné notre compréhension du climat ainsi que du rôle des activités humaines dans son bouleversement.
Membre du mouvement Scientist rebellion en France, Kaïna Privet a décidé d’entrer en désobéissance civile à la fin de cet été brûlant. Elle raconte à Vert ce que la posture de scientifique apporte à l’activisme et explore l’avenir du collectif.
Les autorités locales ont empêché un groupe d’universitaires qui contredisait une étude gouvernementale sur l’évolution de la population des grands singes d’exercer dans le pays d’Asie du Sud-Est. Des ONG pourraient saisir la justice.
Contribution du Groupe de travail I au sixième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat - traduction officielle
Météo, climat et GIEC Quel que soit l’endroit où nous habitons, nous vivons tous avec la météo : comment les conditions de notre atmosphère évoluent au fil des minutes, des heures, des jours et des semaines. Nous vivons également tous avec le climat, c’est-à-dire, en un lieu donné, l’ensemble des caractéristiques météorologiques moyennes sur plusieurs décennies. On parle de changement climatique lorsque ces conditions moyennes commencent à se modifier, du fait de causes naturelles ou du fait des activités humaines. La hausse des températures, les variations des précipitations, l’intensification de phénomènes météorologiques extrêmes sont autant d’exemples de changements climatiques, parmi bien d’autres caractéristiques
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué lundi avoir réuni plus de 300 experts pour dresser une nouvelle liste d'agents pathogènes susceptibles de causer des épidémies et des pandémies et étudier les menaces pouvant surgir de virus inconnus.
Alors que la première semaine à la COP27 s’achève, la nouvelle édition du Global Carbon Project, publiée ce vendredi 11 novembre, ne montre aucune évolution significative en matière de réduction des émissions carbone au niveau mondial, avec encore des niveaux records prévus pour 2022. Si bien que l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C semble bel et bien enterré.
Canicules, sécheresses, orages... La rapidité du réchauffement climatique en Europe de l’Ouest oblige les scientifiques à adapter leurs modèles.
Jérôme Guilet, astrophysicien français, a participé à une action des Scientifiques en rébellion pour protester contre le greenwashing du secteur automobile. Ceci lui a valu six jours de détention en Allemagne.
Des œuvres d’art aspergées de soupe, des blocages de route, des sabotages de trains... Les actions “coup de poing” de mouvements comme Extinction Rebellion, Just stop oil, Dernière génération ou Scientist Rebellion se multiplient sur le terrain et sur les réseaux, provoquant le débat.
TRIBUNE. Une quinzaine de scientifiques ont été arrêtés, le 29 octobre, lors d'une action de désobéissance civile contre BMW à Munich. Ils protestaient contre l'impact climatique de l'industrie automobile et réclamaient des mesures fortes pour lutter contre le réchauffement climatique.
Dans plusieurs pays, une dizaine de groupes de militants pour le climat, financés par un même fonds américain, ont mené des actions spectaculaires en ce début d’automne. Recensement de ces collectifs très actifs.
Seize scientifiques, dont quatre Français, ont été placés en garde à vue à Munich (Allemagne) le 2 novembre, à la suite d’une action de désobéissance civile. Le 29 octobre dernier, le groupe avait investi un showroom du groupe automobile BMW pour déployer des banderoles, jeter de la peinture et se coller les mains à l’une des voitures de luxe du concessionnaire.
L’Allemagne a placé en détention provisoire seize scientifiques, dont quatre Français, pour avoir mené une action pro climat dans un showroom de BMW.
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Bruxelles le 26 octobre 2022 – L’analyse de cheveux de 44 eurodéputés, journalistes et scientifiques révèle la présence de pesticides chez 91% des personnes testées. Des résultats qui montrent la contamination généralisée et persistante de notre environnement.
Le 20 octobre, dans la revue Science, dix scientifiques ont réclamé la signature d’un moratoire interdisant temporairement les activités de pêche industrielle dans l’océan Austral. Leurs récentes études permettent en effet d’affirmer que les niveaux actuels de pêche, additionnés au réchauffement climatique, ont des effets dévastateurs sur ces eaux pourtant indispensables à la planète.
Les auteurs dénoncent la promesse non tenue par la communauté internationale de fournir 100 milliards de dollars par an aux pays en développement.
Depuis le 14 octobre, des dizaines de scientifiques multiplient les interventions publiques pour réclamer une politique à la hauteur de la crise écologique. Samedi à Montpellier, ils ont enjoint le gouvernement à agir d’urgence.
Exploiter l’énergie du vent… tout en douceur. C’est le pari de l’appareil conçu par des scientifiques d’une université singapourienne. Peu coûteux, il est capable de convertir en électricité la plus légère des brises.
Canicules, pénuries d’eau, feux de forêts, vague de chaleur marine en Méditerranée, pertes agricoles, inondations… Alors que les politiques tardent à répondre à l’urgence climatique, un collectif de scientifiques, au côté du mouvement Fridays for Future, appelle, dans une tribune au « Monde », à une mobilisation plus forte de la société.
Nos océans se vident et nous regardons ailleurs. Tel est le cri d’alerte lancé, lundi 12 septembre, par plus de 200 scientifiques : ils et elles ont demandé aux pays européens « l’interdiction de toutes les méthodes de pêche destructrices et des activités industrielles dans les aires marines protégées ».
Le premier volet de notre enquête nous a permis de découvrir que Solvay est impliquée dans une importante pollution aux PFAS autour de deux usines : Spinetta Marengo en Italie et West Deptford aux États-Unis. L’environnement de ces sites industriels est déjà fortement touché par ces produits chimiques dits " éternels ". Il reste une question fondamentale : la population riveraine a-t-elle pu être contaminée ? Quel est le risque pour sa santé ?
La «Déclaration mondiale sur le climat», relayée par différents sites et figures climatosceptiques, compte précisément 1 107 signataires. Dont six morts, huit employés du pétrolier Shell, et aucun climatologue à temps plein.
Alors que nous venons de passer le pic d’une troisième canicule cette année dans l’Hexagone, des scientifiques alertent dans une nouvelle étude sur la mauvaise prise en compte des pires scénarios climatiques. Si le Giec a évalué les impacts d’un monde à +1,5°C et +2°C, il ne l’a pas fait pour un monde à +3°C de réchauffement. Les experts appellent à ce que les changements climatiques extrêmes ou catastrophiques soient évalués dans le prochain cycle de travail de l’ONU.
Limiter le réchauffement de la planète est un enjeu majeur, tant les conséquences du dérèglement climatique pourraient devenir « catastrophiques ». Selon une équipe internationale de chercheurs dirigée par l’université de Cambridge, le monde doit se préparer à l’éventualité d’une « fin de partie climatique ». Ils proposent un programme de recherche pour faire face aux scénarios les plus défavorables, lesquels pourraient entraîner une cascade d’évènements comme la famine, la guerre et la propagation accélérée de maladies infectieuses.
La Neretva, rivière sauvage de Bosnie-Herzégovine, est menacée par la construction de soixante-dix centrales hydroélectriques. Les scientifiques prêtent main forte aux ONG afin de préserver une biodiversité exceptionnelle.
Une idée absolument géniale a refait surface ces dernières semaines. D’abord évoquée par Christophe Cassou en 2019, plusieurs scientifiques françaises et français ont suggéré lors de la canicule de juin 2022 de nommer les aléas climatiques par les noms des sources de pollutions :
Des chercheurs de l’Université technologique de Nanyang à Singapour ont expliqué pour la première fois pourquoi le méthane continue de s’accumuler dans l’atmosphère à un rythme affolant, et ce, malgré la stabilisation des activités humaines responsables de sa libération dans l’air. La cause de cette accélération ? Le changement climatique lui-même. Il est jusqu’à quatre fois plus influent sur les taux de méthane que ce que prévoyait le dernier rapport du GIEC, publié en février 2022. Une nouvelle étude qui bouleverse les dernières certitudes en matière climatique et démontre une fois de plus l’ampleur du chantier environnemental auquel nous devons urgemment prendre part.
Tant que nos élus ne seront pas solidement formés à l’écologie, alors, ils resteront dans l’incapacité de prendre les mesures qu’imposent le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité. Ce constat, de plus en plus de scientifiques et d’écologistes le partagent. Et parmi eux, on trouve notamment le collectif d’étudiantes et d’étudiants “Pour un réveil écologique” qui a décidé de passer à l’action. Dès lundi, au lendemain de second tour des élections législatives, le collectif enverra près de 30 scientifiques accueillir les nouvelles et nouveaux députés afin de leur dispenser une formation express. Explications.
Plus de 400 études d’attribution d’événements extrêmes ont été réalisées depuis 2004. Si l’influence du changement climatique sur les vagues de chaleur ou de froid ne fait plus guère de doute, davantage d’incertitudes subsistent concernant les précipitations ou les sécheresses.
Parfois surnommé « troisième pôle », ou « château d'eau de l'Asie », le centre du plateau tibétain constitue la troisième plus grande réserve de glace après l'Antarctique et l'Arctique. Mais à cause du réchauffement climatique, des chercheurs prévoient un changement de situation radical dans les années à venir.
Début avril est paru le rapport du troisième groupe de travail du GIEC portant sur les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le changement climatique, autrement dit, les moyens d’action. Hélène Chauviré et Louise Badoche de Carbone 4 en ont proposé récemment une synthèse des points clés [1].
En séchant et compressant des déchets alimentaires, des scientifiques japonais ont réussi à fabriquer un matériau ultrarésistant. Et potentiellement comestible.
La plante, une algue nommée 'Posidonia australis', s'étend sur pas moins de 180 kilomètres et couvre une superficie d'environ 200 kilomètres carrés, soit près de 40 kilomètres carrés en plus que la Région bruxelloise.
Il existe une incompréhension importante entre les intentions des ‘écolos’ et les réactions générées. Une société où l’on se parle de moins en moins et où l’on préfère s’invectiver sur les réseaux sociaux. A titre d’exemple, j’ai personnellement reçu des menaces de mort sur Twitter pour avoir suggéré de baisser la vitesse à 110km/h sur l’autoroute. Vous avez bien lu : des menaces de mort pour une simple mesure recommandée par l’Agence Internationale de l’Energie et qui fait consensus parmi les scientifiques sur la décarbonation des transports.
Les chercheurs pensent que nous nous dirigeons vers une sixième extinction de masse. En effet, de nombreuses espèces vivent un réel danger, et ce, dans de multiples pays. De ce fait, les scientifiques cherchent des solutions pour essayer d’empêcher cette extinction. Réintégrer des mammifères demeure une de ces possibilités.
Près d’une centaine de cas de variole du singe dans douze pays hors des foyers traditionnels de la maladie ont été confirmés, samedi, par l’Organisation mondiale de la Santé. Les autorités et les scientifiques rappellent que le risque de propagation de ce virus est faible, mais reconnaissent que la chaîne de transmission est très inhabituelle.
Ce lundi 23 mai, tandis que la capitale berlinoise s’éveillait doucement, des activistes de l’organisation Scientist Rebellion ont bloqué l’entrée du siège allemand de Bayer. Assis en tailleur entre les battants des portes tambours, dans leurs blouses blanches, ils ont dénoncé le rôle du géant de l’agrochimie dans la sixième extinction de masse : « Chaque jour, nous perdons jusqu’à 150 espèces pour toujours ! L’un des principaux moteurs de cette extinction massive est l’agriculture industrielle et les pesticides qu’elle utilise. »
Une espèce de ver envahissante connue pour son « appétit vorace » et sa capacité à sauter un pied en l’air sonne l’alarme en Californie, où les scientifiques ont exprimé leur inquiétude quant à la menace que les vers représentent pour les écosystèmes forestiers. L’Amynthas agrestis, également connu sous le nom de ver sauteur asiatique, sauteur de l’Alabama ou ver de serpent fou, a été repéré en Californie ces derniers mois. Le ver de terre est originaire d’Asie de l’Est, en particulier du Japon et de la péninsule coréenne. Cependant, ces dernières années, les vers se sont rendus en Amérique du Nord via diverses plantes paysagères importées de la région.
ces deux espèces patrimoniales des Alpes sont respectivement classées « vulnérable » et « en danger » sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conversation de la nature (UICN) des oiseaux menacés de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Déjà, en 2017, 2019, 2020 et 2021, le tribunal administratif de Marseille avait suspendu ou annulé leur chasse à la demande des deux associations. Les juges avaient alors estimé que la chasse de ces deux gallinacés sauvages était un facteur aggravant de leur déclin. Avec, à l’appui, des études scientifiques confirmant la lente disparition de ces espèces tant en termes de répartition géographique que de population.
À quel point va-t-on manquer d’eau ? Alors qu’en 1974 déjà, René Dumont, candidat à la présidentielle, nous alertait. La question est plus que jamais d’actualité. Les années se suivent et commencent dangereusement à se ressembler. Les températures atteignent des records historiques pour la saison et la sécheresse sévit en France depuis des mois. Début mai, 15 départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau face à la sécheresse. Les spécialistes alertent sur le fait que nous allons commencer l’été avec des réserves d’eau très basses. Alors comment s’adapter face au manque d’eau ? Comment préparer l’été alors que les scientifiques et les agriculteurs craignent le pire ? Quelles solutions s’offrent à nous pour limiter les dégâts, préserver notre sécurité alimentaire et tenter d’inverser la tendance ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Emma Haziza, hydrologue.
Le réchauffement climatique se fait sentir et les événements extrêmes deviendront plus fréquents. Dans l'émission Tout un monde de la RTS, l'ex-vice-président du GIEC Jean Jouzel appelle à prendre au sérieux les prévisions des scientifiques.
Pour limiter le réchauffement climatique à +1,5 °C au-dessus des moyennes préindustrielles, nous devons réduire nos consommations d'énergies fossiles. Mais comment faire si la production continue d'augmenter ? Si la production explose, même ? C'est la question que posent les 425 projets colossaux d'extraction pointés du doigt aujourd'hui par des chercheurs. De véritables « bombes à carbone » entre les mains des géants des énergies fossiles !
Toutes les canicules portent d'ores et déjà l'empreinte mesurable et caractéristique du réchauffement de la planète, ont assuré mercredi des scientifiques spécialisés dans le lien entre événements météo extrêmes et changement climatique.
Votre biographie Twitter vous annonce «écosocialiste», et vous faites partie de l’association Décroissance Suisse. Ce sont des postures politiques, non? Absolument! C’est justement pour cela que je savais que j’étais visée. Philippe Nantermod a accusé les scientifiques de prôner la décroissance, de militer pour l’écosocialisme et d’être anticapitalistes. Cela me correspond à 100%, et j’assume pleinement les trois, mais cela ne correspond pas du tout à mes collègues
Une vingtaine de personnalités parmi lesquelles le réalisateur Cyril Dion, le psychologue Boris Cyrulnik, l'activiste Camille Étienne, ou encore la sociologue Dominique Meda, appelle le futur gouvernement à suivre une formation de 20 heures sur les enjeux écologiques afin que leurs décisions ne puissent plus ignorer les faits scientifiques concernant le changement climatique et la perte de biodiversité. L’idée est de reproduire ce qui avait fonctionné pour la Convention citoyenne pour le climat.
Les scientifiques les appellent les « incendies zombies ». Ces feux de forêt qui semblent ressusciter d’entre les morts, qui couvent sous la neige durant les hivers glacials, avant de repartir en surface au printemps. Aggravés par des vents violents, de nombreux incendies sont en cours dans la région de Krasnoïarsk, en Sibérie orientale.
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
Ces dernières années, le pôle Nord magnétique s’est déplacé du Canada vers la Sibérie. Une équipe de chercheurs britanniques pense avoir percé le mystère de ce décalage inhabituel. Depuis sa découverte, le pôle nord magnétique se déplace vers la Sibérie mais la vitesse à laquelle cela se produit a récemment fortement augmenté.
Peut-on croître sans polluer ? C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle. Quoi de mieux que le rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique pour éclairer la question du « découplage », cette hypothèse d’une dissociation entre croissance du PIB et émissions de gaz à effet de serre. Direction le Chapitre 2 où une partie est dédiée au sujet (voir : Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC). Cette partie mobilise 21 études scientifiques et la grande majorité d’entre elles sont sceptiques. Le découplage y est décrit comme « insuffisant » avec des taux de réduction « bien trop faibles », et la croissance verte comme une stratégie « trompeuse » et « malavisée » qui « repose en partie sur la foi ».
Une étude parue dans la revue "Nature" révélait il y a quelques jours que l’humanité avait franchi la sixième limite planétaire. Une sixième limite sur neuf, établies par les scientifiques, qui concerne cette fois le cycle de l’eau douce. Mais que signifient ces "limites", est-on déjà au bord de la catastrophe planétaire ? Déclic a tenté d’y voir clair.
Le projet compare des échantillons d'urine et de sang de 13.000 personnes pour déterminer le taux de substances chimiques qu'ils referment. Résultat: "les mesures observées pour plusieurs substances sont trop élevées et constituent un risque non négligeable pour la santé", alertent les scientifiques.
Une sixième limite planétaire vient d'être franchie selon plusieurs scientifiques. Elle concerne le cycle de l'eau et plus particulièrement l'eau verte, celle qui est absorbée par les végétaux. En Amazonie, mais partout ailleurs, l'humidité des sols change et les forêts se transforment en savanes en raison du changement climatique et de la déforestation. Le monde compte neuf limites planétaires, seules trois n'ont donc pas encore été franchies.
Jadis vénéré par les Malgaches et épargné par la chasse, l’indri, le plus grand des lémuriens, est désormais en danger. ONG et scientifiques luttent pour sa sauvegarde au plus près de son habitat.
À quelques jours du second tour d’une élection présidentielle pauvre en débat sur la crise climatique, l’écologue Élodie Vercken revient dans un entretien avec Usbek & Rica sur les raisons de sa grève scientifique ainsi que sur l’urgence d’une action politique globale face à l’aggravation du réchauffement climatique.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
Des dizaines d’enfants en Europe et aux États-Unis ont été atteints d’hépatite aiguë d’origine inconnue depuis le début du mois d’avril. Les autorités sanitaires européennes ont commencé à enquêter sur ce mystérieux mal qui, dans quelques rares cas, a nécessité une transplantation du foie. Le point avec plusieurs experts basés au Royaume-Uni, où les premiers cas ont été détectés.
Voici, pour les francophones, un long fil qui présente les points clés que j’ai retenus du rapport du groupe III du GIEC d’avril 2022 sur l’état des connaissances scientifiques vis-à-vis de l’atténuation du changement climatique...
Les auteurs estiment que le réchauffement climatique peut atteindre 1,9 à 2 °C par rapport à l’ère pré-industrielle si l’ensemble de ces engagements est mis en œuvre sans tarder. Il est en revanche peu probable que les promesses des États parviennent à limiter le changement climatique à 1,5 °C. Si des mesures d’atténuation plus ambitieuses ne sont pas prises d’ici la fin de la décennie, les scientifiques estiment qu’il n’y aurait qu’entre 6 et 10 % de chances de rester sous ce seuil critique du degré et demi de hausse des températures.
Dix-sept scientifiques suisses se sont rendus mercredi sur la Place fédérale à Berne et ont collé des parties du rapport des experts climatiques de l'ONU (GIEC), ainsi que d'autres extraits de recherches, sur les murs du Palais fédéral. La police veillait au grain.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
Au cours de l'été 2012, une sécheresse éclair survenue au pire des moments dans le centre des États-Unis a provoqué le flétrissement de la récolte de maïs. Résultat : plus de 35 milliards de dollars de perdus. Et des chercheurs nous préviennent aujourd'hui : les sécheresses éclair sont de plus en plus... éclair !
Un appel de la dernière chance, rien de moins. C’est ainsi que se présente le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié ce lundi 4 avril. Les spécialistes y évoquent les pistes pour atténuer le réchauffement — après avoir traité ses bases scientifiques en août 2021, puis l’adaptation à ce monde plus chaud en février.
La révolution climatique n’aura pas lieu en laboratoire... c’est ce qu’expliquent les scientifiques en rébellion à Camille Crosnier !
GIEC : nous devons atteindre un pic des émissions au plus tard en 2025 pour espérer un futur vivable
- Laurie Debove
Les rapports s’enchaînent et les conclusions confirment toujours les précédents travaux scientifiques. La décennie 2020-2030 était présentée comme une décennie cruciale pour atténuer le réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC vient de le souligner. Il liste toutes les solutions à mettre en œuvre pour atténuer le réchauffement climatique avec un message fort : nous vivons les derniers instants possibles pour limiter les dégâts. Nous avons déjà tous les outils nécessaires, ne manque plus que la volonté politique.
Alors que le GIEC sonne encore l'alarme, certains scientifiques, voyant que les rapports ne suffisent pas pour inverser la tendance, vont encore plus loin, en s'engageant dans la désobéissance civile. Le mouvement "scientist rebellion" prévoit des actions dans 27 pays.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Tirer la sonnette d'alarme ne leur suffit plus. À partir de cette semaine, des scientifiques d'une vingtaine de pays réunis au sein de Scientist Rebellion prévoient des actions de désobéissance civile pour souligner l'urgence à agir pour le climat, inspirés par les militants d'Extinction Rebellion.
Inspirés des militants d’Extinction Rebellion, les membres de Scientist Rebellion vont s’essayer à la désobéissance civile à l’occasion d’un nouveau rapport du Giec. Leurs actions vont durer toute la semaine dans vingt pays.
Grâce aux filtres à microparticules installés sur un monocoque du dernier Vendée Globe, les scientifiques attendaient une photographie unique de la pollution plastique de zones reculées. Mais ce sont surtout des… fibres de coton qu’ils ont récoltées, autre preuve de l’impact des humains sur les océans.
Tirer la sonnette d’alarme ne leur suffit plus. Des scientifiques d’une vingtaine de pays entament des actions de désobéissance civile pour souligner l’urgence à agir pour le climat
L’étude des données scientifiques collectées pendant le Vendée Globe par le skipper Fabrice Amedeo ont été analysées et le résultat de ces analyses est très surprenant : les eaux de surface de l’océan Atlantique sont deux fois plus polluées par les fibres de cellulose que par les microplastiques. Et l’Atlantique Nord est plus pollué que l’Atlantique Sud... qui, lui, l’est moins que ce qu’on craignait.
Le plancher océanique de l’Arctique s’est fissuré à une vitesse inquiétante au cours des vingt dernières années. Les scientifiques marins à l’origine de la découverte ont ainsi comparé la profondeur de ces fissures à celle d’une rue de Manhattan composée d’immeubles de six étages, annonçait Live Science le 17 mars.
Alors que l'Ukraine exportait massivement des céréales en Afrique, la guerre rebat les cartes et menace la sécurité alimentaire de dizaines de pays. L'Europe, qui veut assumer son "rôle nourricier", a décidé de retarder des mesures phares de son Pacte vert visant à réduire les pesticides afin de "produire plus". Une stratégie très critiquée. Plusieurs voix s'élèvent pour demander plutôt une régulation des prix du blé et surtout une meilleure répartition de la production agricole. "Il y a plus qu'assez de nourriture pour alimenter le monde", affirment 450 scientifiques.
La guerre contre l’Ukraine montre que notre système alimentaire n’est pas durable et est injuste, écrivent des scientifiques dans cette tribune. Selon eux, il est nécessaire d’aller vers une agriculture et une alimentation plus saines, justes et respectueuses de l’environnement.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
Un nouveau signal d’alarme vient d’être tiré quant au réchauffement climatique, s’il en fallait encore un. Les climatologues sont inquiets et médusés par des hausses historiques : les zones antarctiques atteignent 40 degrés Celsius au-dessus de la normale en même temps que les régions du pôle Nord atteignent 30 degrés Celsius au-dessus des niveaux habituels. Ces évènements simultanés pourraient annoncer une dégradation plus rapide et brutale que prévu du climat.
Il y a 32 ans, les scientifiques du Giec l'avaient déjà dit, dans l'indifférence générale: face aux "conséquences très importantes" annoncées du réchauffement de la planète, il faut se pencher "dès maintenant" sur la façon de le combattre. PDF : https://obsant.eu/entrees/20220318giec.pdf
C’est un rapport qui a marqué les esprits quand il est sorti en mars 1972 et qui fête donc ses 50 ans, le rapport Meadows, du nom de Dennis Meadows, professeur au MIT, qui, à la demande du Club de Rome, a étudié cette question : quelles sont les limites à la croissance ? Avec une équipe de scientifiques, il s’est attelé en pleine Trente Glorieuses à cette problématique.
Au nord de l’Europe, les « tourbières à pergélisol » devraient commencer à dégeler d’ici vingt ans, alertent des scientifiques. Ces zones humides emprisonnent des milliards de tonnes de carbone. Un nouveau « point de bascule » pourrait être franchi.
C’est l’un des rapports scientifiques les plus importants de notre histoire. Le nouveau volet du dernier rapport du GIEC est vertigineux. Même le secrétaire général de l’ONU, qui en a lu, des rapports, le dit : "rien n’est comparable à celui-ci". Pourtant, ce document nous parle de nous, de notre avenir, et même de solutions. C’est la raison pour laquelle cette semaine, je vous propose un format un peu différent avec l’activiste Camille Etienne, pour décrypter ce sixième rapport du GIEC.
En 1972 paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe. Le rapport Meadows, intitulé « The limits to growth », annonçait pour la première fois au monde les limites physiques de la croissance économique. Sa conclusion est formelle : la persistance du modèle de société actuel et l’épuisement des ressources qui en découle conduit inévitablement à un « crash » dramatique au cours du XXIe siècle. Pourtant, 50 ans plus tard rien ne semble avoir changé. Dans le podcast Dernières Limites, la journaliste Audrey Boehly fait le point en interrogeant des experts et des scientifiques de la question. Quelle marge de manœuvre nous reste-il pour inverser la tendance ? Quel avenir est encore possible à la lumière des ressources disponibles et des enjeux écologiques à venir ? Entretien.
Près de 7.000 scientifiques, mathématiciens et universitaires russes ont adressé jeudi une lettre ouverte au président Vladimir Poutine pour protester "fermement" contre la guerre en Ukraine.
Le sixième rapport d'évaluation (RE6) du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies s'inscrit dans une série de rapports destinés à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Il conclura le « sixième cycle d’évaluation du climat » effectué par le GIEC1, décidé à sa 41e session (février 2015)2.
Les scientifiques du Giec publient, lundi, le deuxième volet de leur sixième rapport. Dans ce nouvel opus, ils abordent les effets du changement climatique sur les sociétés humaines et les écosystèmes et rappellent la nécessité de renforcer les moyens de s'y adapter, en multipliant les mesures de réduction des émissions de CO2.
En soutien à ces milliers de scientifiques et journalistes russes, nous relayons leur “lettre ouverte contre la guerre en Ukraine” et publions les noms de ses 4750 signataires. Publier, partager cette liste, c’est peut-être participer aussi à leur protection.
Trois études scientifiques prépubliées le 26 février indiquent que le Sars-CoV-2 se serait bien répandu initialement sur le marché de Wuhan où il serait passé de l’animal à l’être humain, avant de se répandre et de provoquer la pandémie de Covid-19 que nous vivons aujourd’hui.
Ce livre est le fruit d’un travail collectif avec Anne Brès, responsable de la communication de l’Institut des sciences de l’Univers au CNRS (CNRS-INSU), Claire Marc, médiatrice scientifique chez Méduse Communication, et plus d’une trentaine de scientifiques qui ont collaboré à l’écriture. Notre objectif : répondre aux idées reçues les plus courantes sur le changement climatique dans un format accessible à toutes et tous. Avant de chercher des solutions au changement climatique, nous sommes persuadé(e)s qu’il est tout de même mieux d’avoir bien compris le problème !
Nous sommes actuellement à +1°C de réchauffement moyen, et ressentons un peu plus chaque année les conséquences d’un dixième de degré d'écart. Limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à +2°C peut donc faire une différence énorme.
Qu'est-ce que la "maladie du Nobel" ?
L’Association des Encyclopédies de l’Environnement et de l’Énergie (A3E) a été créée sous les auspices de l’Université Grenoble Alpes et de Grenoble INP. Avec l’Encyclopédie de l’environnement & l’Encyclopédie de l’énergie, A3E diffuse des connaissances sous la forme d’articles rédigés par des experts reconnus de l’énergie et de l’environnement. Les membres des comités éditoriaux propres à chacune des encyclopédies veillent à ce qu’elles soient exprimées dans un langage accessible au plus grand nombre, avec la plus grande objectivité possible. A3E met ainsi à disposition du grand public, des enseignants de tous niveaux (écoles, collèges, lycées et universités) et des étudiants, ainsi que des entrepreneurs et de tous les autres acteurs potentiels, des connaissances et informations validées, objectives et accessibles sur les thématiques de l’environnement et de l’énergie. Toutes les disciplines scientifiques et techniques, de la physique à la biologie, l’économie et la sociologie, sont liées dans une vision tra
A quelques semaines d'une assemblée environnement de l'ONU qui pourrait lancer des négociations sur un tel accord, le Fonds mondial pour la nature publie un volumineux rapport sur les impacts de la pollution plastique sur les océans, la biodiversité et les écosystèmes marins. Synthèse des conclusions de plus de 2.000 études scientifiques distinctes sur ces questions.
La protection de l’environnement pourrait-elle nuire à une partie de l’humanité ? C’est ce que suggère une étude publiée jeudi 3 février 2022 dans la revue Nature Sustainability. D’après les scientifiques de l’université d’Aberdeen (Écosse) qui en sont à l’origine, l’extension de la surface terrestre mondiale destinée à la conservation, une approche clé pour protéger la biodiversité, pourrait entraîner des centaines de milliers de morts de la faim dans certaines régions du monde.
Une étude montre que le glacier le plus élevé du mont Everest a perdu, en un quart de siècle, l’essentiel d’une couche de glace qui avait mis deux mille ans à se former. Les scientifiques craignent que le phénomène ne s’accélère et ne provoque, d’ici le mitan du siècle, la disparition du glacier.
Les scientifiques du programme Pollusols ont travaillé durant cinq années sur les pollutions diffuses causées par les métaux (cuivre, plomb...), les radioéléments (uranium, tritium) ou encore les pesticides – des polluants que l’on retrouve pour certains jusque dans l’estuaire de la Loire. Un enjeu majeur alors que les grandes métropoles lorgnent les friches industrielles et agricoles pour s’agrandir.
Le réchauffement climatique est particulièrement alarmant dans l’Arctique, où il est survenu ces dernières décennies à un rythme trois voire quatre fois supérieur au reste de la planète, selon les dernières études scientifiques.
Dans le petit milieu universitaire de la recherche environnementale, exercer son métier est devenu un défi psychologique à part entière. Face aux vagues de « mauvaises nouvelles » scientifiques, à l’inaction générale et à la désinvolture des politiques, de plus en plus de chercheurs ne cachent plus leur anxiété. Bien souvent, celle-ci prend la forme d’un stress diffus mais permanent, encore mal compris par les hiérarchies concernées. Enquête.
La marine thaïlandaise et des scientifiques étaient mobilisés jeudi pour contenir une marée noire après la fuite d'un oléoduc sous-marin qui a déversé plusieurs dizaines de milliers de litres de pétrole dans le golfe de Thaïlande.
Des scientifiques ont fixé 9 limites planétaires à ne pas dépasser pour conserver la viabilité du système terre pour toutes les espèces vivantes.
Un collectif de scientifiques, chercheurs et personnalités, parmi lesquels l’écrivain Amitav Gosh, appellent à réglementer mondialement la géo-ingénierie solaire. Ils estiment que ces technologies sont risquées, antidémocratiques, et inefficaces contre le changement clilmatique.
Vingt-et-une cibles, dix jalons, quatre grands objectifs… Le projet de nouveau cadre mondial sur la biodiversité est, pour le moins, touffu. Pour aider les décideurs à prioriser leurs actions, une cinquantaine d’experts de 23 pays publient, sous la houlette du programme de recherche bioDiscovery et du Groupe sur l’observation de la Terre – réseau d’observation de la biodiversité, un rapport d’évaluation du texte présenté en juillet 2021.
Ce 18 janvier 2022, une nouvelle catastrophique vient de tomber. Des scientifiques du Stockholm Resilience Center (SRC) confirment que nous avons franchi une 5e limite planétaire : la limite “pollution chimique” ou “introduction d’entités nouvelles dans la biosphère“. La 5e, sur les 9 limites planétaires identifiées.
Selon 60 experts et scientifiques, le procédé pourrait effectivement permettre de renvoyer une partie des rayons du soleil, mais avec des effets secondaires supérieurs aux bénéfices
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Des scientifiques ont découvert dans la mer de Weddell un site de nidification de poissons des glaces qui dépasse l’imagination : des dizaines de millions de nids étalés sur plus de 240 kilomètres carrés. Du jamais-vu.
Un groupe de scientifiques suédois a découvert l'existence de dizaines de milliers d'enzymes destructrices de plastique.
Que nous arrive-t-il ? Alors que des élections présidentielle et législatives se profilent, alors que les scientifiques ne cessent de nous alerter sur l’urgence climatique, sur l’effondrement du vivant, le travail médiatique n’est pas à la hauteur des enjeux.
Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Les scientifiques ont beaucoup étudié les glaces de l'Arctique et leur dynamique. Moins celles de l'Antarctique. Mais aujourd'hui, grâce à un important travail de reconstruction, des chercheurs présentent des données qui remontent jusqu'au début du XXe siècle. Elles montrent des schémas inédits, signes selon eux, que « quelque chose de dramatique est en cours ».
Il n'y a jamais eu autant d'éclairs aussi près du pôle Nord qu'en 2021. Une multiplication des orages dans une zone qui, jusqu'à récemment, en était presque entièrement épargnée. Pour les scientifiques, c'est une des signes les plus révélateurs du réchauffement climatique.
L'immense bloc de glace qui retient le glacier Thwaites est en train de fondre et le glacier pourrait se détacher d’ici trois à cinq ans. Un scénario catastrophe qui entraînerait une hausse de plusieurs mètres du niveau de la mer.
C’est une nouvelle avancée dans le domaine de la fusion nucléaire qui a eu lieu le 30 décembre 2021 dans le réacteur chinois EAST. D’après South China Morning Post, qui cite l’agence de presse chinoise Xinhua, des scientifiques ont recréé un soleil artificiel à 70 millions de degrés durant 17 minutes et 36 secondes. Un record de durée pour cette température.
De l’ensemencement des nuages à leur éclaircissement en passant par la recapture du dioxyde de carbone, les projets de géo-ingénierie foisonnent dans la zone Asie-Pacifique. Ils visent à contrer les conséquences du réchauffement climatique. Mais certains scientifiques s’inquiètent de leurs effets à long terme.
L’usage des pesticides est le « premier moteur du déclin des insectes ». C’est ce que révèle l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans une note scientifique publiée en décembre. Il estime que plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et près d’un tiers menacé d’extinction.
2021
C’est sur l’île de Kodiak, située au sud de l'Alaska, que ce record a été établi. A cause du réchauffement climatique, les scientifiques craignent une augmentation des précipitations extrêmes et des conséquences dramatiques pour les autochtones.
L'année qui s'achève aura été perturbée à bien des égards. Sur le plan climatique tout particulièrement. Partout sur le Globe, les catastrophes se sont succédées à un rythme parfois effréné. Les scientifiques, eux, ont continué à apprendre. Pendant que les températures ne cessaient de monter...
Les scientifiques ont pour habitude de qualifier l'Himalaya de « troisième pôle ». Parce que ses glaciers renferment la troisième plus grande quantité de glace au monde. Et aujourd'hui, des chercheurs nous révèlent que, sous l'effet du réchauffement climatique anthropique, ces glaciers fondent à une vitesse record. Menaçant notamment l'approvisionnement en eau de millions de personnes.
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Il s’agit du troisième retrouvé en dans l’État américain depuis le début de l’année. Les scientifiques ignorent pour l’instant les raisons de cette recrudescence.
Avec le recul de la banquise provoqué par le réchauffement climatique accéléré dans l’océan Arctique, les orques passent de plus en plus de temps dans ses eaux, élargissant leur zone de chasse de plus en plus au nord, selon des scientifiques.
Les scientifiques alertent depuis longtemps sur le fait que les typhons deviennent de plus en plus puissants, se renforçant à mesure que le réchauffement climatique s’accélère.
A l'ouest du continent de glace, la dernière plateforme du glacier Thwaites se fissure de plus en plus, selon de nouvelles observations scientifiques. Un événement aux conséquences dramatiques pour les zones côtières.
Le dérèglement du climat transforme profondément les deux pôles, selon des recherches scientifiques présentées cette semaine. Les chercheurs se disent surpris par le rythme des changements.
Le changement climatique a-t-il causé les catastrophiques tornades qui ont touché les Etats-Unis ce week-end? Si les conditions de leur formation peuvent effectivement être alimentées par le réchauffement, les scientifiques se montrent très prudents sur un éventuel lien direct.
Un collectif indépendant européen sur l\'hydrogène a été lancé, jeudi 9 décembre, par cinq scientifiques et ingénieurs, dans le but « de fournir des preuves scientifiques aux responsables politiques et aux journalistes pour les aider à distinguer les usages pertinents pour l’hydrogène de ceux qui ne le sont pas ».
les scientifiques et les ONG s’inquiètent de plus en plus du déferlement de promesses vagues de neutralité carbone qui privilégient les compensations et d’hypothétiques avancées technologiques pour absorber le carbone, à la place de la réduction des émissions de CO2. Les projets de neutralité carbone « ne sont pas adaptés, aucun d’entre eux », estime Myles Allen, directeur du projet « Oxford Net Zero » à l’université du même nom.
Confrontés aux canicules de plus en plus meurtrières, à la montée des océans ou aux récoltes en berne, pays, villes et entreprises affichent des objectifs de neutralité carbone mais les scientifiques jugent ces promesses de compensation des émissions de gaz à effet de serre peu étayées et estiment indispensable avant tout de réduire ces émissions.
Conférence exceptionnelle avec Etienne Klein (philosophe des sciences & physicien) & Aurélien Barrau (astrophysicien & écologue). A l'heure où plus que jamais les individus sont en recherches de certitudes, plus que jamais la parole des scientifiques est remise en cause face aux médias & réseaux sociaux. Les croyances sont elles en train de supplanter les connaissances ? Un débat passionnant entre grands scientifiques.
Le changement climatique est le "facteur déterminant" conduisant à des feux de forêts de plus en plus intenses, ont souligné des scientifiques de la recherche publique australienne, contredisant le gouvernement.
Des scientifiques ont constaté cette année une baisse sans précédent des niveaux d’oxygène dans le grand estuaire nord-américain. Un phénomène qui résulte des bouleversements climatiques et qui pourrait menacer directement la vie marine dans l’estuaire, déplore la presse québécoise.
Plus de deux cents personnalités, politiques, scientifiques, artistes, représentants d’associations et de syndicats demandent, dans cette tribune, l’arrêt immédiat de la construction de méga-bassines : « ces projets aberrants d’accaparement de l’eau ». Pour eux, les méga-bassines sont le « symbole d’un modèle néfaste aux paysan·ne·s et à nos territoires, qui refuse de se réinventer et de s’attaquer aux racines du problème : l’agriculture productiviste.»
faut-il envisager la décroissance ? Ou bien n’est elle que projet fou de doux rêveurs ? Le mot, dont les premiers usages remontent aux années 1970, effraie quelque peu. Aucun consensus ne domine sur sa définition, et pourtant, des personnalités politiques ou des experts scientifiques la brandissent comme une solution face aux défis sociaux et environnementaux. Qu’en est-il réellement ?
Cette mission coordonnée par le climatologue Hugues Goosse (UCLouvain) aura pour objectif de vérifier, sur le terrain, si les prédictions des modèles climatiques sont exactes. Et, le cas échéant, rectifier les données afin de poursuivre les recherches sur base de prédictions plus précises.
Cela pourrait compromettre les énergies renouvelables, avertissent des scientifiques du gouvernement français
Les puits s’en vont. Des scientifiques ont cartographié certains immenses réservoirs de CO2, dont la régénération – s’ils étaient détruits – serait trop lente pour empêcher les pires effets de la crise climatique.
Les plantes et les animaux ont longtemps été considérés dans les sociétés occidentales comme des matières premières à transformer. Ce paradigme, responsable de la crise environnementale actuelle est doucement en train de changer. Les dernières recherches scientifiques combinées au renouveau de l'intérêt pour les conceptions du monde des peuples premiers nous amènent à repenser notre place dans cet écosystème.
Dénonçant l’influence des entreprises à la COP26 et l’échec de ce sommet, quelque 200 universitaires internationaux demandent dans cette lettre de prendre des « décisions plus radicales ». Et appellent à une « révolution verte » face à l’urgence climatique.
En Suisse, une équipe de chercheurs a mis au point un carburant inédit produit avec du dioxyde de carbone présent dans l’air et de l’énergie solaire. Pour l’heure, le procédé est encore très expérimental. Cependant, les scientifiques espèrent l’améliorer pour en faire une alternative « carburant neutre » viable.
Une personne sur 10 est fortement impactée psychologiquement par l'urgence climatique et souffre d'éco-anxiété, montre lundi une étude menée dans huit pays d'Europe - dont la Belgique - et d'Afrique par des scientifiques de l'UCLouvain.
En quelques dizaines d’années, les macroalgues sont devenues des modèles de recherche phares en biologie marine. La Station biologique de Roscoff en Bretagne en est spécialiste. Le savoir-faire de ses scientifiques est reconnu dans le monde entier et sollicité dans une multitude de projets allant de la biologie fondamentale aux applications industrielles.
Les toutes nouvelles promesses annoncées à la COP26 de Glasgow engendreraient un réchauffement de la planète d'environ 2,4°C d'ici la fin du siècle, selon le groupe de recherche Climate Action Tracker. Cela les placerait loin de la limite de 1,5°C, que les scientifiques estiment nécessaire pour éviter les effets les plus dévastateurs du changement climatique.
Le Climate Action Tracker (CAT), un consortium de scientifiques sur le climat, tire la sonnette d’alarme dans sa mise à jour mondiale annuelle publiée ce mardi. Il pointe le déficit de crédibilité de la COP26 à Glasgow alors que l’action réelle des Etats ne reflète pas les promesses de réduction des émissions, à moyen ou long terme. Les parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur le réchauffement du climat ne font ni assez fort, ni assez vite pour limiter la hausse du thermomètre de la planète, selon le CAT.
Qui pouvait ainsi imaginer que la Chine, puis l'Inde, s'engageraient à la neutralité carbone ? Leur objectif est toutefois plus lointain que la date de 2050 prônée par les scientifiques pour espérer limiter le réchauffement à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
Une enquête du quotidien américain The Washington Post constate un « écart significatif » entre le niveau des émissions de gaz à effet de serre officiellement annoncé par certains États… et le niveau réel de ces mêmes émissions. La faute à des méthodes de recueil des données souvent moins exigeantes que celles effectuées par les scientifiques.
D’un rapport à l’autre, le GIEC, en faisant la synthèse des connaissances scientifiques, montre l’urgence de l’action. Ce qui n’est pas fait maintenant coûtera beaucoup plus cher demain. Pourtant, malgré les évidences et l’urgence, certains tentent de retarder les décisions nécessaires.
deux questions : 1/ Le changement climatique a-t-il sur eux des incidences émotionnelles, si oui lesquelles, et celles-ci ont-elles évolué dans le temps ? ; 2/ Comment perçoivent-ils le sujet de l’écoanxiété (l’angoisse liée au changement climatique et aux dégradations écologiques, qui fait de plus en plus parler, s’agissant des jeunes générations mais pas seulement), et estiment-ils avoir un rôle à jouer sur ce sujet en tant que climatologues ?
Et en l'absence de ces changements, "le rebond a été encore plus fort que je ne pensais", abonde Glen Peters du Centre international de recherche sur le climat, autre auteur de l'étude. En l'état actuel, "nous pourrions nous attendre à voir les émissions croître de nouveau," explique-t-il à l'AFP, alors qu'avant la pandémie, les scientifiques espéraient que 2019 puisse marquer un pic d'émissions.
Notre Planète se réchauffe et les activités humaines en sont responsables. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) le confirmait en août dernier. C'est « sans équivoque ». Une étude publiée très récemment montre même que quelque 99,9 % des plus de 88.000 articles scientifiques liés à l'étude du climat s'accordent à le dire.
Pour la quatrième mission de l’initiative Magic, les scientifiques se rendent en Scandinavie, au-delà du cercle arctique. Leur objectif : étudier la répartition atmosphérique des gaz à effet de serre grâce à des instruments au sol, des ballons et des avions de recherche.
Des oiseaux qui restent en Europe et ne migrent plus en Afrique, des jeunes oiseaux qui naissent en octobre plutôt qu’au printemps… Pour les scientifiques le constat est clair : le changement climatique impacte tellement les oiseaux qu’il modifie même complètement leur comportement.
Depuis plus de vingt ans, la communauté scientifique internationale alerte les décideurs politiques quant à l’effet dévastateur des subventions au secteur de la pêche en raison de leur rôle majeur dans la surpêche et la destruction des écosystèmes marins. Ce sont pourtant près de 20 milliards d’euros qui sont distribués au niveau mondial chaque année, sans aucun contrôle ni prise en compte des impératifs générés par les crises du climat et de la biodiversité.
La Conférence internationale sur le climat a débuté, dimanche, à Glasgow, en Écosse. Jusqu'au 12 novembre, les différents États devront réfléchir à comment réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre. Un moment décisif, selon les scientifiques, pour éviter un réchauffement catastrophique de la planète.
Certains scientifiques s'intéressent au probable impact négatif de l’hydrogène sur l'environnement. Selon leurs recherches, ce gaz pourtant prometteur pourrait accentuer l’effet de serre de manière indirecte...
Comment les industriels manipulent-ils l’opinion publique au détriment des vérités scientifiques ? Entretien avec Pascal Vasselin et Franck Cuveillier, co-réalisateurs d’un édifiant documentaire diffusé sur Arte l’année dernière, La fabrique de l’ignorance.
C’est une petite bombe que lancent certains scientifiques et climatologues du GIEC. Selon eux les fuites d’hydrogène dans l’atmosphère contribuent de façon non négligeable à l’effet de serre. Leur impact est si puissant qu’elles pourraient saper l’avantage de l’utilisation de cette énergie dans la transition énergétique.
Au moment où les prévisions liées au réchauffement climatique sont de plus en plus alarmantes, le pessimisme grandit sur notre capacité à "sauver la planète". Face à ce constat, certains scientifiques proposent d'avoir recours à la géo-ingénierie, une manipulation scientifique du climat. Décryptage.
Les scientifiques s’en doutaient mais une étude est venue confirmer les craintes : de plus en plus d’éléphants naissent sans défenses pour se protéger des braconniers.
Des documents confidentiels consultés par la BBC illustrent le travail des pays membres des Nations unies pour influencer les rapports remis par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Malgré les constats scientifiques, ils minimisent telle ou telle cause du dérèglement climatique en fonction d’intérêts nationaux.
Total a sciemment minimisé son rôle dans la menace du changement climatique, selon des scientifiques
- Julien
Total (NDLR de GoodPlanet Mag’ bailleur d’un projet d’amélioration de l’accès à l’énergie porté par le programme Action Carbone Solidaire de la fondation GoodPlanet) avait connaissance des conséquences néfastes de ses activités pour le climat dès 1971 mais a entretenu le doute à la fin des années 1980 et cherché ensuite à contrecarrer les efforts pour limiter le recours à ces énergies fossiles, selon un article scientifique paru mercredi.
Depuis un demi-siècle, Total sait que ses activités contribuent au réchauffement climatique. Réaction de la majeure pétrolière ? Détourner les yeux, instiller le doute sur la véracité des données scientifiques puis retarder toute politique de lutte ambitieuse, comme le montrent trois chercheurs dans une étude.
Total a sciemment minimisé son rôle dans la menace du changement climatique, selon des scientifiques
- Afp
Christophe Bonneuil, directeur de recherche au CNRS, Pierre-Louis Choquet, sociologue à Sciences po, et Benjamin Franta, chercheur en histoire à l'université américaine de Stanford, ont étudié les archives du groupe pétrolier, devenu TotalEnergies, ainsi que des revues internes et des interviews, selon cet article publié dans la revue Global Environmental Change.
Même si l'humanité parvient à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle, le niveau des mers va monter pendant des siècles, inondant des villes actuellement habitées par un demi-milliard de personnes, ont mis en garde mardi des scientifiques.
Les fuites récentes du prochain rapport du GIEC, orchestrées par les scientifiques chargés de le préparer, pourraient conduire à l'événement politique le plus important, à l'échelle internationale, depuis au moins la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une exagération ? Pensons-donc à ce qui se passera lorsque la version officielle du rapport sera publiée.
Limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5 °C est impossible sans une réduction immédiate et massive des émissions de gaz à effet de serre, selon un nouveau rapport sur le sujet diffusé jeudi par l'ONU. Ce rapport annuel, "United in Science 2021", élaboré par plusieurs agences de l'ONU et des scientifiques associés, est diffusé quelques semaines avant la COP26, un nouveau sommet mondial sur le climat.
À l’occasion de la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone, les scientifiques du Service Copernicus pour la surveillance de l’atmosphère (CAMS) font un premier point sur le trou stratosphérique qui apparaît chaque année au printemps austral et sur la couche d’ozone qui protège la Terre des propriétés nocives des rayons du soleil.
Le dernier rapport du Giec sur le climat est encore plus alarmant que les précédents. Cela fait des décennies que les chercheurs avertissent sur le réchauffement dû aux gaz à effet de serre, et que les États ne réagissent presque pas. Chronologie.
Alors que plus de 2 000 scientifiques demandent ce lundi un traité de non-prolifération du charbon, du pétrole et du gaz, la reconnaissance de l’urgence par tous les pays membres des Nations unies est un long chemin.
L'Australie va continuer à extraire du charbon pour l'export en raison d'une hausse de la demande, a indiqué jeudi le Premier ministre Scott Morrison, rejetant une étude appellant à laisser 95% des ressources du pays inexploitées pour ralentir le réchauffement climatique.
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Les rédacteurs en chef d’une vingtaine de prestigieuses revues scientifiques, dont « The Lancet » ou le « British Medical Journal », rappellent que le Covid-19 ne change rien à l’urgence climatique.
On pourrait croire qu’après les alertes accrues des scientifiques quand à l’agenda climatique, cette thématique occuperait une place centrale, sinon pour l’ensemble des forces politiques, au moins pour celle qui donne si souvent des leçons aux autres quand on parle d’environnement.
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC, programmé pour septembre 2022, fera la synthèse des rapports des trois groupes de travail (WG pour « Working Group »). Le premier (WG1), rendu public le 9 août, se penche sur les bases scientifiques. Il sera suivi du WG2 consacré à l’adaptation face aux impacts du réchauffement, puis du WG3 traitant des politiques d’atténuation du réchauffement.
Au cours d'une expédition en juillet, un groupe de scientifiques a découvert ce qu'il pense être la terre émergée la plus septentrionale du monde, au nord du Groenland, a annoncé l'Université de Copenhague.
Qui est le Dr Andri ? Et quelle valeur scientifique faut-il accorder à certains de ses propos les plus marquants contenus dans la vidéo ?
L’indice du PIB n’a plus vraiment de sens à l’heure de l’urgence climatique, selon ces scientifiques
- Christelle Guibert
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Le troisième volet ( = les moyens de réduire l’influence humaine sur le climat) était en relecture et de devait pas sortir avant mars 2022, mais certains scientifiques/rédacteurs l’ont fait fuité car ils craignaient que le rapport soit édulcoré au fil des mois par les gouvernements. Comme ça, on saura exactement ce qu’ils retoucheront…
Le groupe d'experts chargés de conseiller le gouvernement britannique a demandé aux ministres de se préparer à l'arrivée d'un nouveau variant , qui viendrait bouleverser notre stratégie actuelle de lutte contre le coronavirus.
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Une nouvelle étude affirme que le courant océanique Gulf Stream présente des signes avant-coureurs qui alarment les scientifiques. Ce régulateur climatique majeur de la planète pourrait être sur le point de s’arrêter.
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Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié le 9 août 2021 le premier volet de son sixième rapport d’évaluation (Assessment Report 6) "Changements climatiques : les éléments scientifiques". Ce rapport, dont la rédaction a débuté en 2017-2018, rassemble les connaissances scientifiques les plus récentes et les plus complètes du système climatique et des changements climatiques à ce jour. Le précédent rapport de ce type datait de 2013-2014.
Elle donne un aperçu du Résumé pour les décideurs du rapport, sous la forme de ses 14 messages clés. Cet automne, une lettre plus substantielle sera consacrée à ce nouveau rapport de près de 4000 pages, mais vous disposez ainsi déjà de l'essentiel, en français (la traduction officielle paraîtra dans plusieurs mois).
Aux constats répétés des scientifiques se greffent de nouveaux appels à l’action, alors que les engagements des États restent très éloignés des objectifs de lAccord de Paris.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat publie ce 9 août son rapport faisant l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Il détaille notamment la multiplication à attendre des événements extrêmes.
La sécheresse prolongée, dont les scientifiques estiment qu'elle est liée au changement climatique, a rendu l'ouest des Etats-Unis particulièrement vulnérable à ces feux très destructeurs.
Le rapport "a été approuvé et accepté lors d'une première session virtuelle d'approbation historique", a écrit le Giec. Les membres du Giec étaient réunis depuis le 26 juillet à huis clos et en virtuel pour négocier ligne par ligne, mot par mot, le "résumé pour les décideurs" de cette évaluation, sept ans après la dernière.
L'arrêt progressif du courant marin a et aura des conséquences environnementales désastreuses à travers le monde.
Alors que les évacuations de milliers de résidents et de touristes se poursuivent, les flammes qui dévastent la Grèce, jeudi 5 août, se trouvent particulièrement proches de sites historiques à Olympie et sur l’île d’Eubée. En Turquie, une centrale thermique risque de s’embraser. Ces incendies, qui pourraient se reproduire, voire s’intensifier, dans les décennies futures, sont liés au dérèglement climatique, selon les scientifiques.
Une équipe internationale de chercheurs nous avertit : les “signes vitaux” de la planète s’affaiblissent. Pour contrer certains phénomènes en passe de devenir irréversibles, ils demandent la mise en place de mesures urgentes et radicales.
Cette semaine, des scientifiques et des représentants de 195 pays sont réunis à l'occasion de la 54e session du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour examiner l'évaluation la plus complète au monde de notre climat : le sixième rapport d'évaluation (en anglais). Les rapports du GIEC ont historiquement étayé l'action climatique mondiale et influencé les décisions de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Face à l'urgence climatique, les scientifiques sortent de la réserve prônée dans la discipline pour s'investir dans le débat public. Certains misent sur les réseaux sociaux et la sensibilisation, alors que d'autres n'hésitent pas à appeler à la désobéissance civile face à l'inaction des gouvernements.
Les «signes vitaux» de la planète s’affaiblissent sous les coups de l’économie mondiale mettent en garde, ce mercredi 28 juillet, des scientifiques de premier plan. Tous font partie d’un groupe de plus de 14 000 scientifiques répartis dans 153 pays ayant plaidé pour la déclaration d’une urgence climatique mondiale.
Ces chercheurs, qui font partie d'un groupe de plus de 14.000 scientifiques ayant plaidé pour la déclaration d'une urgence climatique mondiale, estiment que les gouvernements ont de manière systématique échoué à s'attaquer aux causes du changement climatique: "la surexploitation de la Terre".
Les "signes vitaux" de la planète s'affaiblissent sous les coups de l'économie mondiale, ont mis en garde mercredi des scientifiques de premier plan, s'inquiétant de l'imminence possible de certains "points de rupture" climatiques.
L’été n’est même pas à moitié fini, et nous avons vu vagues de chaleur dans le nord-ouest du Pacifique et au Canada avec des températures qui seraient chaudes pour la Vallée de la Mort, d’énormes incendies qui ont envoyé de la fumée à travers l’Amérique du Nord, et des inondations mortelles de proportions bibliques dans Allemagne et Chine. Les scientifiques ont mis en garde contre plus de 50 ans sur l’augmentation des événements extrêmes résultant de changements subtils du climat moyen, ...
Les 200 scientifiques qui travaillent actuellement chez Vectura seraient ainsi employés par un cigarettier qui provoque des maladies pour vendre ensuite des inhalateurs délivrant des médicaments pour le traitement d’affections broncho-pulmonaires.
L’agriculture biologique et locale peut nourrir l’Europe, du moins d’ici 2050. C’est en tout cas ce qu’affirme une nouvelle étude menée par des scientifiques du CNRS qui a été publiée le 18 juin dernier dans la revue OneHeart.
C’est un texte très attendu et dont certains points ont, d'ailleurs, fuité dans la presse en juin dernier. Le dernier rapport d'évaluation des scientifiques du Giec date de 2014 et le monde a beaucoup changé entretemps.
Le Giec, créé en 1988, a déjà dressé cinq rapports d’évaluation dont le dernier a été finalisé en 2013-2014. Il entame à présent la publication de son sixième rapport qui se décompose en trois volets : le premier, sur les éléments scientifiques les plus récents concernant le changement climatique, sortira le 9 août.
Ici, ce sont des records de chaleur qui tombent. Là, ce sont des trombes d'eau. Et plus loin, des forêts entières qui partent en fumée. Les scientifiques nous avaient avertis de ces conséquences du réchauffement climatique. Mais eux-mêmes sont aujourd'hui surpris de leur ampleur.
Alors que l’Unesco doit se prononcer sur le statut de la Grande Barrière sur la liste du patrimoine mondial, des scientifiques australiens s’inquiètent quant à l’avenir incertain du récif corallien, mis en danger par le réchauffement climatique.
Les intempéries dévastatrices qui ont touché l’Allemagne et la Belgique en fin de semaine ont fait au moins 157 morts. Si les scientifiques et les météorologues savaient que cela pouvait arriver, l’ampleur du phénomène a surpris tout le monde.
L’AFP a publié le 23 juin quelques extraits d’une version considérée comme provisoire du rapport du Giec 2022, avant que celui-ci ne passe à la moulinette d’un long processus de relecture. Les citations extraites des 4000 pages ont été choisies pour leur tonalité très alarmiste et pessimiste. L’une d’entre elles a retenu notre attention : «Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre.» Ainsi, des scientifiques auraient écrit dans cette version préliminaire nos enfants et nos petits-enfants.
Les modèles scientifiques avaient vu juste : les catastrophes et autres phénomènes météorologiques extrêmes correspondent aux prévisions réalisées dès les années 1980 par les climatologues. Alors qu'il est de plus en plus difficile d'ignorer le réchauffement climatique, en percevons-nous vraiment les enjeux ?
Face à l’ampleur des changements globaux, la géo-ingénierie explore des solutions technologiques pour contrer les effets de la crise climatique. Elle reçoit aujourd’hui une attention notable au sein des communautés scientifiques et politiques. À l’image du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), dont certains des scénarios, présentant un faible accroissement des émissions de gaz à effet de serre et des températures reposent largement sur des technologies de géo-ingénierie d’élimination du carbone de l’atmosphère. Le recours à ces techniques est loin de faire l’unanimité..
Les scientifiques du World Weather Attribution, une initiative regroupant des experts de divers instituts de recherche dans le monde, ont estimé que le changement climatique avait rendu cet événement au minimum 150 fois plus susceptible de se produire.
Une première analyse scientifique de la vague de chaleur nord-américaine a permis, mercredi, de confirmer le rôle joué par le réchauffement climatique. Mais les scientifiques ont du mal à comprendre l’amplitude des hausses de température.
SI les scénarios mêlant climat, énergie et économie se montrent très complexes, les perspectives qu’ils offrent dépendent en partie de données dites « exogènes », c’est-à-dire de données que les scientifiques introduisent dans leurs machines avant que leurs modèles ne moulinent. C’est notamment le cas du progrès technologique et de la croissance économique qui à long terme est toujours envisagée comme inéluctable. Pourtant, pic pétrolier oblige, cela n’est en rien démontré, bien au contraire.
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Depuis 2010, les intenses vagues de chaleur que connaît le deuxième pays le plus peuplé au monde ont fait plus de 6 500 morts et les scientifiques redoutent que ce phénomène ne s'intensifie en raison du changement climatique.
Notre planète va mal. Et nous avons plutôt bien conscience de notre responsabilité en la matière. Pourtant, il nous reste difficile de passer à l'action. Plus que des données scientifiques, ce qui pourrait convaincre certains, ce sont des histoires vécues, nous expliquent aujourd'hui des chercheurs.
L’analyse proposée ici de « l’Accord de Paris », c’est celle d’un enseignant-chercheur de droit international de l’environnement. Elle prend en compte des données scientifiques, financières, économiques, sociales, incorporées un peu, beaucoup ou pas du tout, selon les cas, dans cet Accord. Elle prendra en compte des rapports de forces, ceux des Etats et de beaucoup d’autres acteurs...
Les publications du GIEC sont très attendues, elles sont la boussole de la lutte contre le réchauffement climatique. Un brouillon du sixième rapport, dont la publication est prévue pour début 2022, a fuité dans la presse. Sécheresse, famine, niveau insuffisant de préparation...Les conclusions sont alarmantes et pires encore que les dernières de 2014. Prudence cependant, alertent les scientifiques et le GIEC lui-même, le travail est encore en cours et le document va fortement évoluer.
Un réchauffement climatique durable supérieur au seuil de +1,5°C aurait des "impacts irréversibles pour les systèmes humains et écologiques", avertit un projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) et obtenu par l'AFP. Si le réchauffement climatique atteint +2°C plutôt que +1,5°C, 420 millions de personnes de plus sur Terre feront face à des "canicules extrêmes" et jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires seront menacées par la faim d'ici 2050, selon les experts du Giec.
Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer, assurent des centaines de scientifiques rattachés au GIEC, et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.
Dans un projet de rapport sur le climat, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) tire de nouveau la sonnette d'alarme. Les scientifiques exhortent à ne pas dépasser un réchauffement de la planète de +1,5°C, objectif fixé dans l'accord de Paris sur le climat. Ne pas respecter ce seuil pourrait entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles", alertent les experts.
Des scientifiques affirment que l'acidification des océans pourrait avoir des conséquences dramatiques sur notre approvisionnement alimentaire.
D’après un rapport interne du Giec, les conséquences du réchauffement climatique sont encore plus dramatiques que prévu. À la veille des négociations internationales sur le climat, les scientifiques appellent à un sursaut : « Nous avons besoin d’une transformation radicale. Nous devons redéfinir notre mode de vie et de consommation », alertent-ils.
Pour la première fois à de telles profondeurs en Méditerranée, une équipe regroupant des scientifiques français, monégasques et italiens a pu analyser des déchets marins et des microplastiques jusqu’à 2200 m de fond. Résultat : les grands fonds sont des zones d’accumulation importante de nos déchets, avec un impact marqué sur la faune. Les scientifiques recommandent d’accroître les efforts de prévention, car cette pollution est impossible à éliminer dans des environnements aussi inaccessibles
Malheureusement, force est de constater qu’après des mois de négociations, la loi Climat européenne ne va pas assez loin pour limiter la hausse de la température mondiale à 2°C, encore moins 1,5°C. Pourtant, c’est, selon les scientifiques, l’objectif que nous devons atteindre. La loi Climat a été édulcorée par les lobbys des énergies fossiles et par les gouvernements de l’Union européenne. Elle ne respecte ni les demandes des scientifiques ni les objectifs de l’Accord de Paris.
Un groupe de scientifiques réunis dans un consortium baptisé Alpalga (Alp, pour Alpes, Alga, pour Algues) a réalisé une étude sur un phénomène que l’on appelle "le sang des neiges". Ce sont des microalgues rouges qui colorent la neige en une couleur un peu rougeâtre.
Une augmentation « sans précédent ». C’est de cette manière que les scientifiques de la Nasa et de la National Oceanic and Atmospheric Administration (Noaa) ont considéré dans l’une de leurs dernières études le déséquilibre énergétique de la Terre. La planète emmagasinerait près de deux fois plus de chaleur qu’en 2005, une augmentation « alarmante » selon les chercheurs.
L’alimentation est devenue l’un des enjeux majeurs du XXIe siècle. Selon une étude menée par des scientifiques du CNRS1, un système agro-alimentaire biologique et durable, respectueux de la biodiversité, pourrait être mis en place en Europe et permettrait une cohabitation équilibrée entre agriculture et environnement.
Timothée Parrique: La croissance se heurte à des limites biophysiques. Quand une économie grossit, il y a un coût écologique. Aujourd’hui, le GIEC, l’IPBES pour la biodiversité, et toutes les autres instances scientifiques qui travaillent sur l’environnement nous disent qu’il faut réduire de toute urgence les pressions environnementales.
A quel point le changement climatique est-il responsable des ravages agricoles causés par le gel tardif cette année ? C’est ce que le réseau international de scientifiques World Weather Attribution vient d’élucider. Et ce un mois après la vague de froid qui a entamé les perspectives de récoltes pour nombre d’agriculteurs.
Dans une enquête approfondie en quatre parties, Reporterre révèle l’ampleur de la montée des eaux sur les littoraux français, qui risque d’être plus importante que prévu selon les scientifiques.
La biodiversité de cette région d’exception est gravement menacée. Le changement climatique y est plus rapide et l’impact des activités humaines plus fort qu’ailleurs avec pour conséquence directe, selon le rapport « Méditerranée Vivante », l’effondrement de sa biodiversité. Près de 30 ans après les engagements du Sommet de Rio, et malgré des lueurs d’espoir liées aux nombreux efforts de conservation, les résultats présentés dans le rapport sont sans appel...
Malgré la pandémie de coronavirus, le taux de CO2 dans l'atmosphère a atteint en mai un plus haut depuis qu'il a commencé à être mesuré il y a 63 ans par un observatoire à Hawaï, ont annoncé lundi des scientifiques en sonnant l'alarme.
La sixième extinction de masse, est l’un des défis critiques auxquels nous sommes confrontés au XXIe siècle.Elle ressemble à plusieurs égards à la cinquième extinction de masse, datant d’il y a 66 millions d’années et qui a mis fin au Crétacé. Cette dernière aurait éradiqué environ 76 % des espèces de la planète. De nombreuses espèces sont aujourd'hui menacées à cause des impacts humains directs ou indirects : changement climatique, pollution, surexploitation des terres et destruction de l’environnement, entre autres. Les scientifiques cherchent à savoir en combien de temps la biodiversité s’est effondrée, puis régénérée par le passé.
Des scientifiques pressent les dirigeants du monde entier d’accélérer sur l’adoption d’un traité en faveur de la haute mer, ces vastes zones océaniques qui ne sont placées sous l’autorité d’aucun État. Un texte permettrait de les protéger contre des risques environnementaux de plus en plus préoccupants.
Un bioplastique prometteur, résistant et pouvant se dégrader en trois mois, c’est le défi qu’ont relevé des scientifiques Américains
La relativisation et le déni de l’effondrement de la biodiversité se construisent aujourd’hui dans les revues scientifiques les plus cotées, observe avec inquiétude Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
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par Sylvia Becerra, Guillaume Carbou, Julian Carrey, Mickaël Coriat, Adeline Grand-Clément, Steve Hagimont, Laurence Huc, Jean-Michel Hupé, Béatrice Roure, Laure Teulières et Laure Vieu, L'atelier d'écologie politique (Atécopol)
Il ne se passe pas une semaine sans qu’une nouvelle étude vienne nous rappeler la gravité des enjeux environnementaux. Parallèlement, le constat est souvent sans appel lorsqu’il s’agit de traduire ces rapports alarmants en actions politiques fortes : rien ne se passe !
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Le désherbant Roundup, développé par Monsanto (Bayer) dans les années 1970, est à ce jour l’herbicide non sélectif le plus utilisé en volume et également un des pesticides que l’on retrouve le plus souvent dans les denrées alimentaires. La recherche autour du glyphosate, son principe actif, est très controversée. Certains scientifiques mettent en évidence un lien avec des pathologies allant du cancer à la maladie cœliaque et à l’autisme. D’autres recherches, généralement financées par l’industrie, indiquent quant-à-elles que l’herbicide n’a pas d’effets indésirables.
La pollution générée par le plastique est plus complexe qu’elle n’y paraît. Saviez-vous que les microplastiques voguant sur l’eau déplacent des espèces invasives ? Qu’en absorbant les antibiotiques ils favorisent l’antibiorésistance ? Des chercheurs au CNRS font le bilan de leurs inquiétantes découvertes. Des solutions naissent, doucement.
Depuis l'Antiquité, l'homme a domestiqué de nombreux animaux comme les chevaux, les chèvres, les cochons et les vaches, ainsi que beaucoup d'autres. Mais si ces animaux sont relâchés dans la nature, que leur arrive-t-il ? Parviennent-ils à survivre ? Et comment leur comportement change-t-il ? Bien sûr, personne ne fait une telle chose intentionnellement, mais il y a un endroit sur terre où, par la volonté du destin, cela s'est produit. Il y a aussi des rumeurs selon lesquelles de vrais mutants vivraient dans cet endroit.
Une nouvelle étude a mis en évidence la présence de microplastiques dans des placentas humains. Les résultats suggèrent que ces microparticules pourraient nuire à la santé et au développement du fœtus. Selon les chercheurs, ces microplastiques ont probablement été ingérés ou inhalés par les femmes enceintes avant de s'infiltrer dans leur placenta.
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Un nouveau rapport qui donne à réfléchir affirme que le monde ne saisit pas l’ampleur des menaces que constituent la perte de biodiversité et la crise climatique. La planète est confrontée à un « avenir épouvantable d’extinction de masse, de déclin sanitaire et de bouleversements climatiques », qui menacent la survie de l’humanité en raison de l’ignorance et de l’inaction, selon un groupe international de scientifiques. Ces derniers avertissent que les gens n’ont toujours pas saisi l’urgence des crises de la biodiversité et du climat.
Selon de nouveaux travaux, les arches de glace qui maintiennent en place l’épaisse banquise présente au nord du Groenland et de l’île d’Ellesmere sont de plus en plus instables. Cette banquise qui serait, pensait-on, la dernière à disparaître de l’Arctique paraît ainsi plus fragile qu’attendu. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature communications ce 4 janvier.
Nous sommes des scientifiques et universitaires de plus de vingt pays et nous appelons les décideurs politiques à s’engager ouvertement face au risque de bouleversements, voire d’effondrement, de nos sociétés. Cinq ans après l’accord de Paris de 2015 sur le climat, nous n’avons pas réussi à réduire nos émissions de carbone, et nous devons maintenant faire face aux conséquences.
2020
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Les scientifiques du Lawrence Livermore National Laboratory estiment franchir d’ici peu un nouveau cap dans leur expérience dont le but est de créer une fusion nucléaire par laser. Leur machine devrait bientôt être en mesure de produire une réaction intermédiaire.
Le dossier thématique propose des séquences d'enseignement-apprentissage sur le changement climatique, la protection du climat et la politique climatique destinées aux 2e et 3e cycles de l'enseignement obligatoire et aux degrés postobligatoires, qui ont été développées, testées et finalisées sur la base des connaissances scientifiques les plus récentes.
Scientist Rebellion est une organisation internationale de scientifiques, qui souhaite sensibiliser au réchauffement climatique en s'engageant dans la désobéissance civile non-violente.
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Le changement climatique est désormais un sujet de société majeur, préoccupant scientifiques, politiques et citoyens. Mais comment fait-on pour mesurer et surtout pour prédire l’augmentation de température de notre atmosphère ? Sur quoi se basent les modèles climatiques qui sont à la base des rapports du GIEC ? Au-delà des modèles, ces rapports sont en fait le résultat d’une longue chaîne de recherche, impliquant de nombreux scientifiques de domaines différents.
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Le changement climatique est un phénomène complexe dont les effets multiformes sont difficiles à comprendre. Avec le soutien de nombreux scientifiques, l'auteure a transformé les données scientifiques complexes sur le changement climatique en infographies faciles à comprendre. Climat et CO2, impact humain, conséquences mondiales, solutions: ce livre explique tout cela clairement et simplement en 50 infographies.
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Les organismes issus du forçage génétique peuvent transmettre, sans autre intervention humaine, des gènes modifiés à tous leurs descendants. Cette technique permettrait d’éradiquer des espèces nuisibles, comme certains moustiques vecteurs de la malaria. Mais des associations, des scientifiques et des responsables politiques, inquiets de potentiels effets dévastateurs, réclament un moratoire international.
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Ce jeudi 11 juin, plus de cinquante scientifiques ont signé une déclaration appelant la Commission européenne, le Parlement européen et les États membres de l’Union européenne (UE) à agir pour mettre fin à la surpêche « en tant que réponse urgente et nécessaire aux crises de la biodiversité et du climat ». Les scientifiques ont ainsi exhorté l’Union européenne à fixer des limites de pêche qui respectent les avis scientifiques.
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Dans le monde entier, depuis les années 2000, des centaines de scientifiques, experts en la matière, et des médecins, confrontés à la réalité de terrain, alertent les autorités sanitaires nationales et mondiales sur les dangers à court, moyen et long terme de l’exposition aux rayonnements des technologies sans fil.
Une opinion signée par plus de 250 scientifiques
Nous sommes un groupe pluridisciplinaire et international d’experts qui concluent que la négligence de la transmission du COVID-19 par aérosol est à l’origine de la différence entre les pays qui contrôlent ou ne contrôlent pas la propagation du nouveau coronavirus. Quand une personne est infectée, sa toux, ses éternuements, mais aussi sa conversation ou ses chants vont produire un nuage de gouttelettes depuis sa bouche ou son nez.
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Une quarantaine de spécialistes de tous horizons offrent un diagnostic de l’état d’urgence de notre monde dans « Collapsus » codirigé par Laurent Testot et Laurent Aillet
Ils sont océanographes, biologistes, climatologues, sociologues, astrophysiciens, agronomes, économistes, psychologues... Jeudi 20 février, mille scientifiques issues de diverses disciplines ont signé une tribune, publiée dans Le Monde, pour dénoncer "l'inertie" des gouvernements face à l'urgence climatique.
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines, parmi lesquels une trentaine de médaillé·e·s du CNRS ou de l’Académie d’agriculture et plus de cent (ancien·ne·s) directrices ou directeurs d’unité, appellent dans Le Monde les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Faisant le constat de l’inaction des gouvernements face à l’urgence écologique et climatique, plus de 1000 scientifiques de toutes disciplines, parmi lesquels une trentaine de médaillé·e·s du CNRS ou de l’Académie d’agriculture et plus de cent (ancien·ne·s) directrices ou directeurs d’unité, appellent dans Le Monde les citoyens à la désobéissance civile et au développement d’alternatives. Ils exhortent les responsables politiques à changer radicalement notre modèle économique et productif et à prendre au sérieux les propositions de la Convention citoyenne sur le climat.
Scientifiques en rébellion, branche française de Scientist Rebellion, est un collectif de scientifiques de toutes disciplines, tous statuts et tous secteurs qui se mobilisent contre l’inaction face au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité. Le collectif est né de l’Appel des 1000 scientifiques à la désobéissance civile paru dans le journal Le Monde en 2020. Notre démarche est détaillée dans notre raison d'être.
Plus de 250 scientifiques appellent lundi le gouvernement australien à poser des actes urgents en matière de lutte contre les changements climatiques. Une requête qui intervient après plusieurs mois de feux de brousse dévastateurs dont l'ampleur a été exacerbée par le réchauffement.
2019
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Les études scientifiques ont beau annoncer depuis des décennies les limites de notre système, a-t-on vraiment une chance d’inverser la tendance ? Désastre écologique, réchauffement climatique, disparition des espèces, crises sanitaires, crises migratoires, épuisement des ressources : le présent a parfois un goût de fin du monde. Les théories de l’effondrement rencontrent un succès grandissant et nous questionnent : sommes-nous perdus ? A-t-on un plan B ? Où placer les utopies aujourd’hui ?
C'est une première : plus de 2 500 scientifiques d'Europe et d'ailleurs adressent une lettre ouverte au Parlement européen, en demandant la réforme de la PAC. Car Ils établissent un lien direct entre intensification de l'agriculture et disparition croissante de la biodiversité.
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Le retrait annoncé des Etats-Unis n'y changera pas grand chose : les engagements chiffrés des pays signataires de l'accord de Paris ne permettaient déjà pas d'inverser les émissions de gaz à effet de serre (GES) responsables du réchauffement climatique, selon une étude publiée mardi.
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Le dernier rapport du GIEC, 2018, montre que l’objectif de limiter le réchauffement exige des changements rapides, profonds et sans précédent. Tout inciterait à penser que la communauté scientifique est à nouveau mobilisée… cela n’est en fait que très partiellement vrai. Les institutions scientifiques sont, comme les États et la plupart des acteurs sociaux-économiques, plus préoccupées de la préservation de modèles aujourd’hui menacés que des changements globaux.
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Des scientifiques issus de nombreux domaines se sont réunis pour tenter de synthétiser ce que l’on sait du lien entre le changement climatique et les risques de conflits. Si le climat est loin d’être la cause première des guerres qui ont éclaté au XXe siècle, son influence risque de grandement s’amplifier dans les prochaines décennies, préviennent-ils.
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L’accélération du dérèglement climatique est indéniable. Les rapports et mesures scientifiques s’accumulent et légitiment l’urgence d’agir pour éviter que la planète s’engage dans une dynamique incontrôlable. Reporterre fait le point sur les tristes records battus depuis le début des marches pour le climat, en septembre 2018.
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Une lettre ouverte internationale signée par plus de 700 scientifiques du monde entier, dont 80 scientifiques belges, pour la biodiversité
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ScientistsForFuture, un collectif international de scientifiques, témoigne dans une lettre ouverte de son soutien aux jeunes qui brossent les cours pour manifester en faveur de mesures de protection du climat. "Leurs inquiétudes sont fondées et soutenues par les constats scientifiques les plus sérieux. Les mesures de protection du climat et de la biosphère actuellement en vigueur sont très insuffisantes", peut-on lire dans cette missive.
L’évapotranspiration des plantes Ce phénomène intrigue les scientifiques depuis plusieurs décennies. Ils ont très tôt constaté une accumulation d’humidité dans l’atmosphère en septembre, sans pouvoir discerner d’où elle venait. Ils ont aussi remarqué que cette période humide de septembre à décembre coïncidait avec celle de la croissance des feuilles des arbres. Or, les plantes relâchant de l’humidité lors de leur photosynthèse, les pluies pouvaient être liées à l’augmentation de l’évapotranspiration.
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Parce qu’une société ne peut à la fois célébrer les connaissances scientifiques et s’en détourner lorsque les conclusions qui en résultent dérangent, à moins d’être climato-sceptique, ce qui est rarement le cas dans nos pays;
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Ces 3500 chercheurs bruxellois et louvanistes envoient un triple message fort au monde politique et académique.
Le changement climatique provoque des phénomènes extrêmes qui, selon certains scientifiques, pourraient rendre la vie impossible dans de nombreuses grandes villes du monde.
Nous sommes plus de 170 scientifiques et médecins de 37 pays à demander un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu'à ce que des études d'impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché. La 5G augmentera considérablement l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s'ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu'elle est nocive pour les humains et pour l'environnement.
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Les médias, les scientifiques nous l’ont assez répété. Nous le savons mais nous nous taisons. Dans nos salles de classe, nous avons accepté trop longtemps d’enseigner le « développement durable », entretenant chez les élèves l’illusion que la situation était sous contrôle, prise au sérieux par les gouvernements du monde.
2018
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Dans une tribune publiée dans Le Monde, un collectif de scientifiques tire la sonnette d'alarme sur les conséquences d'une croissance démographique trop rapide. Selon les prévisions, près de 10 milliards d'habitants peupleront la Terre en 2050.
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Dans une tribune publiée dans le Monde, ces scientifiques appellent à une réduction de l'accroissement démographique, sous peine de se diriger vers "une catastrophe pour notre planète"
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Une énergie considérable est déployée pour le répéter : « L’ère de l’énergie bon marché est terminée », alertent des biophysiciens finlandais dans un rapport remis aux Nations unies le 14 août 2018. Mais plutôt que de seulement reprendre ce constat à d’autres scientifiques, ils en tirent une conclusion sans appel : le modèle économique issu de l’ère industrielle arrive lui aussi à son terme. « Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité », nous nous tournons vers « des sources d’énergie moins efficientes », ce qui signifie que sa production nécessitera à l’avenir « plus d’efforts ».
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La surface des océans encore vierge est aujourd’hui minuscule. Selon un article de de The Independent, seulement 13% de océans seraient encore sauvages.
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Deux cent septante scientifiques belges appellent les différentes autorités du pays à prendre des mesures urgentes pour sauvegarder la biodiversité, dont le déclin se poursuit à un rythme inquiétant partout dans le monde. "L'avenir de l'homme en dépend. Il est temps que nous en fassions tous la plus haute priorité", affirment-ils dans un communiqué.
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2017
Pour la deuxième fois après 25 ans, la communauté scientifique mondiale lance un avertissement, qui est aussi un véritable cri d’alarme à l’ensemble de l’humanité : nous exploitons collectivement la planète d’une manière qu’elle ne peut supporter, le rythme des dégradations que nous infligeons à la biosphère s’est accéléré depuis le premier appel en 1992, et en refusant et reportant par confort matériel ou intellectuel les transformations indispensables, nous sommes en train de scier la branche sur laquelle nous sommes assis, nous condamnant ainsi que nos descendants à de grandes souffrances.
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L'avertissement de 15 000 scientifiques à l'humanité sur l'état de la planète – version française intégrale
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Il y a vingt-cinq ans, en 1992, l’Union of Concerned Scientists et plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences alors en vie, signaient le « World Scientists’Warning to Humanity ». Ces scientifiques exhortaient l’humanité à freiner la destruction de l’environnement et avertissaient : « Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle. »
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Mise en garde des scientifiques du monde à l'humanité : deuxième avertissement William J. Ripple, Christopher Wolf, Mauro Galetti, Thomas M Newsome, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud, William F. Laurance Et 15 364 scientifiques signataires de 184 pays (l’ensemble des signataires est listé en annexe S2)
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Selon une analyse publiée dans la revue « Nature », l’humanité n’a plus que trois ans pour sauvegarder le climat terrestre. Six axes d’action pourraient permettre d’inverser la tendance. SI les émissions de gaz à effet de serre continuent à augmenter après 2020, ou même à rester stables, les objectifs de température fixés à Paris - 2°C maximum d’augmentation d’ici 2100 par rapport à l’ère pré-industrielle - seront inaccessibles. C’est un des constats posés par des chercheurs du Consortium Climate action tracker, de l’Institut Potsdam pour la recherche sur l’impact du climat et de l’université de Yale, dans un article récemment publié par le journal scientifique Nature. Ils s’appuient notamment sur un rapport publié en avril, 2020 : climate turning point (2020 : le point de bascule du climat).
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2016
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2001
L’initiative GreeenFacts est un projet à but non-lucratif avec un comité scientifique indépendant et une politique d’impartialité. Notre mission est de rendre accessible pour les non-spécialistes les rapports scientifiques complexes sur la santé et l’environnement. GreenFacts publie des résumés clairs et fidèles de rapports scientifiques portant sur des sujets de santé et d’environnement.