Focus collapse

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La collapsologie est un courant de pensée transdisciplinaire, apparu dans les années 2010, qui envisage les risques, causes et conséquences d’un effondrement de la civilisation industrielle1,2. Source : wikipedia

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octobre 2025

Olivier Hamant est chercheur en biologie et biophysique, spécialiste de la notion de robustesse, dont il explore la mise en œuvre pour nos sociétés, "hyper performantes" mais désormais fragiles face aux fluctuations écologiques, économiques et politiques. Au cours de cet échange, Olivier Hamant fait le point sur les apports de la robustesse pour nous aider à traverser les perturbations. La robustesse est-elle inspirée de l'entraide, chère à Pablo Servigne et Gauthier Chapelle ? La robustesse est-elle une valeur, au titre que "le vivant se construit selon un système de valeurs" ? Est-ce que s'opposer au culte de la performance permettrait d'amortir ou d'éviter un effondrement ? Comment éviter la récupération et l'instrumentalisation de la robustesse ? Olivier Hamant répond à nos questions avec sincérité, prolongeant un débat qui n'est pas encore clos, mais qui avance !
For the first 300,000 years of human history, hunter-gathering Homo sapiens lived in fluid, egalitarian civilizations that thwarted any individual or group from ruling permanently. Then, around 12,000 years ago, that began to change.
Dr Luke Kemp is a Research Associate at the Centre for the Study of Existential Risk, University of Cambridge. He has a PhD in international relations from the ANU and previous experience as a senior economist at Vivid Economics. This episode explores catastrophic and extinction risk, why the topic is understudied, and how we can weigh out the catastrophic risks of climate change and solar geo-engineering.
L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
(Non) violence, hérarchie, pouvoir… L’entraide suffit-elle ? Avec Pablo Servigne Partons de l’hypothèse que nous allons vivre des effondrements systémiques. Comment penser l’entraide sans ignorer le pouvoir, la hiérarchie, la peur, ou la violence ? Jusqu’où le “nous” peut-il s’étendre sans se refermer ? Et comment construire de la résilience dans un monde dominé par la dette, les algorithmes et la perte de sens ? Un dialogue avec Pablo Servigne sur la frontière entre lien et domination, entre spiritualité et lucidité, entre survie et vie commune. Interview enregistrée le 20/10/2025
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
10 ans après : "Comment tout peut s'effondrer ?" Pablo Servigne revient sur l'État du monde. Dans cette interview, Pablo Servigne parle de l'effondrement de la civilisation et de la collapsologie, en soulignant que le collapse est un processus graduel, et non un événement soudain. Selon lui, nous sommes en cours d'effondrement. Pour Pablo Servigne, cultiver nos relations sociales, est un moyen d'amortir les chocs, de s'organiser efficacement lorsque les catastrophes surviennent.
Adaptation Radicale reçoit une nouvelle fois Pablo Servigne à l'occasion de la sortie de son dernier livre "Le réseau des tempêtes. Manifeste pour une entraide populaire ?". Ce livre qui prolonge l'un de ses précédents ouvrages "L'entraide l'autre loi de la jungle" co-écrit avec son ami Gauthier Chapelle, nous intéresse plus particulièrement, parce qu'il nous semble poser les pierres fondatrices pour des réseaux locaux des tempêtes.
Pablo Servigne est invité chez Blast. Il y présente le concept d'adaptation radicale (deep adaptation) de Jem Bendell.
La fin du monde que l’on connaît - entretien avec Jean Marc Jancovici
L’effondrement écologique est tout sauf un fantasme millénariste : c’est une réalité documentée, incontestable. Les émissions de CO2 continuent à augmenter au niveau mondial, la biodiversité animale et végétale est anéantie à un rythme toujours plus accéléré, le cycle de l’eau est profondément perturbé, les diverses formes de pollution continuent à transformer le monde entier en poubelle (notamment en poubelle à micro-plastiques), les points de bascule irréversibles sont atteints et franchis les uns après les autres, etc. Pas la peine de dresser ici une énième fois et dans le détail un tableau apocalyptique, on peut aller directement à la conclusion, qui est assez évidente : une partie de l’espèce humaine, la plus riche, la plus soumise à la folie productiviste et consumériste, la plus inconsciente, la plus égoïste, est en train de rendre la Terre inhabitable.
Raphaël Stevens est un chercheur belge travaillant à l'Institut Momentum à Paris. Il étudie l'effondrement sociétal et le renouveau systémique. Il est co-auteur avec Pablo Servigne de l'ouvrage fondateur « Comment tout peut s'effondrer », qui a introduit le concept de collapsologie. Il est titulaire d'un diplôme en éco-conseil et d'un master en sciences holistiques du Schumacher College. Ses travaux relient science et engagement civique par le biais de conférences, d'écrits, d'ateliers et de militantisme. Il se concentre sur la communication des risques et la promotion de réponses pertinentes face à l'effondrement écologique et à la volatilité sociopolitique.
Le conférencier Arthur Keller était à Thiers la semaine dernière. En plus d'une conférence grand public, il a fait plancher les élus et agents de la communauté de communes sur la préparation aux risques systémiques. J'ai fait la petite souris pour observer l'atelier...
Bilan personnel et intellectuel d’une décennie de réflexion sur nos trajectoires. Peurs, doutes, effondrement, anarchie, révolution, vivant, entraide et sérénité. Biologiste de formation, chercheur indépendant et auteur majeur de la pensée écologique contemporaine, Pablo Servigne revient dix ans après "Comment tout peut s’effondrer" pour faire le point : Qu’est-ce que l’effondrement voulait dire, et que veut-il encore dire aujourd’hui ? Pourquoi nos sociétés semblent conscientes mais inertes ? Et comment rester humain, lucide et vivant dans une époque en perte de sens ?
Pablo Servigne, chercheur, auteur, conférencier donne un conférence pour présenter son cours Sator. Il met en avant l'entraide et le danger que représente la hiérarchie poussée à l'extrême dans notre société moderne. Quel plaisir d'écouter Pablo, merci pour tout ce travail et cette inspiration.
D’ici 25 ans, à quoi ressembleraient nos vies si nous n’agissons pas dès aujourd’hui ? Le docteur en sciences de l’environnement et de l’éducation Nathanaël Wallenhorst utilise des mots très forts : si nous restons sur la même trajectoire climatique, nous avons de grandes chances de "pulvériser nos sociétés". Julie Morelle et Pascal Claude le recevaient pour son nouvel essai "2049, ce que le climat va faire à l’Europe" (Editions Le Seuil) dans Le Monde en direct.
Pablo Servigne s'est fait connaître avec « Comment tout peut s’effondrer » en 2015, un livre devenu un best-seller, fondateur de la collapsologie. Il publie aujourd'hui aux Liens Qui Libèrent, "Le Réseau des tempêtes. Manifeste pour une entraide Populaire". Objectif : braquer les projecteurs sur la participation citoyenne à la gestion de crise, à l’opposé du repli sur soi. Pour lui, le lien social devient dans des moments de crise notre meilleure stratégie et cela peut tout simplement améliorer nos vies. Pablo Servigne nous explique aussi le concept de "supervivalisme" à l'opposé du survivalisme. Bonne écoute avec Impact Positif.
Et si, dans un monde de plus en plus instable et menaçant, la meilleure préparation aux crises était de miser sur nos liens sociaux plutôt que sur les ressources matérielles ? C’est la proposition du Réseau des tempêtes : que chacun se tisse un robuste filet de sécurité sociale, composé d’un maximum de liens avec ses amis, sa famille, ses voisins, les secours, les autorités… ou avec n’importe qui !
La plupart des gens s'entraident en cas de crise. Partout. Tout le temps. En cas de crise grave… Qui aidez-vous en premier ? À qui demandez-vous de l'aide ? Quel est votre réseau ? Les personnes sur qui vous pouvez vraiment compter, et que vous allez aider quoi qu'il arrive, voilà votre réseau. Développez-le avec l'appui du Réseau des Tempêtes.
Et si, dans un monde de plus en plus instable et menaçant, la meilleure préparation aux crises était de miser sur nos liens sociaux plutôt que sur les ressources matérielles ? C’est la proposition du Réseau des tempêtes : que chacun se tisse un robuste filet de sécurité sociale, composé d’un maximum de liens avec ses amis, sa famille, ses voisins, les secours, les autorités… ou avec n’importe qui !
Dans « 2049. Ce que le climat va faire à l’Europe » (Seuil), Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement et membre de l’Anthropocene Working Group (AWG), a compilé un nombre colossal de données scientifiques pour nous avertir : ce que nous vivons depuis quelques années (canicules, mégafeux, sécheresse…) n’a désormais plus rien d’exceptionnel. Nous devons apprendre à composer avec cette nouvelle donne climatique.

octobre 2025

Conférence du 23 Septembre 2025 à l'ICES de la Roche Sur Yon. Olivier Hamant – Directeur de l’Institut Michel SERRES, nous invite à repenser notre relation au monde vivant à travers le prisme de la robustesse. Il expose les limites du culte de la performance, qui mène à des impasses écologiques, et propose la robustesse comme antidote. N.B. Olivier HAMANT était parmi les intervenants à l’Université de la Terre en mars 2025 à l’UNESCO.
Les discours politiques sont imperméables aux idées de rupture, alors que la Terre atteint ses points de bascule, selon le chercheur Nathanaël Wallenhorst. Il en va pourtant de notre survie, explique-t-il.
L’Effondrement de 2026 - L’alerte de Fred Harrison […] Il nous avait prévenu en 1990. Il nous avait prévenu en 2008. Les deux fois, le monde l'a ignoré. Les deux fois, il avait raison. Fred Harrison, l'économiste qui avait anticipé les deux dernières grandes récessions, tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme et cette fois, il affirme que l'effondrement a une date.
En plein backlash écologique, “2049, ce que le climat va faire à l’Europe”*, le nouveau livre de Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement, devrait fonctionner comme un électrochoc. Pénurie, famine, mortalité liée à la chaleur, migrations…voilà un aperçu de ce qui nous attend. Entretien.
A quoi ressemblerait notre vie quotidienne, en 2049, sur une Terre qui franchirait les principaux points de basculement ? Fort de savoirs sans cesse actualisés, Nathanaël Wallenhorst anticipe d’une façon très concrète ce que pourrait être 2049 côtés écosystème, climat et société. Aurons-nous toujours des saisons en 2049 ? De quoi sera faite notre alimentation ? Quels seront nos loisirs ? Climat, eau, santé et migrations, l’auteur raconte notre quotidien dans ce futur proche si rien ne change.
Il avait prédit le krach de 1990. Il avait prédit le krach de 2008. Aujourd’hui, l’économiste Fred Harrison avertit que le prochain effondrement aura lieu en 2025 — et cette fois, il pourrait être encore plus grave.

août 2025

Il faut réenchanter le futur. Partout, la démocratie deviendra un combat parce que son entretien deviendra insupportable pour ceux qui nous dirigent et sont incapables de formuler un avenir. La mondialisation a fait de chacun un concurrent, et les problèmes de nature holistique, comme l’écologie, sont devenus une réalité existentielle qui conduit à les nier faute de pouvoir les résoudre. La proximité de leur imminence va dresser les peuples, qui tendront eux-mêmes leurs mains au fer dans un maelström de vérités tronquées et d’irresponsabilités collectives. L’histoire dira un jour que notre consumérisme était un chemin mortifère, et que la mondialisation nous aura abaissés en de tristes individus en quête de jouissances dont ils se verront privés. C’est d’ailleurs une pulsion de mort qui nous pousse, par prédation, à sacrifier nos descendants pour les protéger contre les autres.
This is not a call to despair, but an invitation to understand the forces driving the process of collapse, and to explore how we might navigate the descent with integrity, purpose, and care for the living world.
Que se passe-t-il lorsque les masses prennent conscience de l’effondrement ? L’illusion collective et le réconfort du déni La société s’accroche à des illusions réconfortantes face au destin funeste. L’histoire offre des exemples qui donnent à réfléchir. Les psychologues décrivent le « biais de normalité », c’est-à-dire notre tendance à sous-estimer les menaces et à continuer comme si de rien n’était.
Le monde va s’effondrer, et personne ne s’y prépare. Dans cet épisode vertigineux, Yves Cochet expose avec clarté et gravité sa vision de l’avenir : un effondrement systémique mondial est non seulement inévitable, mais imminent. Loin du fantasme survivaliste, il propose une lecture historique, politique et physique de notre civilisation thermo-industrielle. Il parle décroissance, relocalisation, chute brutale des systèmes complexes, et appelle à une révolution collective et poétique. À contre-courant du techno-solutionnisme ambiant, il nous invite à faire le deuil d’un monde, pour en bâtir un autre. Un témoignage lucide et essentiel.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale.
Un travail colossal a amené un chercheur à dresser un bilan anxiogène de notre système. D’après ses études, si les inégalités ne sont pas enrayées, un effondrement sociétal mondial est à prévoir prochainement.
Societal downfalls loom large in history and popular culture but, for the 99 per cent, collapse often had its upsides
New research is warning that the most likely outcome is that human civilization is poised for collapse. As The Guardian reports, a sweeping new historical survey that analyzes 5,000 years and the collapse of more than 400 societies makes the case that we're in for a rude awakening.
« La malédiction de Goliath : brève histoire et avenir de l’effondrement sociétal. » Retrouvez une conférence de Luke Kemp du 8 Septembre 2022 à Princeton; cette conférence correspond à la première partie du livre "La malédiction de Goliath" qui vient de sortir chez Penguin Books (en anglais)
The unspoken truth about humanity's frightening future.
An epic analysis of 5,000 years of civilisation argues that a global collapse is coming unless inequality is vanquished

juillet 2025

Dans cet épisode, Bastien Roulot échange avec Yamina Saheb sur ce que signifie, coûte et révèle, concrètement et politiquement, de mettre la sobriété au cœur des politiques climatiques. Autrice principale du dernier rapport du GIEC sur l’atténuation, initiatrice de l’introduction du terme "sobriété" dans les discussions climatiques internationales, Yamina Saheb développe une pensée rigoureuse, offensive, mais parfois piégée par les cadres institutionnels qu’elle tente de subvertir. L’entretien navigue alors entre espérance stratégique et désenchantement lucide. Face à l'inefficacité des manœuvres dominantes (croissance verte, techno-solutionnisme, géo-ingénierie…), elle appelle à une rupture structurelle, planifiée, équitable. Mais dans un monde où la coopération internationale s’effrite et dans lequel les États semblent de plus en plus dépossédés de leur capacité d’agir, comment cette stratégie peut-elle encore être mise en œuvre ? Un échange sans montage, franc, parfois inconfortable, où s’expriment à la
« Que sont-ils devenus ? » Pour fêter ses 15 ans, Usbek & Rica revient tout au long de l’été sur ces concepts qui ont pris un coup de vieux… ou pas. Après les fab labs, place à la collapsologie. Très en vogue pendant un temps, l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle, qui a brusquement disparu des radars en 2020, n’a peut-être pas dit son dernier mot.
L’idéologie dominante de l’extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable. […] Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l’arrêter.
L'idéologie dominante de l'extrême droite est devenue un survivalisme monstrueux, destructeur et suprématiste, expliquent Naomi Klein et Astra Taylor dans un article récent devenu incontournable, dont Terrestres publie la traduction en français. Elles appellent à construire un mouvement suffisamment fort pour l'arrêter. Naomi Klein · Astra Taylor 16 juillet 2025 […] Pour le dire crûment, les personnes les plus puissantes au monde se préparent pour la fin du monde, une fin dont elles accélèrent frénétiquement l’arrivée.
Les attaques répétées de la droite conservatrice contre l'écologie prouvent, paradoxalement, la place primordiale qu'a pris le sujet dans notre société. Cette agitation apeurée est le chant du cygne de l'ère industrielle.
Un combat pour sauver nos vies ! Une promesse si forte qu’elle devrait emporter l’adhésion du plus grand nombre. Et pourtant non. Éléments de réponses pour comprendre ce grand mystère de notre temps.

juillet 2025

Every single day, someone pops the question. When is the collapse going to start? This question comes up all the time on Reddit, in private chats, on social media, in the comments section of articles about doom… It sits on the tip of tongues. It lurks in the back of minds. Even those friends and relatives who don’t believe in that “doomer nonsense” still crave an answer, even if they don’t want to talk about it. It’s an interesting question that generates a lot of different answers, depending on who’s talking. Some say 2030. Some say 2050.
News and views on the coming collapse
This Contemplation is the result of my beginning to put together a different one that’s focussing upon an academic article I’ve been reading (Collapse, Environment, and Society) but that got me thinking about the academic ‘debate’ regarding what ‘societal collapse’ is, how it may–or may not–unfold for our current experiment in large, complex societies, and how things are perceived in the moment by those experiencing societal change. The ‘debate’ (centred more-or-less on the question: Do societies actually ‘collapse’ or are they ‘merely’ shifting/transforming/adapting to changing conditions?) is rather ‘academic’ in that in the grand scheme of things it’s intellectually interesting but doesn’t have much to do with the on-the-ground, real-life experiences and concerns of most humans in a society–especially if they are experiencing some of the more ‘problematic’ consequences of collapse/transformation.
A subreddit tracking apocalyptic news in a calm, logical way comforts users who believe the end The threat of nuclear war, genocide in Gaza, ChatGPT reducing human cognitive ability, another summer of record heat. Every day brings a torrent of unimaginable horror. It used to be weeks between disasters, now we’re lucky to get hours.
Démocraties en danger : pourquoi nous minimisons les risques, selon les sciences du comportement Publié: 2 juin 2025, THE CONVERSATION Ralph Hertwig, Max Planck Institute …
It’s actually pretty obvious: the climate catastrophe is escalating, climate collapse has in all probability already begun, all the while fossil fuel infrastructures are being expanded all around the world. More and more people are turning away from climate action, while more and more people, no longer only in the global South, are suffering the consequences of climate chaos.
Je me suis beaucoup intéressé aux travaux d’Olivier Hamant (j’ai d’ailleurs consacré une longue note de lecture de son excellent ouvrage « La troisième voie du vivant », accessible ici) qui popularise depuis quelques mois maintenant la notion de robustesse. Autant j’ai apprécié son approche de biologiste, basée sur le vivant, sa proposition de "ringardiser la performance au profit de la robustesse", très convaincante (suivez son profil LinkedIn, c'est passionnant), autant je ressens un certain malaise face à une espèce de « rivalité » qu’il entretient avec la notion de résilience.
Ende August organisieren Klimaaktivisten das erste »Kollapscamp«, um solidarisch durch Krisen zu gehen
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 2024 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l’instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, altération du cycle de l’eau douce et effondrement de la » biodiversité ». Pour quelle raison, alors que nous mettons en œuvre des actions écologiques depuis 50 ans, notre situation (celle du vivant en général) ne cesse d’empirer ?
À cause de la destruction des espaces de vie, de la (sur)pêche et des pesticides, 73% des vertébrés sauvages ont été exterminés en 54 ans2 et 67% des arthropodes (dont les insectes) en 10 ans3. Quant au climat, le seuil des 1,5°C a été franchi en 20244 – augurant un emballement brutal et irréversible. Cette limite planétaire est en conséquence largement dépassée, à l'instar de 5 autres (parmi les 9 qui ont été identifiées5) : artificialisation des sols, pollution, perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, altération du cycle de l'eau douce et effondrement de la « biodiversité ».
« Le monde devient ce que nous avons rêvé ou ce que nous avons laissé advenir. Les pires réalités de notre époque sont des réalités fabriquées. Il nous incombe donc, en tant que participants créatifs dans l'univers, de repenser notre monde. Le fait de posséder de l'imagination signifie que tout peut être repensé. » C’est sur ces propos tenus par le poète et romancier nigérian Ben Okri que s’est ouvert le "premier symposium transdisciplinaire mondial sur les risques systémiques", selon les termes des organisateurs, près de Paris, le 7 juin 2025, en présence de quelque 300 participants venus d’une cinquantaine de pays.
En même temps que Donald Trump affiche son anti-environnementalisme, les puissants du monde anticipent un cataclysme et construisent les moyens d’y échapper. En Europe aussi, l’idée du salut de quelques-uns par l’escalade de la technique fait souche, analyse dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
L’écologie donne le droit à rêver pour mieux réinventer le futur. Saisissons cette forme de résistance pour contrer tous les collapsologues et s’appliquer à habiter la Terre avec élégance.
Depuis 2008, 1,3 million de variétés de semences, issues de 128 pays, ont été déposées dans le coffre-fort mondial, situé dans l’archipel norvégien du Svalbard. Une assurance-vie en cas de catastrophe.
Face à l’emballement simultané des crises écologiques, économiques, sociales, politiques et existentielles, nos sociétés semblent piégées dans une fuite en avant. Loin de simples dysfonctionnements, c’est un effondrement structurel qui se profile : celui des équilibres vitaux de notre biosphère, mais aussi de nos représentations collectives, de nos institutions démocratiques et de notre capacité à percevoir le réel. Dans cet article, Jacques de Gerlache explore les racines systémiques de cette crise de civilisation, et pointe notamment l’une de ses carences majeures : l’absence, au sein des mouvements socio-politiques constructifs du XXe siècle, d’une métaphysique émotionnelle et spirituelle capable de nourrir des récits mobilisateurs, porteurs d’espoir, d’incarnation et de plaisir partagé à construire ensemble.
Ten kinds of possible collapses examined.
Comment les riches ravagent la planète (et nous avec...)
What are the most significant groups in this complex network of our emergent ‘collapse culture’? These groups don’t cohere into a single unified culture that understands itself as singular. Instead, the are thinly connected inside the complex of contemporary culture, a set of linked clusters. Between them, ideas do circulate, but the links between them, as I will return to, are more often established through intermixing in the heads of their proponents, however chaotically this takes place.....

mai 2025

Mon enfance a été perpétuellement peuplée de personnes créatives. Mes parents, tous deux musiciens, organisaient souvent des rencontres d’artistes, d’écrivains et d’interprètes. À chaque fois, un thème récurrent émergeait : la lutte de l’esprit créatif dans un monde qui semblait de plus en plus indifférent, voire hostile, à leurs contributions. Chaque personne exposait ce qui est devenu une fenêtre très claire sur la façon dont nos systèmes exploitent et marginalisent les personnes les plus créatives.
Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Matthieu Auzanneau,, auteur et directeur du think tank de la transition énergétique The Shift Project nous abordons l’inexorable épuisement des ressources fossiles et ses conséquences géopolitiques (Golfe Persique, Irak, Ukraine) La dépendance de l’Europe au pétrole et au gaz. Les grands moments historiques du pétrole (pic de 1970, Mer du Nord, boom du shale aux USA) Les premiers accords climatiques (Protocole de Kyoto) et la croissance paradoxale de la consommation de gaz L’analogie du corps humain pour montrer que l’énergie est l’« organe vital » de nos sociétés Les pistes de sortie de la « marriage pétrolier » : sobriété organisée, souveraineté industrielle, transition vers les renouvelables Et un appel à l’élaboration d’un plan clair et collectif pour réduire la dépendance aux énergies carbonées « Decarbonons la France ! »
Now that the collapse of our political, economic, social and ecological systems is accelerating, the signs of this collapse, including scapegoating, corruption, and social disorder are becoming more obvious. This is the seventh of a series of articles on some of these signposts.
Dans une tribune au « Monde », l’universitaire déplore qu’en dépit de diagnostics fermement établis, le monde qu’on appelait autrefois « moderne » ne se réforme pas, mais intensifie encore les travers qui ont mené à l’actuelle crise « socio-écologique ».
Le temps des tempêtes, que Joanna Macy nommait il y a quelques années, est à présent bien là, aussi chez nous ! Il vient nous toucher dans nos réalités familiales ou professionnelles, bousculer nos idéaux, secouer nos valeurs, déraciner nos espoirs, fragiliser nos collectifs … Face à ce déferlement d’informations anxiogènes, comment sortir de la sidération et de l’impuissance ? Au milieu du chaos, comment rester debout? Quelles postures pouvons-nous incarner?
J’ai l’habitude de voir les écologistes et les futurologues parler des limites de la croissance (« The Limits to Growth »). Je suis moins habitué à voir des spécialistes de l’investissement mentionner des recherches liées aux limites de la croissance. C’est pourtant ce qu’a fait récemment Joachim Klement dans sa lettre d’information quotidienne. Bien entendu, quiconque écrit sur les limites de la croissance doit d’abord procéder à toutes les vérifications d’usage. En effet, la combinaison des mots « limites » et « croissance » dans le titre a suscité un grand nombre de réactions critiques, allant de la déformation pure et simple de l’ouvrage à l’incompréhension du modèle de dynamique des systèmes qui le sous-tend.
Véritable agitateur de consciences, le philosophe slovène navigue avec aisance dans les eaux du politiquement incorrect. Il affirme que nous sommes entrés dans une nouvelle ère, où il ne s’agit plus de rêver à un monde meilleur, mais simplement de survivre. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.
Que prédisent les IA grand public lorsqu'on leur pose la question ultime ?
I’m used to environmentalists and futurists writing about The Limits to Growth. I’m less used to seeing investment writers mention research that’s linked to The Limits of Growth. But that’s what Joachim Klement did in his daily newsletter recently.
La Terre, notre précieuse planète bleue, semble être un endroit stable et inaltérable dans l’immensité de l’univers. Cependant, la question de son avenir, et plus particulièrement de la fin de la vie, est une interrogation qui taraude de plus en plus de scientifiques. Le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la montée des températures et d’autres facteurs liés à l’activité humaine contribuent à rendre notre avenir incertain. Mais que disent vraiment les données scientifiques sur la fin de la vie sur Terre ? Quand cela arrivera-t-il et comment ?
I’m used to environmentalists and futurists writing about The Limits to Growth. I’m less used to seeing investment writers mention research that’s linked to The Limits of Growth. But that’s what Joachim Klement did in his daily newsletter recently. Of course, anyone who writes about Limits of Growth has to do all the usual disclaimers first. This is because the combination of the words “limits” and “growth” in the title produced a lot of critical responses, on a range from straight-up hatchet jobs which misrepresented the book, to people who didn’t appear to understand the systems dynamics model that sat behind it.
On Monday House Republicans released the final parts of their proposed tax and budget bill — and it’s the stuff of nightmares. As Bobby Kogan of the Center for American Progress documents, the bill would impose the largest cuts to Medicaid and SNAP — the program formerly known as food stamps — in history. Millions of low-income Americans would lose health coverage; millions would go hungry. Many of those suffering would be children.
Destructions par les Blancs, le monde après le capitalisme... Ailton Krenak, l’une des voix des peuples indigènes du Brésil, partage sa vision inspirante pour retarder la fin du monde.
Les calamités volent en escadrille. Nous avions déjà la hausse des températures, l’acidification des océans, la pollution de l’air, l’intensification des catastrophes météorologiques, la multiplication des feux de forêt et l’érosion de la biodiversité, mais il manquait l’assaisonnement indispensable pour lier entre elles toutes les saveurs du chaos : la menace d’un nouveau conflit planétaire.

mai 2025

L’écologue Philippe Grandcolas revient sur l’effondrement des populations d’insectes enregistré en Europe. Des « chiffres terrifiants » qui se traduisent, entre autres effets, par une chute de la productivité agricole.
It is said that George W. Bush Jr. decided to invade Iraq in 2003 because he had read some papers on oil depletion by the Association for the Study of Peak Oil (ASPO). Of course, it may be just a legend, but I don’t see it as impossible, and perhaps not even improbable. Politicians make decisions on the basis of vague ideas, often on the spur of the moment, and in many cases making terrible mistakes. But they normally understand some of the critical elements that keep alive the system. For the US, the critical resource was, and still is, crude oil. So, it is possible that Bush thought that it was necessary to compensate for the decline of the US oil production by seizing the Iraqi resources. That didn’t necessarily imply to start a war, just like filling the tank of your car doesn’t imply shooting dead the service station operator. But that’s the way some people’s minds work.
L’économiste Alain Grandjean et l’investisseur Fanny Picard appellent, dans une tribune au « Monde », les acteurs économiques européens à accompagner la transition écologique, sous peine de voir s’effondrer notre société tout entière.
Le marché de l’abri souterrain, s’il reste quasi inexistant en France, prend de l’ampleur en Angleterre, et surtout aux Etats-Unis où fleurissent des projets pharaoniques ultra-sécurisés et très équipés, à destination des ultra-riches.
An international forum for leaders addressing interconnected crises, systemic challenges, the imperative for a new approach, collaborative solutions, and adapting to inevitable consequences. - An international forum for leaders addressing interconnected crises, systemic challenges, the imperative for a new approach, collaborative solutions, and adapting to inevitable consequences. - 25 April 2025 – MagNet Community House, Pallavicini Palace, Budapest
... , il me semble suffisant d’imaginer qu’un scénario à 2 °C en 2050, et au-delà par la suite, pourrait provoquer une mortalité massive sur un pas de temps variable, s’élevant potentiellement à plusieurs centaines de millions d’êtres humains, sans qu’il soit loisible de fixer un plafond. Telle serait d’ailleurs tout simplement la conséquence d’une baisse significative, pour un temps indéfini, de nos capacités de production alimentaire, associée à une régression rapide des ressources marines.
Before you read this, a word of caution. You may want to prepare yourself a stiff drink and sit down before you read the following. I think most people who read this will at some point in their life heard about the Club of Rome’s Limit to Growth publication from the 1970s. Back then, the Club of Rome asked the MIT to produce a series of forecasts for the world’s industrial and services output, food production, and pollution levels to the year 2100. Almost from the get-go, these forecasts were derided as scaremongering and flat out wrong. But were they really?
The governing ideology of the far right has become a monstrous, supremacist survivalism. Our task is to build a movement strong enough to stop them
Kohei Saito voit le monde au bord de l’effondrement climatique. Seul un communisme de guerre axé sur la décroissance pourrait nous permettre de retrouver des jours meilleurs.
Dans cette vidéo, Philippe Grandcolas, expert en biodiversité, nous plonge au cœur des enjeux écologiques actuels, en mettant en lumière l'importance vitale de la biodiversité et l'impact de son déclin. Bien que ce sujet soit souvent relégué au second plan face aux crises climatiques, la biodiversité est cruciale pour la stabilité de nos écosystèmes et la survie de nombreuses espèces, y compris la nôtre. Entre catastrophe écologique et solutions fondées sur la nature, nous explorons des pistes d'espoir, d'action, et de réconciliation avec le vivant.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.
What if the rules of the game have already sealed our fate? This is a brutal mathematical reality: an unstoppable, self-reinforcing chain reaction in the Earth’s climate system is now underway.

mars 2025

Des chercheurs travaillent sur le développement de "bactéries miroir", qui pourraient aider à traiter des maladies qui restent incurables jusqu'à présent. Celles-ci représentent toutefois un risque non-négligeable pour l'humanité.
Jamais le monde politique, tant national qu’international, n’a promu des politiques publiques aussi orthogonales à une situation écologique dramatique, même potentiellement tragique et à courte échéance. En France, le Sénat, sous prétexte d’encourager la productivité agricole, ouvre les vannes à la destruction du vivant et de la santé humaine ; il n’est question dans les couloirs des assemblées et sur les plateaux que de supprimer l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou l’Office français de la biodiversité (OFB)
Ces organismes hypothétiques pourraient-ils ravager le monde si les biologistes parvenaient à les créer ? Faut-il interdire absolument toute recherche en ce sens ? Un collectif de trente-huit scientifiques a appelé à un débat mondial dans le journal « Science ». Revue de détail d’un scénario apocalyptique.
Les offensives politiques de Donald Trump sont synonymes d'encore plus "d'incertitudes" qu'à l'époque de la pandémie de Covid-19 pour l'environnement économique mondial, estime le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié dimanche dans le Sunday Times.
Le vice-président de la Banque centrale européenne, Luis de Guindos, affirme ce dimanche 16 mars dans un entretien accordé au «Sunday Times» que les offensives politiques imprévisibles du président américain contre ses alliés comme ses concurrents rendent la situation actuelle «volatile».
Do civilizations have tipping points that determine their rise and fall? Untangling how and why civilizations fall could, in theory, help humanity avoid a future calamitous collapse. “The reason why complex societies disintegrate is of vital importance to every member of one, and today that includes nearly the entire world population,” Tainter wrote. “Whether or not collapse was the most outstanding event of ancient history, few would care for it to become the most significant event of the present era.”
Lenton, the founding director of the Global Systems Institute at the University of Exeter, was the lead author of the 2008 paper that formally introduced the idea of tipping points in the Earth’s climate system.
In this book Adam Greenfield, author of Radical Technologies, recovers lessons from the Black Panther survival programs, the astonishingly effective Occupy Sandy disaster-relief effort and the solidarity networks of crisis-era Greece, as well as municipalist Spain and autonomous Rojava, to show how practices of mutual care and local power can help shelter us from a future that often feels like it has no place for us or the values we cherish.
For years, climate scientists have warned us of rising temperatures, extreme weather, and ecological breakdown. Now, the very people who calculate financial risk—actuaries—are sounding the alarm. Their latest report projects a 50% collapse in global GDP within decades. That’s not a recession. That’s economic devastation on a scale we’ve never seen.
In thinking about the war being waged against life on Earth by Donald Trump, Elon Musk and their minions, I keep bumping into a horrible suspicion. Could it be that this is not just about delivering the world to oligarchs and corporations – not just about wringing as much profit from living systems as they can? Could it be that they want to see the destruction of the habitable planet?
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ? Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux,

mars 2025

Le rapport 2025 sur les états de fragilité se penche sur un monde marqué par des rapports de force en pleine recomposition : c’est dans les 61 contextes présentant un degré élevé ou extrême de fragilité que les effets les plus dramatiques des crises, des conflits et de l’instabilité trouvent leur point de convergence. La fragilité multidimensionnelle est en effet au cœur d’évolutions géopolitiques qui mettent à mal des décennies d’équilibre des forces à l’échelle mondiale ; tant les défis que les possibilités qu’elle apporte appellent une réflexion approfondie et une adaptation rapide de l’ensemble des sphères de l’action humanitaire, du développement et de la paix.
💡 Is our obsession with economic growth leading us to collapse? Economist and research Gaya Herrington joins us to discuss why GDP is a flawed metric, how degrowth can lead to a thriving well-being economy, and why businesses must prioritize resilience over efficiency. Tune in for a critical conversation on reshaping our economic future.
Collapse isn’t loud. It’s not a Hollywood explosion, not a sudden black hole swallowing the United States overnight. There’s no singular moment when the world collectively gasps and realizes everything has come undone. Instead, collapse is a slow, grinding process — insidious, creeping, and patient.
My childhood was perpetually filled with creative people. My parents, both musicians, often hosted gatherings of artists, writers, and performers. At each event a recurring theme emerged: the struggle of the creative mind in a world that seemed increasingly indifferent, if not hostile, to their contributions. Each person laid out what became a very clear window into how our systems exploited and marginalized the most creatively intelligent.
Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ?. Au travers de cette hypothèse, Albin Wagener – Professeur d’université en Sciences du langage et Sciences de l’information et de la communication – évoque l’étrange période dystopique que nous vivons en ce premier quart du 21ième siècle. Sommes-nous déjà en guerre mondiale ? Bonne lecture. ObsAnt
Comme le dit souvent Arthur Keller, la peur ne fige pas, elle pousse à l'action. Voici donc quelques propos choquants qui j'espère susciteront de la peur et de l'action chez ceux qui la regarderont. Les intervenants : Cédric Ringenbach, Aurélien Barrau, Jean-Marc Jancovici, Pablo Servigne
Ce concept qui désignait, à la fin du XXᵉ siècle, le petit cercle qui avait mis la Russie en coupe réglée après la décomposition de l’URSS, renvoie aujourd’hui au petit groupe de milliardaires qui a, aux États-Unis, une influence disproportionnée, au point de menacer la démocratie.
Les Suisses ont massivement rejeté dimanche une initiative des écologistes, visant à inscrire dans la Constitution le respect des limites naturelles de la planète.
Les riches continuent de s’enrichir. Cela ne fait aucun doute. Mais ce que l’on oublie souvent de dire, c’est comment ils y parviennent, non seulement par l’exploitation habituelle, mais aussi en conduisant activement le monde vers la catastrophe tout en se protégeant des retombées.
Article majeur sur la Révolution Papillon, ou Dark Enlightenment, dystopie clairement en cours aux USA via le DOGE (nommé RAGE à l’origine) – à propos de laquelle certains tiraient la sonnette d’alarme dès 2014 concernant ses soutiens de la Silicon Valley (!) en adéquation ensuite avec le Project 2025 des chrétiens nationalistes. Sa conclusion : « Le temps que la plupart des Américains comprennent ce qui se passe, le « reboot » – la destruction du gouvernement – pourrait déjà être achevé. »
Climate change will set the parameters of our post-Princeton lives. The fires that devastated the Palisades earlier this month were, as our nation’s exasperated and exhausted climate scientists continue to remind us, only harbingers of the floods, tornados, and heatwaves to come. Global warming is surpassing the climate models that scientists built in the 2010s and early 2020s that already forecasted a borderline-apocalyptic future. Undoubtedly, by the time current Princeton students reach middle age, they will have witnessed a slew of societal structures sag — or collapse entirely — under the weight of extreme weather events and ever-worsening ecological decline.
Et si la politique prédatrice de Donald Trump, de la Chine de Xi Jinping, mais aussi la prise de conscience écologique actuelle, obéissaient à la même logique, celle d’un monde fini, qu’on ne peut pas exploiter à l’infini ? C’est la thèse de l’économiste Arnaud Orain, qui publie Le Monde confisqué. Essai sur le capitalisme de la finitude (XVIe-XXIe siècle) (Flammarion, 2025). Entretien.
A première vue, vous pourrez probablement penser que l’auteur de ces lignes est soit en train de traverser un épisode de déprime passagère nourri par un doomscrolling trop intensif, soit qu’il s’aventure bien loin de ses terrains d’expertise habituels. Les deux seraient inquiétants, cela va sans dire. Pourtant, je souhaite que nous considérions un instant … Continuer la lecture de Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ? →
A panel of international scientists has moved their symbolic “Doomsday Clock” closer to midnight than ever before, citing Russian nuclear threats amid its invasion of Ukraine, tensions in other world hotspots, military applications of artificial intelligence and the climate crisis as factors underlying the risks of global catastrophe.
🌌 L’histoire de l’humanité est une traînée de lumière dans l’immensité du temps… Il y a 4,5 milliards d’années, la poussière d’étoiles s’est rassemblée pour former une planète. Il y a 500 millions d’années, la vie a explosé en une danse infinie d’évolution. Et aujourd’hui, nous sommes là. À l’aube d’un basculement.

janvier 2025

What Happens When No One Stands?
Global risk management for human prosperity
Face aux crises existentielles : anthroposphère, la grande accélération, points de bascule et limites planétaires, descente énergétique, la transition n'est pas une solution, l’espoir de la systémique, les plans d'Arthur Keller.
The risk of Planetary Insolvency looms unless we act decisively. Without immediate policy action to change course, catastrophic or extreme impacts are eminently plausible, which could threaten future prosperity.
In 1919, at the height of a global crisis that resulted from the turmoil of the Russian Revolution, the devastation of the first world war, and the collapse of Europe’s great continental empires, Irish writer William Butler Yeats penned his famed warning to humanity, mourning the end of the old world: “Things fall apart; the centre cannot hold / Mere anarchy is loosed upon the world.”
Thoughts on the Collapse of Civilization
The only publication for climate action, covering the environment, biodiversity, net zero, renewable energy and regenerative approaches. It’s time for The New Climate.
Read writing from Alan Urban on Medium. Preparing for the collapse of global industrial civilization. Every day, Alan Urban and thousands of other voices read, write, and share important stories on Medium.
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
Trump 47 : La fin de l'organisation mondiale tel que nous le connaissions ? Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, mais ses choix pour l'avenir de l’Amérique risquent de bouleverser le monde entier. Drill, Baby, Drill, annexer le Groenland, exploiter jusqu'à la dernière goutte de pétrole… Quelles seront les conséquences de ses actions sur le climat, les ressources et l'équilibre géopolitique mondial ? Dans cette vidéo, on plonge dans les 4 grandes clés de son mandat qui risquent de redéfinir le futur de notre planète
The CIO of Goldman Sachs has said that in the next year, companies at the forefront will begin to use AI agents as if they were employees — as team members with tasks to do.
Après son best-seller « Dans la forêt », l'autrice étasunienne Jean Hegland publie « Le Temps d’après ». Dans notre entretien, elle revient sur la perte de sa maison dans un incendie en 2020 en Californie.
The 20th edition of the Global Risks Report 2025 reveals an increasingly fractured global landscape, where escalating geopolitical, environmental, societal and technological challenges threaten stability and progress. This edition presents the findings of the Global Risks Perception Survey 2024-2025 (GRPS), which captures insights from over 900 experts worldwide. The report analyses global risks through three timeframes to support decision- makers in balancing current crises and longer-term priorities.
La fin de la pensée critique et l’effondrement de la civilisation. À une époque où la logique et l’esprit critique sont plus importants que jamais, la société évolue dans la direction opposée – vers la désinformation, le mysticisme et les régimes autoritaires. Le monde est plongé dans un état permanent de polycrise : instabilité économique, effondrement écologique, tensions géopolitiques et fracture sociétale. Au lieu d’affronter ces crises avec logique et des solutions fondées sur des preuves, de vastes pans de la population se replient sur la superstition et l’autoritarisme.
Comment s'engager politiquement dans cette ère de destruction inouïe ? Le philosophe québécois Alain Deneault évoque l'écoangoisse qui nous saisit, et comment réorienter cette énergie vers l'action. Une piste ? Les biorégions.
Si s'agit ici d'un scénario impossible, une baisse de 50% de la population mondiale d'ici la fin de ce siècle pourrait soulager notre planète.
Environnement : six des neuf limites planétaires ont été dépassées et d’autres signaux s’aggravent. Effondrement en vue ? Difficile à penser. Certains en sont persuadés. D’autres estiment que le pire n’est pas inéluctable. Mais si un sursaut est urgent et crucial, l’inertie politique, économique et sociale complique les choses.
Le prix Nobel de physique 2024 Geoffrey Hinton ne cache pas ses craintes face à l'avenir du développement de l'intelligence artificielle.

décembre 2024

Avant de lancer cette chaîne. Nous avions créer un pilote lorsque j'étais encore sur ‪@TarmacRTBF‬ la plate-forme média de la ‪@rtbf‬ qui avait pour vocation d'introduire les limites planétaires à des personnes qui n'y connaissaient rien. "1,5°C" était le titre que nous avions trouvé en symbole avec les accords de paris de la COP 21. Cette vidéo j'ose espérer captivante revient sur le constat global de notre époque : comment notre planète, nos écosystèmes et nos sociétés sont à la croisée des chemins face au changement climatique. Avec des invités comme ‪@jean-marcjancovici2537‬ Pablo Servigne, ‪@RokhayaDialloFR‬ ou encore le climatologue François Massonnet de ‪@universitedelouvain‬ nous dressons un état des lieux sans concessions mais aussi porteur d'espoir.
Every December, people ask us how severe the year’s extreme weather events were. To answer this question, we’ve partnered with Climate Central to produce a report that reviews some of the most significant events and highlights findings from our attribution studies. It also includes new analysis looking at the number of dangerous heat days added by climate change in 2024 and global resolutions for 2025 to work toward a safer, more sustainable world.
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
In 2024, global average temperatures breached the critical threshold of 1.5°C above pre-industrial levels — a tipping point long warned about by scientists. Instead of catalyzing swift global action, this milestone has only underscored a grim reality: the collapse of our global ecological and economic systems is not a distant possibility — it is unfolding before us. Climate change, combined with the many other dimensions of the polycrisis — resource depletion, biodiversity loss, political instability, and economic inequities — has created a perfect storm. This storm is not just brewing; it’s here.
Une brève explication des crises mondiales simultanées. J’ai beaucoup écrit sur la polycrise, mais surtout d’un point de vue environnemental/écologique. Si je postule que les éléments sous-jacents de chaque aspect de la polycrise découlent de la surexploitation des ressources, il y a en réalité beaucoup plus que cela. Pour être clair, nous vivons à l’ère de la polycrise – une cacophonie de désastres imbriqués, une tempête parfaite des pires échecs de l’humanité convergeant en une seule réalité catastrophique. Il ne s’agit pas d’une seule crise. Il s’agit de tout, partout, en même temps, et la spirale se dirige vers nous plus vite que nous ne pouvons l’imaginer.
I mapped out a likely scenario, based on a synthesis of a variety of estimates combined with a dose of interpretation. While I can't predict the future, if we continue business as usual we'll soon witness compounding destruction of our infrastructure, economy and agricultural systems. A reasonable estimate suggests cascading civilizational and social collapses by mid-century - just 25 years from now.
The climate and ecological crisis poses an unprecedented challenge, with scientists playing a critical role in how society understands and responds. This study examined how 27 environmentally concerned scientists from 11 countries construct the future in the context of climate change, applying a critical discursive psychology analysis. The degree to which the future is constructed as predetermined or transformable impacts both the urgency and scope of proposed actions. ...
In this article, we’ll see why cascading disruptions of environmental and political systems are entangled and mutually reinforcing. We’ll also try to identify the next stages of global collapse, and explore the options for individuals and communities seeking to survive and to prevent as much harm and suffering as possible.
A short definition of the polycrisis, including global environmental, geopolitical, and economic aspects.
The masses cry out for immediate solutions to long-term problems, inviting despots to lead them.
Le gouvernement haïtien a dénoncé, lundi 9 décembre, le « massacre abject » survenu ce week-end dans la capitale, où près de 200 personnes ont été tuées selon l’ONU.
👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.

décembre 2024

Depuis une dizaine d'années, l'étude scientifique des risques et dynamiques d'effondrements sociaux et écologiques s'est considérablement développée. Cet exposé offrira un aperçu des notions mobilisées par la recherche pour caractériser et analyser ces phénomènes. Ce nouveau vocabulaire façonne également notre compréhension des solutions possibles. Certains l'utilisent pour mieux préserver le système actuel, tandis que d'autres y voient l'opportunité de le transformer en profondeur....
Paul et Vincent Burnand-Galpin avaient évoqué l’hypothèse d’un « moment Pearl Harbor », un choc écologique assez puissant pour faire basculer l’opinion publique dans le sens de l’écologie et permettre la mobilisation générale face à l’urgence existentielle. J’ai aussi écrit à ce sujet. C’était faire l’hypothèse d’une boucle de rétroaction négative (régulatrice) dans le système combiné de la Mégamachine et de la Biosphère...
Cyrus Farhangi est un expert vulgarisateur des enjeux environnementaux. Il partage quotidiennement sur Linkedin ses découvertes, ses craintes et ses espoirs concernant un possible effondrement de notre civilisation suite aux catastrophes environnementales en cours. Il travaille aujourd’hui pour une entreprise de production d’énergie solaire. D’abord convaincu que l’effondrement était inéluctable compte tenu de la complexité de la situation, de la gravité des catastrophes et de l’inertie de notre système économique, il a depuis nuancé son approche et considère que des solutions existent et que nous ne sommes pas condamnés. En piochant parmi les solutions imaginées par les milieux décroissants que dans celles imaginées dans les milieux techno-solutionnistes, Cyrus pense que nous pouvons imaginer un chemin nous permettant d'éviter de vivre l'effondrement de notre civilisation.
Le changement climatique rend plus probables les conditions météorologiques nécessaires à la propagation des incendies de forêt, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Cette semaine, les dirigeants du monde se sont réunis à Bakou, en Azerbaïdjan, pour COP29 – le dernier cycle de négociations de l’ONU sur le climat. Et le Dr Goodall affirme qu’il est plus urgent que jamais d’agir pour ralentir le réchauffement de notre planète.
Hystérie, escroquerie, catastrophisme… Les mots ne manquent pas pour accabler ceux qui tentent d’alerter l’Humanité sur la possibilité d’un effondrement lié au climat. Pourtant, le réchauffement global pourrait nous faire entrer dans des zones d’incertitudes très importantes.
En 2051, il y aura beaucoup moins d'humains, les catastrophes y auront veillé. Le climat sera plus chaud qu'aujourd'hui. Les très grandes villes avec plusieurs millions d'habitants, ne seront plus fonctionnelles...
Human pressures have pushed the Earth system deep into the Anthropocene, threatening its stability, resilience and functioning. The Planetary Boundaries (PB) framework emerged against these threats, setting safe levels to the biophysical systems and processes that, with high likelihood, ensure life-supporting Holocene-like conditions. In this Review, we synthesize PB advancements, detailing its emergence and mainstreaming across scientific disciplines and society. The nine PBs capture the key functions regulating the Earth system. The safe operating space has been transgressed for six of these. PB science is essential to prevent further Earth system risks and has sparked new research on the precision of safe boundaries. Human development within planetary boundaries defines sustainable development, informing advances in social sciences. Each PB translates to a finite budget that the world must operate within, requiring strengthened global governance. The PB framework has been adopted by businesses and informed
Sans amertume, mais avec lucidité, notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux réagit à la réélection de Donald Trump. « Car le jour où l'on cessera de voir la beauté du monde, alors il n’y aura plus aucune raison de continuer. »
Une opinion signée par Amnesty International Belgique, Canopea, le CNCD-11.11.11, la CSC, la FGTB et Greenpeace - La répression des voix critiques en Azerbaïdjan s'est fortement aggravée depuis l'annonce de la tenue de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Bakou. Lors de celle-ci, il est indispensable que la Belgique fasse aussi entendre une voix forte sur le respect des droits humains.

octobre 2024

If despair is the most unforgivable sin, then hope is surely the most abused virtue. That observation feels particularly apposite as we enter the Cop season, that time of United Nations megaconferences at the end of every year, when national leaders feel obliged to convince us the future will be better, despite growing evidence to the contrary.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
À quel point le Monde est-il proche d’un changement climatique irréversible ? Les points de basculement critiques du système climatique sont les ombres au tableau lorsqu’il s’agit…
Ça y est, la bascule est en cours. Nous sommes entrés dans une phase grave, inimaginable et irréversible de notre présence humaine sur la planète.
Protagoniste : Arthur Keller "La résilience face aux crises systémiques : est-on vraiment prêt pour ce qui nous attend ? 🌍 Découvrez dans cette vidéo une discussion passionnante sur les risques, les défis et surtout les solutions pour construire un avenir durable."
Un rapport scientifique alerte sur l'aggravation critique de la crise climatique. Il souligne des records inquiétants pour 25 des 35 indicateurs suivis, dont les températures, émissions et déforestations.
Face aux crises majeures inédites qui se profilent
Olivier Hamant : chercheur en biologie et biophysique.
Selon les chercheurs, les puits de carbone naturels sont au bord de l’effondrement, avec une baisse fulgurante de la capacité des sols, des océans et des forêts à absorber le dioxyde de carbone. À ce stade, le dérèglement climatique pourrait suivre un rythme beaucoup plus rapide que celui prédit par les modèles climatiques actuels.
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
Wetenschappers waarschuwen voor een "kritische en onvoorspelbare nieuwe fase van de klimaatcrisis”. Van de 35 ‘vitale functies van de planeet’ die de groep bestudeert, hebben vorig jaar 25 nieuwe records bereikt.
If modern societies are breaking down, is there a political movement ready to soften the collapse and begin anew? Or do we need new ideas and organisations for collective action? Might a local focus be the only meaningful approach as industrial consumer systems decline? Or is this a period that calls for greater international solidarity with those suffering the most? I think the conversations and initiatives in the Francophone world will provide us many insights on these questions, for a number of reasons, which I’ll come to in a moment.
Des travaux de l’EPFL montrent que les modèles les plus pessimistes sont plus plausibles qu’on ne l’imaginait concernant le dérèglement climatique.
Les modèles les plus pessimistes d’évolution du climat sont plus plausibles qu’on ne l’imaginait. C’est la conclusions de scientifiques de l’EPFL qui ont développé un système de notation des simulations climatiques dans le dernier rapport du Groupe international des Experts sur le Climat GIEC. Ces travaux sont publiés dans Nature Communications.
Le World Wildlife Fund (WWF) a publié son nouveau rapport Planète vivante. L'ONG alerte notamment sur les populations de vertébrés sauvages qui se sont effondrées de 73% en moyenne en seulement 50 ans.
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
Le rapport 2024 sur l’état du climat souligne que la Terre est désormais au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Sur les 35 signes vitaux planétaires identifiés et suivis de près chaque année par les chercheurs, 25 sont désormais aux niveaux les plus bas jamais enregistrés.
Une étude analyse les aspects irréversibles d’un dépassement de la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris. Et rappelle l’urgence de réduire les émissions carbones maintenant plutôt que de miser sur d’hypothétiques technologies d’élimination du CO2 atmosphérique.
“L’effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l’équipe interdisciplinaire à l’origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-…
We are on the brink of an irreversible climate disaster. This is a global emergency beyond any doubt. Much of the very fabric of life on Earth is imperiled. We are stepping into a critical and unpredictable new phase of the climate crisis. For many years, scientists, including a group of more than 15,000, have sounded the alarm about the impending dangers of climate change driven by increasing greenhouse gas emissions and ecosystem change (Ripple et al. 2020).
Record emissions, temperatures and population mean more scientists are looking into possibility of societal collapse, report says
« Nous sommes au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Il s’agit sans aucun doute d’une urgence mondiale. Une grande partie du tissu même de la vie sur Terre est en péril. » Les années passent et les alertes catastrophées des scientifiques s’empilent dramatiquement. Celle-ci est issue du Rapport sur l’état du climat 2024, publié dans la revue BioScience le 8 octobre par une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’université d’État de l’Oregon, aux États-Unis.
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.

octobre 2024

La députée écologiste et le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté rappellent, dans une tribune au « Monde », que la protection de la planète passe par la réduction des inégalités.
Une septième «limite planétaire» - l’acidification de l’océan -, est en passe d’être franchie, nous apprend l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact du climat, dans son dernier rapport.
Tout se déroule comme prévu. Après plus de cinquante ans de prophéties catastrophiques, la réalité rend plausible un effondrement systémique mondial. Alors qu’une minorité en prend conscience, la majorité croit encore que le marché, la croissance et la technologie résoudront les problèmes actuels, notamment les inégalités et la crise écologique. Malgré les efforts d’experts et de politiques pour élaborer des solutions, les indicateurs montrent l’inanité de ces tentatives. Que faire, dès lors, face à la catastrophe politique, écologique et sociale imminente ? Pour le scientifique et ancien ministre Yves Cochet, cela ne fait aucun doute : en ces temps incertains et bouleversés, il est urgent de se départir de nos croyances et de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public.
Saitō Kōhei | Vers un communisme écologique ? Extrait du manifeste marxiste décroissant "Moins ! La décroissance est une philosophie"
Est-ce que le capitalisme a changé de nature ou est mort au profit de la technoscience et de nouveaux serfs de l’économie ? C’est la thèse développée dans Les nouveaux serfs de l’économie, le nouveau livre de Yánis Varoufákis.
Visiter les plus beaux lieux de la nature avant qu’ils ne disparaissent. À l’heure où les preuves du réchauffement climatique se font chaque jour plus évidentes, le "tourisme de la dernière chance", nouveau phénomène touristique, séduit de plus en plus de touristes. Rendu populaire par la fonte des glaciers, cette nouvelle forme de voyage n’est toutefois pas sans conséquences.
De par sa nature, le bon fonctionnement notre système économique dépend de la croissance continue. Mais à quel point notre planète et notre société peuvent-elles encore croître, sans risquer de s’écrouler? Dans cet épisode, Mike et Jean-William reçoivent l’expert Yves-Marie Abraham, professeur agrégé du département de management à HEC Montréal et auteur du livre «Guérir du mal de l’infini: Produire moins, partager plus, décider ensemble».🤲 Ils discutent ensemble du concept de la décroissance et comment ce dernier pourrait s’appliquer à l'industrie agroalimentaire au Québec et dans le monde.
Le monde se trouve "à la croisée des chemins" et se dirige, s'il n'y prend garde, vers un "avenir dystopique", fait d'escalades militaires, de répression et de désinformation, a averti lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.

août 2024

Comment se reconstruit une civilisation ? Qu’est-ce qui rend une civilisation fragile ou, au contraire, résiliente ? Ce sont les questions que pose Eric H. Cline à propos des civilisations antiques, qui ont dû faire face ou s'adapter aux risques et aux périls de l'Effondrement de l'âge du bronze.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Publié par Good Works de l’Institut Schumacher, S’effondrer ensemble: Vers l’écoliberté écrit par Jem Bendell, est désormais disponible. Yes, the French version of ‘Breaking Together’ is now available, published by Good Works, of The Schumacher Institute. Initialement sur Amazon, il sera disponible sur d’autres plateformes et dans les librairies d’ici novembre, et sera disponible en tant qu’epub gratuit au début de 2025. Je présenterai le livre fin octobre à Grenoble et/ou Genève. Initially, on Amazon, it will be available on other platforms and from book shops by November, and will be available as a free epub in early 2025. I will give a talk about it in Grenoble and/or Geneva in late October.
L'effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l'équipe interdisciplinaire à l'origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-on arrivé là ? Du fait des systèmes économiques et monétaires dominants, qui nous ont poussés à nous détruire mutuellement et à détruire la nature, à un point tel qu'ils ont brisé les fondements de nos sociétés. Mais alors, que faire ?
Malgré les appels à cesser les nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles, les majors du pétrole, gaz et du charbon persistent à miser sur le chaos climatique. De leur côté, banques, investisseurs et assureurs continuent de leur fournir des moyens financiers vertigineux : en huit ans, les 60 plus grandes banques mondiales ont alloué près de 7 000 milliards de dollars à l’industrie fossile. L’utilisation de ce pactole menace les conditions de vie humaine sur Terre. Une situation symbolique du capitalisme fossile, de l’irresponsabilité des multinationales mais aussi de la lâcheté des pouvoirs publics.
Artisans d’un devenir technologique qui façonne nos existences et structure nos sociétés, les ingénieurs sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à ressentir de la dissonance cognitive. Quelque chose en eux sait que leur travail creuse le sillon de trajectoires insoutenables pour nos vies et pour la Terre. Pourquoi alors n’y a-t-il pas plus d’ingénieurs qui désertent ? C’est la question que je me propose d’élucider dans ce livre, en me plaçant dans une perspective résolument politique
Dans cet épisode, on va explorer comment l’humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour. Nous allons étudier comment les sociétés humaines des Amériques, de l’Europe et de la Chine se sont transformées durant 4 grandes périodes de l’histoire : Le Néolithique, l'âge des empires, la modernité , et la grande accélération. Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, des fois jusqu’à leurs effondrements ? Qu’est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ? Et pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Laurent Testot. Laurent est journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Cataclysmes : une histoire environnementale de l'humanité ou encore plus récemment Les forêts, des forêts primaires aux enjeux du XXIè siècle. Comme vous pouvez le voir, cette vidéo est parmi les plus longues de la chaîn
À l’occasion de ses 10 ans, l’association Adrastia vous invite à une analyse rétrospective et prospective de la diffusion auprès du public de l’alerte sur les risques d’effondrements.
Pendant deux siècles, l'homme a cru pouvoir dominer la Nature. Aujourd'hui, nous savons que nous allons devoir vivre en fonction de ses propres lois. C'est une époque unique dans l'histoire de l'Humanité qui est en passe de se terminer d'ici… 25 ans. Nous ne pouvons plus tergiverser. Il faut agir.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone d'ici à la fin du siècle est essentiel pour assurer la stabilité de la planète à long terme et éviter des conséquences catastrophiques, mettent en garde des chercheurs dans une étude publiée jeudi.
01 August 2024 – Humanity is facing its greatest emergency, a crisis consisting of many, interlinked, catastrophic risks, the Roundtable on the Human Future has declared. At present humanity has no way to deal with such a crisis – and a global plan of action is urgently needed, it said.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.

juillet 2024

Aux bains des Pâquis à Genève.
Nous voici arrivés à la moitié de la décennie 2020, celle qui est censée être décisive pour l'action contre le changement climatique. Mais où en sommes-nous exactement ? Johan Rockström est un universitaire spécialisé dans l'impact climatique. Il nous présente l'évaluation scientifique la plus récente sur l'état de notre planète et explique ce que nous devons faire pour préserver la résilience de la Terre face à la pression humaine.
Alors que depuis les temps modernes, l’horizon était clair, évident, la crise écologique bouscule notre capacité à imaginer l’avenir. Le futur, prédisant une Terre inhabitable, nous saute au visage. Le futur est-il en train de disparaître ?