La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
Dans le grand chamboulement qui agite le monde de l’édition des travaux de recherche, au-delà des fraudes et malfaçons classiques, l’intelligence artificielle commence elle aussi à semer les graines de la discorde.
L’informaticien Yoshua Bengio annonce la création de LoiZéro, un laboratoire destiné à mettre au point des intelligences artificielles « sûres ». Elles devraient notamment être capables de prévenir les risques liés aux chatbots.
Ces organismes hypothétiques pourraient-ils ravager le monde si les biologistes parvenaient à les créer ? Faut-il interdire absolument toute recherche en ce sens ? Un collectif de trente-huit scientifiques a appelé à un débat mondial dans le journal « Science ». Revue de détail d’un scénario apocalyptique.
Au cours de la journée internationale de mobilisation « Stand Up for Science », des chercheurs français de toutes les disciplines ont appelé à la solidarité internationale face à la brutalité de l’administration Trump envers certains pans de la recherche.
Le dernier rapport international sur la sécurité des systèmes d’IA développe les « utilisations malveillantes », les « dysfonctionnements » et les « risques systémiques » liés au développement de la technologie, et expose désaccords et tensions entre experts mondiaux.
L’agence américaine chargée de la standardisation a sélectionné les meilleurs algorithmes capables de résister aux attaques d’ordinateurs quantiques. Des équipes françaises figurent parmi les lauréats.
Dans son dernier ouvrage, le physicien Guido Tonelli, qui a contribué à la découverte du boson de Higgs, relate sept moments décisifs de l’histoire de l’Univers, « faite d’aléas positifs et négatifs ».
Une trentaine de jeunes pousses sorties des laboratoires publics cherchent à se faire une place sur ce marché-clé pour rendre la communication encore plus sûre ou produire les superordinateurs du futur.
Pour répondre à cette priorité stratégique, le pays a mis ses universités en ordre de bataille, estime l’Institut français des relations internationales.