La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
Dans son dernier essai "L’hypothèse K" (Grasset), l’astrophysicien Aurélien Barrau, professeur à l’université Grenoble-Alpes, docteur en philosophie et directeur du Centre de physique théorique de Grenoble, tente de redéfinir le rôle de la science dans le contexte de la crise écologique actuelle. Comment penser une autre manière de faire de la science ? Peut-elle nous aider à réapprendre à habiter poétiquement le monde ?
Chercheur en économie de l'écologie à l’Université de Lund en Suède, Timothée Parrique publie un livre* dans lequel il déconstruit le mythe de la croissance en proposant un modèle de société basé sur la décroissance.
Chercheur en économie de l'écologie à l’Université de Lund en Suède, Timothée Parrique publie un livre* dans lequel il déconstruit le mythe de la croissance en proposant un modèle de société basé sur la décroissance.
Et si le malheur n'enseignait rien et si rebondir après l'épreuve n'était pas une valeur ? Et si les politiques de résilience étaient une imposture en même temps qu'une réponse à la mode, très largement médiatisée et surévaluée ? C'est ce que questionne un essai de Thierry Ribault publié à L'échappé sous le titre de "Contre la résilience. A Fukushima et ailleurs".