Décroissance

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Alors que les stocks de combustible s’épuisent, la dissipation exubérante d’énergie liée aux économies fondées sur la croissance touche à sa fin. Quelles seront les répercussions politiques, économiques et sociales de cette nouvelle donne sur un système fondé sur une soif sans limites de ressources naturelles ?

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décroissance

2024

Moins ! , Kohei Saito, Jean-Christophe Helary : Il fait de plus en plus chaud, on n’arrête pas de travailler, tout est transformé en marchandise. En quête de survie et de liberté, un jeune philosophe japonais, né en 1987, lit les carnets d’un vieux philosophe allemand, mort en 1883. Il y découvre une pensée qui aurait tout pour sauver le monde entier et la partage dans le livre que vous tenez entre vos mains. Rien de plus, tout au moins. S’appuyant sur les carnets tardifs inédits de Marx et voyant dans le pacte vert le nouvel opium des masses, Kohei Saito déconstruit le désastre social et écologique du capitalisme, dénonce le mode de vie des pays développés, et prône une société fondée sur les communs. Radical et urgent, cet essai fixe un objectif politique et civilisation...

2023

La décroissance est-elle nécessaire ? réaliste ? Et quelles seraient les conditions à remplir pour sa mise en œuvre ?
Dans un monde marqué par le dérèglement climatique, le déclin de la biodiversité, l’accroissement des inégalités et le retour des pénuries, la “sobriété”, qui a remplacé les “croissance verte” et autres “développement durable” dans les discours de nos gouvernants, s’avère une bien piètre solution face à ces défis colossaux. Largement soutenue par des ingénieurs, des scientifiques mais également par une opinion populaire de plus en plus large, la décroissance s’affirme peu à peu comme l’unique alternative réaliste à même de fonder une société respectueuse des équilibres écologiques et du vivant. Elle n’est ni une théorie ni un programme clé en main, mais une pensée plurielle, vivante et dynamique, née de la conscience aiguë des contradictions et impasses qui caractérisent nos modes de vie, nos infrastructures et nos imaginaires.
Olivier De Schutter lance un avertissement. Non, la croissance ne résoudra en rien la question des inégalités ni celle des multiples crises environnementales. Au contraire, elle ne fera que les aggraver. Chiffres à l'appui, il démontre l'urgence d'un changement de boussole pour bâtir collectivement la société post-croissance.
Un guide émancipateur pour bien vivre en sobriété et en autonomie et faire face aux défis de demain.

2022

La technologie n’est pas la solution miracle aux enjeux écologiques. Laurent Castaignède, ingénieur centralien, auteur de La bougeotte, nouveau mal du siècle ? (Ecosociété, 2021) et dernièrement de Airvore ou le mythe des transports propres (Ecosociété, 2022), explique les impasses des mesures prises aujourd’hui par rapport aux transports motorisés et ouvre des perspectives résumées dans l’idée de « décroissance ».
Contrairement au fameux adage selon lequel « on n’arrête pas le progrès », le recours à l’histoire démontre qu’il n’y a pas de fatalité technologique. L’humanité n’est pas vouée à s’adapter, résignée, à l’implacable règne des machines. La course à la puissance a toujours fait face à de profondes remises en cause.
Saviez-vous qu’au siècle de la machine à vapeur, on s’inquiétait déjà de la surconsommation d’énergie et des limites à la croissance ? Que la « fée électricité » avait été rejetée par des réfractaires au confort moderne, soucieux de ne pas dépendre de grands systèmes techniques ?
Si notre esprit peut imaginer une croissance infinie et exponentielle – c’est la première courbe, le concept –, notre corps nous rappelle les limites auxquelles nous buterons inévitablement, à l’image des ressources de la planète que nous ne pouvons exploiter à l’infini – c’est la deuxième courbe, la réalité. C’est seulement en identifiant les relations oubliées entre l’argent et l’énergie, le capital et les ressources, le concept et la réalité, que nous pourrons comprendre les pièges de la croissance perpétuelle et redéfinir un horizon viable.
Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les...
La croissance, faut-il s'en réjouir ou la redouter ? Depuis la fin des années 1970, la plupart des pays industrialisés formulent une supplique lancinante : que la croissance revienne ! Or partout en Europe la croissance semble essoufflée. Parallèlement, la prise de conscience de l'urgence de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, intimement liées à l'activité économique et responsables pour partie du dérèglement climatique, est de plus en plus forte. Poursuivre la croissance à tout prix, est-ce raisonnable sur une planète marquée par la finitude, notamment des ressources naturelles ?? D'où l'interrogation qui traverse tout cet ouvrage : la croissance est-elle encore réalisable et souhaitable ?
À l’heure où les constats scientifiques s’accumulent depuis un demi-siècle (!) pour attester de ce que d’aucuns nomment un écocide en cours, l’échec du développement durable est patent : ontologiquement arrimé au maintien de l’illimitisme et de la croissance économique, pétri d’une foi technoscientifique et néolibérale, il ne produit qu’un aménagement marginal du système, n’en déplaise aux pratiques foisonnantes de greenwashing. Cet ouvrage aborde la décroissance, l’un des courants de pensée, d’action et d’expérimentation les plus avancés sur les questions de la mutation sociétale. Théorisée dès les années 1970 dans le sillage d’une pensée écologiste naissante et d’une critique fondamentale du modèle économique dominant, cette approche réaffirme depuis les années 2000 l’urgence de sortir du modèle de développement occidental. Cheminant notamment avec la pensée d’Edgar Morin et de l’École de Palo Alto, l’ouvrage questionne d’abord le sens et la portée de la décroissance initiale pour analyser ensuite les singu
We need to break free from the capitalist economy. Degrowth gives us the tools to bend its bars.
Il convient ainsi d’assumer une définition de la décroissance au plus près de son sens ordinaire de « décrue » : il s’agit bien d’une diminution du domaine de l’économie au profit de celui de la « vie sociale », ce qui suppose de rompre avec tout un imaginaire porté par l’idéologie de la croissance.C’est alors tout un monde qui s’ouvre à des imaginaires et à des perspectives enthousiasmantes, faisant sortir la décroissance du temps des généralités, et permettant du même coup aux décroissants d’espérer explorer ces perspectives avec tous ces compagnons de route qui les défrichent déjà.
Si votre entraîneur de course à pied vous disait que vous allez améliorer de 10% vos performances chaque année, vous auriez raison d’émettre quelques doutes : on ne peut pas progresser indéfiniment. C’est pourtant ce que nous font croire gouvernements et économistes quand ils nous parlent de la croissance économique.

2021

Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
Envisagée ici comme un projet égalitaire plutôt que comme une injonction à diminuer le produit intérieur brut, la société décroissante cherche à éviter le délitement des liens, à maintenir les conditions d'habitabilité  de la Terre dans une décence commune. Cette réédition de la trilogie des "Politiques de l'Anthropocène" entend y contribuer. Lire la suite Âge de l'épuisement des ressources, du bouleversement des cycles naturels, l'Anthropocène s’illustre par la rapidité des transformations thermo-industrielles du système-Terre. En dépit de cette accélération sans analogue, les sociétés contemporaines continuent de se nourrir de valeurs obsolètes. La croissance est l’une d’elles.
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Aujourd’hui, les habitudes de vie et les technologies qui y sont associées maintiennent les sociétés modernes en état d’ébriété énergétique permanent. Or la crise climatique et écologique suppose de mener une transition profonde de notre système énergétique carboné, non renouvelable et dispendieux vers un nouveau modèle fondé sur la sobriété, la satiété et des ressources renouvelables. Ce changement implique d’interroger nos besoins et nos usages énergétiques afin de faire face aux défis de la raréfaction et de la fluctuation des prix des ressources fossiles, de la sortie progressive du nucléaire et des inégalités économiques et sociales. Cela nécessite donc de repenser la façon dont nous utilisons l’énergie dans une grande partie des activités humaines : industrie, bâtiments, transports, agriculture, etc.
Le terme « décroissance », qui a plusieurs significations, a été sciemment utilisé par les décroissants comme un « mot-obus », selon leur expression. L’objectif était de choquer, de susciter un débat sur la croissance et sur un mode de développement qu’ils critiquent de façon vigoureuse.
Déterminer s’il est encore possible et souhaitable d’appuyer sur l’accélérateur de l’économie mondiale est aujourd’hui une question majeure.
Déterminer s'il est encore possible et souhaitable d'appuyer sur l'accélérateur de l'économie mondiale est aujourd'hui une question majeure. Concilier la préservation de la planète et la course à la croissance avec le développement durable ne relève pas de l'évidence, et dire de la décroissance qu'elle ne peut que mener à la récession, à l'anarchie et à la fin de toute innovation est au contraire trop simpliste. Pour démêler le vrai du faux, le chercheur expert sur la décroissance Vincent Liegey résume les vrais ordres de grandeur et explique les notions clés pour permettre à chacun de se saisir de ce sujet clivant et d'en débattre, dans toute sa complexité.
Ce reportage photographique de plusieurs mois en immersion dans 7 lieux en France est une interrogation sur la notion de l’autonomie et plus largement sur la question de la décroissance, un choix de vie politique que bon nombre de personnes adoptent généralement dans l’ombre. Nous vivons aujourd’hui dans un système qui façonne notre mode de vie et de pensée et certain.e.s ont choisi de faire un pas de côté et de vivre autrement.
The world has finally awoken to the reality of climate breakdown and ecological collapse. Now we must face up to its primary cause. Capitalism demands perpetual expansion, which is devastating the living world. There is only one solution that will lead to meaningful and immediate change: degrowth.
La croissance et le PIB ne sont pas, ne sont plus la solution : ils sont devenus le problème. En effet, nous vivons une révolution des données, un nouvel ordre empirique : jamais les données n'ont été aussi nombreuses et accessibles et jamais elles n'ont été aussi puissantes dans l'organisation des sociétés et des vies humaines.

2020

Nos règles juridiques reflètent-elles l’emprise de l'imaginaire croissanciel ou autorisent-elles d’autres conceptions du progrès humain? Et les juristes? Ont-ils les moyens et la légitimité pour traduire dans les règles de droit les aspirations à une prospérité sans croissance? Ce sont ces questions difficiles que cet ouvrage aborde, couronnant trois années de travaux au sein du Séminaire interdisciplinaire d’études juridiques.
Plus de 60 biographies pour se familiariser avec les origines de la décroissance.
Nous sommes de plus en plus nombreux à comprendre qu’il n’y aura pas de « développement durable » et à envisager la « décroissance » comme seule manière d’arrêter la catastrophe en cours. Mais que porte ce mouvement et courant de pensée aux visages multiples? Synthèse claire et originale des réflexions qui s’inscrivent dans cette perspective, Guérir du mal de l’infini est aussi un convaincant plaidoyer pour refuser la croissance et envisager la transition d’un monde essentiellement basé sur l’entreprise vers un monde fondé sur les communs. Car le problème que pose la course à la croissance illimitée n’est pas seulement qu’elle détruit ce qui rend nos vies possibles, c’est aussi qu’elle nous éloigne sans cesse davantage de la liberté et de l’égalité qui nous ont été promises. Tel est le « mal de l’infini ». Pour en guérir, les prières aux gouvernements et les incantations vertueuses ne suffiront pas. Une vraie bataille est à mener, sur plusieurs fronts, et ce livre offre un moyen de s’armer pour avancer sur ce

2019

... malgré les accords de Paris, le GIEC estime que les politiques prévues par les États vont mener à une hausse des températures mondiales de 3°C ! Nous luttons en ce moment pour limiter les dégâts, plus pour nous sauver du désastre. L’état de la planète que nous laisserons derrière nous inquiète au point que des personnes refusent d’avoir des enfants.
La croissance et le PIB ne sont pas, ne sont plus, la solution : ils sont devenus le problème. Car ce que l’on compte aujourd’hui dans nos sociétés n’est pas ce qui compte vraiment.