La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire apparu dans les années 2010 qui envisage les risques d’un effondrement de la civilisation industrielle et ses conséquences.
En France, l’étude d’un possible effondrement de la civilisation « thermo-industrielle » est initiée par l’Institut Momentum co-fondé par Yves Cochet et Agnès Sinaï. Ces derniers définissent l’effondrement comme « le processus irréversible à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, etc.) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majorité de la population par des services encadrés par la loi».
Sous le couvert de la « neutralité technologique » pour réduire les émissions du parc automobile, les constructeurs veulent prolonger la vente des voitures hybrides rechargeables. D’après l’Institut mobilités en transition, ce ne serait favorable ni pour le consommateur ni pour le climat.
Automobile, défense, aérospatial, énergie, chimie… toutes les filières technologiques occidentales s’alarment des nouvelles restrictions imposées par Pékin à l’exportation de ces minerais stratégiques.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a accepté vendredi d’avancer « la clause de revoyure » et de faire d’ici à la fin de l’année 2025 une proposition sur des mesures de flexibilité
L’ONG ICCT et l’eurodéputé Renaissance Pascal Canfin réfutent les arguments des constructeurs automobiles, qui veulent réhabiliter les motorisations thermiques ou hybrides aux dépens de l’électrique.
Nécessaires pour la production automobile mais aussi dans la défense ou l’électro-ménager, les aimants en terres rares commencent à manquer dans les usines, un peu partout dans le monde, après les restrictions d’exportation de la Chine, qui en a le monopole.
Abaissement du plafond d’émissions de CO₂ des voitures, prise en compte de l’empreinte carbone des batteries… Les règles européennes mises en place pour organiser la transition écologique du secteur agitent les constructeurs automobiles. Mais tous n’adoptent pas la même stratégie.
En 2025, un durcissement de cette norme qui définit une trajectoire de réduction des émissions pour les voitures obligerait les constructeurs à vendre plus de « wattures » (véhicules électriques) ou à réduire leur production.