La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
Le passage à la voiture électrique semblait être acté. Mais, alors que les ventes fléchissent, de plus en plus de voix s’élèvent contre elle, tant du côté de la politique, que des constructeurs, Stellantis en tête. Les investissements sont pourtant lancés, un recul pourrait coûter cher.
Fini les énergies fossiles, pour PFZW. Le fonds de pension néerlandais a décidé de désinvestir de 310 compagnies pétrolières et gazières dont les plans de transition n’étaient décidément pas convaincants. PFZW a consacré deux ans de travail d’engagement actionnarial pour tenter de les influencer, sans succès. Chaque semaine, Novethic vous propose un billet LinkedIn qu’il ne fallait pas manquer.
La menace d’un procès devant une cour fédérale du Texas a eu raison de la proposition de résolution climatique déposée par Follow This et Arjuna Capital. ExxonMobil entend malgré tout continuer les poursuites judiciaires, pour tenter de mettre un terme à la succession de résolutions sur le climat déposées chaque année en AG.
C’est une figure de la French tech, qui a cofondé France Digitale et présidé le Conseil national du numérique. Mais pour s’attaquer à la transition écologique, Marie Ekeland a décidé de créer 2050, un fonds d’investissement innovant, qui veut investir dans des écosystèmes complets afin d’avoir un véritable effet transformatif.
Le monde de l’assurance doit faire face à des coûts liés aux catastrophes naturelles de plus en plus élevés. Les Cat’ Bonds, ces obligations catastrophe émises sur les marchés financiers, suscitent justement un fort regain d’intérêt de la part des assureurs. Le marché a explosé les compteurs en 2018, avec près de 14 milliards de dollars de Cat’ Bonds émis dans le monde. Et la tendance devrait continuer en 2019.